• Bonjour tout le monde,

    L'automne dans le petit bois : la lettre

    Suite de nos aventures à l'intérieur de cette forêt étrange...Cette fois-ci, j'ai reçu une lettre. 

    Bonne fin de semaine à tous

    L'automne - La lettre

    L’Automne dans le petit bois

    7- La lettre

    Depuis que j’ai ouvert ma boite aux lettres ce matin, mon visage s’est éclairé d’un immense sourire. Je tourne et je retourne cette jolie enveloppe bleue azur dans mes mains. Quelle est jolie ! En plein milieu, mon nom s’étale en lettres d’or et le timbre brille comme un soleil dans le coin, en haut, à droite. Il représente, en relief, une magnifique princesse dans une forêt automnale. A l’arrière, le nom de l’expéditeur est absent…il y a juste un petit mot qui précise : « A ouvrir de toute urgence ».

    Qui peut bien m’écrire ? Plus personne n’écrit sur du papier aujourd’hui. On téléphone, on envoie des mails, des SMS, on communique par WhatsApp, sur les réseaux sociaux, en Visio…mais pas par la poste !!!

    J’attends le bon moment pour l’ouvrir. C’est trop Top d’imaginer la provenance d’une lettre...Qui cela peut-il être ? Sûrement quelqu’un qui m’aime bien parce qu’elle est magnifique cette lettre. Je dirai même qu’il doit s’agir d’une femme très douce, à cause des couleurs...mais je me trompe peut-être.

    Allez, je ne vais pas vous faire languir plus longtemps, vous qui me regardez tourner et retourner cette jolie lettre...je vais la décacheter. Lentement, doucement, patiemment pour ne pas l’abîmer, le cœur battant (eh oui, je suis curieuse moi aussi quand même !).

    Je dégage deux feuillets dentelés presque transparents, un papier d’une finesse extrême. Les mots écrits à l’encre dorée semblent danser sur ce papier de soie très doux. Je commence ma lecture, et au fil du texte, je devine qui en est l’auteur. Je ne résiste pas et regarde la signature à la fin du texte, au dos du deuxième feuillet. Le nom de Douceline me saute aux yeux.

    « Ma chère amie 

    Nous ne nous sommes encore jamais rencontrées mais j’ai suivi tes aventures dans la forêt depuis ma demeure. J’ai dû t’envoyer mon messager Luth pour te délivrer des griffes de Foldingue et il s’en est fallu de très peu que tu ne lui échappes pas. Elle est sournoise tu sais! Perfide et vraiment méchante! Tu l’as échappé belle ! …Mais voilà, elle est aussi très rancunière et tu l’as bien énervée cette horrible sorcière ! Elle est devenue verte de rage et n’a pas accepté cette défaite. Et puis surtout, elle n’a pas compris comment tu avais réussi à fuir alors qu’elle te tenait fermement entre ses mains crochues.

    Sa colère n’a plus de limite.

    Elle hurle, braille, rugit à longueur de journée. Elle détruit tout sur son passage, les arbres et les plantes, et elle terrorise tous les animaux de la forêt. Elle les transforme au gré de sa fantaisie en statues, en pots de fleurs ou en légumes…elle a même cogné si fort sur Lili, sa chouette personnelle que la pauvre en a un œil au beurre noir. Nos pauvres amis sont si effrayés qu’ils sont venus se réfugier dans la cour du château…Ils ont moins peur avec moi, mais ça ne peut plus durer. Ils ont besoin de retrouver leur liberté dans le petit bois. D’ailleurs la plupart d’entre eux se préparent à hiberner et ils ne peuvent plus retourner dans leurs logis de crainte de se trouver nez à nez avec Foldingue.

    Je ne sais plus quoi faire…Mes pouvoirs magiques ne suffisent plus, et j’ai vraiment besoin de toi !

