• Coucou les petits loulous,

    Une histoire pour les plus petits....tous ceux qui ont encore un doudou qu'ils promènent partout.

    Belle journée et

    Bizatousssssssssss

    Doudous en vadrouille

    Les doudous en vadrouille

     

     Dans un joli village de montagne, au cœur de la vallée, des flocons blancs et cotonneux virevoltent dans le ciel depuis déjà une semaine. Aujourd’hui, toute l’école est en effervescence parce que les élèves des deux classes vont se rendre sur les pistes enneigées. Les plus grands vont y apprendre à skier, pendant que les plus jeunes glisseront sur des luges. Quelle joie ! Le bonheur se lit sur tous les visages. Bien emmitouflés dans leurs doudounes, bonnets, écharpes et moufles, les enfants s’apprêtent à grimper dans le car qui les conduira dans la  station de skis :

    • Louise ? qu’est-ce-que j’ai dit avant de sortir de la classe ? demande l’institutrice à un bout ’chou adorable qui tient la main de sa grande sœur.
    • Tu as dit « On laisse les doudous dans la caisse à doudous ! »
    • Alors, dis-moi pourquoi j’aperçois la tête de « croco » sortir de ta poche ?

    Toute penaude, Louise retourne vers la classe pour y laisser son petit compagnon.

    • Il faut être bien sage, dit-elle à l’ensemble des doudous en repartant. La maîtresse ne veut pas qu’on vous emmène. Elle a peur que vous vous perdiez dans la neige.

    Ça y est le car s’éloigne. Dans la classe des petits, le calme est revenu. On entendrait presque une mouche voler ! Mais que se passe-t-il ? Dans la caisse à doudous, ça commence à s’agiter, a remuer, à gigoter. Une touffe de poils bruns, puis deux yeux sortent lentement de la boite...des yeux qui regardent à droite, puis à gauche...et toute la tête sort.

    • On peut y aller, il n’y a plus personne, chuchote alors doudou- lion en sautant sur le sol recouvert d’un épais tapis rouge vif...il est suivi de toute une ribambelle d’animaux, tous plus amochés les uns que les autres. Ils se plaignent d’un bobo par ci, une blessure par-là, une égratignure à la patte ou une coupure sur le ventre...ils se trainent lamentablement en ronchonnant jusqu’au « coin garage » situé au fond de la classe.
    • C’est exactement ce qu’il nous faut, s’écrie soudain « doudou fanfan », l’éléphant bleu de Noah, en désignant un bus rouge à étage...Vite montez à l’intérieur. Monsieur chien va nous conduire...

    Croco, madame Gigi-la girafe, Hippo, Tigrou et monsieur Pingouin s’entassent dans le bus à la suite de Fanfan pendant que Ouistiti et Toucan prennent place sur le toit à leur poste d’observation.

    • Rien à l’horizon, on peut démarrer, lance Toucan

    Dans leur autobus, les animaux-doudous chantent à tue-tête en se dirigeant vers la clinique vétérinaire... sûrement pour masquer leur appréhension. C’est vrai qu’ils n’apprécient pas trop les piqures et le froid des stéthoscopes !! Ils préfèrent de loin les sirops au goût de banane.

    « Docteur bobo » commence par leur donner à tous un bon bain. Ils rient et jouent avec les bulles de savon qui les recouvrent entièrement, laissant juste dépasser le bout de leur nez...C’est le moment le plus agréable ! Ensuite c’est moins drôle : ils sont tous allongés sur une civière et un vétérinaire vient les ausculter. Gigi fait mine de tousser pour avoir droit à une cuillérée de ce délicieux sirop, mais le médecin lui met simplement une écharpe autour du cou... « C’est joli quand même » observe cette jolie pin-up en jetant un coup d’œil dans le miroir! «  Doudou Fanfan » se voit quant à lui, coiffé d’un chapeau haut de forme en récompense de son courage...il s’est fait recoudre de la tête aux pieds sans broncher...Accompagné de bébé serpenteau, il se dépêche pour rejoindre le bus avant qu’il ne parte sans eux...

