• Belle journée à toutes et à tous,

    Etrange : Êtres invisibles

    Pour faire suite au texte de Nolwenn (avant-hier), j'ai recensé quelques petites anecdotes dans ce texte

    D'autres exemples (parfois plus nets encore !) à suivre prochainement.

    Et vous ? Avez-vous des exemples à me soumettre? Ou mieux, des explications...

    Bon week-end à tous

    Etres invisibles

    Sommes-nous entourés d’êtres invisibles ?

         Sommes-nous réellement entourés « d’êtres invisibles », ces âmes errantes, comme l’explique Nono dans son texte (voir texte avant hier) avec des expériences assez étonnantes ?

         Je serai tentée de dire « oui » si j’en crois quelques anecdotes qui m’ont parfois bien troublées...mais j’aimerais croire qu’il ne s’agit pas uniquement d’âmes « égarées ».

    Je désirerais savoir en fait si certaines personnes proches que l’on a aimées et qui nous ont quittés,  peuvent « revenir » pour simplement nous faire prendre conscience qu’elles sont encore près de nous ...dans une autre dimension. Peut-être même se présentent-elles à nous pour nous aider...Pourquoi pas ?

    Et dans ce cas, pourquoi les aider à partir « vers la source » ?

    C’est juste une question que je me pose et à laquelle je ne trouve aucune réponse pour le moment (Avis aux spécialistes...).

    A ce sujet, de nombreux points d’interrogation se dressent sur mon chemin, et n’ayant pas de réponses à mes questions, je vais juste relater ici deux ou trois anecdotes qui m’ont laissée quelque peu désorientée :

     1 - La première s’est déroulée quelques temps après la disparition de ma sœur. J’étais seule à la maison et vaquait à mes occupations quotidiennes lorsqu’une forte odeur de tabac est venue me chatouiller les narines. Plus personne ne fume à la maison, et ceci depuis bien des années. D’ailleurs, à part moi, il n’y a personne ici. Je regarde partout, rien ne peut justifier cette odeur qui flotte autour de moi...les fenêtres sont également fermées et la rue est déserte.

    Je pense immédiatement à ma sœur, qui elle, n’avait pas réussi à arrêter cette « vilaine »  habitude... pourtant, là où elle se trouve à présent, je ne pense pas qu’il lui soit possible de griller une cigarette !

    Cette odeur était-elle uniquement « dans ma tête » ?...un simple souvenir.

    L’odorat est-il un moyen de communiquer ???  Tout comme ces parfums « étranges » et souvent peu connus qui nous surprennent parfois sans raison ?

    2 – Il fait nuit. Je suis dans mon lit et je suis éveillée par le bruit de pas dans l’escalier. J’entends nettement les craquements reconnaissables de la troisième et de la cinquième marche, puis les pas un peu lourds sur le plancher. Je ne prends même pas la peine d’ouvrir les yeux et me rendors immédiatement. Je sais que mon mari se lève presque chaque nuit. Rien d’anormal...sauf que ce matin, il m’affirme qu’il n’a pas bougé du lit.

    Cette « illusion » s’est encore répétée il y a quelques jours, et cela m’a vraiment inquiétée …c’était tellement réel !!!

    L’ouïe nous jouerait-elle des tours elle aussi ?

    3 – Plus surprenant encore, une « expérience » déjà vécue il y a longtemps, et que j’avais oubliée... mais qui s’est manifestée à nouveau à moi il y a peu de temps. J’étais en train d’écrire tranquillement un texte sur mon ordinateur lorsque mon mari s’est approché de moi et posé sa main sur mon épaule. Surprise-  je ne l’avais pas entendu arriver - et légèrement agacée – je n’aime pas que l’on lise ce que j’écris par-dessus mon épaule- je me retourne vivement pour lui dire...et rien ! Personne  derrière moi ! Qui donc s’est permis de vérifier ce que j’écrivais ?

    Ces anecdotes me laissent d’autant plus « perplexe » qu’elles n’aboutissent à rien de précis. Pas de message, rien de vraiment compréhensible...

