• Belle journée à toutes et à tous,

    Étrange : le rire face au danger - suite

    Bon week-end à tous

    Mais où l'ai-je rencontré?

    Mais où l’ai-je déjà vu ?

         Nous venons de déménager au grand désespoir de ma mère, toujours accrochée à ses souvenirs dans la maison de ses rêves. Celle qu’elle ne voulait quitter pour rien au monde. Une maison de famille qui avait abritée autrefois mes grands-parents et leur boulangerie …un endroit qu’elle aimait  pour ses volumes, son jardin et la vue imprenable sur la ville de Nantes.

    Malheureusement la ville a décidé de s’approprier tout le pâté de maisons pour construire un établissement scolaire (qui ne verra jamais le jour d’ailleurs!!!!) et nous devons quitter les lieux. On vient donc tout juste de s’installer dans un quartier un peu « tristounet », au milieu d’une petite rue sans vue particulière, sinon les façades  des maisons situées en face. Le jardin est étroit.... et maman s’ennuie terriblement. D’ailleurs elle ne décolère pas...comment peut-on être « éjectée » d’une maison qui nous appartient ! Je crois même que si elle avait pu acheter une maison équivalente, elle ne l’aurait pas aimée.

    Toute à ses pensées un peu nostalgiques, elle remonte le boulevard qui mène à sa nouvelle demeure, lorsqu’un automobiliste s’arrête à sa hauteur :

    • Vous habitez dans le coin maintenant?
    • Oui, nous venons d’aménager près de la route de Vannes il y a tout juste un mois !
    • Il vous reste un peu de chemin... montez donc, je vais vous y conduire.

    Sans hésiter, ma mère s’installe à l’avant, près du conducteur qui poursuit sa conversation en posant de nombreuses questions, prenant des nouvelles de la famille, la santé des enfants (nous en l’occurrence...), le travail de mon père ...

    Ma  mère se contente de répondre, mais elle est quand même assez intriguée, un tantinet troublée. Cet homme la connait, c’est sûr...Il connaît tellement de détails sur sa vie, sa famille ! Elle aussi le connait, sans aucun doute, mais sa mémoire lui fait terriblement défaut ! Où l’a-t-elle déjà rencontré ? Tandis que l’homme continue son « interrogatoire », elle réfléchit et se dit qu’il doit s’agir d’un collègue de mon père, du père d’une amie de l’une d’entre nous...et pourquoi pas du mari de l’une de ses amies ... mais qui est-il ? Elle ne se démonte pas et lui pose carrément la question, quitte à passer pour une imbécile :

    • Excusez-moi, lui dit-elle soudain, où nous sommes-nous déjà rencontrés ? Je ne vois pas qui vous êtes !
    • Mais moi non plus ! lui répond-il du tac au tac avec un regard qui ne laisse rien présager de bon. Aucune équivoque possible !

    Ma mère est sous le choc. Elle vient de fêter ses quarante ans et pense immédiatement à toutes les mises en garde, recommandations et conseils dont elle nous abreuvait  (pour ne pas dire saoulait) ma sœur et moi...et surtout celui-là : « Ne montez jamais dans la voiture d’une personne que vous ne connaissez pas ! ».  Elle constate brutalement l’absurde de la situation...Elle vient de se mettre elle-même dans la gueule du loup ! Un danger dont elle voulait tellement nous protéger ! Monter avec un inconnu. Elle ne cherche même pas à savoir quelles sont les « intentions » de cet homme.

    Elle imagine seulement la tête que l’on va faire lorsque nous prendrons connaissance de cette « anecdote» aberrante… Elle se tourne vers lui, un peu choquée et éclate de rire...elle  part dans un fou-rire incontrôlable. Elle ne peut s’arrêter. L’individu, surpris, arrête la voiture et prie ma mère de sortir. Ma mère termine son chemin toujours en riant...elle rit encore aux larmes lorsqu’elle pousse la porte de la maison !

    Encore une fois, on peut affirmer que le rire peut sauver de situations bien désagréables !

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  • Coucou les petits loulous,

    Il pleut depuis deux ou trois jours et tout le monde est content...On avait besoin d'eau!

