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Bonjour tout le monde,
Cahier de vacances - page 4 : Des anagrammes
Commençons par des anagrammes "faciles "
Dans ce texte, presque chaque phrase comporte un mot en rouge souligné. Celui-ci est suivi de près ou de loin d'un autre mot en pointillés à découvrir (son anagramme)
Ex : Pour faire la sieste, rien de tel qu'un hamac fabriqué dans une étoffe ................(Tissée)
Anagrammes
Pendant mes vacances, je me suis perdue dans un joli village situé au cœur de la montagne. je suis entrée dans l'Eglise qui trônait sur la place, majestueuse avec de magnifiques sièges fabriqués avec des chênes-...............
Les fresques resplendissaient et je me suis attardée un peu pour admirer Saint Joseph dans son habit de .................
En sortant mon regard s'est porté sur une petite boutique dont l'enseigne représentait des sommets .....................C'était un magasin d'art dans lequel un horrible .............était en train de semer la pagaille. Je me suis alors souvenue qu'un sorcier vivait dans ce charmant village et qu'il suffisait de .............les doigts pour éviter ses malédictions. Apparemment, les propriétaires de cette galerie ne l'avaient pas fait.
Une femme à la figure rosie par le temps frais de ces derniers jours s'est approchée de moi avec un panier en ..............Il contenait des fruits qu'elle vendait aux passants. Elle semblait si tourmentée et en proie à une certaine tristesse, que je lui ai acheté des pommes et une ................que j'ai mangée aussitôt.
En sortant du village, j'ai suivi un chemin qui menait à une immense cascade dont l'eau s'écoulait par ................Dans cette zone, .................ados étaient en train de boire un ....................
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Belle journée à toutes et à tous,
Etrange : le comportement des animaux
Ces animaux à qui il ne manque que la parole mais qui savent se faire comprendre aussi bien que des humains...
Re-voici Piou-Piou dont l'histoire est liée à ce lieu où nous passons nos vacances...
C'était il y a bien longtemps !!!
Bon début de semaine à tous
Piou - Piou
Tous ceux qui ont connu ma mère seraient certainement d’accord avec moi pour dire qu’elle était extraordinaire. Très humaine et sûrement un peu naïve, elle aurait donné sa chemise comme on dit. Elle respectait et aimait tout le monde, s’effaçait pour sa famille et aurait donné sa vie pour ses petits-enfants.
Cette tendresse infinie, elle la partageait aussi avec les animaux dont elle était constamment entourée. Je me souviens de Kaali et Maya qui ressemblaient plus à des gros nounours qu’à des Groenendael, et de Wiss, le berger allemand craintif que ma fille mordait à l’oreille dès que l’occasion se présentait. Aux chiens, s’ajoutaient les pigeons, les faisans et les poules élevés en plein centre de Nantes, dans le jardin. Caroline, l’une d’entre elles, avait eu le privilège d’être « opérée » une dizaine de fois par mon père parce qu’elle était si goulue que son jabot trainait par terre.
Il y a quelques jours, je triais de vieilles photos, et ce qui m’a paru évident en les regardant, c’est que ma mère était toujours accompagnée d’animaux, qu’elle les chouchoutait et semblait communiquer avec eux.
Je me suis alors souvenu de cette histoire improbable avec Piou- Piou.
Piou-Piou était un jeune merle que ma mère avait pris sous son aile (c’est le cas de le dire !). Elle l’avait trouvé à moitié mort à Piriac, sur le terrain où nous passions nos vacances d’été. Je ne sais plus s’il s’était simplement blessé par accident ou si c’est un chat qui avait voulu en faire son « quatre heures », mais il était bel et bien dans un piteux état.
Après lui avoir prodigué les premiers soins pour réparer son aile, le faire boire et tenter de lui faire avaler un peu de nourriture, elle lui avait fabriqué un petit nid de fortune avec une boite en carton. Après une semaine d’attentions et une bonne dose de patience, elle l’emmenait à Nantes, dans la maison, pour lui permettre de terminer sa convalescence.