    Questions qui resteront probablement sans réponse !!!

    Je me dis seulement pour le moment que nos chers disparus utilisent probablement nos cinq sens pour communiquer :

    • La vue : nombreux exemples comme la « femme en rouge », faisceaux lumineux…
    • L’ouïe : bruits…
    • L’odorat : parfums étranges…
    • Le toucher : mains sur l’épaule, chatouillis ****…
    • Et aussi le goût…rappelez-vous des « petites madeleines de Proust !!

    **** Les chatouillis : Il s’agit d’une autre anecdote. De son vivant, ma mère nous avait dit un jour en riant que lorsqu’elle ne serait plus de ce monde, elle viendrait de temps en temps nous chatouiller les pieds…Et bien, me croira qui veut…parfois la nuit, je ressens « ses » chatouillis !!!

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  • Bonjour tout le monde,

    Dans quinze jours, c'est Pâques, alors pour les enfants, quelques histoires sur ce thème....A venir, des anciennes histoires et des nouvelles...

    Aujourd'hui, mon petit lapin rose...je l'avais presque oublié.

    Belle fin de semaine à tous

    le lapin rose

    Le petit lapin rose

          Vous ai-je déjà parlé de mes deux petits lapins ? Vous savez, ceux qui vivent tout au fond du jardin dans un grand clapier abrité par un sapin ? Oui ?

    Alors, je vous ai sûrement dit à quel point ils sont mignons avec leur jolie frimousse et leur pelage tout doux. Ce que vous ne savez pas en revanche, c’est que depuis les vacances dernières, maman lapine a eu de beaux bébés, neuf lapereaux adorables. Au début, je ne pouvais même pas les compter ! Ils restaient blottis dans leur petit nid douillet fait de poils et de paille. Je les voyais seulement bouger et crapahuter les uns sur les autres. 

        Quelquefois, un tout petit bout’chou plus futé que ses frères et sœurs sortait le bout de son museau, puis il se glissait jusqu’à sa mère pour essayer de téter. Mais, très vite, il était chassé et regagnait son nid en bondissant.

          Je regardais pendant des heures leur joyeux manège, jusqu’au jour où ils sont tous sortis de leur nid les uns après les autres….

          Oh ! Il y a trois, quatre, cinq petits lapins ! Non ! Il y en a un autre, et encore un ! Huit, neuf ?

    Neuf bébés ! Comme c’est mignon ! Et celui-là ? Mais…il semble différent des autres, avec une grosse touffe de poils toute douce…on dirait un lapin angora. Mais, ma parole, il est  rose  en plus ! Tiens, comme c’est bizarre !

     

    Hier, comme tous les jours, je suis allée au fond du jardin  pour admirer les petits lapereaux, je leur ai apporté deux grandes feuilles de chou, arrachées en passant dans le potager (je leur en donne souvent, ils adorent ça !), Et j’ai attendu, accroupie près du clapier, la tête entre les mains.

           Soudain, tandis qu’ils faisaient la ronde autour des feuilles pour grignoter, le petit lapin rose s’est arrêté et il m’a regardée…longtemps. Puis, il s’est adressé à moi : « coucou toi ! » Je me suis d’abord demandé si je ne rêvais pas, j’ai secoué la tête…Mais non, un lapin ne parle pas bien sûr, je rêve.

    Mais si ! Il a même ajouté : « J’en ai assez de tes feuilles de chou, je veux des fraises ! » Alors, j’ai répondu, un peu en colère :

       - « Depuis quand les lapins se mettent-ils à parler ? Et puis, des choux, c’est très bon pour les lapins. D’ailleurs, quand on est un lapin, on ne mange pas de fraises »

    • « Ça m’est égal » a-t-il insisté «  moi, je veux des fraises. Les choux vont me faire devenir tout vert et je veux rester rose. Pour cela, il me faut des fraises. »

          N’importe quoi ! Un lapin qui parle et qui réclame des fraises par-dessus le marché. On aura tout vu ! Il est à peine sorti de son nid qu’il demande déjà des choses impossibles.