    Et ce n'est pas parce qu'il pleut que nous restons enfermés chez nous...Bien au contraire...Quel plaisir de sauter dans les flaques d'eau, de respirer l'air imprégné de milles parfums différents..et d'observer les animaux qui peuvent enfin sortir de leurs cachettes....comme ce gentil petit escargot...que dis-je, cet escargot géant !!

    Belle journée et

    Bizatoussssssssssssssssss

     

    le crapaud et l'escargot

     

    Le crapaud et l’escargot géant

     

    Si j’étais née sous le nom de Jean de la Fontaine , j’aurai écrit une bien jolie fable après ma délicieuse rencontre de ce matin...du genre «  le crapaud qui voulait se faire aussi gros que l’escargot » ! Mais hélas, je ne m’appelle pas Jean et encore moins de la Fontaine, alors je vais me contenter de raconter ce que j’ai surpris dans mon jardin...ce que j’ai vu et entendu...ou cru entendre.

    Planqué derrière le panier de basket, monsieur crapaud attend la nuit pour sortir se dégourdir les pattes. Manque de chance, le jardinier passe par là et déplace sa cachette pour laisser pousser l’herbe qui a disparu sous son poids. Crapaud se sent mal ! Il est en plein milieu du jardin et se sent tout nu, tout seul, isolé dans cette grande étendue. Il a un peu peur, froid ...et faim. Il mangerait bien quelques insectes ou une petite limace pour se remplir l’estomac. Tiens ! Justement, voilà un escargot qui se dirige vers lui.

    • Oups ! Fait le crapaud…j’ai des hallucinations, le soleil tape trop fort ! Il semble immense cet escargot !
    • Oups ! Fait l’escargot, le soleil me joue des tours…j’ai cru voir un crapaud…mais pas de danger, il est ridiculement minuscule !

    L’un et l’autre conservent  cependant une certaine distance en espérant y voir plus clair. De mon côté, j’attends calmement, sans bouger,  que l’un d’entre eux se décide enfin  à se déplacer, impatiente de savoir ce qu’il va se passer. Qui aura le dessus ? Le crapaud outrageusement petit ? L’escargot anormalement géant ?

    le crapaud et l'escargot

    L’escargot qui sait à présent qu’il ne se fera surement pas dévorer par ce lilliputien, prend de l’assurance, il sort ses cornes et s’approche au plus près de l’animal quasiment insignifiant :

    • ôtes-toi de mon chemin crapaud pustuleux... tu as beau être grassouillet, tu n’en es pas moins pataud et je ne donnerai pas cher de ta peau si un chat passe par là !

    Un peu sonné par ce discours pour le moins méprisant, le crapaud n’ose pas bouger d’un pouce,  et laisse l’animal baveux passer devant lui sans broncher....Un jour, il a entendu sa maman lui dire que le « plus intelligent était celui qui ne disait rien » Il sait que le jardinier est dans le coin puisqu’il l’a privé de sa cachette...Il sait aussi qu’il ne le laissera pas poursuivre impunément son chemin...mais voilà...il ne l’avertit pas et c’est tant pis pour lui...Il prend son élan et se contente de sauter  au-dessus de l’escargot pour aller à la recherche d’une nouvelle proie plus à sa portée. Non mais dès fois !!! Pour qui se prend-il cet animal nuisible, même pas capable de sauter !!! (quoiqu’en disent certains !)

    Voilà, c’est tout...je n’ai rien vu ni entendu de plus...pas de morale non plus à cette histoire...à quoi bon !!!

    Juste quelques photos pour prouver que cette histoire est absolument « véridique ».

    le crapaud et l'escargot

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Étrange : Pouvoir du rire

    Pourquoi ce thème après ceux des "anges gardiens"...probablement parce qu'ils nous guident de différentes manières...ils nous insufflent parfois des comportements que l'on aurait jamais imaginés dans certaines situations....

    Le rire par exemple, face au danger

    photo : c'est à cet endroit que la poste a été construite

    Braquage

    Braquage !

    Les grands sages affirment  que « lorsque l’on n’a pas peur, il ne peut rien nous arriver », et je crois bien qu’ils ont raison ! Pourtant, il n’est pas toujours facile de se maîtriser.

