• Coucou les petits loups,

    Tiens ! En parlant de loup, voici l'histoire de maman loup. Elle a très très faim....

    Belle journée et

    Bizatousssssssssss

    Maman loup

    Maman Loup

    Maman loup ouvre les yeux et s’ébroue dans sa tanière. Ses louveteaux  dorment encore mais ils ne vont pas tarder à se réveiller. Ils vont avoir très faim. Elle aussi d’ailleurs.

     Elle sort le museau et découvre l’étendue neigeuse qui recouvre le sol. Il a neigé toute la nuit.

    Tout est blanc et froid. Elle avance lentement à la recherche d’une proie. Elle rencontre monsieur lapin à l’entrée de son terrier. Il semble l’attendre tranquillement, pas effrayé le moins du monde. Il la regarde droit dans les yeux et lui dit :

    • Je sais que tu cherches de quoi manger, mais regarde-moi bien. Je ne suis pas assez dodu pour nourrir toute ta famille. Prends plutôt ce sac de carottes. Tu verras, il n’y a rien de tel pour prendre des forces. C’est plein de vitamines…et en plus, c’est excellent.

    Maman loup remercie monsieur lapin, prend le sac de carottes et continue son chemin.

    Elle aperçoit bientôt les empreintes d’un bouquetin qui se dessinent sur le tapis immaculé qui s’étale devant elle. Elle voit l’animal au loin qui s’éloigne vers la forêt, agile et rapide comme l’éclair. Elle ne peut le rattraper, mais il laisse derrière lui sa cueillette du jour, des rameaux de genévrier et quelques herbes qu’il a eu bien du mal à se procurer.

    • Prend les, lui conseille une marmotte qui pointe le bout de son nez juste devant lui. C’est très bon pour la toux. Tu ajouteras aussi ces quelques pissenlits et ces baies que je t’offre avec plaisir. Tu m’as l’air bien affamée !

    Maman loup remercie madame la marmotte qui retourne aussitôt dans sa galerie. Elle se dirige alors vers le bois où elle a vu le bouquetin s’introduire, et croise un magnifique écureuil roux qui descend d’un mélèze en sautillant de branche en branche. Elle s’apprête à bondir sur lui, mais le petit rongeur lui fait face sans s’affoler :

    • Tu as faim et moi aussi. L’hiver est rude et je n’ai que la peau sur les os, rien de bien intéressant pour toi ! Et puis, j’aurai vite fait de grimper au sommet de cet arbre si tu essaies de m’attraper. Je te propose un marché. Aide-moi à retrouver les noisettes et les pommes de pin que j’ai enfouies sous terre. Elles sont délicieuses, riches en fer et en magnésium et nous en avons tous besoin. Tu as vu comme tu as l’air fatiguée et pâlichonne ? Seulement, je ne sais plus trop où chercher : par-là...par-là....où par là ... Tu en auras la moitié, promis ! Maman loup creuse au pied des arbres que lui indique l’écureuil et découvre assez vite les fruits convoités. Elle en prend la moitié qu’elle ajoute à son butin et retourne dans sa tanière après avoir remercié monsieur écureuil.

    Son sac est bien lourd à présent. Elle peine pour le tirer et s’enfonce dans la neige fraiche. Ses pattes fines ont bien du mal à la supporter. Elle a aussi terriblement faim et finit par s’évanouir.

    Lorsqu’elle se réveille, elle sent une douce chaleur l’envelopper. Autour d’elle, ses louveteaux se chamaillent sous l’œil vigilant de monsieur ours.

    • Ça a l’air d’aller mieux dis-donc. Tu étais si faible que je t’ai ramenée dans ma grotte avec tes petits qui t’attendaient tranquillement. Je vous ai préparé un bon potage avec tous les légumes que tu transportais.

    Un vrai régal qu’ils partagent avec tous les animaux que maman loup a rencontrés dans la journée. La famille loup reprend très vite des forces et décide de ne plus jamais manger autre chose que ces bons légumes. Et pour terminer ce délicieux repas, monsieur ours a concocté avec les louveteaux un énorme gâteau aux noisettes et au miel qui met tout ce petit monde d’excellente humeur.

