• Bonjour tout le monde,

    La galette des rois, ce n'est pas que chez nous...Allons donc voir ensemble dans la forêt...

    Et pourquoi pas?

    Belle journée à tous

    Grande fête...

    Grande fête en forêt

    L’hiver n’a pas l’air de vouloir s’installer pour de bon. Les températures sont encore bien clémentes, et, dans la forêt, Papa ours, Maman ours et les deux bébés oursons n’ont pas sommeil du tout. Ils n’ont pas envie d’hiberner alors que le soleil n’en finit pas de briller. Nous sommes déjà au mois de janvier et la neige tarde à montrer ses premiers flocons.

    Notre petite famille parcourt donc le bois à la recherche de nourriture. Elle a déjà récolté un peu de miel dans le creux d’un arbre, et les oursons ramassent quelques champignons qu’ils entassent dans une grande feuille sèche. Soudain, Papa se met à renifler :

    • Quelqu’un a fait un feu tout près d’ici !

    En effet, non loin de là quelques branches mortes en tas sont encore en train de bruler…la famille ours décide de se reposer quelques instants et de poser sa récolte.

    De son côté, la famille Mulot, vient de traverser un grand champ de blé pour s’approvisionner. Elle a amassé un sac entier de délicieux épis et se rend à son tour dans la forêt. Elle  se retrouve nez à nez avec nos quatre ours qui profitent allègrement d’un bon feu de camp. Les quinze mulots (oui, j’ai oublié de le dire, ils sont quinze nos mulots. On compte beaucoup de familles nombreuses chez eux)…Bref, les quinze mulots déposent  eux aussi leur sac près du feu pour se réchauffer en compagnie des ours.

    Tout ce petit monde semble bien s’entendre et discute de la pluie et du beau temps. Enfin, plutôt du beau temps qui n’en finit pas. Deux magnifiques renards roux qui tentent alors de se glisser incognito près du feu arrivent à leur tour. Ils ont beau ramper pour passer inaperçus, tout le monde se retourne pour  leur souhaiter la bienvenue :

    • Eh ! Compères Renards, s’écrie papa ours, venez donc vous joindre à nous. Je vois que vous avez de bien beaux œufs dans votre besace…Posez-les donc avec le reste des provisions.

    Les renards sont un peu vexés, ils auraient bien gardé pour eux leur butin, dérobé dans les fermes avoisinantes, mais ils s’exécutent sans broncher, allez savoir pourquoi ? ….

    Du haut de leur chêne, trois écureuils assistent à la scène. Ils  ont bien envie de prendre place près du feu eux aussi pour rejoindre cette joyeuse petite communauté. Ils sautent de branche en branche, fouinent un peu partout à la recherche des cachettes où ils ont dissimulé leurs noisettes. Leur mémoire de poisson rouge leur joue des tours et ils ne retrouvent qu’une bien  maigre récolte qui vient quand même s’ajouter au reste.

    Petit ourse observe toute cette nourriture et s’exclame soudain, réveillant son papa qui commençait à s’endormir au coin du feu :

    • Et si on faisait un énorme gâteau avec tout ça ?
    • Bonne idée, sourit sa maman. Allons dans la petite cabane abandonnée par les chasseurs. Il doit bien y avoir une grande marmite pour mélanger tous ces ingrédients.

    La petite troupe la suit à l’intérieur de la cahute. Non seulement une grande jarre les attend, mais un vieux four est également en bon état de marche.

    Chacun met la main à la pâte (c’est le cas de le dire) pour mélanger la farine issue des épis de blé, les œufs, le miel et les noisettes et pour tout enfourner.

    Une énorme et belle galette croustillante et dorée en ressort un moment plus tard. Les animaux font un cercle autour du feu pour la partager et la déguster en chantant et en dansant.

    Jamais on n’avait vu spectacle plus étonnant au beau milieu de la forêt.

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Étrange : Soyons précis dans nos demandes

    Toujours dans la série " l'Univers répond favorablement à nos demandes"...

    On le vérifie souvent, il suffit d'en faire l'expérience, mais comme je le soulignais dans un texte précédent, il ne faut pas oublier, lorsque la démonstration s'avère positive de remercier pour le bienfait exaucé....

    Voici une anecdote qui me l'a rappelé d'une manière amusante, mais  très significative

    Bon début de semaine à tous.