Je souris encore en repensant à l’image de Piou-Piou volant à travers la pièce avant de se poser sur les meubles, l’épaule de ma mère, ou sur la table pour picorer quelques miettes de pain oubliées…
- Tu vas le garder ? lui avaient demandé les enfants, en bas âge à l’époque
- Oh non ! dès qu’il sera guéri, je le ramènerai à Piriac. Il ne faut pas le dépayser !…
Et c’est ce qu’elle fit. Une à deux semaines plus tard, Piou-Piou, complètement rétabli, commençait à s’ennuyer dans la maison. Il multipliait même les bêtises, ce qui avait pour effet de faire rire ma mère, pas matérialiste pour un sou.
Elle se rendit à Piriac avec mon père pour permettre au jeune merle de retrouver son environnement, peut-être même sa famille.
En sortant de la voiture, ma mère est allée à l’endroit où elle l’avait recueilli à moitié mort, a pris le merle dans ses mains et les a ouvertes vers le ciel pour le laisser s’envoler, non sans une pointe d’émotion. Ainsi lâché en pleine nature, il a attendu quelques secondes, a regardé sa bienfaitrice et a disparu par-dessus la haie.
L’histoire aurait pu se terminer ainsi, mais c’est sans compter sur la reconnaissance des animaux. Aux vacances suivantes, alors que mes parents revenaient dans le coin, et qu’ils s’installaient autour de la grande table toujours présente sous l’immense pommier, Piou-Piou est revenu leur dire bonjour. Ils l’ont vu voler dans leur direction, s’arrêter quelques secondes sur la table, tout près de ma mère, et repartir.
Cette scène s’est reproduite chaque année…Un jour ou l’autre, Piou-Piou les rejoignait, et il se passait toujours quelque chose de mystérieux, comme si un message passait, un contact invisible unissant l’oiseau à ma mère.
Puis, un jour, Piou-Piou est arrivé avec une merlette…Il l’a présenté à mes parents…c’était un instant très joyeux, presque magique. Ils sont restés tous deux un bon moment, puis ensemble, ils ont pris leur envol…pour ne jamais revenir.
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Bonjour tout le monde,
14 juillet, les cérémonies, le feu d'artifice ...et les marsouins !!!!
C'était il y a quelques années déjà !
Belle journée à tous
Surprise sur la plage
Le papa d’Ewenn est le premier à les voir danser devant le bateau du pêcheur...Ils sont là, tout près, à quelques mètres de la plage. Tous les regards se tournent vers ce bras tendu en direction des nageurs exceptionnels qui bondissent hors de l’eau et replongent dans une chorégraphie à couper le souffle. Ils entourent l’embarcation comme des dizaines de gardes du corps soucieux de conduire les marins à bon port.
Ewenn se précipite vers son père et reste bouche bée devant un tel spectacle, suivi par des centaines de personnes, qui, d’un bond se lèvent pour approcher du rivage.
Pendant un long moment, les marsouins vont et viennent ainsi jusqu’à devenir un point minuscule à la surface de l’eau...au loin. Chacun reprend alors ses activités : jeux de ballons entre jeunes, baignades bruyantes avec d’énormes bouées gonflables, lecture sous un parasol ou simplement bronzette en plein soleil, histoire d’attraper les premiers coups de soleil de l’année...
Sur le camping, la soirée est bien animée, chacun racontant à qui veut l’entendre, cet étonnant défilé du 14 juillet !! Peu classique, il faut bien l’avouer !
Ewenn, de son côté, s’endort avec cette image devant les yeux...dans son sommeil, la représentation se poursuit. Lentement, les marsouins disparaissent un par un à l’horizon... tous, sauf un...le plus jeune échappe à la surveillance de sa mère et s’approche de lui avec un petit air malicieux. Ewenn comprend vite qu’il a envie de jouer, alors il s’élance dans la mer et nage avec ce gentil petit cétacé. Il saute avec lui par-dessus les vagues, s’enivrant des senteurs marines mêlant harmonieusement l’iode et le goémon. Il plonge jusqu’aux rochers recouverts d’anémones et joue avec Juju (le marsouin) à effrayer les poissons qui s’y réfugient pour échapper aux crabes. Que de fous rires avec lui...Ils s’amusent comme des petits fous jusqu’à son réveil.
