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Bonjour tout le monde,
Histoire étrange : Caroline
Je l'aimais bien notre Caroline, aussi, aujourd'hui, pour tous les enfants qui sont en vacances (les veinards! ) et les grands qui aiment les histoires "bizarres", la voici à nouveau au devant de la scène.
Bientôt d'autres histoires, des nouvelles en particulier (je vais avoir un peu de temps pour écrire je pense)
Belle journée à tous
Photo : Vous aurez reconnu un coq bien sûr, pas "ma" Caroline qui hélas, n'est plus de ce monde depuis bien longtemps
Caroline
Qu’est-ce qui se passe dans les petites caboches des animaux !! On dit qu’il ne leur manque que la parole…C’est vrai ! Quoique, ils savent se faire comprendre…Il suffit de les « écouter », les observer pour les comprendre. C’est ce qu’ont toujours fait mes parents.
J’ai déjà raconté l’anecdote du merle que ma mère avait sauvé d’une mort certaine et qui venait régulièrement lui rendre visite par la suite. J’ai parlé également du « rituel » de ces deux petits chats jumeaux qui se relayaient pour venir dévorer le contenu de la gamelle qu’on leur préparait chaque jour…mais je n’ai encore jamais évoqué l’histoire très « étrange » de Caroline !! Ah ! Caroline ! Quelle vedette !
Mais, commençons par le début. Tout d’abord, le décor ! Le même que pour les chats. Notre charmante maison et son grand jardin sur deux étages. Voyons à présent les personnages : Eh bien, mes parents, nous les enfants (à l’époque bien entendu) et les poules qui occupaient tout l’espace extérieur. Ces princesses nous permettaient néanmoins de jouer et de circuler librement dans leur domaine, ce qui faisait que nous vivions en bonne entente dans cet immense poulailler. Ma sœur, mes frères et moi-même les aimions beaucoup ces petites bêtes et nous passions notre temps à les observer, leur attribuer des qualités et des défauts, et même parfois, discuter avec elles. De quoi ? Je ne me souviens plus.
Ce qui est sûr, c’est que chaque poule avait sa personnalité propre, un caractère bien particulier. Moky, par exemple était très prétentieuse dans sa robe rousse et nous snobait la plupart du temps, tandis que Poupy, plus « affectueuse », venait vers nous lorsqu’elle nous apercevait dans le jardin. Il y avait « la blanche », la « noire », plus quelconques …et aussi Bijou, le petit poussin que j’étais allée chercher chez un animalier avec une vieille tante. Elle tenait absolument à me faire un cadeau et j’avais eu bien du mal à lui faire comprendre que je ne voulais ni jouet ni bijou, que rien ne me ferait plus plaisir que cet animal !! Allez savoir pourquoi les vieilles tantes ont tant de mal à entrer dans le monde enfantin?
Bon, c’est vrai que j’ai oublié la plupart des noms de toutes ces poules… mais pas celui de Caroline !!!
Nous avions tous un petit faible pour cette poulette un peu simplette, nunuche et très rigolote. Elle passait son temps à becqueter tout ce qu’elle trouvait sur le sol, aussi bien le pain dur que les épluchures de légumes et les graviers. Elle picorait toute la journée et gonflait à vue d’œil.
Un jour, tandis qu’elle avançait difficilement à cause de son jabot qui trainait par terre, mon père eut pitié d’elle. Il attrapa la « Caroline » et la posa sur la table de la cuisine qu’il avait recouvert d’une serviette éponge. La pauvre ne chercha même pas à s’enfuir…elle en aurait été bien incapable d’ailleurs. Quand on a vu notre père lui ouvrir le bec pour y verser une goutte (ou deux) de gnôle (une eau de vie hyper forte que mon grand-père fabriquait lui-même !!), on lui a demandé ce qu’il faisait :
- Dans son état, elle ne vivra pas longtemps ! Perdue pour perdue, je vais « l’opérer » votre Caroline, nous a-t-il répondu comme si c’était normal…L’alcool! c’est pour l’endormir et l’empêcher de souffrir… (Euh !!! On parlait bien d’un gallinacé !!!! )
La suite tient du « surnaturel » ! Mon père s’est emparé d’un couteau pour lui ouvrir le ventre, le vider…puis il l’a recousu avec de la ficelle à rôti…. Aussitôt, Caroline s’est remise debout et lorsque mon père l’a reposée sur le sol, elle n’a pas hésité une seconde et est repartie en titubant vers ses copines !