    Soyons précis - 3

    Promesse tenue

            Nous attendons tous avec une impatience non contenue les résultats de cet examen. Cela fait des mois  et des mois que le fiston travaille d'arrache pied pour obtenir son agrégation d'EPS (éducation physique et sportive pour ceux qui ne le savent pas encore et qui pensent toujours qu'on peut être prof de sports).

    Des jours et des jours (j'allais dire des nuits, ce qui est presque exact!) à étudier dans d'énormes bouquins, prendre des notes, apprendre encore et encore...même pendant les fêtes familiales. On se souvient tous de lui avoir fait réciter des tas de trucs auxquels on ne comprenait rien ou de l'avoir  écouté faire des simulations d'examens avec d'immenses tableaux accrochés sur toutes les baies vitrées de la véranda.

    Bref, il a passé l'écrit avec succès et aujourd'hui, le 16 mai 2011 exactement, on attend tous les résultats de l'oral...on peut dire que les téléphones sont bien tous à portée de main. Dès que l'un d'eux sonne, on se précipite ... surtout moi, je l'admets !!

    «  Pas de nouvelle? »

    « Non, rien. Et toi? »

    « Non, rien »

    Quelle conversation ! Et ça dure ! Le temps semble une éternité ! Jusqu'au coup de fil de Yannou

    «  Alors ?????? »

    « Je l'ai !! Je suis agrégé !! »

    « Whaouh ! Super ! Magnifique ! Félicitations! »

    Ça fait drôle ! Agrégé !!! Les mots manquent, mais quel bonheur !! J'en oublierai presque ma promesse.

    Ma promesse ??

    Eh bien oui, c'est simple. J'ai fait un peu comme tout le monde. Lorsqu'un événement se prépare, je demande à « mes chers disparus » de nous donner un petit coup de pouce!

    Et là, j'ai fait fort, j'ai carrément demandé à ma mère d'aider « son petit chouchou » (si si, c'était son préféré, bien qu'elle le niait haut et fort, affirmant en faire autant pour les uns et les autres...ce qui était assez juste au fond...mais il avait quand même une petite place privilégiée dans un coin de son cœur !!!). Je lui ai demandé de faire  en sorte que cet examen soit un succès.

    Bref, je lui ai promis que si le fiston obtenait son agrégation, je ferai comme elle durant sa vie...j'irai à l'église Sainte Thérèse mettre un cierge et faire une petite prière pour elle.

    On ne peut pas affirmer que maman était très très croyante, mais elle aimait beaucoup Ste Thérèse (elle gardait d'ailleurs une image pieuse avec une petite prière pour elle dans son sac) et se rendait très souvent dans la grande bâtisse de briques rouges située non loin de chez elle pour demander quelques grâces...bien sûr, quand il n'y avait personne dans l'église, jamais pendant un office religieux...

     

    A l'annonce du résultat, je dois dire que ma promesse est bien loin, j'y pense bien un peu, mais je me donne tout le temps nécessaire...il n'y a pas le feu !  D’autant plus que, à bien y réfléchir, cette agrégation, le fiston il l’a bel et bien obtenue grâce à son travail acharné, rien de plus !!! (Quelle ingrate !!!)

    Oui, mais une promesse est une promesse et le destin en a décidé autrement ...le destin ou l'intéressée ???

    En tout cas, quelques instants plus tard, le téléphone sonne :

    «  Je viens de reprendre une boulangerie route de Vannes et la rédaction de Presse Océan m'a donné vos coordonnées...Vous serait-il possible de venir faire une photo pour prévenir les lecteurs ?»

    Mais bien sûr !  Je  donne rendez-vous au boulanger pour le lendemain 9h15 au 156 route de Vannes tout en me disant que c'est assez bizarre que l'on donne mes coordonnées pour un secteur qui n'est pas le mien...Etre appelé à remplacer un correspondant sur un autre secteur doit arriver en gros une fois dans l'année...et encore...

    Bref, le lendemain, je me rends à « la planche à pain », cette boulangerie qui change de propriétaire et je crois rêver en arrivant au n° 156. Vous croyez aux coïncidences ?? Moi  aussi, mais à ce point là, j'ai du mal...explications :

    Il est excessivement rare de faire un reportage dans un autre secteur que le sien (le mien, c'est Nantes Nord)

    La boulangerie était fermée depuis onze mois...pourquoi juste à ce moment là ?