Son rêve semblait si authentique, qu’Ewenn se précipite dès les premières heures du jour sur la petite crique qu’il a vue en songe, muni de son masque de plongée ...il fonce droit dans la mer tout en scrutant le fond de l’eau, et aperçoit « Juju » là où il l’avait laissé cette nuit.
- Je t’attends depuis un moment...Pourquoi m’as-tu laissé tout seul ici ?
- Oups ! heueueu...mais heu !
- Ma famille est partie depuis longtemps, se lamente le gentil petit marsouin, tu veux bien m’aider à la retrouver ?
- Bien sûr, répond Ewenn qui a entendu dire que les marsouins vivaient non loin de l’Ile Dumet...
- Alors monte sur mon dos et dirige moi
Aussitôt dit, aussitôt fait. Juju et Ewenn rejoignent l’Ile Dumet en un rien de temps. Ils sont accueillis par toute la colonie des marsouins, qui, inquiets, ont passé la nuit à la recherche du « bébé » égaré. La maman est si heureuse qu’elle offre à Ewenn un superbe coquillage très coloré en forme d’entonnoir à spirales, rapporté d’une île lointaine :
- C’est un coquillage magique. Il te suffira de le porter à ton oreille chaque fois que tu en éprouveras le besoin. D’abord, tu entendras le bruit des vagues contre les rochers, puis une douce mélodie accompagnée de paroles, d’abord indistinctes, et de plus en plus précises...ce sont les réponses aux questions que tu te poses...
Un peu incrédule, Ewenn accepte le présent qu’il garde précieusement tandis que les marsouins l’encerclent pour lui présenter une dernière valse avant de le ramener sur le sable.
Il se retourne une dernière fois et s’aperçoit que la mer a retrouvé tout son calme...Il pose alors délicatement le coquillage tout contre son oreille quelques secondes et sourit en entendant la voix de « maman marsouin ».
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Bonjour tout le monde,
Pour les enfants (mais pas que) voici une vieille histoire que je ne peux que rappeler puisqu'elle s'est déroulée à l'endroit même où nous passons nos vacances...
Bon week-end à tous
Mais où sont passés les enfants ?
Depuis ce matin, à tour de rôle, les parents et grands-parents arrivent à l’accueil les uns après les autres, complètement essoufflés, et surtout terriblement inquiets, voire en pleine crise de panique. Ils ont fouillé le terrain de camping de fond en comble, les tentes, les caravanes, les camping-cars, les sanitaires et la bibliothèque...et rien ! Plus un môme à l’horizon ! Les plus grands ne squattent plus le terrain de jeux pour une partie de ballon ou de pétanque, et plus un bambin sur les jeux de cordes et les toboggans !!
Mais que se passe-t-il ?
- Vous êtes allés voir sur la plage ? leur demande Annie, avec toujours ce sourire rassurant qui ne la quitte jamais.
- Oui, bien sûr ! et dans le bourg de Piriac... au cas où TOUS, sans exception, auraient eu la même idée en même temps, c’est à dire, aller faire un tour de manège ou manger une glace au « Pôle Nord ».
Annie reste perplexe. C’est quand même étrange que toute la marmaille disparaisse en même temps.
- Vous êtes sûrs qu’ils ne sont pas en train de vous faire une blague ? Ils se sont cachés à coup sûr !
- On a cherché partout !!
Bienveillante, Annie conseille à tous les campeurs de rentrer tranquillement dans les caravanes et d’attendre... elle va mener son enquête et ramener tous les enfants avant ce soir... C’est promis !
Toujours optimiste, gaie comme un pinson et surtout très proche des enfants, Annie n’est pas du genre à se laisser déstabiliser...il y a une solution, et elle va la trouver.