    Viens vite me rejoindre au château. Je suis sûre qu’ensemble, nous pourrons trouver un plan pour libérer la forêt de cette maudite sorcière. 

    Prend bien soin de toi, mon amie, et à très bientôt »

    Douceline.

    En repliant les feuillets, je reste un moment songeuse. C’est vrai, il est grand temps de se débarrasser de cette furie…et j’ai ma petite idée.

    Très bientôt, j’irai donc rendre visite à Douceline…D’ailleurs, j’ai hâte de la rencontrer cette charmante princesse-fée ! Est-elle aussi jolie que je l’imagine ???

     

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Etrange : Signes du destin ou coïncidences

    Il y a 181 ans naissait Ferdinand Monoyer

     

    Coïncidences ou signes du destin, difficile de faire la part des choses, mais ce sont souvent des simultanéités de faits, des rencontres ou des événements qui nous interpellent, et qui parfois, nous aident à poursuivre notre chemin.

    J'en ai souvent relaté dans ces pages, et je suis toujours étonnée lorsque l'un d'entre eux s'impose à moi.

    Pas plus tard qu'hier, l'un d'entre eux est venu me distraire d'une manière "évidente" et m'a fait sourire

    Petite anecdote du jour:

    Comme pour beaucoup de personnes de ma génération, l'opération de la cataracte est inévitable, et je dois dire qu'elle change considérablement la vie. C'est magique ! Si, si tout le monde est d'accord sur ce point.

    Alors voilà, depuis l'opération du premier œil, je maudis ces lunettes qui continuent de corriger le deuxième, mais qui troublent cette magnifique vision retrouvée dans le premier. J'en ai malgré tout besoin pour lire.

    Hier donc, je file à la pharmacie pour acheter les derniers flacons de gouttes nécessaires pour la deuxième opération qui aura lieu cet après-midi même. Mes lunettes sont dans ma poche puisque je n'en ai plus besoin (quel bien-être!!!) dans la rue. Arrivée devant le comptoir, je donne mon ordonnance et attrape mes lunettes pour la lire. 

    Surprise, il manque une branche. Je l'ai perdue en chemin ...C'est la première fois en une bonne trentaine d'années que je casse une branche de lunette (ou alors j'ai oublié!) 

     Normal me dis-je en souriant malgré moi, je n'en aurai plus besoin demain. C'est un signe !

    De quoi être un peu plus sereine et moins appréhender cette opération qui en fait n'a rien d'insupportable !!

    Bon, je sais, c'est un tout petit "signe"...A défaut de mieux.

    Bon jeudi à tous

     

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  • Bonjour tout le monde, 

    A cours d'inspiration, ou plutôt par simple curiosité (j'ai très envie de rencontrer Douceline!), j'ai décidé d'aller moi-même au cœur du petit bois pour constater avec mes propres yeux (pour ceux qui me connaissent, c'est le cas de le dire en ce moment!) ce  qu'il s'y passe réellement 

    Et voilà le travail !!! 

    Belle journée à tous

    Effervescence dans la forêt

    L’Automne dans le petit bois

    6- Effervescence dans la forêt

    En pénétrant, non sans une certaine appréhension, dans le petit bois de Douceline, je repense en souriant à la réflexion de Gabriel «  les arbres n’ont pas d’yeux !»*...Ils n’ont pas d’yeux, certes, pourtant, j’ai vraiment l’impression qu’ils me regardent, m’observent, me dévisagent lorsque je m’approche d’eux. J’avoue que je suis légèrement troublée par cette drôle de sensation.

    J’avance tranquillement dans une large allée rassurante, bordée de bouleaux et de châtaigniers qui, tels des caméléons ont revêtu les couleurs de l’automne : toutes les gammes de brun, rouge, orange et ocre. Leurs feuilles frémissent et vibrent sur mon passage comme des milliers de grelots minuscules agités par le vent. Elles entonnent une charmante mélodie et dansent en virevoltant dans les airs...Le cœur léger, je chantonne avec elles en m’enfonçant davantage dans la forêt.