    Le  156, route de Vannes se trouve pile poil en face de la rue du docteur Roux, rue où habitaient mes parents

    Maman était fille de boulanger et elle a passé sa jeunesse à porter le pain chez les clients.

    Dans la conversation le jeune homme me confie : « j'ai réussi à redonner vie à cette boulangerie grâce à l'aide précieuse de monsieur Lambert »...Lambert est le nom de mon arrière grand mère,  boulangère elle aussi bien sûr !!

    La boulangerie en question est à deux pas de l'église Sainte Thérèse!! Je n'ai donc plus aucune excuse pour ne pas tenir ma promesse !!!

     Et bien sûr, je profite de cette matinée pour aller jusqu'à la grande bâtisse rouge, allumer un cierge et faire une petite prière pour maman.

    Bien sûr, il s'agit d'un petit signe parmi tant d'autres que j'attribue à l'un des nombreux clins d'œil envoyés par ma mère de là-haut, mais vous penserez sûrement qu'il s'agit d'une petite coïncidence, sans plus.

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  • Bonjour tout le monde,

    On n'en finit pas de les déguster et de les partager en famille ou entre amis...C'est vrai que c'est trop bon les galettes! Le régime, ce sera pour après.

    En attendant, en voici une autre...Bizarre!

    Bon dimanche à tous.

    Une galette !!

    Une galette !!

         Il y a quelque temps de cela, un soir, je suis allée me promener dans la forêt, comme ça, juste pour prendre l’air…Enfin, non, pas tout à fait. J’avais très faim et je cherchais quelque chose à me mettre sous la dent : des champignons ? Très peu pour moi, il y en a de très mauvais…des baies sauvages ? Bof, c’est tout petit…des châtaignes ? Ce n’est plus la saison…Bref, j’employais tous mes efforts à la recherche de quelque chose de comestible et de bien consistant.

    La nuit commençait à tomber et la pleine lune me souriait, éclairant tout sur mon passage.

    Je marchais donc tranquillement lorsque soudain j’ai entendu un bruit étrange, une sorte de craquement. J’ai tout de suite reconnu le son du bois sec que l’on écrase. Je n’étais donc pas seul dans le bois ! Un animal ou quelqu’un  venait à ma rencontre. Je scrutai l’horizon ! Devant moi, rien. J’ai regardé à droite, puis à gauche, rien non plus. Je me suis retourné, et je n’ai rien vu…Bizarre, j’aurai bien cru pourtant…Je n’ai pas hésité plus longtemps et, paisiblement, j’ai poursuivi mon chemin.

    Pourtant il m’avait bien semblé que pendant une fraction de seconde, une odeur des plus agréables était venue me chatouiller les narines …l’arôme d’un met que j’aurai bien croqué sur le champ !

    J’étais si affamé que j’ai cru que j’étais en train de rêver, ou plus exactement que j’avais des hallucinations…. La faim joue bien des tours parfois.

    Je suis resté longtemps les oreilles aux aguets ! Juste pour me rendre compte que je n’affabulais pas…

    Mais non, je n’avais pas peur ! Bien sûr que non ! Pas moi !

    Pourtant quelques secondes plus tard, cet arôme sucré et suave vint à nouveau emplir tout mon être et le bruissement se rapprocha de moi. Je fis volteface pour me retrouver brutalement nez à nez avec …« Elle » !

    Elle, c’était une adorable fillette vêtue d’un capuchon rouge qui  portait un panier avec le reflet de la lune à l’intérieur…Ah non ! C’était une galette pour sa grand-mère.

    J’avais juste oublié que nous étions le 6 janvier, le fameux jour de l’épiphanie ! Le jour de la galette des rois ! Celui où l’on mange ce délicieux gâteau juste pour savoir « qui » est le roi !

    J’ai donc proposé gentiment à la jolie petite rouquine de l’accompagner pour aller partager cette délicieuse galette chez son aïeule …Nous avons fait le chemin ensemble en papotant jusqu’à la porte de la vieille maison de pierres au fin fond de la forêt…et là ! Sans attendre que la fillette tire la chevillette…Je me suis jeté sur elle pour la dévorer

    Après ça, je n’avais plus faim du tout et je suis reparti sereinement chez moi, le ventre plein.

    Voyons ! Pas besoin de manger une galette pour savoir qui est le roi ! C’est MOI le roi !