Elle commence par consulter le tableau des entrées dans le camping depuis hier matin ... au cas où ! Uniquement des campeurs qu’elle connait depuis des années ! ...
- Tiens, tiens, mais il y a bien cette dame qui est arrivée toute seule hier... et presque sans bagages !! Madame Tarline. C’est vrai que Je l’ai trouvée bizarre avec sa longue robe noire et son drôle de chapeau pointu, noir aussi ...mais si on se méfiait de tous les gens bizarres ! ... Voyons, voyons, elle a absolument tenu à s’installer au C9 bis, cet emplacement isolé...je vais aller voir, mine de rien.
Au C9 bis, Annie découvre une yourte. Oui oui, une yourte ! Et gigantesque de surcroit ! Tout ça pour une seule personne sans bagages ! Elle est fermée, mais de délicieuses effluves de chocolat chaud, de miel, de cannelle et de confiture de fraise s’en échappent, lui chatouillant agréablement les narines...de plus en plus surprenante cette histoire !
Annie contourne la yourte et – son instinct ne l’avait pas trompé – l’entrée du petit bois est juste derrière. Le petit bois ! Un endroit quelque peu abandonné depuis que la famille Picotin a rencontré un « dahu » qui rôdait par-là...Annie s’y aventure quand même, et découvre, posé contre un arbre, le vélo de Lounis, et plus loin, celui d’Estéban. Elle avance doucement, traverse un buisson d’épines noires, s’érafle un peu les jambes, mais continue lentement sa progression parmi les sapins, les chênes, les bouleaux et....
- Oh ! mais qu’est-ce...mais c’est...mais oui ....UN ARBRE A BONBONS !!
Annie reste scotchée : devant ses yeux, un gigantesque arbre rempli de nougats, sucettes, guimauves, sucres d’orge, fraises tagada, réglisses, berlingots, calissons et caramels au beurre salé de Guérande, s’offre à elle...à portée de mains...Elle avance le bras pour cueillir un marshmallow, puis se ravise. Elle vient de s’apercevoir que l’arbre se divise en trois grosses branches distinctes et qu’au centre du tronc, un énorme trou est creusé à la manière d’un puits.
Annie a tout compris ! C’est encore un tour de Tartalapraline !! madame Tarline, c’est elle ! (Tar- talapra-line) voilà, c’est ça !! Elle a pris le début et la fin de son nom ! Heureusement, Annie connait son histoire ! Elle sait qu’elle est revenue de Madagascar et qu’elle attendait le moment propice pour recommencer à attirer les enfants avec ses friandises...pour les « manger » !! Quelle horreur !
- Je vois, les enfants ont dû passer par là....A coup sûr, ils ont voulu cueillir les sucreries ... et...mais oui, c’est ça ! ils ont été aspirés dans le trou ! mais comment les ressortir !
Elle ne voit qu’une solution, appeler les pompiers et les gendarmes, leur expliquer la situation, et attendre leur arrivée.
Les pompiers ne tardent pas. Ils plongent dans la cavité à l’aide de grosses cordes et ressortent...avec les enfants complètement affolés. Ils étaient emprisonnés au fond de cet immense abîme qui communique par un sous-terrain avec la yourte de la sorcière !
Pendant ce temps, les gendarmes n’ont pas tardé à appréhender Tartalapraline, désormais sous les verrous pour un bon bout de temps....temps pendant lequel Annie s’en donne à cœur joie, accompagnée de tous les loupiots, pour faire la meilleure récolte de tous les temps.
A titre indicatif : l’arbre à bonbons vient de refleurir !!!!
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Belle journée à toutes et à tous,
Etrange : Comportement des animaux
"Il ne manque plus que la parole aux animaux" dit-on souvent.
Ils n'en ont parfois pas besoin pour qu'on les comprenne....En voici un premier exemple (d'autres à suivre!!!)