    • « Mais, ce n’est pas la saison des fraises ! »
    • « Ça ne fait rien, j’en veux quand même ! »
    • « Tu ne préfèrerais pas des carottes ? c’est rouge les carottes. Tu conserverais ta jolie couleur, et les carottes, c’est bon pour les lapins !! En principe, les lapins aiment grignoter des carottes.
    • « non ! les fraises, c’est meilleur ! »

     

    Vous auriez vu la tête de l’épicier, ce matin, lorsque je lui ai demandé des fraises pour mon petit lapin ! Il a d’abord ouvert de grands yeux, puis il a éclaté de rire. C’est vexant. Jamais, je n’aurai dû lui raconter mon histoire. Je pense qu’il ne m’a pas cru.

         En attendant, il m’a quand même vendu des fraises…il en avait dans son congélateur pour faire des tartes cet hiver.

         Une fois décongelées, je les ai apportées à Rosynou (c’est le nom que j’ai donné au petit lapin rose) qui les a toutes englouties d’un seul trait. Puis, il m’a regardé droit dans les yeux et il a simplement dit :

    • « Merci »
    • « pas de quoi ! ça me fait plaisir de…. » Sans me laisser le temps de terminer ma phrase, il a ajouté :
    • « comme tu es sympa, je vais te confier mon secret »
    • « un secret ? tu as un secret toi ? tu viens tout juste d’arriver sur terre et tu as déjà un secret ? »
    • « je ne viens pas d’arriver sur terre…je suis venu ici parce que je savais que personne ne viendrait me chercher là…. c’est tout »

    De plus en plus étrange ce lapin !!!

    • « Que veux-tu dire ? »
    • « j’ai assez parlé pour aujourd’hui….je te raconterai la suite quand tu m’auras rapporté des cerises »
    • « Ah non ! pas des cerises ! »
    • « si, des cerises ! »

     

    Du coup, je suis passée devant l’épicerie, mais je ne suis pas entrée. Je ne voulais pas que monsieur laponix se moque de moi encore une fois. J’ai pris ma voiture et je suis allée au supermarché. Là, dans le rayon « congélation » j’ai trouvé des cerises.

    Je me suis précipitée au fond du jardin, trop curieuse de connaître le secret de Rosynou.

     

    Il a tout avalé goulument. Il m’a regardé droit dans les yeux et a juste dit :

    • « Merci »
    • «  Pas de quoi, ça me fait …. » Sans me laisser le temps de terminer ma phrase, il a ajouté :
    • « c’était très bon …demain, je mangerai bien des framboises »
    • « D’accord, mais avant, tu dois me dévoiler ton secret. Tu as promis »

    Rosynou ne s’est pas fait prier très longtemps…il savait à présent que j’étais capable de lui fournir en toutes saisons les fruits qu’il me réclamait, c’est-à-dire des fraises, des cerises, des framboises, mais aussi des mûres, des groseilles et même des petites baies de Goji dont il raffolait. Il me révéla donc son grand secret.

    Vous voulez le connaître ? Vraiment ? Bon, d’accord, mais n’en parlez à personne, on ne vous croirait pas. Il a tourné un peu en rond dans sa « cage et il m’a fait attendre un bon bout de temps avant de se lancer dans un long discours :