    En effet, si par le plus grand des hasards, je me retrouvais face à un lion, ou pire, une vipère, je suis sûre que je prendrai mes jambes à mon cou sans me poser de questions.  Je ne m’imagine pas non plus faire un saut à l’élastique ou marcher sur un câble à 100 mètres de hauteur… juste pour vérifier l’exactitude de ce « dicton », et pourtant, certains le font !!...et il ne leur arrive rien de spécial !

    Sans aller jusque-là, les plus trouillards d’entre nous ont même peur d’une araignée ! Pff, n’importe quoi ! Vous avez déjà vu une araignée ? C’est tout petit !

    Bref...tout ça pour en venir à une histoire extraordinaire que j’ai lue dans la presse alors qu’elle venait de se dérouler à deux pas de chez moi.  Cette anecdote  qui illustre assez bien cette affirmation sur la peur date d’une bonne trentaine d’années, mais je l’ai toujours en tête tellement elle est riche en « enseignement ».

    Plantons d’abord le décor : la poste de la  Contrie à Nantes. Cette poste, je l’ai vue se construire depuis la fenêtre de ma chambre. Nous habitions avec nos parents dans une très grande maison qui dominait une grande partie la ville de Nantes. Au loin, nous distinguions  l’église Sainte Thérèse qui se détachait sur le ciel immense, imposante dans sa magnifique robe de briques rouges au milieu de toutes les maisons et monuments. A l’avant, des espaces verts et des arbres, (très vite remplacés par le quartier des Dervallières), et de l’autre côté du boulevard, un pigeonnier de pierres sur son piédestal accueillait encore de nombreux oiseaux.  Quelle vue superbe ! Je ne me lassais pas de l’admirer !

    Même la vieille bâtisse toute délabrée située de l’autre côté de la rue présentait un certain charme avec les herbes folles qui peuplaient un semblant de jardin.

    Les années passant, les squatters qui avaient élu domicile dans cette vieille masure ont été priés de quitter les lieux pour permettre la construction d’un bureau de poste. Nous n’avions qu’à traverser la rue pour poster notre courrier (on écrivait encore à l’époque !).

    Ce que j’aimais par-dessus tout, c’est que de ma fenêtre, j’apercevais beaucoup de monde défiler pour se rendre dans cette nouvelle poste. L’animation était assurée dans ce quartier que j’affectionnais particulièrement. Je me souviens même d’une année où l’hiver était si rude que le sol luisait sous une épaisse couche de glace. Les trois-quarts des personnes qui se rendaient à la poste n’arrivaient pas à conserver leur équilibre dans cette descente et  se retrouvaient automatiquement sur les fesses... Quelle rigolade !...Mais revenons à nos moutons !

    Ces souvenirs étaient bien présents lorsque quelques années plus tard, je lisais ce fameux article sur le journal. Il y avait longtemps que « notre » maison avait été remplacée, et que, une fois mariée et maman de quatre enfants,  je vivais (comme par hasard) dans une autre jolie maison à moins d’un kilomètre de cet endroit.

     « Braquage à la poste de la Contrie » titrait le journaliste, avant de raconter cette histoire incroyable qui venait de se passer à ma porte !

    Tout semblait calme dans le bureau de poste ce matin-là, lorsque soudain, un individu cagoulé  avait poussé violemment la porte pour s’introduire bruyamment dans les locaux. Il s’était  présenté au guichet avec une arme à la main.  Sans perdre de temps  il ordonnait aux employés de lui « donner rapidement la caisse » en les menaçant de son revolver….Comme dans un film ! A ce moment précis…on ne sait pas ce qui s’est passé dans la tête de l’une des femmes présentes face à lui,  qui, en apercevant l’arme du malfaiteur pointée sur elle s’est mise à éclater de rire…un rire nerveux certainement, mais un rire si contagieux qu’il a entrainé tout son entourage dans un fou rire gigantesque.