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Étrange ...les anges gardiens

    Quand je repasse le film de mes années passées, je me dis que j'ai eu beaucoup de chance dans ma vie...et que mon "ange gardien" est vraiment au top !!! Alors pour lui, un petit hommage dans ces quelques lignes.

    Bon jeudi à tous

    Ange gardien

    Pas de chômage pour les « anges gardiens » 1 -

      Il parait que nous avons tous un ange gardien. Je ne sais pas s’ils sont payés très cher, mais le boulot ne manque pas ici-bas… En tous cas, pour le mien, j’en suis convaincue.
    En écrivant cette petite histoire, j’aimerais surtout remercier le mien (c’est vrai ça, on n’y pense jamais !) et leur rendre hommage à tous! Ils sont là, toujours présents, toujours prêts à prodiguer leurs conseils, nous indiquant parfois une marche à suivre, ou réparant la plupart de nos bêtises (mot faible !). Ils nous évitent même souvent le pire dans des situations précises.

    Je peux dire que le mien ne manque pas de taf, et j’ai bien souvent perçu sa présence…je pourrai faire une longue liste des diverses situations dans lesquelles il m’a soutenue, dire comment il m’a aidée à supporter les pires épreuves de ma vie, raconter comment, sans lui, l’incompétence d’une sage-femme (seule à la clinique ce jour-là !) aurait pu faire perdre la vie à mon bébé et à moi-même etc etc…On peut appeler ça comme on veut : la providence, le hasard, la chance, le signe du destin…et pourquoi pas un « ange gardien » ?, c’est plus poétique.
    Bien sûr, il n’est pas toujours là lorsque je me prends les pieds dans les tapis ou dans les vieilles souches d’arbres, quand je fonce tête baissée dans les baies vitrées ou lorsque je me prends un poteau en pleine figure, et cela me fait immanquablement pester contre lui. Seulement, il faut quand même avouer que je suis si distraite et naïve qu’il a bien dû m’éviter de nombreuses contusions ou mésaventures sans que je m’en aperçoive….et pour ça, je lui tire mon chapeau !

    Je me suis souvenu il y a quelques temps d’une histoire singulière que j’aimerais raconter parce qu’elle a été pour moi le déclic qui me manquait pour me prouver l’existence des anges gardiens…je crois que sans lui à cette époque, je ne serai sans doute pas là.

    C’était il y a très très longtemps. J’étais jeune et complètement insouciante.
    Il fait beau. Avec mon mari (on n’était pas encore mariés, c’était dans les premiers temps de notre rencontre) on décide d’aller faire un tour. On monte dans la voiture et on roule sans but précis…Nous arrivons près de l’aéroport et on prend des petites routes au gré de notre fantaisie. Il y a un tout petit chemin qui mène à un champ bordé d’arbres…on devine les avions juste derrière. Le sentier est un peu cahoteux mais on le suit quand même.
    - « Tu as vu, il y a une voiture qui fait comme nous derrière »
    - « Sans doute quelqu’un qui s’est trompé de route…il va faire demi-tour »
    Nous, on s’arrête au plus près du rideau d’arbres et on descend, sans faire plus attention au véhicule qui nous suivait.
    On s’approche et on observe pendant un long moment le va et vient des avions, n’hésitant pas à longer le champ pour avoir une meilleure vision.
    Pendant un court instant, en détournant la tête, il me semble apercevoir le véhicule que nous avions vu précédemment rebrousser chemin et je suis étonnée qu’il ne soit pas parti plus tôt, mais je n’y attache aucune importance…je reviens à mes zincs.
    Quelques décollages et atterrissages plus tard, on revient à la voiture, prêts à repartir.
    - « Flute ! (était-ce bien ce mot précis ?) Un pneu crevé ! Pas étonnant avec ce chemin !!
    Heureusement, il y a le pneu de secours…le temps de le changer, et nous voilà en route…pas longtemps, quelque chose cloche…deuxième pneu crevé !! Pas de bol
    - « je vais aller au garage le plus proche, quitte à faire du stop…Reste ici en attendant…je n’ai aucune envie de laisser la voiture là…on ne sait jamais. Je n’en ai pas pour longtemps »
    - « Je ne veux pas attendre ici toute seule. Ça ne me dit rien du tout…il n’y a pas d’autres solutions ? Je vais avec toi. Je trouverai le temps moins long. La voiture ne craint rien».
    Après tout, je pourrai bien attendre, mais je ne sais pas pourquoi, j’insiste, je ne veux pas rester là…c’est stupide, je sais, mais je préfère marcher des kilomètres que de rester ici à attendre.
    - « Bon, on va essayer d’aller jusqu’au garage…en roulant lentement, ça devrait le faire »
    Complètement idiot bien sûr ! Rouler sur les jantes, et risquer d’avoir un accident. On roule doucement sur le sentier caillouteux…
    - « Tiens, tu as vu ? On dirait la voiture de tout à l’heure ! » Un peu caché dans un chemin perpendiculaire, ça me parait un peu bizarre, mais une fois encore, on n’y prête peu d’attention…
    Tant bien que mal, on arrive au garage. Le garagiste fait le tour du véhicule, observe les pneus :
    - « Regardez de plus près, ce sont des coups de cutter ! «
    Quoi dire de plus ! Nous sommes un peu sonnés et on se demande bien pourquoi quelqu’un irait donner des coups de cutter à des pneus de voiture dans un endroit pareil !
    Après réflexion et en regardant un peu en arrière on comprend de mieux en mieux, et on refait surface…Et là, on se dit que nous avons eu bien de la chance !!
    Un coin complètement perdu…. La voiture qui nous suivait…les coups de cutter pendant que nous nous sommes éloignés…Quel était le plan de ce type ? Avec un pneu crevé, on répare, deux pneus, je reste à attendre…. J’en ai froid dans le dos !!!! Quelle inconscience ???
    On peut dire que je l’ai échappé belle…grâce à ce pressentiment, cette espèce d’intuition …ou plutôt un « super ange gardien » ?