    • « Je suis un petit lapin de Pâques » me dit-il « Tu sais, celui qui aide les cloches à cacher de gros œufs en chocolat dans les jardins »
    • « Mais pourquoi te cacher ? »
    • « Parce que nous ne voulons pas que les enfants nous voient » « Nous ? qui nous ? »
    • « Nous sommes très nombreux…un dans chaque quartier de chaque ville. La plupart vivent dans les clochers des églises, d’autres dans les champs, et la plupart d’entre nous se réfugie avec les autres lapins dans des clapiers »
    • « Et vous êtes tous roses ? »
    • « Non, bien sûr ! Nous sommes multicolores. Les lapins verts mangent des choux, des courgettes, des salades ou des haricots, les jaunes se nourrissent de pommes, de poires et de bananes et les bleus raffolent de fleurs comme les bleuets, les ancolies et les crocus »
    • «  Et vous sortez dans les jardins le jour de Pâques, c’est ça ! »
    • « Non, ce n’est pas tout …Quelques jours avant, on se réunit dans l’un des jardins et chacun de nous confectionne avec sa fourrure de jolis rubans pour entourer les œufs…et le jour J, les cloches déposent les œufs dans les jardins et nous, on va les cacher après les avoir joliment décorés. Voilà »

    Il a juste ajouté qu’il ne fallait pas essayer de le voir ce jour-là, sinon, il n’accomplirait pas sa mission… tout simplement.

    N’empêche que j’aurai bien aimé moi, voir les petits lapins multicolores tresser des rubans et cacher des chocolats et friandises dans le jardin. Pas vous ?

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Etrange : Entités, fantômes...

    Des  "anges gardiens" aux entités, fantômes (ou quelque soit le nom qu'on leur donne), il n'y a qu'un pas.

    Nouveau chapitre donc, avec pour commencer ce texte de Nolwenn pour annoncer quelques anecdotes très "concrètes" absolument véridiques

    Peut-être en avez-vous, vous aussi sous le coude (je suis preneuse)

    Bon jeudi à tous

    Entités...fantômes...

    Entités...

    Aujourd’hui, plus que jamais, le monde non visible pour l’humain est au cœur du sujet de beaucoup de personnes. Cela intrigue, déstabilise et parfois donne des frissons.
    Le terme entité, fantôme, âme ne sont pas bien compris, et souvent,  tout se mélange dans notre esprit.

    Qu’est-ce qu’une entité ? Qu’est-ce qu’un passeur d’âmes ?
    L’humain est fait au minimum de matière (= corps physique) et d’énergie (= l’âme).
    Le corps aura une naissance et une mort, l’âme quant à elle, n’aura pas de naissance, ni de mort. Ce n’est pas parce que vous ne la voyiez pas, qu’elle n’existe pas !
    Le corps physique est l’outil ou le véhicule dont l’âme a besoin pour être sur cette terre et y faire son expérience.
     
    Quand le corps physique meurt, qu’en est-il de l’âme ?
    Plusieurs choix possibles :
    La première, c’est que cette âme reprend le chemin de la maison (source), et continue son évolution sous une forme vibratoire, et non plus physique.
    La deuxième possibilité, c’est que cette âme n’arrive pas à retourner vers la source, et reste fixée sur le plan terrestre, mais seulement en mode vibratoire. A ce stade-là, on dira que cette âme est une entité qui erre sur un plan qui n’est plus le sien.
     
    Les entités ou âmes qui errent sur le plan terrestre, le sont à cause de très fortes émotions de colère, d’attachement à la matière ou à d’autres  êtres vivants ...Elles  n’ont pas pu se résigner à se détacher de leur ancienne vie.
     
    De ce fait, ces entités continuent à hanter les lieux qu'elles fréquentaient durant leurs vies et peuvent également s'attacher ou s’accrocher sur des personnes vivantes. Elles seront attirées par des énergies quasi  identiques, des énergies dites de basses fréquences. (Endroit idéal pour les entités : hôpital, habitations, zones de catastrophe…)
    Dans un lieu occupé par des entités parasites, l'atmosphère sera lourde et très chargée. 
    Sur une personne, cela peut contribuer à des problèmes de santé (physique ou psychologique), car sur le plan énergétique, la souffrance de l'âme errante se mélange à la vôtre.
    Une entité trop attachée au monde matériel ou sentimental, demande, pour s’y maintenir, de l’énergie. Elle la trouve dans les pierres, les objets, les moyens de transmission tels que le téléphone, la télévision, internet (les mails), les photos numériques et chez les êtres fragilisés.
    Une âme peut errer pendant un bon nombre d'années sans trouver sa voie !


