• Coucou les petits loulous,

    L'histoire "véridique" de Noah et Gabriel "A la recherche du Dodo" ne figure pas encore dans la rubrique "histoires et contes" (à gauche de l'écran, version PC)...aussi pendant les vacances, je vais la raconter à nouveau et la ranger elle aussi dans "mes histoires"

    Voici pour commencer, l'origine du Dodo (enfin tel que je l'imagine)....à suivre

    A la recherche du Dodo

    Les aventures de Gabriel et Noah à la Réunion :

    A la recherche du Dodo

       Dans l’avion, Mamy nous a raconté l’histoire du Dodo de la Réunion. Il fallait bien que l’on sache quel était cet animal si nous voulions avoir une chance de le retrouver sur l’Ile !

    Les dodos ont-ils vraiment disparus ?

    Il y a de cela très très très longtemps,  l’Ile de la Réunion était bien là, dans l’Océan Indien, mais personne encore ne l’avait découverte. Et pour cause, aucun voilier ne passait dans le coin. D’ailleurs, je crois bien qu’à cette époque, les bateaux n’existaient pas encore.

    Alors évidemment, il n’y avait pas âme qui vive sur cette charmante île, sauf un drôle de couple d’oiseaux, des dodos arrivés là par hasard, on ne sait pas vraiment comment...Il faut bien un peu de mystère dans une histoire, non ?

    Bref, ces deux dodos, n’avaient pas le temps de s’ennuyer. Ils passaient leurs  journées sur le bord de l’eau ou à l’aventure dans les ravines et les forêts majestueuses de l’Ile. Celles-ci regorgeaient d’arbres rares, plantes et fleurs plus belles les unes que les autres. Fougères arborescentes, tamarins, palmistes, orchidées et autres ne manquaient pas de charme et nos deux oiseaux vécurent heureux dans ce paradis pendant de longues années.

    Ils peuplèrent l’Ile, et petit à petit, leur apparence se modifia. La nourriture était fort abondante sur l’Ile : fruits juteux, chouchous, caramboles, Pitahayas et songe étaient si appétissants que les dodos en profitaient largement et en abusaient peut-être un peu trop. Ils n’avaient pas non plus un goût prononcé pour l’exercice et passaient le plus clair de leur temps à se prélasser au soleil. Et ce qui devait arriver, arriva, ils devinrent si volumineux qu’ils dépassèrent rapidement les  20 kg, ce qui est très lourd pour un oiseau évidemment. Aussi, ils ne purent plus voler du tout et leurs ailes s’atrophièrent si bien qu’elles devinrent minuscules...Ils prirent cette aspect un peu...très imposant qu’on leur connait.

    La vie leur était pourtant bien douce et ils ne se souciaient pas de leur avenir. Ils n’avaient peur de rien, ni des requins qui ne s’aventuraient jamais au bord de l’eau, ni du volcan qui s’énervait de temps en temps en grondant et en crachant un peu. Ils ne connaissaient aucun ennemi, aucun prédateur… forcément, ils étaient seuls !

    Bientôt quelques oiseaux vinrent les rejoindre comme leurs amis le paille en queue, le cardinal, le tuit tuit ou le papangue dont ils se méfièrent un peu, mais sans raison...Ils n’étaient pas si méchants que ça.

    Cette vie simple et paisible, heureuse et sans soucis se poursuivit très très longtemps... Jusqu’à ce que les hommes construisent des bateaux qui voguèrent de plus en plus loin. Un jour, un navigateur découvrit l’Ile et il la trouva si jolie qu’il en parla beaucoup autour de lui. Nombreux sont ceux qui vinrent alors la visiter ou en prendre possession. Ils chassèrent sans difficultés les dodos qui ne purent ni s’envoler, ni s’échapper à cause de leur poids. Ils les mangèrent tous sans exception...Enfin, c’est ce que l’on a cru pendant des centaines d’années.

    Il est temps aujourd’hui de vous révéler la suite de cette histoire, bien gardée depuis des décennies. Plusieurs mamans dodos, en constatant que leur espèce allait disparaitre, ne purent se résigner à accepter cette situation. Elles s’enfuirent dans le cirque de Mafate, trop difficile d’accès pour ces marins venus de loin. Elles y protégèrent leurs œufs en les cachant dans une grotte. En sécurité dans ce cirque, les dodos n’en bougèrent plus et commencèrent à vivre différemment...bien camouflés dans cette caverne que personne n’a encore trouvée.