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  • Coucou les petits loulous,

    Une histoire pour les plus petits....tous ceux qui ont encore un doudou qu'ils promènent partout.

    Belle journée et

    Bizatousssssssssss

    Doudous en vadrouille

    Les doudous en vadrouille

     

     Dans un joli village de montagne, au cœur de la vallée, des flocons blancs et cotonneux virevoltent dans le ciel depuis déjà une semaine. Aujourd’hui, toute l’école est en effervescence parce que les élèves des deux classes vont se rendre sur les pistes enneigées. Les plus grands vont y apprendre à skier, pendant que les plus jeunes glisseront sur des luges. Quelle joie ! Le bonheur se lit sur tous les visages. Bien emmitouflés dans leurs doudounes, bonnets, écharpes et moufles, les enfants s’apprêtent à grimper dans le car qui les conduira dans la  station de skis :

    • Louise ? qu’est-ce-que j’ai dit avant de sortir de la classe ? demande l’institutrice à un bout ’chou adorable qui tient la main de sa grande sœur.
    • Tu as dit « On laisse les doudous dans la caisse à doudous ! »
    • Alors, dis-moi pourquoi j’aperçois la tête de « croco » sortir de ta poche ?

    Toute penaude, Louise retourne vers la classe pour y laisser son petit compagnon.

    • Il faut être bien sage, dit-elle à l’ensemble des doudous en repartant. La maîtresse ne veut pas qu’on vous emmène. Elle a peur que vous vous perdiez dans la neige.

    Ça y est le car s’éloigne. Dans la classe des petits, le calme est revenu. On entendrait presque une mouche voler ! Mais que se passe-t-il ? Dans la caisse à doudous, ça commence à s’agiter, a remuer, à gigoter. Une touffe de poils bruns, puis deux yeux sortent lentement de la boite...des yeux qui regardent à droite, puis à gauche...et toute la tête sort.

    • On peut y aller, il n’y a plus personne, chuchote alors doudou- lion en sautant sur le sol recouvert d’un épais tapis rouge vif...il est suivi de toute une ribambelle d’animaux, tous plus amochés les uns que les autres. Ils se plaignent d’un bobo par ci, une blessure par-là, une égratignure à la patte ou une coupure sur le ventre...ils se trainent lamentablement en ronchonnant jusqu’au « coin garage » situé au fond de la classe.
    • C’est exactement ce qu’il nous faut, s’écrie soudain « doudou fanfan », l’éléphant bleu de Noah, en désignant un bus rouge à étage...Vite montez à l’intérieur. Monsieur chien va nous conduire...