    Le sentier s’efface peu à peu et laisse place à un grand rassemblement d’épicéas si hauts qu’ils touchent presque le ciel qui commence à s’assombrir. C’est déjà l’hiver ? Tiens, il neige ! Un frisson me parcourt tandis que les bras tendus des sapins recouverts d’une légère étole blanche se veulent apaisants :

    • Ah ah ahhh tchoum !

    • A tes souhaits !

    Je prononce cette phrase machinalement, sans même me rendre compte que j’adresse la parole au plus petit des arbres, secoué par un éternuement. Je l’entends nettement me répondre :

    • Merci... Si j’étais toi, je n’irai pas plus loin

    • Pourquoi ?

    • Tu vas le regretter ! Ah ah ahhh tchoum

    Un peu inquiète par ces propos, je poursuis néanmoins mon exploration dans la forêt. J’ai promis et je veux tenir ma promesse.

    Plus de chemin ! Pas le moindre petit passage parmi des arbres dépouillés de toutes leurs feuilles, et qui semblent de plus en plus hautains, arrogants, provocateurs... je suis quand même très peu rassurée et commence à avoir carrément peur. Pour vaincre cette angoisse qui m’envahit soudain, j’essaie de reconnaître ces arbres massifs, trapus, puissants, robustes, qui m’accueillent étrangement et viennent vers moi avec un air menaçant....Des hêtres ? Des chênes ? Des charmes peut-être...des...Oh ! On dirait qu’ils se rapprochent encore.

    Mais, non, ce n’est pas possible ! Ils ne peuvent pas bouger ! Je rêve !

    Eh bien non ! En fait, ils sont en train de déployer vers moi leurs énormes branches vigoureuses...je suis sûre à présent qu’ils cherchent à m’attraper...mais pourquoi ?

    J’essaie de déguerpir au plus vite… mais en vain. Leurs « bras musclés » s’entremêlent, s’entrelacent et s’enchevêtrent. Je suis encerclée et ne peux plus avancer d’un pas.

    Du coup, je tremble de tous mes membres...je suis terrifiée !

    Devant moi, une vieille cabane de bois apparaît enfin. De la fumée s'échappe de la cheminée...la porte s’ouvre dans un grincement sordide. Je sens que je vais défaillir....je me ressaisis.

    Tranquillement, une très vieille femme sort et me regarde droit dans les yeux…..

    La Sorcière !!!!

    Qu’elle est laide, plus moche encore que je ne l’imaginais. Elle est grosse, sale et ses vêtements noirs sont en loques. Son visage verdâtre répugnant est déformé par les grimaces, les pustules et les boutons...en plus elle sent mauvais ! J’ai envie de lui dire, mais je me retiens...En fait, je suis bien incapable de prononcer un mot :

    - ah ah ah! Te voilà enfin !! Vocifère-t-elle d’une voix railleuse, je vais t’apprendre, moi, à raconter des horreurs sur moi...

    Et sans rien ajouter, elle se jette sur moi, m’attrape le cou et sert de toutes ses forces. Je suis morte de trouille !

    Complètement sonnée, dans le cirage, je sens que ma dernière heure est arrivée. Je suffoque et je ne peux déjà plus respirer lorsque je sens une légère décharge au niveau de ma cheville.

    Aussitôt, je me mets à rétrécir, rapetisser, jusqu’à devenir minuscule, échappant ainsi à l’horrible vieille mégère. Délivrée oui, mais si petite que tout ce qui m’entoure me semble monstrueux. Devant moi, une immense fourmi se tord de rire en voyant mon air hébété. La gorge douloureuse, complètement assommée, j’entends la sorcière grogner, pester, fulminer et tempêter très loin au-dessus de ma tête....elle est gigantesque ! Plus effrayante que tout ce que l’on peut imaginer ! Elle tape du pied si fort que le sol se met à trembler. Je réalise alors que si elle me découvre, là, à moitié dissimulée sous sa robe qui sent le chou pourri, elle va m’écraser comme une mouche. Je suis complètement pétrifiée, ne sachant plus quoi faire, ni où aller...Je panique également à l’idée de rester dans cet état.