    Comme ils sont heureux et satisfaits d’être à nouveaux tout beaux, tout propres et bien soignés ! Lorsque leurs petits amis viennent les rechercher dans la caisse, ils sont fiers et se blottissent dans leurs bras pour leur faire un gros câlin.

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Étrange : les sosies

    On les rencontre parfois de bien étranges façons !!

    Des sosies

    Des sosies...

       Dans un magasin de vêtements, à quelques mètres seulement de moi, une femme me regarde avec insistance et ça me gêne un peu... beaucoup même. Je pense dans un premier temps qu’il s’agit d’une vendeuse qui ne va pas tarder à m’aborder et prononcer l’une de ces phrases que l’on apprécie toutes au plus haut point : «  Vous cherchez quelque chose ? » ou « Je peux vous aider ? »…C’est ça oui !!! Un dixième de seconde plus tard, je réalise qu’elle ne m’est pas parfaitement « inconnue » je la connais, je l’ai déjà vu quelque part....

    Oups ! C’est un miroir qui me fait face !!! Pour ma défense, cette petite « absence » n’a pas duré deux secondes !!!

    Et alors ? Il aurait pu s’agir d’un sosie tout simplement. Je n’ai eu l’occasion qu’une seule fois d’apercevoir dans une voiture qui passait devant moi une femme qui me ressemblait...et  cela s’est passé tellement vite que je n’ai pas eu le temps de la voir vraiment. Je suis restée « interdite », troublée comme si je m’étais vue...ailleurs. J’étais quand même légèrement frustrée ! ça doit être tellement amusant de voir « réellement » son sosie, et surtout, pouvoir l’aborder.

    Tout cela pour raconter une anecdote qui m’a beaucoup impressionnée. Je suis attablée en famille à la terrasse d’une brasserie à la Bernerie lorsque soudain, j’entends la voix de mon père derrière moi...sauf qu’il ne peut pas être là, forcément puisqu’il nous a quittés il y a belle lurette.Instinctivement et sans oser tourner la tête, je fais ma curieuse et j’écoute la conversation. L’homme raconte assez fort les mêmes blagues à deux balles que mon père… et des jeux de mots qu’il ne manquait jamais de faire à propos de tout lorsque l’on avait l’occasion de se réunir pour une fête de famille. J’avais l’impression de faire un bond dans le temps et de me retrouver trente ans en arrière.

    Surprise, j’en parle à mon mari qui me confirme qu’il reconnait cette voix et ces intonations. On se retourne en même temps pour découvrir un homme qui ressemble  comme deux gouttes d’eau à mon père autant par le physique que dans les mimiques...stupéfiant !

    Autre anecdote assez surprenante : A la cérémonie d’adieu de mon oncle, je suis assise près de l’une de ses sœurs. Elle est profondément marquée par la disparition de ce frère et je sais que très pieuse, elle croit à un au-delà bienveillant. Je vais vite m’apercevoir qu’elle aussi peut avoir ses moments de doute et que cet inconnu lui fait peur comme la plupart d’entre nous. Brusquement, elle se tourne vers moi et me glisse à l’oreille :

    • J’aimerais tellement qu’il me fasse « un signe » !

    Mon regard se dirige alors vers le chœur de l’église, et je reste scotchée par l’image qui se présente à moi. Je lui réponds du tac au tac.

    • Regarde l’homme qui se tient près du pupitre…. Le voilà ton signe !

    Ma tante m’adresse alors un sourire, presque de soulagement. L’homme en question est le sosie presque parfait de son frère.

    L’histoire ne s’arrête pas là, puisque quelque temps après la disparition de cette tante, en ouvrant l’un de ses albums de timbres, l’un d’entre eux glisse de son support. Là encore, je retiens mon souffle : C’est un timbre étranger, qui représente une femme âgée, une magnifique thaïlandaise, une fleur des champs dans la main…Cette expression remplie de douceur, je la connais…ces cheveux gris avec une mèche rebelle sur la tempe…et cette ressemblance étrange à cette tante si proche de la nature...ne serait-ce pas un « signe » ???