    Aujourd’hui, ils ne sortent que la nuit...pour aller chercher de quoi manger et nourrir toute la marmaille. Il y a déjà plusieurs années, un enfant les a surpris alors qu’il allait simplement se promener dans les ilets à la recherche de fruits sauvages, de délicieux jamrosat.  Il est devenu leur seul ami et il parait même qu’ils lui ont délivré le secret qu’ils détiennent. Mais, comme c’est un secret, il n’en a jamais parlé à personne.

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Pour terminer la série "coups de chance"...Il y a aussi les jours où l'on tente de l'attirer cette chance...malgré tout !!

    C'est là que l'on peut se rendre compte qu'il vaut mieux la laisser venir à nous....quand elle le décide, elle!!!

    Bon mardi à tous

    Quand ça veut pas !!!

    Quand ça ne veut pas…ça ne veut pas !!

       Tout a commencé l’année du bac ! Élève très appliquée au cours de couture (En fait pratiquement la seule matière qui trouvait grâce à mes yeux), j’exécutais de jolis points de chausson, de boutonnière ou de surjet sur des carrés de tissus que j’encadrais dans un grand cahier. A défaut de bonnes notes en histoire et géographie, j’étais au moins sûre de grappiller quelques points dans cette option. Le jour du bac, j’étais super fière des minuscules points que j’avais parfaitement réussis pour réaliser un ourlet invisible …malheureusement sur l’envers du tissu…Ce qui me valu un beau zéro tout rond ! Pas de bol !

    Plus tard, je participais à toutes sortes de concours (sur les journaux, revues diverses, produits alimentaires et autres...) sans jamais gagner quoi que ce soit bien entendu...mais je persistais...et j’ai eu raison ! Un jour, en revenant du supermarché, je tombe sur un questionnaire dans le paquet de couches culottes « Peaudouce » que je viens d’ouvrir pour changer bébé. Je le mets de côté, et j’y réponds tranquillement dans la soirée. Évidemment, je ne suis pas avare d’éloges pour cette marque « géniale », « anti-fuite », « hyper résistante » et tout et tout. En réalité j’en achète très peu parce qu’elles sont relativement coûteuses (à l’époque on utilise surtout les couches et occasionnellement les changes complets !). Conclusion, je fais partie des dix gagnantes d’un petit fauteuil enfant. Je l’apprends quelques semaines plus tard par une missive : «  Vous avez gagné l’un des dix lots mis en jeu. Nos livreurs n’ont malheureusement pas trouvé l’adresse que vous nous aviez indiquée. Nous en sommes profondément désolés! »....Et toc...je n’ai jamais reçu ce fameux lot ! Pas de bol !

    Ce qui est frustrant, ce n’est pas de ne pas gagner, c’est plutôt courant, ce qui l’est en revanche, c’est de réussir... sans vraiment « gagner » ! Je m’explique avec un autre exemple :

    Il m’arrive souvent de participer à des sortes de tombola dans les supermarchés. On entend souvent cette phrase « C’est inutile, on ne gagne jamais » ! Mais si ! Il y a des personnes qui gagnent. Un jour, ma mère part faire ses emplettes avec un chariot de courses que je n’avais jamais vu :

    • Tu t’es acheté un caddie ?
    • Non, je l’ai gagné à Monoprix…mais je ne comprends pas, je n’ai jamais mis de bons dans l’urne !
    • Moi si ! Un pour toi, un pour moi !

    Des anecdotes, j’en ai un max, mais la plus « étrange » et la plus rageante, c’est lorsque j’ai passé des heures et des heures avec mes parents pour participer à un concours organisé par notre quotidien favori « Presse Océan ». Nous nous réunissions chaque soir pour répondre à la question quotidienne...des questions hyper dures. Il fallait par exemple dire combien de billes contenait un verre, quelle boule sur la photo était le plus près du cochonnet, trouver la longueur d’une corde enroulée etc etc...Et comme si c’était trop facile, il y avait en plus une question subsidiaire pour départager les éventuels gagnants... A la fin du concours, les résultats. Je suis scotchée, j’ai tout bon et je suis très proche du résultat de la question finale...En lisant les résultats sur le journal, je dois être quatrième ....super ! je suis gagnante d’un appareil photo ! J’attends avec impatience de lire mon nom en gros sur le journal (les dix premiers ont ce privilège !)...Bizarre, mon nom n’apparait pas. Le quatrième, ce n’est pas moi, le cinquième non plus...je ne suis même pas en fin de liste....