    Croco, madame Gigi-la girafe, Hippo, Tigrou et monsieur Pingouin s’entassent dans le bus à la suite de Fanfan pendant que Ouistiti et Toucan prennent place sur le toit à leur poste d’observation.

    • Rien à l’horizon, on peut démarrer, lance Toucan

    Dans leur autobus, les animaux-doudous chantent à tue-tête en se dirigeant vers la clinique vétérinaire... sûrement pour masquer leur appréhension. C’est vrai qu’ils n’apprécient pas trop les piqures et le froid des stéthoscopes !! Ils préfèrent de loin les sirops au goût de banane.

    « Docteur bobo » commence par leur donner à tous un bon bain. Ils rient et jouent avec les bulles de savon qui les recouvrent entièrement, laissant juste dépasser le bout de leur nez...C’est le moment le plus agréable ! Ensuite c’est moins drôle : ils sont tous allongés sur une civière et un vétérinaire vient les ausculter. Gigi fait mine de tousser pour avoir droit à une cuillérée de ce délicieux sirop, mais le médecin lui met simplement une écharpe autour du cou... « C’est joli quand même » observe cette jolie pin-up en jetant un coup d’œil dans le miroir! «  Doudou Fanfan » se voit quant à lui, coiffé d’un chapeau haut de forme en récompense de son courage...il s’est fait recoudre de la tête aux pieds sans broncher...Accompagné de bébé serpenteau, il se dépêche pour rejoindre le bus avant qu’il ne parte sans eux...

    Comme ils sont heureux et satisfaits d’être à nouveaux tout beaux, tout propres et bien soignés ! Lorsque leurs petits amis viennent les rechercher dans la caisse, ils sont fiers et se blottissent dans leurs bras pour leur faire un gros câlin.

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Étrange : les sosies

    On les rencontre parfois de bien étranges façons !!

    Des sosies

    Des sosies...

       Dans un magasin de vêtements, à quelques mètres seulement de moi, une femme me regarde avec insistance et ça me gêne un peu... beaucoup même. Je pense dans un premier temps qu’il s’agit d’une vendeuse qui ne va pas tarder à m’aborder et prononcer l’une de ces phrases que l’on apprécie toutes au plus haut point : «  Vous cherchez quelque chose ? » ou « Je peux vous aider ? »…C’est ça oui !!! Un dixième de seconde plus tard, je réalise qu’elle ne m’est pas parfaitement « inconnue » je la connais, je l’ai déjà vu quelque part....

    Oups ! C’est un miroir qui me fait face !!! Pour ma défense, cette petite « absence » n’a pas duré deux secondes !!!

    Et alors ? Il aurait pu s’agir d’un sosie tout simplement. Je n’ai eu l’occasion qu’une seule fois d’apercevoir dans une voiture qui passait devant moi une femme qui me ressemblait...et  cela s’est passé tellement vite que je n’ai pas eu le temps de la voir vraiment. Je suis restée « interdite », troublée comme si je m’étais vue...ailleurs. J’étais quand même légèrement frustrée ! ça doit être tellement amusant de voir « réellement » son sosie, et surtout, pouvoir l’aborder.

    Tout cela pour raconter une anecdote qui m’a beaucoup impressionnée. Je suis attablée en famille à la terrasse d’une brasserie à la Bernerie lorsque soudain, j’entends la voix de mon père derrière moi...sauf qu’il ne peut pas être là, forcément puisqu’il nous a quittés il y a belle lurette.Instinctivement et sans oser tourner la tête, je fais ma curieuse et j’écoute la conversation. L’homme raconte assez fort les mêmes blagues à deux balles que mon père… et des jeux de mots qu’il ne manquait jamais de faire à propos de tout lorsque l’on avait l’occasion de se réunir pour une fête de famille. J’avais l’impression de faire un bond dans le temps et de me retrouver trente ans en arrière.

    Surprise, j’en parle à mon mari qui me confirme qu’il reconnait cette voix et ces intonations. On se retourne en même temps pour découvrir un homme qui ressemble  comme deux gouttes d’eau à mon père autant par le physique que dans les mimiques...stupéfiant !