    SosiesSosies

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  • Bonjour tout le monde,

    Solution de l'histoire-jeu "Détox 2" avec les 39 noms de légumes (en rouge)

    On en compte en effet 36 mais certains mots en cachent deux ( pois-poireaux.....chou et chouchou....courge et courgette)

    Bon début de semaine et bonne rentrée aux loulous qui reprennent le chemin de l'école.

    légumes- solution

    Détox - 2

       Toujours dans les allées du marché, je me suis attardée un peu devant divers  stands proposant des légumes.

     En effet, si je ne veux pas ressembler à une grosse pomme blette, il allait me falloir acheter quelques légumes. C’était trop bête, je n’avais encore que des fruits dans mon panier.

    Aie aie aie ! Les légumes de saison ne me tentent guère, mais j’ai l’espoir au moins d’en trouver quelques-uns pour faire une bonne soupe, c’est pour le moment ce que je souhaite.

     Sur un stand, les prix indiqués à la craie sont attractifs…j’en choisis donc quelques-uns, mais l’homme qui me fait face ne me dit rien qui vaille, je suis  si trouillarde : Cet homme bourru, barbu et frisé avec un chouchou pour retenir ses cheveux sales si filasses n’est sûrement pas un commerçant.

    Cette sorte de « brute à bagarres » ne me semble pas nettement sympathique.  Il mâche  un chewing-gum en faisant des bulles et tient une bolée de cidre à la main. Il me parait plutôt vulgaire…Il n’a plus qu’à roter tant qu’il y est !

    D’ailleurs, il me regarde  bizarrement lorsque je lui dis que je n’ai plus un radis dans mon porte-monnaie. Je pense que j’ai fait une gaffe, nouille que je suis, en lui laissant son tas de  légumes sur son étalage pour détaler.

    • Si t’as pas d’pognon, t’as rien à faire là, patate ! me lance-t-il …

    De toute évidence, ça l’a dérangé ! Je cours, jette un œil en arrière et m’aperçois qu’il me suit. De toute évidence, il laisse Carole, sa voisine, s’occuper de son stand.

    Vite, je me planque dans une auberge inoccupée en attendant qu’il retourne sur le marché. J’ai une douleur à la jambe et découvre une épine arrivée je ne sais comment sur ma cheville. Je cherche un lavabo pour m’asperger d’eau fraîche et  J’appelle mes colocataires. J’ai oublié de dire que je vis dans un appartement  qui enchanterait les trois quarts des étudiants, avec des amis : Il y a Ringo : il étudie les arts iconographiques et sa copine Maïssa .  Ils ont deux chats, des chats lotis à la même enseigne que nous. C’est les riverains qui sont contents !!!

    Tout ça pour dire que mes potes iront eux-mêmes chercher les légumes…ça pimentera un peu leur quotidien.

    D’ailleurs ….à quoi bon ? Il y en a déjà trente-neuf dans ce texte.

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  • Bonjour tout le monde,

    J'ai retrouvé une "vieille" histoire-jeu écrite pendant le confinement (c'est loin tout ça !!!) et j'ai essayé de retrouver les 47 villes et départements que j'avais enfouis dans le texte.

    Heu, eh bien, j'avoue ...je n'ai pas tout retrouvé ! Il m'en manque dix

    Et vous???

    Bon dimanche à tous

    jeu : villes

    Voyage, voyage !!

     

    Aujourd’hui le temps est magnifique. Le soleil brille depuis l’aube.  

    • Allez les enfants, je vous invite à faire un petit tour...Que dis-je ? Une grande virée dans les plus belles villes de France.
    • Pas possible!
    • Comment ça, ce n’est pas possible ?
    • On n’a pas le droit ! Tu sais bien que nous sommes « confinés » et que l’on ne doit pas dépasser les dix kilomètres à la ronde !
    • Très juste ! Mais quand on veut, on peut ! Oust ! Il fait chaud les loulous, on prend juste un gilet, on saute dans les baskets...et on sort !
    • Quel pull je prends, me demande Charles avec sa voix de bébé.
    • Celui que tu préfères avec le col marron et les manches trop longues.