    Bizarre ! On ne se démonte pas, on va direct à la rédaction du journal pour connaître le fin mot de l’histoire...

    • Effectivement, voici votre bulletin, nous annonce-t-on...vous auriez dû obtenir le quatrième lot, mais quand nous avons reçu votre lettre, elle était ouverte et ne contenait pas les vignettes collectées sur le journal !

    Elles ont disparu !! Elles étaient pourtant là...Je me souviens encore les avoir découpées une à une et les avoir regroupées avec un trombone doré. Je m’étais même dit que cette couleur allait me porter chance !!! Que nenni ! On me les a « chouré » à la poste apparemment !!! Pas de bol !

    Après cette mésaventure, je me suis calmée sur les concours.

    Pourtant, il semblerait que ce phénomène de « chance manque de bol » soit malheureusement héréditaire. Lorsqu’elle était étudiante, ma fille, fan de Obispo, participait à tous les concours sur une chaine de radio pour gagner une place de concert…Et elle a fini par l’obtenir cette fameuse place tant convoitée !…. Hélas, c’est sa sœur qui en a profité ! …. Elle était alitée le jour J !! Pas de bol !

    Quand ça ne veut pas…ça ne veut pas !!

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  • Bonjour tout le monde,

    Voici donc la solution de "l'histoire-jeu" de la semaine dernière :départ en vacances.

    Il fallait trouver la Savoie et tous les indices pour découvrir cette magnifique région

    Bonnes vacances à ceux qui ont enfin quelques jours de repos.

    Vacances -la solution

    Départ en Vacances

       Pour les vacances, papa et maman ont prévu de partir quinze jours avec des amis dans une région que vous allez vite découvrir avec les indices cachés dans le texte...

    C’est super chouette, parce qu’ils ont trois enfants, Ricardo, Armelle et Zoé. Avec nous deux, Gab et moi Alex, cela fera trois garçons et deux filles.

    C’est le jour J et on entasse les valises dans les voitures. Ça se chamaille chez les amis :

    • Moi, je vais plutôt regarder la télé, fait Ricardo !
    • Non, non, et non ! Ce n’est pas le moment de jouer les pachas, les enfants ! Aidez le vaisseau de Star Wars de Zoé à entrer dans le coffre, ou laissez-le à la maison...
    • Pff !! ils sont trop lourds, ces jeux !!

    De notre côté, c’est nettement plus calme...Quoi que pendant que l’on rangeait les paquets, un chat, moitié roux, moitié blanc s’est glissé sous le siège avant...On va prendre du retard. Maman demande aux amis :

    • On ne sera jamais à l’heure pour partir, est-ce-qu’à la demie ça ira ???
    • Pas de soucis, les enfants trainent aussi pas mal chez nous !! Mais il commence à pleuvoir, il va quand même falloir se dépêcher avant le déluge!

    Enfin le grand départ ! Tout le monde en voiture...et c’est parti ! On  parle un peu de nos projets durant ce séjour, quelques randos, les restaus, le manège dans la vallée et surtout les jeux avec nos amis dans un décor de rêve !!

    Tout le monde est joyeux. Espiègle, Gabriel raconte des blagues et des cascades de rires s’enchainent. Dans l’autre voiture, Armelle qui a sommeil, s’étire, fait cette mimique qui nous fait toujours rire quand elle plisse les yeux… et s’endort. Sûr, les vacances s’annoncent quand même drôlement bien !

    Bien ? C’est vite dit... après des heures de routes, une dame, enfin sa voix dans le GPS, annonce que la route qui monte à Gnognotte-Saint-Bernard est impraticable ...il faut continuer le chemin à pieds.

    • Tout le monde descend ! déclarent les parents, surpris. Pour accéder au logement, le dossier de l’agence y annonçait pourtant une route directe. Allez, on ne s’agite On prend juste le nécessaire dans les voitures et on y va gaiement. Demain, on viendra chercher le reste.