    Comment ressentir la présence d'une entité?

    J'ai une courte expérience de ce phénomène mais qui augmente de semaine en semaine.
    On dit que plus vous augmentez votre fréquence vibratoire plus les entités s'accrochent à vous. Mais pas d'inquiétude on peut les faire disparaître en les renvoyant vers la source.

    Il m'est donc arrivé une sensation étrange et familière il n’y a pas si longtemps. Je passais ma main sans arrêt dans la journée au niveau de mon cou comme si un cheveu me chatouillait... Étrange, il n'y a pas de cheveu, disais-je à chaque fois que j'enlevais ce soi-disant cheveu. Mais chaque jour qui passait, cette gêne revenait. 
    De retour à la maison, je demande à mon compagnon  (passeur d’âmes) de vérifier à cet endroit. Bingo, il vérifie selon ses procédés et il s’avère que oui… j'avais bien une entité qui s'était accrochée. Il l'a donc aidée à partir.

    Un autre jour, plus impressionnant, je lisais tranquillement dans le lit. Absorbée par ma lecture, je ne voyais pas ce qui se passait autour de moi... du moins je le croyais. (Et là, je sais vous allez me trouver bien perchée !)
    Je poursuis : tout à coup, je perçois (ce qui me fait lever les yeux du bouquin)  une lumière blanche à côté du rideau, comme un faisceau vertical. Mon compagnon rentre dans la chambre et lui dis distraitement d'enlever l'entité à côté du rideau, là…Surpris de me voir absorbée par ma lecture et de ressentir une entité à distance, il me demande de lui répéter. Je lui répète donc d'enlever l'entité blanche que je distingue à côté du rideau.
    C'est la 1ère fois qu’une entité se présentait à moi aussi nettement. Il vérifie donc comme la première fois… et effectivement il me confirma sa présence.

    N'ayons pas peur de ces entités, elles ne nous veulent aucun mal. Depuis que je l'ai compris, je les ressens de plus en plus.
    Donnons leur simplement RDV quand nous sommes dispo pour ne pas être envahi.

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  • Bonjour tout le monde,

    Zozotte : son secret

    Aujourd'hui, je ne m'attarde pas parce que le texte est assez long...

    Belle journée à tous

    Le secret de Zozotte

    Zozotte  pattes  de  mouche

     3

    Hier, c’était la journée des animaux, alors tout naturellement, j’ai pensé à Zozotte et j’ai cuisiné une délicieuse tarte à la noisette que j’ai enfermée dans mon placard...au cas où !

    Et comme par hasard, je me suis encore réveillée au beau milieu de la nuit pour aller boire un verre d’eau ! Étonnant, non ?

    Pourtant, en pénétrant dans la cuisine, quelle ne fut pas ma déception de ne pas entendre l’habituel « crunch, crunch, crunch » devenu si familier. J’ai avalé d’un trait mon verre et je  m’apprêtais à retourner dans ma chambre lorsque ma petite boule de poils gris et blanc a surgi devant moi sur le plan de travail :

    • Un vrai régal cette tarte !! j’en ai gardé une part pour Mimi, me lance-t-elle en sautant dans le placard, me laissant entrevoir un minuscule morceau du gâteau
    • Tu as raison, elle n’en mérite pas davantage
    • C’est juste pour qu’elle comprenne que tu ne lui en veux pas d’avoir grignoté ton texte
    • Bien sûr que si ! je suis toujours furieuse contre elle.
    • Au point de ne plus vouloir écrire une ligne ?
    • Qu’est-ce-que tu me racontes là ? mais si, je vais écrire...mais pas maintenant...
    • Pourquoi ?
    • Parce que ...
    • Parce que quoi ?