    Du coup, le semblant de panique qui avait dû durer quelques instants changeait de camp. Surpris,  pour ne pas dire ébahi…et probablement vexé, blessé dans son amour propre, l’homme armé a été complètement déstabilisé. Il a aussitôt pris ses cliques et ses claques pour se sauver aussi vite qu’il était arrivé … devant une dizaine de personnes de plus en plus hilares !

    Sans commentaires !!!

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    8 Mars : Journée de la femme

    Voici donc une histoire que j'ai écrite il y a déjà un bon moment et que je dédie à toutes les femmes....

    Bon mercredi

    Pétronille

    Un peu de magie

         Il était une fois une très très vieille femme très très moche qui...

    • Comment ça comme Mamy ? mais dites donc vous !!!

    Je reprends... je disais donc une femme d’un certain âge qui ne se trouvait pas très jolie....mais tellement gentille que tout le monde l’aimait beaucoup, ce qui, bien sûr, ne lui faisait ni chaud ni froid puisque son apparence lui gâchait la vie...

    Devenir jeune ?  Pétronille savait bien que cela était impossible puisqu’elle avait déjà neuf cent trente-cinq ans !  Elle ne pouvait pas revenir en arrière ! Quoique ! Il existait bien un moyen, mais ça ne l’intéressait pas vraiment. Ce qu’elle voulait, c’était effacer les rides qui lui creusait le visage, retrouver un visage de jeune fille, une belle chevelure longue et bouclée et une peau aussi douce que celle d’un bébé....mais pour ça, il fallait absolument qu’elle aille au pays des fées  pour demander à la plus ancienne le secret de la beauté éternelle.

    Rien de plus simple ! Sauf qu’elle devait franchir une haute montagne, marcher longtemps dans une épaisse forêt très sombre ou vivaient d’horribles sorcières et traverser une rivière remplie de crocodiles.

    Un beau matin, elle se mit donc en chemin et s’arrêta devant la haute montagne.

    • Oh là là ! que c’est haut !

    Elle faillit renoncer, mais c’était mal la connaître...elle était très courageuse et téméraire et mit des jours et jours pour grimper jusqu’au sommet. Arrivée tout en haut, le spectacle qui s’offrait à elle la récompensa de tous ses efforts ! C’était magnifique !! Elle respira une grande bouffée d’un air d’une fraîcheur incomparable et découvrit un paysage à couper le souffle...C’est donc avec l’incroyable impression de voler, légère et très heureuse qu’elle descendit sur l’autre flanc de la montagne.

    Elle pénétra ensuite dans une forêt sombre et mystérieuse

    • Oh là là ! ça fait drôlement peur !

    Elle faillit renoncer, mais c’était mal la connaître...elle était très brave et audacieuse. Elle affronta donc sans sourciller les abominables sorcières qu’elle rencontra inévitablement. Tandis que l’une d’elle s’approchait d’elle pour la transformer en crapaud, Pétronille lui fit un croche-pattes qui la fit voltiger dans les airs…La poudre magique qu’elle s’apprêtait à lui lancer se répandit sur sa vieille robe  et c’est elle qui fut transformée en batracien...Bien fait !!! Elle brava aussi des créatures très bizarres qui voulaient lui faire rebrousser chemin, mais elle ne se laissa pas intimider...et c’est fièrement qu’elle sortit de la forêt saine et sauve... elle était si satisfaite de s’être surpassée que c’est d’un pas confiant qu’elle se prépara à traverser la rivière.

    • Oh là là ! ils sont énormes ces crocodiles !! et quelles mâchoires !!!

    Elle faillit renoncer, mais c’était mal la connaître...elle était débrouillarde et futée. Elle s’approcha donc de la rive, et parla gentiment aux crocodiles qui voulaient la croquer. Elle leur raconta une histoire drôle et pendant qu’ils se tordaient de rire, elle grimpa sur la tête de l’un d’eux pour passer sur l’autre rive.

    En arrivant au pays des fées, c’est une femme souriante, fière de ses exploits, heureuse même, qui se présenta devant la plus ancienne magicienne.