    Tout le monde est si heureux de passer ces vacances que la demi-heure de chemin sinueux semble moins long...sauf pour Zoé, qui en a marre, motivée elle court sur les cailloux et casse la bride de ses sandales. Elle doit hélas quitter ses chaussures et continuer pieds nus....et  se blesse légèrement. Je vois que son pied droit, à ce moment précis, pisse le sang...et je tombe dans les pommes…

    Maintenant, à vous de jouer et de découvrir, parmi les indices que j’ai glissés dans ce texte dans quelle région nous passons nos vacances, et si possible dans quel département !

    Je vous raconterai nos vacances au retour…

    Oups ! Il y a quand même vingt-trois indices à découvrir.

    PS : Pour savoir où nous passons nos vacances, inutile de chercher Gnognotte-Saint-Bernard sur la carte de France...je ne pense pas que cet endroit s’y trouve !!!

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  • Bonjour tout le monde,

    C'est dimanche : Voici donc une toute nouvelle histoire-jeu avec quarante fruits à retrouver dans ce texte.

    Belle journée à tous

    Détox

    A vos calories !!

       Après les fêtes et la galette des rois, il est grand temps de se reprendre en mains si on veut retrouver la banane et la silhouette de la nana qui présente la météo…  Ce n’est qu’acquis un poids décent que l’on pourra voir arriver Pâques et ses chocolats !!

    Que diriez-vous d’une petite cure de détox’ pour retrouver un poids respectable ?

    • Winnie l’ourson ! Sort de ce corps ! me souffle Rose, mon petit teckel.
    • « Mais dis-donc, de quoi je me mêle Rose ? Et puis d’ailleurs, c’est qui Winnie l’ourson ? »

    Mais enfin ! Ce n’est pas ce teckel qui va m’intimider !!!

     Pour commencer, allons acheter une ribambelle de légumes frais et de fruits pour enjoliver notre silhouette ? … Inutile de remettre à une date ultérieure.

    Il va falloir aussi se bouger et ne pas rester qu’assis devant l’ordinateur dans un  coin du bureau ! …ou à la pêche au bord d’une rivière.

     Si nous n’avons pas de salle de sport à disposition, cherchons un abri coquet pour exécuter quelques mouvements chaque jour. Inutile de se lancer dans des sports de combat variés. On ne va pas se prendre le melon non plus ! Et si le sport n’est pas notre tasse de thé, personne ne nous cherchera des noises, étirons-nous et marchons très humblement en prenant un bon bol d’air. On me murmure à l’oreille que c’est aussi très bon pour la santé, comme quoi tout est possible pour cette santé à laquelle on tient comme à la prunelle de nos yeux.

    A présent,  je vais  au marché rejoindre Clémentine et Thomas toujours partant pour nous aider dans le choix des fruits. Ils sont de charmants guides tous les deux pour les gens un peu paumés comme moi, et je dois avouer que Clémentine sait y faire elle, pour nous proposer les meilleurs produits. Elle ne s’y trompe jamais !

    Je demande à Ringo de m’accompagner et nous y allons à pieds par la piste achevée l’an dernier. Figurez-vous que nous avons eu bien raison. En effet, sur la route, un carambolage rend la circulation impossible. Au loin, j’aperçois ces drapeaux rouges avec un peu de grenat dessus qui signalent le danger…  Non ils sont orange ou plutôt marron…je les distingue assez mal en fait. Par contre je sens parfaitement les odeurs qui viennent du marché, comme ce risotto délicieux cuisiné par Amandine.

    Ce n’est pourtant pas ce que je suis venue chercher ici…et je reviens quand même avec quarante fruits différents à rechercher dans ce texte.

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Étrange

    Parmi "petits coups de chance" à saisir au vol, il y a aussi les "bons réflexes" que nous avons parfois et que nous suivons sans même nous poser de question...on réfléchit après...

    2 - Les bons réflexes

    Bon week-end à tous

     

    De bons réflexes

    De bons réflexes

        Avoir de bons réflexes ! C’est quoi au juste ? Question stupide peut-être, mais j’ai voulu me pencher sur la question à cause de quelques événements qui m’ont, disons... «Complètement scotchée » !