Le temps a passé et Caroline a repris ses (mauvaises) habitudes….A sept reprises, mon père a dû la « réopérer » !! A sept reprises, elle a retrouvé toute sa vitalité. C’est hyper costaud une poule !!!
Avec le temps, je pense que Caroline devait être un peu «bizarre »…Peut-être était-elle devenue accro à la chirurgie esthétique …comme certaines vedettes !!!
PS : Je précise : mon père n'était PAS chirurgien ...S'il avait une poigne de fer et un moral d'acier, c'est parce qu'il travaillait aux Forges de Basse Indre.
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Bonjour tout le monde,
C'est déjà les vacances pour certains...super !
Et comme c'est dimanche, voici un nouveau jeu : A trouver : des anagrammes de personnalités très connues (ex : Pascal Obispo est l'anagramme de Pablo Picasso)
Et très bientôt, un nouveau "cahier de vacances" avec de nouveaux jeux ...
Bon dimanche à tous
Des personnalités connues
Un footballeur : Simone Sille
Un poète : Basile Ruchaladere
Un président de la République : Charlie Flanodons
Un autre président de la République : Carmen Alummone.
Un tennisman : Léon Chrétien
Un chanteur : Maël Nis
Un groupe de musiciens-chanteurs : Lea Betessel
Un peintre : Doris Vallada
Un cycliste : Florent Ginau
Un acteur : Noël Dialan
Une actrice : Flore De Truyau
Un écrivain : Elisa Bar
Un animateur de télévision : Ralf De Cirury...
C'est tout pour aujourd'hui...
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Bonjour tout le monde,
Samedi-coup de cœur : Personnel soignant
Aujourd'hui un petit coup de chapeau pour tout le personnel soignant (médecins, spécialistes, infirmières, personnel hospitalier etc....) toujours présent pour nous maintenir en bonne santé.
Les discussions tournent souvent autour du "désert médical", des grèves, de la difficulté à trouver un médecin, un spécialiste... des rendez-vous que l'on obtient avec difficultés dans les six mois...des erreurs médicales...mais rarement sur les compétences, l'abnégation, le dévouement, le réconfort apporté par tout ce corps de métier...
Alors voici une petite anecdote que je n'ai jamais oubliée ...
Bon week-end à tous
Sur le bout du doigt
Hier matin, j’ai vu passer une très belle image sur Facebook...ça arrive parfois. Il s’agissait du magnifique sourire d’une petite fille en fauteuil roulant qui venait de recevoir un cadeau : Une jolie poupée qui, comme elle, devait s’habituer à son fauteuil. Voir la joie de cette enfant devant cette poupée avait quelque chose de très émouvant. Elle pouvait enfin s’identifier à cette barbie, comme toutes les petites filles. Et bien sûr, cette image m’a naturellement fait penser à une anecdote qui s’est déroulée il y a bien longtemps. Elle m’avait également terriblement émue.
Mes enfants se sont pratiquement tous pris les doigts dans les portes...aïe aïe aïe, très douloureux ! D’autant plus que pour deux d’entre eux, la journée s’est terminée aux urgences. La première fois, c’est notre fils qui, devant la douleur et en voyant son doigt en sang, pleurait toutes les larmes de son corps en croyant qu’il allait mourir. Pour se rassurer, dans le box des urgences où l’on attendait un médecin, il nous a demandé de chanter. Je nous revois encore chanter à tue-tête devant le personnel et les gens qui passaient devant nous...Je ne précise pas, bien sûr, à quel point je chante faux !!