    Sans un mot de plus, les enfants me suivent aveuglément et viennent avec moi sur le sentier étroit qui mène au cœur d’une magnifique forêt dominant les bords de la rivière. Je suis sûre qu’ils ne seront pas déçus. Nous en avons pour une bonne heure de marche à pied, mais le paysage vaut le détour.

    Voyage ...voyage

    Dans le petit bois, la réunion d’arbres d’essences variées, désormais ornés de leurs plus belles couleurs, donne un aspect magique au décor.

    • Au secours ! un lion! S’exclame soudain Antony
    • N’importe quoi !
    • Si, regarde cette branche ! Ce n’est pas une vanne ! Je parie qu’il va rugir et sauter sur nous ! Vite, fuyons le danger!!!
    • Oh c’est vrai, poursuit son frère en riant aux éclats ! Et là, on dirait un renne ...il attend sans doute le Père-Noël ! Là-bas, une colombe prête à s’envoler !! Et là-bas...
    • Oui, sur l’écorce de ce sapin, il y a un petit pantin qui court après une canne...sûr, il veut la manger...et...

    Voyage ...voyage

    Je souris en écoutant leurs histoires qu’un père ne comprendrait sans doute pas (Non ! je rigole !!!)...C’est étonnant tout ce que les enfants arrivent à découvrir dans la nature, et ce, sans avoir l’air de se creuser les méninges !!

    Tandis que nos regards d’adultes se fixent sur la beauté des paysages dans son ensemble, leurs yeux attrapent avec grâce le moindre détail et leur imagination les porte au loin, dans un monde invisible pour nous.

    Hier, c’était le cas ...

     Heureusement, certains d’entre nous sont encore capables de garder cette douce âme d’enfant...et ça, c’est merveilleux !

    J’ai voulu jouer le jeu moi aussi, et lorsque nous sommes arrivés près de la rivière, j’ai observé de près cette belle étendue calme et j’ai cherché une image satisfaisante. J’ai plongé mon regard  dans le reflet des arbres qui dansaient sur la surface de l’eau et j’ai vu une scène qui m’a semblé magique : Dans les branches, le vent dévoilait l’œuvre de Rodin, les bourgeois de Calais, qui flottait tranquillement sur un miroir. J’en fis part aux enfants

    • Bof ! ont-ils simplement répondu. C’est nul ! Pas de pot, tu n’as même pas remarqué le passage secret et le roi assis sur son trône. Il nous tend la clé des secrets...Tu viens Antony, on va aller sur l’Ile..

    Pendant un bon moment, les enfants ont poursuivi leur délire, jouant et imaginant des mondes passionnants dans lesquels je ne trouvais plus ma place. Je me sentais bien misérable !

    De retour à la maison, Charles se souvint de ce que je leur avais promis en partant :

    • C’était génial ! on s’est bien amusé, mais on n’a vu aucune ville
    • Ah non ??? Vous avez mal regardé alors ! Je n’ai peut-être pas votre sens de la fantaisie, ni ce petit brin de malice qui vous caractérise,  mais nous avons quand même visité 47 villes et départements !!!

    Et toc !!! A vous de les retrouver à présent !

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  • DH

    Belle journée à toutes et à tous,

    Étrange

    Tout peut arriver !! Oui lorsque l'on y croit très fort! il suffit peut-être d'un peu de persévérance, de volonté ...et un soupçon de magie.

    Cette petite expérience vécue lorsque j'étais enfant le prouve, mais bien sûr, il ne s'agissait pas d'un rêve très important ...quoique...

    DH

    Les  points « DH »

     

       Qui se souvient des points DH ? (initiales de Delespaul-Havez, l’une des plus anciennes entreprise de chocolaterie et confiserie française) ....Heu ! Je vous parle d’un temps que les moins de soixante ans ne peuvent pas connaître...mais peut-être reste-t-il quelques dinosaures comme moi qui lisent encore des histoires...et qui ont connu les fameux DH, ces petits ronds sur les papiers qui enveloppaient les caram’bar (qui eux existent toujours !!)