    J’ai alors prétexté un tas d’excuses bidon :

    • J’ai un vilain mal de gorge qui me fatigue énormément
    • A d’autres, c’est pas un petit virus de rien du tout qui va t’impressionner...avec toute la potion magique que tu avales !
    • Je suis en panne d’ordi
    • Taratata !! tu n’as pas besoin de ça ! et ton portable ?
    • Je n’ai pas de temps
    • Tu rigoles ? tu passes des heures à aller te promener, à bricoler des trucs inutiles et à jouer... justement sur ton portable !

    Là ! J’avoue que je suis un peu vexée

    • Je n’ai pas d’idées, et j’ai oublié les trois quarts de ton histoire
    • Tu te moques de moi ! tu ne veux pas que j’écrive à ta place non plus ?
    • Oh ! s’il te plait Zozotte .... Tu ferais ça ! (je lui tends une feuille de papier !). C’était tellement beau quand tu la racontes cette histoire !
    • Non ! je rêve ! ... Allez, Vas-y ! installe- toi à ton ordi. Je vais quand même t’aider pour que tu n’écrives pas n’importe quoi.
    • Tout de suite maintenant ?
    • Oui, tout de suite maintenant.

    Devant son insistance, je n’ose pas opposer de résistance et je m’installe tranquillement devant mon ordi, non sans penser que je suis en train de parler et  d’obéir à une souris. Je lui en fais la remarque

    • Tu devrais au contraire être flattée d’être la seule à me voir !! je connais des tas d’enfants qui passent la nuit à attendre mon passage
    • Des enfants, oui !... ça va, ça va....je me lance

    Au début, bien calée sur mes genoux, Zozotte me laisse faire. J’en profite pour rappeler tous les trucs  à dormir debout qu’elle affirmait... comme le fait d’être une souris ordinaire avec une vie normale entourée de 18 frères et sœurs. Elle prétendait vivre  dans la maison uniquement l’hiver parce qu’elle a toujours faim et qu’elle adore mes biscottes. A la belle saison son terrain de jeux était soi-disant le jardin où elle vivait dans une galerie au milieu des radis. Sur le coup, j’ai eu presqu’envie de la croire en repensant à mes radis qui ne donnent que des feuilles avec un fil rouge au bout! Elle les grignotait! C’était donc ça !

    Quelque chose cependant clochait…Une vraie souris n’aurait pas résisté à Pitchoune (c’était mon chat !) Il l’aurait déjà croquée !bien évidemment.

    Je m’étais un peu énervée :

    • Non, non et non !!! je veux que tu me racontes ta vraie vie ! là, tu me prends pour une quiche ! je n’y crois pas une seconde à ton existence de souris quelconque.
    • Bon d’accord ! Hiiii hiiiiiiiiii hiiiiiii hiiiii (rire de souris)… Je t’ai bien eue hein !

    J’arrête d’écrire quelques secondes tandis que Zozotte pointe ses longues moustaches vertes dans ma direction

    • Tu n’as pas autre chose à grignoter…j’ai un peu faim ! me lance-t-elle avec malice, tordant son petit museau à la manière de « ma sorcière bien-aimée »

    Je vais lui chercher une cracotte

    • Voilà
    • Avec du beurre dessus s’il te plait !
    • Et puis quoi encore ?
    • C’est tout....mais toi, viens-en au fait, à ce rythme-là tu seras encore sur ton ordi dans quinze jours...

    A partir de cet instant, Zozotte saute sur mon épaule droite, s’installe et fixe l’écran pour vérifier l’exactitude de ce que je vais vous raconter enfin : 

    Tout d’abord, je peux affirmer que Zozotte pattes de mouches n’a jamais été une souris ordinaire puisque c’était la fille de Mimi et Cricri, les deux petites souris qui ont bercé mon enfance. Ce sont elles qui m’ont longtemps  fait rêver avec leurs précieuses lettres et friandises qu’elles glissaient sous mon oreiller.

    Toute  jeune, elle savait qu’un jour, ce serait elle qui viendrait chercher les quenottes des enfants...seulement, ses parents ne lui avaient pas encore délivré leur secret. Elle les voyait seulement partir avec une petite remorque en carton, remplie de confiseries et de pièces de monnaie, qu’elles tiraient jusqu’à ma chambre. Parfois, elle les voyait disparaître, comme ça, d’un seul coup, mais ne se posait pas de questions.