Alors, lorsque notre petite dernière s’est elle aussi coincé le doigt dans une porte si violemment que l’extrémité s’est littéralement coupé, c’est le cœur gros que nous l’avons emmenée à la clinique de la main. Pour ne pas avoir à faire des vocalises, cette fois, et pour lui donner du courage, nous avons attrapé au passage quelques doudous, albums et jeux pour l’occuper dans la chambre.
Ses larmes nous brisaient le cœur, mais nous avons été accueillis chaleureusement par une équipe de soignants d’une gentillesse extrême. Une infirmière est venue expliquer à notre petit bout d’chou tout ce qui allait se passer le plus simplement du monde… comment le chirurgien allait lui réparer son petit doigt. A notre grand étonnement, alors que nous commencions à dégager son lit des jouets qui l’encombraient, elle nous a demandé de les laisser avec elle pour qu’elle soit dans « son élément » dans la salle d’opération. Nous avons donc vu partir notre fille avec son ours en peluche, ses livres et ses jeux ...et nous l’avons sagement attendue dans sa chambre.
Tout le monde sait à quel point le temps semble long à ce moment-là, l’inquiétude à l’idée de la savoir seule dans cette salle froide et lugubre, en présence de personnes qu’elle ne connait pas etc etc… C’est donc très étonnés que nous l’avons vue revenir, le visage rayonnant, égayé d’un large sourire :
- Regardez ! Mon nounours a le même pansement que moi !
J’aurai voulu être une petite souris lorsque le chirurgien a demandé à ma fille de lui confier son nounours pour l’opérer à son tour et lui faire ce magnifique bandage autour de la patte. L’infirmière a tenu à nous préciser que c’était bien lui qui s’en était chargé en personne ! Quelle belle preuve d’humanité !
Chapeau le personnel soignant !!! (Tout avait été pensé pour que notre fille soit dans des conditions de bien-être absolu (ses jouets, l'identification au nounours...)
Jamais je n’aurai imaginé, avec la quantité de travail qu’on leur connait, que des médecins puissent aller si loin pour éviter tout traumatisme à une enfant.
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Belle journée à toutes et à tous,
Etrange : Signe de l'au-delà
Pas de "thème" précis pendant les vacances, juste des histoires "incroyables" et pourtant véridiques..avec pour commencer ce que j'imagine ( on ne peut rien affirmer tant qu'il y a une part de mystère !) être un "signe" envoyé par mon frère le jour même de son départ.
Une histoire "nouvelle" le concernant très prochainement
Bon vendredi à tous
Une améthyste à la piscine.
Dans le petit coffret en pierre sculptée que mon frère m’avait offert en revenant du Népal, j’avais eu l’immense surprise de découvrir une petite aigue-marine…identique en tous points à celle que j’avais perdue trois jours auparavant (même coloris, même taille, mêmes ciselures, mêmes facettes…), une pierre qui épousait parfaitement l’intérieur des griffes de la bague que je portais.
Mais l’histoire ne se termine pas là, et c’est au mois de février dernier, trente-quatre ans après, qu’elle se poursuit. Pour la comprendre, je dois aussi préciser que le petit coffret contenait également trois autres pierres : une jolie citrine ovale et deux petites améthystes d’un violet profond (et non des rubis comme je l’ai écrit dans l’histoire précédente : voir la photo)...
Nos deux petits loulous sont heureux ! Depuis le temps qu’ils les attendent ces quinze jours à la Réunion avec Papy et Mamy ! Ce voyage, ils l’ont rêvé, imaginé, ont regardé des tas de photos pour s’en imprégner avant. Et nous donc ? Un séjour avec les deux benjamins de la famille nous rend fous de joie! Enfin, après des mois d’attente et de préparations, nous y voilà !
Nous sommes arrivés hier, et nous n’avons pas tardé à prendre nos repères. Nous aimons tellement cette île, et nous y sommes venus si souvent que tout nous semble familier.