    J’ai donc commencé par regarder une définition sur internet et j’ai lu : « Réaction très rapide, anticipant toute réflexion, en présence d'un événement » ...oui, bien sûr ! J’entends bien : ça passe directement par le geste sans passer par le cerveau...mais alors  « qu'est-ce-qui déclenche ce réflexe face à une situation périlleuse? » et là, je n’ai pas trouvé de réponse.

     Cette question, je me la  suis posée le jour où...

     ...j’ai vu le bras puissant de mon père envelopper ma fille pour la ramener vers la terre ferme, alors qu’elle s’apprêtait à faire un plongeon de plus de dix mètres du haut de la falaise.

         Toujours à l’affut de nouvelles découvertes dans des coins que nous connaissions pourtant depuis des années, nous nous promenions en famille à la pointe de Castelli. J’ai toujours aimé ce lieu sauvage qui doit être l’un des plus escarpés de la côte entre la Turballe et Piriac. Nous marchions donc tranquillement en direction du sémaphore au plus près de la falaise pour servir de rempart aux enfants qui nous accompagnaient sur le chemin. Nous discutions de choses et d’autres, lorsque soudain, ma fille âgée de 5 ou 6 ans décida (sans doute pour échapper à son frère ou l’un de ses cousins qui la poursuivait) de nous doubler sur la gauche (côté falaise)...la végétation qu’elle voyait devant elle ne poussait pas comme elle aurait pu le croire sur la terre ferme...mais sur les flancs de la falaise !!! Elle serait tombée dans le précipice si mon père n’avait eu ce réflexe étonnant (ma fille se trouvant juste derrière lui) : tendre le bras en arrière pour l’attraper, la soulever et la ramener d’un geste précis et rapide sur le côté droit... Je n’ai pas encore compris...tout s’est passé tellement vite ! Comment mon père avait-il « vu » que ma fille allait le dépasser sur la gauche ?

    ...Cette question, je me la suis posée le jour où ...

    ... ma mère nous a entrainées, ma sœur, ma cousine et moi, dans un buisson d’épines pour échapper à un groupe de taureaux en furie.

    C’était à l’époque où l’on pouvait encore faire des cueillettes de champignons dans les prés...Nous avions enjambé une barrière qui clôturait un immense champ (pas bien !!!) et  recherchions ces délicieux petits « roses », bien meilleurs que les champignons de Paris. Nous marchions toutes les quatre, tête baissée. Soudain, ma mère, pour je ne sais quelle raison, s’est retournée et les a aperçus à quelques mètres de nous, ils fonçaient droit sur nous ... très énervés !!

    • Des taureaux ! s’est écrié ma mère

    Pas le temps de s’échapper, ni de courir vers une éventuelle issue...ils arrivaient, tête baissée, l’air pas commode du tout. Elle n’a eu que le temps de nous attirer avec elle dans la haie la plus proche...un buisson d’épines qui nous lacérait les jambes...surtout les siennes, parce que sitôt à l’abri, elle s’élançait elle-même dans les épines pour tracer un chemin et nous permettre de la suivre et d’atteindre le champ voisin.  Je me souviens de l’instant où je me suis retournée et que j’ai vu de près la tête de l’une de ces bêtes menaçantes...une vision qui ne m’a pas lâchée pendant de longs mois !!

    ...Cette question, je me la suis également posée il n’y a pas si longtemps le jour où ...

    ...mon mari a tourné son volant complètement à droite, empruntant la route perpendiculaire pour échapper à deux fous furieux qui grillaient le même stop alors que nous roulions tranquillement sur une ligne droite...Impossible de ne pas les heurter de plein fouet ou de se prendre le fossé en se déportant à gauche ...quel réflexe !!

    Et cette question, mon père avait dû se la poser le jour où il s’est déporté complètement à gauche sur les flancs d’une montagne en « devinant » qu’un bolide noir fonçait droit dans sa direction « à gauche donc, côté précipice !) 

    Dernièrement encore, sur l’autoroute, mon gendre n’a pas hésité une seconde à s’immobiliser sur sa droite à l’instant où il a aperçu des appels de phare sur la voie opposée…. Juste au moment où une voiture fonçait droit sur lui…une femme qui refusait de payer le péage venait de faire demi-tour …tout simplement.

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