    Vous m’avez reconnu je suppose ! Je suis…je suis….

    Le GRAND méchant LOUP !

    Oups ! J’ai juste oublié de vous dire…. C’est la galette que j’ai avalée, pas la petite fille !

    Ce n’est pas très bon les enfants !

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  • Bonjour tout le monde,

    Samedi : Rions un peu

    Cette anecdote  n'est pas nouvelle, mais elle mérite de revenir au premier plan...ça devrait toujours se passer comme cela !! Le monde serait plus bleu...ou rose...

    Quelques souvenirs et un bel éclat de rire pour commencer cette journée

    Bon week-end à tous

    Braquage

    Braquage !

    Les grands sages affirment  que « lorsque l’on n’a pas peur, il ne peut rien nous arriver », et je crois bien qu’ils ont raison ! Pourtant, il n’est pas toujours facile de se maîtriser.

    En effet, si par le plus grand des hasards, je me retrouvais face à un lion, ou pire, une vipère, je suis sûre que je prendrai mes jambes à mon cou sans me poser de questions.  Je ne m’imagine pas non plus faire un saut à l’élastique ou marcher sur un câble à 100 mètres de hauteur… juste pour vérifier l’exactitude de ce « dicton », et pourtant, certains le font !!...et il ne leur arrive rien de spécial !

    Sans aller jusque-là, les plus trouillards d’entre nous ont même peur d’une araignée ! Pff, n’importe quoi ! Vous avez déjà vu une araignée ? C’est tout petit !

    Bref...tout ça pour en venir à une histoire extraordinaire que j’ai lue dans la presse alors qu’elle venait de se dérouler à deux pas de chez moi.  Cette anecdote  qui illustre assez bien cette affirmation sur la peur date d’une bonne trentaine d’années, mais je l’ai toujours en tête tellement elle est riche en « enseignement ».

    Plantons d’abord le décor : la poste de la  Contrie à Nantes. Cette poste, je l’ai vue se construire depuis la fenêtre de ma chambre. Nous habitions avec nos parents dans une très grande maison qui dominait une grande partie la ville de Nantes. Au loin, nous distinguions  l’église Sainte Thérèse qui se détachait sur le ciel immense, imposante dans sa magnifique robe de briques rouges au milieu de toutes les maisons et monuments. A l’avant, des espaces verts et des arbres, (très vite remplacés par le quartier des Dervallières), et de l’autre côté du boulevard, un pigeonnier de pierres sur son piédestal accueillait encore de nombreux oiseaux.  Quelle vue superbe ! Je ne me lassais pas de l’admirer !

    Même la vieille bâtisse toute délabrée située de l’autre côté de la rue présentait un certain charme avec les herbes folles qui peuplaient un semblant de jardin.

    Les années passant, les squatters qui avaient élu domicile dans cette vieille masure ont été priés de quitter les lieux pour permettre la construction d’un bureau de poste. Nous n’avions qu’à traverser la rue pour poster notre courrier (on écrivait encore à l’époque !).

    Ce que j’aimais par-dessus tout, c’est que de ma fenêtre, j’apercevais beaucoup de monde défiler pour se rendre dans cette nouvelle poste. L’animation était assurée dans ce quartier que j’affectionnais particulièrement. Je me souviens même d’une année où l’hiver était si rude que le sol luisait sous une épaisse couche de glace. Les trois-quarts des personnes qui se rendaient à la poste n’arrivaient pas à conserver leur équilibre dans cette descente et  se retrouvaient automatiquement sur les fesses... Quelle rigolade !...Mais revenons à nos moutons !

    Ces souvenirs étaient bien présents lorsque quelques années plus tard, je lisais ce fameux article sur le journal. Il y avait longtemps que « notre » maison avait été remplacée, et que, une fois mariée et maman de quatre enfants,  je vivais (comme par hasard) dans une autre jolie maison à moins d’un kilomètre de cet endroit.

     « Braquage à la poste de la Contrie » titrait le journaliste, avant de raconter cette histoire incroyable qui venait de se passer à ma porte !