    • Bonjour Pétronille...lui dit celle-ci. Pourquoi es-tu venue jusqu’ici ?
    • Je voudrais connaître le secret de la beauté éternelle, lui répondit la vieille femme
    • Mais tu le connais ce secret ! tu es gentille, courageuse, téméraire, brave, audacieuse, débrouillarde et futée...que demander de plus. La beauté est en toi, et c’est cela que l’on voit lorsque l’on est en ta présence! n’es-tu pas heureuse d’avoir réussi toutes les épreuves qui se présentaient sur ton chemin ?
    • Si, bien sûr !
    • Alors, regarde-toi dans ce miroir et dis-moi ce que tu vois.

    Avec un peu d’appréhension, Pétronille fixa son reflet et ne vit que ses yeux...des yeux remplis de bonheur.

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Je ne pouvais pas raconter les dernières anecdotes sur les "anges gardiens" sans publier le texte de Nolwenn qui en dit long sur le sujet.

    Bon mardi à tous

    Ange gardien - 3

     

    Mon ange gardien

    Après avoir suivi une formation de "magnétisme pour tous" à Lyon, j'ai développé ce domaine qui ne m'était pas totalement inconnu. Je voulais exploiter mes capacités à magnétiser.
    Au cours de cette formation, mais aussi au fil des recherches, nous avons évoqué les anges gardien (cette formation fera partie du niveau 4 et 5 de la session de novembre que je vais suivre également).

    Un jour, je tombe sur un article sur le net qui m'explique le chemin à suivre (en quelques mots : Il faut un maximum de calme et de concentration, s'isoler dans une pièce dans un décor serein. allumer une bougie, encens...envoyer des pensées d'amour à son entourage et son ange gardien et lui demander son prénom...A un moment donné, un prénom apparaîtra...)
        
    Je me prête donc au jeu et me concentre fortement en demandant le prénom de mon ange gardien. Je fais le vide total dans ma tête. Et tout à coup, de façon instantanée un prénom m'arrive, un prénom auquel je ne m’attendais pas du tout : JEAN. C'est le prénom de mon grand-père. Je suis très surprise car pendant très longtemps j'ai toujours pensé que mon ange gardien était Élise, ma grand-mère.

    Comme je voulais être sûre de ce prénom je lui ai demandé de m'envoyer une preuve. Ma mère m'avait dit que grand-père, de son vivant, passait les verrues. Qu'à cela ne tienne... depuis plusieurs mois j'ai une petite excroissance de chair en haut du nez et quand je porte mes lunettes ça me gêne. J'avais essayé les crèmes mais rien n'y faisait. J'étais à deux doigts de prendre RDV avec un dermatologue pour qu'il me l'enlève.
    Et puis si grand-père pouvait l'enlever? Après tout...

    Je demande donc : "grand-père, si c'est bien toi mon ange gardien, alors peux-tu m'enlever cette ex croissance de chair?"
    Un jour passe, 2 jours... et là surprise, je sens quelque chose de bizarre au niveau du nez. Je me dirige vers un miroir... plus rien, hallucinant ! Bien sûr je le remercie (toujours remercier un ange qui vous a répondu à votre question ou à votre demande).
    Pas de doute ça doit être lui.

    Ce que je ne comprends pas c'est que j'ai un souvenir de mon grand-père, comme quelqu'un de réservé, sérieux, presque sévère qui ne parle pas beaucoup, il est grand et impressionnant pour moi qui avait, à l'époque, guère plus de 7-8 ans.

    Réfléchissons... Ma mère m'avait raconté une anecdote sur lui. Nous avions l'habitude de passer nos vacances d'été à Piriac. Un jour, ma famille décide de partir faire un tour au Castelli, très proche de Piriac.
    C'est, à l'époque, un endroit dangereux avec des falaises, et non sécurisé.
    Yann et moi courons gaiement sur l'herbe non loin des dites falaises... mes grands-parents et mes parents se promènent à côté de nous. Et tout à coup, mon grand-père, instinctivement, sans réfléchir, met son bras sur le côté. Je passe un millième de secondes après derrière lui et sauvée! Il me récupère in extremis avant que je tombe de la falaise.
    Il a été lui-même très surpris car il ne m'avait pas entendu arriver, et ne savait pas pourquoi il a tendu son bras... Étrange.
    On peut dire qu'il m'aura sauvée ce jour-là.

     

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