    Je n’ai pas encore repris mes esprits que j’entends une voix douce et chantante juste derrière mon dos :

    • Vite, suis-moi !

    C’est Luth, le lutin. Malgré ma détresse, j’ai presque envie d’éclater de rire en voyant son accoutrement : un bonnet de laine bleu terminé par un pompon blanc, une veste verte et un pantalon rouge. Il attrape ma main et me tire vers les fougères.

    • Que...que s’est-il passé ?

    • Je t’expliquerai plus tard, pour le moment, cache-toi sous ce champignon...Foldingue n’a pas encore compris pourquoi tu as disparue, mais elle ne va pas tarder à te trouver si tu restes dans les parages. Ne bouge pas en attendant notre taxi

    • Notre « taxi » ?

    • Oui, c’est une façon de parler...Le voilà, vite !

    • Un né-né...un écureuil ? 

    • Effervescence dans la forêt

    • Grimpe sur son dos, vite !!

    • Ohhhhh !mais non ! je ne peux pas... j’ai le vertige !

    • Ne fais pas tant d’histoires ! dépêche-toi ! tu préfères te faire écrabouiller par la sorcière ?

    Avec Luth, je m’installe tant bien que mal sur le dos de cet écureuil, incroyablement grand (non, c’est vrai, c’est moi qui suis riquiqui). Je m’agrippe comme je peux à son cou, tandis qu’il saute de branche en branche, et d’arbre en arbre avec une facilité déconcertante et une agilité extraordinaire. J’ai mal au cœur...il faut avouer que ça secoue pas mal. Les montagnes russes, le grand huit et le saut à l’élastique ne sont rien à côté….mais quel spectacle ! je découvre la forêt du sommet des arbres, je revois les sapins qui n’en finissent pas d’éternuer et je frôle les « grelots » musiciens des châtaigniers.

    En chemin, Luth m’explique que la fée Douceline, en m’apercevant dans son miroir magique, a compris que j’étais bien stupide d’aller affronter seule la sorcière…elle lui a donc confié la mission de me sauver en me faisant cette petite injection de potion magique dans la cheville

    • Tu connais la suite...A présent, nous devons nous séparer….Tu es arrivée à ton point de départ…

    • Je ne vais pas voir la fée ?

    • Eh non ! pas aujourd’hui. Tu n’as pas été invitée !

    • Mais c’est stupide….C’est moi qui décide après tout !

    • Tu vois où ça t’a menée cette histoire ! une autre fois peut-être.

    Je suis très déçue ! Toute cette aventure ne m’a même pas permis de rencontrer Douceline….mais je n’ai pas dit mon dernier mot !! Je trouverai bien un moyen. Pour le moment, je ne dis rien à Luth qui s’apprête à retourner au cœur de la forêt.

    • Tu n’oublies rien Luth ?

    • Non, au revoir et à bientôt j’espère

    • Heu ! un tout « petit » détail !

    • Oups ! Qu’est-ce-que j’ai fait de la poudre magique que m’a confiée Douceline ? zut, je l’ai perdue…

    • Oh non ! tu n’as pas fait ça ?...

    • Non ! c’est une blague ! comme dirait Gabriel. Tu m’as cru hein ? comme dirait Noah…D’ailleurs, tu leur feras un bisou de ma part…Tiens avale ça !

    Et voilà !!!! Toute l’histoire.

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Etrange : Quand on veut ...on peut !

    Quand on cherche, on  trouve....même sans chercher d'ailleurs !!!

    Comme dans cette petite anecdote !

    Allez, si vous avez d'autres exemples, n'hésitez pas à raconter !