Bonne fin de semaine à tous
Pauvre chaton blessé
J’ai souvent parlé de la maison où nous vivions lorsque j’étais enfant. Un endroit presque magique avec sa construction originale en U sur plusieurs niveaux, ses pièces spacieuses et son jardin à deux étages où j’aimais jouer avec mes frères et ma sœur. Les animaux l’appréciaient également beaucoup cet espace. Nous y retrouvions notre chien et les poules en liberté, mais aussi les pigeons et les faisans qui bénéficiaient d’une immense volière. A cela s’ajoutaient les animaux de passage.
Et là, je pense à Tigri, un drôle de chaton de gouttière qui venait nous rendre visite chaque jour, non pas pour nous voir, mais pour vider goulument ce que ma mère lui préparait dans « sa » gamelle. On le voyait toujours arriver par le même côté. Il pointait le bout de son nez sur le muret qui séparait notre maison de celle du voisin, jouait les funambules quelques instants et aussi léger qu’une plume sautait près de l’acacia boule de la « cour basse ».
On ne peut pas dire qu’il était particulièrement beau avec son pelage tigré et son œil gauche auréolé d’une énorme tache noire (on aurait dit un cocard !), mais il était terriblement attachant… Allez savoir pourquoi ?
Ce qui était amusant, mais aussi déstabilisant, c’était sa personnalité et son comportement. Il était si changeant ! Un jour, il semblait particulièrement affectueux, arrivait calmement, se frottait à nos jambes pour réclamer des caresses…et le lendemain, il filait directement vers sa gamelle sans nous adresser le moindre regard. Il semblait alors sauvage, agressif et ne supportait pas qu’on l’approche.
- Le chat est indépendant, nous disait alors notre mère. Il peut être calme et aimer jouer, mais parfois, il est plus fougueux. Il a besoin qu’on le laisse tranquille.
Oui, sûrement, mais c’était quand même bizarre de le voir nerveux un jour sur deux !! Un chat bipolaire ! Pourquoi pas après tout !
Pour savoir dans quel état d’esprit il venait vers nous, ma sœur et moi avions trouvé un « truc » infaillible. Dès qu’il approchait de sa gamelle, nous la subtilisions. Le résultat était immédiat. Soit il attendait patiemment et sagement que nous la reposions sur le pas de la porte, soit il retroussait le nez « méchamment » en miaulant…et bien sûr, cela nous amusait follement.
Un beau jour, ou plutôt un mauvais jour pour lui, Tigri fit irruption dans le jardin, on ne sait pas par quel moyen…avec une patte cassée, ou du moins bien abimée. Il avait dû se battre avec ses copains et le résultat n’était pas bien brillant. Il se trainait lamentablement, boitait et faisait pitié à voir.
Mon père qui s’était pris d’affection pour ce chat insolite, ne fit ni une ni deux. Il s’assura en premier lieu qu’il était bien dans un jour « sympa » et s’empressa de vider l’armoire à pharmacie pour le soigner. A coup de désinfectant, antiseptique, mercurochrome et compresses qu’il appliqua avec précaution, il vint à bout de la plaie, et pour maintenir la patte, il fit un bandage assez serré qui le remit debout. Tigri sauta de la table, vida sa gamelle et se remit à gambader un peu clopin clopant néanmoins.
Le lendemain, quelle ne fut pas notre étonnement de le voir revenir, un peu nerveux toute de même, mais sans son bandage… et la plaie refermée.
- Ça guérit très vite un chat, constata ma mère
- Et surtout, je l’ai bien soigné ! Je n’y suis pas allé de main morte sur les antiseptiques, se vanta mon père.
Il n’empêche que le surlendemain, Tigri réapparu, tout doux, tout câlin, mais cette fois….en boitillant …et avec son bandage un peu déchiqueté !!
C’est ce jour-là que nous avons compris que Tigri n’était pas UN chat, mais DEUX chats absolument identiques, des jumeaux sans aucun doute. L’un ange et l’autre démon !
Le plus curieux dans cette histoire, c’est le subterfuge des deux chats en question qui jamais n’apparaissaient en même temps ! Ils venaient à tour de rôle !!
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