    Tout semblait calme dans le bureau de poste ce matin-là, lorsque soudain, un individu cagoulé  avait poussé violemment la porte pour s’introduire bruyamment dans les locaux. Il s’était  présenté au guichet avec une arme à la main.  Sans perdre de temps  il ordonnait aux employés de lui « donner rapidement la caisse » en les menaçant de son revolver….Comme dans un film ! A ce moment précis…on ne sait pas ce qui s’est passé dans la tête de l’une des femmes présentes face à lui,  qui, en apercevant l’arme du malfaiteur pointée sur elle s’est mise à éclater de rire…un rire nerveux certainement, mais un rire si contagieux qu’il a entrainé tout son entourage dans un fou rire gigantesque.

    Du coup, le semblant de panique qui avait dû durer quelques instants changeait de camp. Surpris,  pour ne pas dire ébahi…et probablement vexé, blessé dans son amour propre, l’homme armé a été complètement déstabilisé. Il a aussitôt pris ses cliques et ses claques pour se sauver aussi vite qu’il était arrivé … devant une dizaine de personnes de plus en plus hilares !

    Sans commentaires !!!

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  • Bonjour tout le monde,

    Voilà, voilà...j'arrive! Avec une toute nouvelle histoire de galette...toute fraîche, celle-là !

    Un peu olé olé, je le conçois, mais nouvelle!

    Alors, ne perdons pas de temps ou elle va s'échapper

    Belle journée à tous

    Etrange galette

    Étrange  galette

    • Vous n’avez pas vu la galette les enfants ?
    • Quelle galette ?
    • Eh bien la galette des rois que j’ai achetée ce matin à la boulangerie. Je l’ai posée sur la table il n’y a pas cinq minutes…et elle n’y est plus.
    • Ah ? On n’a rien vu. Tu es sûre ?

    Etrange galette

    Pendant ce temps, dans le jardin, deux écureuils observent cette drôle de galette qui vient de rouler jusqu’au pied du noisetier. Elle semble bien appétissante. Toute ronde et bien croustillante, ils en feraient bien leur repas, vu qu’ils ne retrouvent plus les noisettes qu’ils ont camouflées dans le coin, en automne.

    • Elle est trop lourde pour l’emporter avec nous, dit l’un. Allons chercher nos amis pour la déguster ensemble.

    Lorsqu’ils reviennent, la galette a disparu.

    • Normal ! Se disent-ils simplement, on retrouve rarement les endroits où l’on a dissimulé nos provisions !

    Etrange galette

    Pendant ce temps, en contrebas de la maison, la famille ragondin s’arrête devant cette jolie boule toute dorée qu’ils découvrent juste sous les arcades du pont qui surplombe la rivière.

    • Tiens, tiens, se disent-ils, la lune qui se reflétait sur l’eau s’est échouée sur le rivage. Sans doute à cause de la pluie qui n’arrêtait pas de tomber ces jours-ci.

    Ils la tournent et la retournent entre leurs pattes.

    • Elle sent bigrement bon la lune ! s’exclame l’un d’eux, prêt à y planter ses puissantes incisives.
    • Halte là ! l’interrompt un deuxième…pourquoi toi ? On va tirer au sort. Am stram gram, pic et pic et colégram….

    Lorsqu’ils se sont enfin mis d’accord pour savoir qui croquerait dans la « lune » le premier, la galette (puisqu’il s’agit bien d’elle !) a déjà disparu.

    Etrange galette

    Pendant ce temps, pas très loin de là, de l’autre côté du pont, un vieil homme voit arriver la galette qui roule vers lui. Il l’attrape et sans perdre une seconde, mord à belles dents dans la galette. Il n’en revient pas ! Non seulement elle est délicieuse cette galette, mais il tombe directement sur la fève, un superbe petit objet en porcelaine ….

    Vous l’avez reconnu bien sûr ! Ce vieil homme n’est autre que Germain-la-Guigne… vous savez, cet homme qui n’a jamais eu de chance ! Eh bien, après l’histoire de la galette « sans fève », il s’est dit qu’il n’avait plus rien à perdre et il a enfin décidé d’aller se promener pour voir du pays… Et il était là, tranquille, au bord de l’eau à fumer sa pipe.

    Il tourne et retourne la fève - une petite voiture verte - entre ses doigts lorsqu’il entend une toute petite voix qui vient de l’intérieur :

    • Il était temps !

    C’est un petit lutin qui s’agite au volant du bolide.

    La voiture s’échappe alors des mains de Germain, tombe sur le sol et reprend sa route à vive allure, beaucoup plus légère qu’avec une galette sur le dos.

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