Les chambres de l’hôtel sont un peu exiguës, mais qu’importe, la plage est à côté et la piscine enchante les enfants. D’ailleurs, c’est depuis un transat que je regarde en ce moment mes loulous patauger avec bonheur dans ce vaste bassin à l’eau presque turquoise. Il est entouré de palmiers, lauriers roses et frangipaniers aux délicates fleurs blanches au cœur jaune. Évidemment, je ne peux m’empêcher de prendre quelques clichés avec mon portable, et, tandis que je fixe sur mon écran un cocotier dont la forme ressemble à un « génie » de conte, une petite fille s’approche de moi pour me demander l’heure. Elle est adorable et a quelque chose de touchant dans le regard. Elle me fait tellement penser à ma petite nièce. Aussitôt, je pense à mon frère. J’aimerais tellement qu’il vienne nous rejoindre avec elle et son épouse...Ce n’est pas si loin Madagascar, et on a si peu l’occasion de se voir !
- Allez les enfants, on reviendra ce soir. En attendant on va se préparer...ça vous dit de visiter un magnifique jardin avant d’aller déjeuner ?
Mes petits chérubins ne se font pas prier. On ramasse les serviettes, les pistolets à eau, les masques... et Zou, direction la chambre.
En arrivant, je m’apprête à troquer mes tongs contre des nu-pieds et je vois un petit objet qui roule sur le sol. Je regarde de plus près, il s’agit d’une petite breloque, une « pierre précieuse » en plastique violette, un petit « bijou » qui a élu domicile sur ma tong sans que je m’en aperçoive. Le plus étonnant, c’est qu’elle soit restée et que je ne l’ai pas sentie sous mon pied.
Quelques instants plus tard, mon téléphone sonne. Le prénom de mon frère s’affiche. Je me dis que cette petite pierre m’annonçait ce coup de fil, qu’il va venir nous voir. Je décroche sans tarder, folle de joie... Mais…mon enthousiasme est vite remplacé par la stupéfaction, une cruelle désillusion lorsque j’entends la voix de ma belle-sœur ...en larmes !
Je suis tétanisée, terrassée. J’ai une boule au creux de l’estomac qui ne demande qu’à exploser. Je ferme les yeux et je réalise que je n’ai pas le choix. Ma douleur doit passer après le bonheur de mes petits-enfants. Je ne leur dis rien, envoie les coups de fil qui s’imposent en cachette (afin de m’autoriser à laisser un peu ma peine s’extérioriser) et poursuis ce séjour en savourant chaque moment passé avec eux.
La petite pierre ne me quitte plus et avec elle, j’ai l’impression de passer mes journées avec ce frère qui m’avait offert mon premier voyage pour me faire découvrir ce lieu qu’il aimait tant. Je me rends compte que mes pas le suivent et je ne cesse de percevoir et ressentir sa présence auprès de moi. Il semble présent dans chaque lieu que j’ai déjà visité en sa compagnie et les souvenirs se mêlent au présent.
La souffrance, toujours présente, laisse peu à peu la place à une sorte de sérénité, de paix.
Quelques jours après mon retour à la maison, j’ai ressorti la « pierre » de ma poche et je l’ai comparée aux deux améthystes contenues dans le petit coffret…Elle est la copie conforme : même couleur, mêmes ciselures…Juste un peu plus grande ! …Et pour ceux qui pensent que chaque pierre à une signification, l’améthyste représente la spiritualité.
Pour terminer, si cette coïncidence ne suffit pas, dans les jours qui ont suivis, j’ai tenu à reporter la bague avec cette fameuse aigue marine qui remplaçait celle que j’avais perdue…Eh bien, la pierre s’est échappée…je l’ai retrouvée huit jours plus tard en sortant un drap de l’armoire…elle a roulé sur le sol !
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Bonjour tout le monde,
Qui se souvient de l'arbre-main , Cet arbre que Petit Lou a rencontré il y a quelques années déjà....
Le re-voilà au milieu de Dame Nature
Belle journée à tous
L’arbre-main
P’tit Lou a beaucoup de chance...enfin, c’est ce que disent tous ses copains parce qu’il habite une jolie maison située en bordure de forêt.