    Bon début octobre à tous

    Quand on veut...

    La petite boite à thé

    • Je ne le crois pas, me dit ma fille au téléphone quelques jours seulement avant l’anniversaire de sa sœur. J’ai écumé toutes les boutiques qui vendent du thé et je n’ai pas encore réussi à trouver les boites qu’elle veut !

    • Je pensais que c’était des boites classiques qu’elle voulait, des boites que l’on trouve partout.

    • Oui, c’est ça, des boites toutes simples, unies, mais avec un couvercle arrondi.

    • Ça ne doit pas être trop difficile à dégoter. Tu es allée à « un bruit dans la cuisine » ? C’est bien rare si tu n’ en trouves pas là ?

    • J’ai commencé par-là, tu penses bien...Je suis aussi allée chez Leclerc, à Blain dans une cave....rien

    • Envoie moi la photo, je vais regarder au Super U.

    Quelques secondes plus tard, une photo apparait sur l’écran de mon téléphone : Une boite à thé rose accompagnée à l’arrière par d’autres boites unies de couleurs différentes. En effet, ce n’est pas ce qu’on pourrait appeler une boite classique, mais sa simplicité la rend très jolie.

    Je me précipite dans le magasin le plus proche de chez moi, sûre de la trouver. Rien.

    • Je vais devoir la commander sur internet, mais on ne l’aura pas à temps, me dit ma fille au énième coup de fil.

    On abandonne donc nos recherches et je file, comme prévu, rendre visite à mon petit fils qui habite à l’autre bout de la Chapelle. Contrairement aux autres fois, je passe par le bourg et non par la piste cyclable. Pourquoi ? Aucune idée !

    Arrivée au centre-ville, un objet de couleur rose attire mon attention dans une vitrine. Je poursuis malgré tout mon cheminement, puis me ravise. Cette couleur, cette forme...un déclic dans ma petite caboche. Je recule et aperçoit au beau milieu d’une étagère « La Boite ». Sur le présentoir, rien d’autre que cette boite qui trône seule au centre de l’étagère du milieu. Rien autour, un présentoir vide avec uniquement cette boite rose, la même que sur la photo...Incroyable ! C’est un peu comme si elle me faisait « signe », comme si elle m’attendait...alors que je ne devais même pas passer par là !

    Le plus étonnant, c’est que jamais je n’avais daigné jeter un coup œil sur la vitrine de cette cave...depuis près de seize ans que je longe ce trottoir au moins deux ou trois fois par semaine. Je ne pouvais donc pas savoir que cette « cave » proposait autre chose que des vins et liqueurs, en l’occurrence des thés et tisanes...

    J’entre donc dans cette boutique pour me procurer cette fameuse boite et deux de ses copines...et j’apprends dans la foulée qu’il ne reste plus que celle-là dans cette couleur.

    Comme quoi, on trouve toujours ce que l’on veut, même sans chercher. No stress !!!

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  • Bonjour tout le monde,

    Dernier jour du mois de septembre. Vous l'aurez compris, les sorcières se préparent et je vais vous raconter leurs histoires...

    Pour commencer, voyons ce qu'il se passe dans le petit bois. L'automne réserve en effet bien des surprises. Vous souvenez vous de Foldingue ? Elle était bien en colère après les enfants qui dégustaient des fruits et des légumes avec gourmandises dans la tenue maraîchère qu'ils visitaient....

    eh bien, la revoilà! Avec une avant-première d'Halloween!

    Belle journée à tous

    Halloween dans le bois -

    L’Automne dans le petit bois

    Halloween dans le Petit Bois

    • Ça ne va pas se passer comme ça !! Ah non !! des enfants qui mangent des légumes avec plaisir !! c’est du grand n’importe quoi ! mais je n’ai pas dit mon dernier mot...je vais les faire changer d’avis moi ...et on va voir ce qu’on va voir !!