    Elle ne connaissait pas non plus la cachette secrète où elles entreposaient les dents de lait, ni l’utilité de celles-ci  jusqu’au jour où ....

    ....Une fée vêtue d’une longue robe de dentelle bleue fit irruption dans leur nouvelle maison (la mienne en l’occurrence) inondant le salon d’une lumière blanche parsemée de millions de fines particules brillantes.

    • N’aie pas peur Zozotte, c’est moi, la fée Elisélus et je suis venue pour t’apporter tes « pouvoirs magiques »

    Et sans attendre que Zozotte ne réagisse, elle lui balança un coup de baguette magique sur le museau... Notre souris en vit trente-six chandelles. C’est le cas de le dire puisque tout autour d’elle des milliers d’étoiles brillaient de mille feux multicolores.

    Quelques secondes plus tard, Zozotte refit surface et se mit à bredouiller :

    • Que que que ....
    • Comment te sens –tu ? lui demanda la fée
    • Bbbbbbiennnn ....enfin, je crois
    • Alors tu es prête....A présent, tes parents vont revenir avec moi, et c’est toi qui va prendre la relève
    • Mais, co...co...comment ?

    La fée se mit à sourire et éclata d’un rire cristallin, avant d’expliquer à Zozotte qu’avec tous ses nouveaux pouvoirs, rien ne lui serait impossible.

    Elle pourrait par exemple porter de lourds paquets sans effort, sauter sur un lit sans difficulté, passer inaperçue, se faufiler d’une pièce à l’autre avec la rapidité de l’éclair, se rendre invisible ou même disparaître ....tout ça rien que par la puissance de sa pensée....

    Elle était devenue une souris magique !!

    Bien sûr, comme elle n’a pas beaucoup de travail à la maison ( c’est quand même arrivé une fois avec Alexandre !) , elle s’amuse beaucoup et teste ses pouvoirs en venant nous chatouiller les pieds la nuit sans être vue ou en  faisant disparaitre des objets qui retrouvent étrangement leur place huit jours après...et j’en passe !!!

    • Tiens? Tu es réveillée ? Je m’adresse à Zozotte qui ronflait bruyamment depuis un moment et qui vient de sauter sur le clavier pour apporter quelques corrections à mon texte.
    • Je viens vérifier ce que tu as écrit. Voyons ! ça, je t’avais dit de ne pas le dire….ça non plus….çaaaaa non plus…..voilà, le reste est correct.

    Et tout en lisant le texte, Zozotte s’est mise à grignoter certaines phrases. Vous comprenez maintenant pourquoi il y a des questions que l’on se pose et qui n’ont pas de réponse !…Ce sont les « secrets » de Zozotte !!!

    Peut-être qu’un jour elle acceptera de les divulguer !

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Etrange : les anges gardiens...

    Une petite dernière anecdote...

    Bon mardi à tous

    insouciance ???

    Quelle inconscience ?

        Ah ! L’insouciance de la jeunesse ! Faire ce que l’on veut, quand on veut, sans se préoccuper de rien. C’est beau, non ! Oui, probablement… lorsque l’insouciance ne frôle pas l’inconscience !!

    On a tous été jeunes un jour, et c’est en observant mes petits loulous sur les murs d’escalade, en constatant leur application, leur détermination et leurs progrès au fil des semaines que les souvenirs me reviennent, un en particulier. Je me pose alors cette question : « N’étions-nous pas à l’époque plus insouciants qu’eux ? »

    Et je revois ce film !

    Nous avons une vingtaine d’années (quand même !) et nous partons à quatre, mon futur mari, ma future belle-sœur et un ami, en vacances à Lourdes. Jusque-là rien d’extraordinaire. Entre deux terrains de camping, on prend le temps de visiter les différentes régions traversées jusqu’à notre arrivée au pied des Pyrénées, dans cette ville « miraculeuse ».