Quand il veut rester seul...enfin, lorsqu’il boude, parce que cela lui arrive souvent, il part en courant et se réfugie dans le bois, là où on ne viendra pas l’embêter. Et comme il court très vite, jamais personne ne le rattrape. Alors là, c’est génial ! Il marche longtemps dans les allées pour reprendre ses esprits. Parfois, il s’assoit sur un tapis de mousse pour observer les p’tites bêtes et les oiseaux qui gazouillent et jouent dans les feuillages. Il lui arrive aussi de s’allonger sur les feuilles mortes. Ça crisse et ça craque un petit peu… et il aime cette musique.
Un jour, il s’est un petit peu perdu dans la forêt, tout simplement parce qu’il a aperçu un magnifique écureuil roux qui sautait de branche en branche. Il l’a suivi pour jouer avec lui, mais le petit animal était si agile et si leste qu’il a disparu aussi vite qu’il était apparu.
P’tit Lou s’est alors simplement dit que, comme dans la plupart des contes de fées, il allait bientôt tomber sur une petite cabane de bois perdue au fin fond de la forêt. Il a donc marché, marché, très longtemps, mais hélas, pas de cabane ! Pas de lutin, ni même de petits nains ! Juste un arbre, un drôle d’arbre qui lui a tout de suite fait penser à une énorme main.
- La main de la sorcière ! s’est-il écrié en le voyant...c’est sûrement la grande main de la sorcière qui a été transformée en arbre ! mais par qui ?
Il n’a pas eu le temps de se poser trop longtemps la question. Une voix calme et suave lui est parvenue jusqu’aux oreilles :
- Approche petit !
P’tit lou a regardé tout autour de lui mais n’a vu personne. La voix semblait venir de l’arbre, elle a poursuivi :
- Approche plus près, et écoute mon histoire.
Il écarquilla les yeux en apercevant l’arbre bouger l’un de ses doigts immenses, celui qui correspond à un index. Il l’a pointé dans sa direction et s’est mis à chuchoter...Sur le moment il a pensé qu’il était bien fatigué et que le vent, en soufflant, agitait les branches en murmurant dans les feuilles...mais non ! Il entendait nettement cette phrase :
- N’aie pas peur, petit ! Je ne suis pas la main de la sorcière comme tu sembles le croire, mais la main de Dame Nature. Je reçois chaque jour les confidences des animaux qui me rendent visite pour nicher dans le petit « creux » que je leur ai réservé. Parfois, ce sont des enfants comme toi qui viennent discuter avec moi. Je vais te raconter mon histoire.
Assis au pied de cet arbre étrange, P’tit Lou écouta en fermant les yeux la main de Dame Nature qui lui parlait doucement. Elle lui confia que chaque soir, lorsque la forêt semblait endormie, elle avait une mission importante. Elle devait débarrasser les allées et les bosquets de tous les détritus abandonnés par les promeneurs et les familles venues pique-niquer dans cet endroit magique. Elle lui raconta avec émotion la terreur d’un jeune cerf traqué par des chasseurs.
Avec émotion, elle lui parla de l’angoisse de cette famille écureuil obligée de déménager. La forêt de pins qui l’abritait venait d’être détruite par les flammes causée par un feu de camp.
Elle se rappela aussi du chagrin de ce bel escargot qui avait entendu parler du réchauffement de la planète. Il craignait que la pluie ne disparaisse à jamais ! Qu’allait-il devenir ?
- L’autre jour, c’est un magnifique vieillard qui est venu vers moi. Il avait bien du mal à avancer avec son bâton. Il m’a regardé tristement, semblant « appeler au secours » pour la Nature qu’il voyait disparaitre. Ça m’a bouleversée !
- Que pouvons-nous faire ? demande alors P’tit Lou
- Je pense que c’est à vous les humains de prendre conscience de tout cela et de réfléchir.
P’tit Lou se gratta la tête et réfléchit longuement. Une idée lui vint à l’esprit :
- Quand je serai grand, je serai « écologeur » ! s’écria alors l’enfant avec enthousiasme.
- Le défenseur de la Nature et de l’Environnement se nomme Ecologiste ou écologue corrigea en souriant « Dame Nature » en caressant doucement la joue de P’tit Lou du bout de son index.
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