    Pour en revenir à cette époque lointaine, je dois avouer que les sucreries, confiseries et bonbons de toutes sortes, n’entraient pas souvent à la maison (oui, je sais ! Je me suis bien rattrapée depuis !!!)....On achetait parfois un ou deux caramels à un centime (Tiens, tiens ! j’ai entendu quelqu’un dire qu’il s’en souvenait !!!), mais c’était rare...et encore plus exceptionnel les fameux caram’bar Delespaul !

    Dans ce temps-là, il n’y avait pas encore de blagues à l’intérieur, mais un petit rond avec un point dessus ... un peu comme les bons points que l’on nous distribuait (trop rarement pour moi !) à l’école. En achetant ces friandises, on pouvait découper les points DH. Collectés et collés sur une feuille, et envoyés à la société, ces points étaient échangés contre des cadeaux.

    Je ne sais plus comment exactement nous les avions découverts avec mes frères et ma sœur, mais cela devait être au mois de septembre ou octobre et nous avions décidé de les collecter pour faire un  cadeau de Noël à nos parents...Trop facile comme disent les loulous ! Eh bien non !! Tout simplement parce que sur le catalogue des cadeaux, le seul qui nous plaisait était une magnifique boite de chocolats (quantité de chocolats restreinte, mais de qualité !!) et que nous devions découper et coller sur une feuille 1000 points pour l’obtenir... Nous avions peu de temps (il faut compter  environ trois semaines de plus pour l’envoi des points et la réception de la boite !!!).

    1000 points : 1000 caram'bars !! Oups ! Mission quasi impossible sans acheter ces caramels ! Nous n’avions pas d’argent de poche ... c’est d’ailleurs pour ça que l’on a eu l’idée de cette boite de chocolat...Pour faire un cadeau sans un sou en poche !! Comment faire ?

    C’est ma sœur qui a eu l’idée géniale ! Elle avait remarqué que les enfants qui sortaient de la boulangerie, jetaient leurs papiers sur le trottoir ou dans les caniveaux (Eh oui ! Ce n’est pas nouveau !!). Nous n’avions plus qu’à les ramasser et on les ramenait à la maison pour découper les points. Je me revois encore avec ma paire de ciseaux et, minutieusement, faire le tour du petit rond jaune et rouge pour le coller sur la feuille.

    Notre mission à tous les quatre : trouver un maximum de points sur le chemin de l’école ou lors de nos petits déplacements. La boulangerie était en face de la maison, nous passions aussi un temps fou à la fenêtre pour voir si un papier s’échappait des mains d’un enfant.

    Chaque soir, on comptait les points rapportés par les uns et les autres. Mon frère était un as. Il faut dire qu’il n’hésitait pas à mettre les mains dans la gadoue, les eaux sales des caniveaux...et j’en passe ! Ça y est ! Déjà 236 points...

    Chaque papier, un point. Parfois, il nous arrivait de tomber sur l’emballage d’une tablette de chocolat (oui, oui, par terre !! Pas bien !!) Et là, c’était dix points d’un seul coup !! Le bol ! Les jours passent : 522 points !

    C’était quand même très long et laborieux, mais il est bien connu que les enfants ne doutent de rien et l’on avait confiance....on les aurait ces 1000 points...Quitte à rallonger  et multiplier nos déplacements.

    Décembre approche… plus que quelques points à obtenir... Il pleut, il vente, mais rien ne nous fait peur et l’on continue à les ramasser ces foutus papiers, sales et tout dégoûtants, la plupart du temps...

    Début décembre, notre collector est complet. On envoie notre commande...et oh ! Miracle ! La boite de chocolat arrive le 24 décembre dans la boite aux lettres...Ce n’est pas grand-chose, mais je crois que nous avons tous les quatre connu un immense bonheur à cet instant ...On était fous de joie ! Tous nos efforts étaient récompensés ! Il ne nous restait plus qu’à faire un joli paquet à mettre  au pied du sapin.

    Une anecdote bien simple qui nous rappelle que tout peut arriver quand on est persévérant et que l’on croit à sa réussite ! Mais aussi que le bonheur tient parfois à peu de chose !!

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