    Les lieux de pèlerinage nous fascinent et nous intriguent plus que la ville elle-même, qui déjà, à cette époque, regorge de bibelots, médailles et tout le tra-la-la à l’effigie de la Sainte Vierge et de Sainte Bernadette.

    Après les visites de la première journée, nous décidons de nous lancer à l’assaut du pic du Jer, ce fameux pic qui surplombe toute la région. Nous avons hâte de  découvrir la vue imprenable que l’on imagine sans peine

    Nous sommes bien sûr tous OK pour cette petite grimpette qui va nous faire le plus grand bien. Nous ne sommes pas des sportifs avérés mais le chemin doit forcément être balisé. Ça va être génial !

    Il y a cinquante ans, on ne s’embarrassait pas de tenues sportives hyper sophistiquées. Shorts, tee-shirts et tennis constituaient notre panoplie du parfait randonneur, oubliant même la bouteille d’eau indispensable aujourd’hui pour une simple excursion. Et bien sûr, pas de barres chocolatées, pas de portable (nous sommes dans les années 70 !), ni GPS, ni quoi que ce soit d’ailleurs.

    Ainsi parés, on commence notre ascension sans même penser à la distance qui nous sépare du sommet. On n’en a pas la moindre idée, mais à vue de nez, on en a pour quoi ? Deux bonnes heures au maximum, montée et descente…. On commence donc par suivre un chemin et bien vite on se retrouve en pleine nature. Quand nous sommes nous éloignés de notre route ? Aucune idée. Je crois qu’on a eu envie à un moment de « monter en direct » pour éviter les courbes et perdre moins de temps ! N’importe quoi !

    Au début, ça va, mais plus on monte et plus c’est difficile, une ascension proche de l’escalade avec des chaussures qui dérapent sans cesse. On se raccroche à tout ce que l’on rencontre (racines, arbustes…). Je n’ose pas tourner la tête, j’ai le vertige et le vide me donne la nausée tandis que mes acolytes s’exclament en découvrant la vue. Je n’ai qu’une hâte, arriver au sommet pour redescendre par le chemin.

    Pendant que nous progressons lentement, un hélicoptère ne cesse de tourner au-dessus de nos têtes. Au bout d’un long moment, on se demande même s’il n’est pas là en « surveillance ». Au fond de moi, j’aimerais qu’il nous aperçoive parce que je commence à paniquer sérieusement d’autant plus que nous arrivons sur une espèce de paroi assez raide. Les garçons, plus agiles que nous, nous hissent littéralement vers le sommet (mes souvenirs deviennent un peu flous à ce moment précis de l’ascension…je me souviens principalement d’une pente vertigineuse lorsque j’ai tourné la tête…et de cette frayeur qui m’a glacé le dos)

    Arrivés au sommet, la vue était superbe, soit…mais je n’avais qu’une envie : redescendre au plus vite…par le chemin. Il ne devait pas être trop difficile à trouver !

    On le trouve en effet et on se promet de ne plus s’en écarter. Aussi, j’ai du mal à me souvenir comment on a fait pour le perdre. Il ne me reste qu’une seule image de cette descente : il s’agit d’une espèce de sous-bois en pente raide et de nos pas qui nous mènent au bord d’un précipice. Si nous n’avions pas eu les branches pour nous retenir, c’était la chute assurée sur ce terrain glissant.

    Cette image est restée intacte dans ma mémoire tandis que le restant de la descente, sa durée, l’endroit où nous campions, ce que l’on a fait par la suite… ont été complètement effacées. Je suppose que la terreur qui s’était emparée de moi à l’époque a bloqué certains souvenirs…Je sais seulement que cette excursion  avait frisé la catastrophe et que nous n’en étions pas très fiers. Je me souviens aussi que l’on s’était dit que nous avions eu une chance phénoménale et que c’est sans doute « un miracle de plus à Lourdes »

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