    Autre anecdote assez surprenante : A la cérémonie d’adieu de mon oncle, je suis assise près de l’une de ses sœurs. Elle est profondément marquée par la disparition de ce frère et je sais que très pieuse, elle croit à un au-delà bienveillant. Je vais vite m’apercevoir qu’elle aussi peut avoir ses moments de doute et que cet inconnu lui fait peur comme la plupart d’entre nous. Brusquement, elle se tourne vers moi et me glisse à l’oreille :

    • J’aimerais tellement qu’il me fasse « un signe » !

    Mon regard se dirige alors vers le chœur de l’église, et je reste scotchée par l’image qui se présente à moi. Je lui réponds du tac au tac.

    • Regarde l’homme qui se tient près du pupitre…. Le voilà ton signe !

    Ma tante m’adresse alors un sourire, presque de soulagement. L’homme en question est le sosie presque parfait de son frère.

    L’histoire ne s’arrête pas là, puisque quelque temps après la disparition de cette tante, en ouvrant l’un de ses albums de timbres, l’un d’entre eux glisse de son support. Là encore, je retiens mon souffle : C’est un timbre étranger, qui représente une femme âgée, une magnifique thaïlandaise, une fleur des champs dans la main…Cette expression remplie de douceur, je la connais…ces cheveux gris avec une mèche rebelle sur la tempe…et cette ressemblance étrange à cette tante si proche de la nature...ne serait-ce pas un « signe » ???

    SosiesSosies

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  • Bonjour tout le monde,

    Solution de l'histoire-jeu "Détox 2" avec les 39 noms de légumes (en rouge)

    On en compte en effet 36 mais certains mots en cachent deux ( pois-poireaux.....chou et chouchou....courge et courgette)

    Bon début de semaine et bonne rentrée aux loulous qui reprennent le chemin de l'école.

    légumes- solution

    Détox - 2

       Toujours dans les allées du marché, je me suis attardée un peu devant divers  stands proposant des légumes.

     En effet, si je ne veux pas ressembler à une grosse pomme blette, il allait me falloir acheter quelques légumes. C’était trop bête, je n’avais encore que des fruits dans mon panier.

    Aie aie aie ! Les légumes de saison ne me tentent guère, mais j’ai l’espoir au moins d’en trouver quelques-uns pour faire une bonne soupe, c’est pour le moment ce que je souhaite.

     Sur un stand, les prix indiqués à la craie sont attractifs…j’en choisis donc quelques-uns, mais l’homme qui me fait face ne me dit rien qui vaille, je suis  si trouillarde : Cet homme bourru, barbu et frisé avec un chouchou pour retenir ses cheveux sales si filasses n’est sûrement pas un commerçant.

    Cette sorte de « brute à bagarres » ne me semble pas nettement sympathique.  Il mâche  un chewing-gum en faisant des bulles et tient une bolée de cidre à la main. Il me parait plutôt vulgaire…Il n’a plus qu’à roter tant qu’il y est !

    D’ailleurs, il me regarde  bizarrement lorsque je lui dis que je n’ai plus un radis dans mon porte-monnaie. Je pense que j’ai fait une gaffe, nouille que je suis, en lui laissant son tas de  légumes sur son étalage pour détaler.

    • Si t’as pas d’pognon, t’as rien à faire là, patate ! me lance-t-il …

    De toute évidence, ça l’a dérangé ! Je cours, jette un œil en arrière et m’aperçois qu’il me suit. De toute évidence, il laisse Carole, sa voisine, s’occuper de son stand.

    Vite, je me planque dans une auberge inoccupée en attendant qu’il retourne sur le marché. J’ai une douleur à la jambe et découvre une épine arrivée je ne sais comment sur ma cheville. Je cherche un lavabo pour m’asperger d’eau fraîche et  J’appelle mes colocataires. J’ai oublié de dire que je vis dans un appartement  qui enchanterait les trois quarts des étudiants, avec des amis : Il y a Ringo : il étudie les arts iconographiques et sa copine Maïssa .  Ils ont deux chats, des chats lotis à la même enseigne que nous. C’est les riverains qui sont contents !!!

    Tout ça pour dire que mes potes iront eux-mêmes chercher les légumes…ça pimentera un peu leur quotidien.

    D’ailleurs ….à quoi bon ? Il y en a déjà trente-neuf dans ce texte.

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