    La sorcière ne décolère pas ! Elle est « en boucle » depuis le début de la matinée. Elle rumine, bougonne, ronchonne, marmonne et tourne en rond dans sa cabane de bois...

    Au beau milieu de la nuit, Luth la voit sortir en catimini, juchée sur son balai, juste accompagnée de Lili, la chouette qui ne la quitte jamais. Il la distingue nettement dans le halo qui entoure la lune, ronde comme une énorme soucoupe dans le ciel noir.

    Elle se dirige vers la tenue maraîchère que les enfants ont visitée et qui leur a fait découvrir les délicieuses saveurs des fruits et des légumes ! Des goûts nouveaux pour certains, mais qu’ils ont réellement appréciés.

    La voilà qui s’empare d’un seau de betteraves rouges qu’elle hisse sur son balai. Elle s’approche ensuite d’une énorme et magnifique citrouille orange qu’elle dépose sur le seau et repart aussi vite qu’elle est venue, dans la nuit noire...elle revient dans  « sa » forêt, un large sourire illuminant son affreux visage blafard creusé par de profondes rides. Et toujours très guillerette, elle entre dans sa cahute en riant aux éclats.

    • Mais qu’est-ce-qui lui arrive ? qu’est-ce- qu’elle a encore inventé? se demande Luth en s’approchant de la fenêtre. Elle porte bien son nom celle-là...elle est vraiment Foldingue !!!

    Toute la nuit, la sorcière s’active. Elle creuse la citrouille et jette son contenu dans son énorme chaudron noir. Elle y ajoute une grande quantité de sucre qu’elle a prélevé dans les betteraves et touille, touille, touille jusqu’à ce que le mélange devienne mousseux... elle fait la grimace, ce n’est pas ce qu’elle espérait !! Elle essaie à nouveau en versant le contenu entier d’une fiole rouge et jaune qu’elle attrape sur une étagère. La couleur lui plaît, mais ce n’est pas encore la réussite. Elle commence à s’énerver et fulmine !!

    • Et puis zut, tiens !

    Elle attrape sa baguette magique et la pointe sur sa marmite en prononçant une formule magique que Luth a refusé de révéler à Douceline (entre fées et sorcières les formules magiques restent secrètes)...et hop ! Le contenu du chaudron se met à frémir, bouillir et bouillonner de plus belle laissant échapper de grosses bulles multicolores et un nuage d’étoiles dans un vacarme épouvantable. Lorsque le calme revient, Luth est stupéfait ! Devant ses yeux ébahis la sorcière transvase dans la citrouille creuse des centaines de berlingots, fraises tagadas, sucres d’orge, nougats, nounours en chocolat, sucettes et autres friandises...elle jubile.

    Elle ne perd pas une minute et se rend aussitôt à la sortie de l’école. Cachée derrière un gros chêne creux, elle s’approche lentement des enfants et prononce distinctement cette phrase que personne n’oubliera par la suite :

    • Des bonbons ou je vous jette un sort !!

    Affolés, les enfants ne se font pas prier et prennent une poignée de sucreries dans la citrouille que leur tend la sorcière....Ils ont bien trop peur qu’elle ne les transforme en statue ou en petite bête affreuse.

    En tremblant, ils mâchouillent les guimauves, dragibus et chamallows...et… trouvent ça bon !!

    Quand ils se retournent, la sorcière a disparue... avec ses bonbons.

    • Flute! j’en aurai bien mangé d’autres s’écrient en chœur les enfants.

    De son côté, foldingue est satisfaite ! Elle est aux anges ! (pour une sorcière, ça fait bizarre !) Elle est sûre à présent que les enfants préfèrent les sucreries aux légumes...

    Elle en a la preuve quelques jours plus tard lorsqu’elle les aperçoit, tous grimés et déguisés. Ils sont en train de frapper à toutes les portes du lotissement en criant :

    • Des bonbons ou je vous jette un sort !!!

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