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Bonjour tout le monde,
Restons un peu parmi les arbres et leurs pouvoirs magiques avec cette histoire étrange vécue par deux collégiens un peu en retard pour faire l'exposé que leur demandait leur professeur
Bon jeudi à tous
La forêt maléfique
Pour l’exposé qu’ils doivent rendre à leur professeur la semaine prochaine, Gaspard et Jules ont choisi « la vie dans les sous-bois ». Un bien joli sujet, c’est ce que leur a dit madame Galina, mais ils ne savent pas trop quoi écrire sur la question. Il fallait trouver un thème, et c’est celui qu’il restait sur la liste qu’elle proposait à la classe.
Seulement voilà, cela fait déjà deux mois qu’ils doivent le rédiger, et ils n’ont même pas encore écrit la première ligne ! On ne les appelle pas les deux « supers cancres » pour rien. Souvent seuls à la maison parce que leurs parents travaillent tard, les jumeaux un peu espiègles préfèrent de loin jouer sur leur tablette ou à la console pendant des heures.
Ce matin, en classe, madame Galina leur a demandé s’ils avaient terminé leur travail. Sans réfléchir Gaspard a répondu qu’il ne leur restait plus qu’à « fignoler » leur présentation.
- Tu es fou ! lui dit Jules au creux de l’oreille, on ne s’est même pas renseigné sur le sujet! On n’a pas ouvert un seul livre....
- Il nous reste le week-end...T’inquiète !
Aussi, le lendemain dès l’aube, les deux blondinets se lèvent, s’habillent rapidement et sans prendre le temps d’avaler leur bol de chocolat, quittent la maison et enfourchent leurs vélos. Ils ont pris soin de mettre quelques biscuits, du papier et des crayons dans leur sac à dos et se dirigent vers la forêt pour observer la vie qui s’y cache. Ils déposent leurs engins sur le premier arbre venu et s’enfoncent doucement sur le sentier.
- Tu sais ce qu’il faut chercher ? demande Jules toujours un peu inquiet
- Il suffit de noter tout ce que l’on voit : les arbres, les mousses, les fougères, les oiseaux, les petites et les grosses bêtes...
- Tu crois que l’on va rencontrer des biches et des sangliers ?
- Des trolls et des loups garous plutôt ! se moque son frère.
- Oh non ! J’ai trop peur. Et puis, regarde ces arbres, ils ont l’air si menaçants ! on dirait qu’ils veulent nous attraper avec leurs branches immenses qui se dirigent vers nous. Je suis sûr que ce sont des sorcières qui se sont métamorphosées en chênes...oh ! tu vois ….Ils bougent…ils foncent sur nous… ils vont nous ...Ohhhhh !
A peine a-t-il fini sa phrase que Jules prend ses jambes à son coup pour s’enfuir le plus loin possible dans la forêt. Son frère le suit. Il sait que Jules est un peu froussard. Au loin, ils aperçoivent une maisonnette et décident d’aller y trouver refuge. Ils frappent à la porte, mais comme personne ne répond, ils entrent sans se poser de questions.
- Elle doit être habitée, regarde, il y a de la charcuterie et du pain sur la table. Tu n’as pas faim ? demande Gaspard
- C’est exactement comme la maison des trois ours ! bafouille son frère
- Mais bien sûr ! et moi, je suis Boucle d’Or ! plaisante le plus raisonnable des jumeaux. C’est alors qu’un homme vêtu d’une pelisse en fourrure, hyper costaud, barbu et hirsute, sort de sa cuisine avec un énorme couteau à la main.
- Un ogre ! s’écrie Jules en bondissant hors de la maison
- Un ogre....un ogre ? et puis quoi encore ? Ils sont complètement zinzins ces gamins ! bougonne le bucheron en se taillant une énorme tranche de saucisson.
Hors d’haleine, les deux frères s’octroient une petite pause après une longue course parmi les fougères. Ils s’assoient sur une vieille souche à moitié pourrie pour se reposer et sont immédiatement comme aspirés dans les profondeurs de la terre. Ils sont encerclés par d’énormes racines dans une sorte d’immense grotte humide.
- Et ne viens pas me dire que l’on va voir le lapin d’Alice au Pays des Merveilles passer devant nous avec sa montre à gousset, ricane Gaspard
- Je n’ai pas encore ouvert la bouche, réplique son frère en tremblant…Dis-moi seulement comment tu comptes nous sortir de là !
- C’est simple ! On va attendre sagement que les sept nains rentrent du boulot en chantant !
Jules se contente de hausser les épaules. Les moqueries de son frère l’agacent un peu. Mais voilà qu’un homme au-dessus de leurs têtes les apostrophe :
- Alors les zinzins, vous êtes tombés dans le puits du terrible monstre de la forêt ? Que préférez-vous ? être mangés tout crus par cette ignoble créature ou faire confiance à l’Ogre de la cabane ?
Un peu vexés, les jumeaux attrapent la corde que leur tend le bûcheron et se laissent raccompagner chez eux sans dire un mot. Lundi, ils raconteront simplement leur journée devant leurs camarades de classe…ils n’oublieront bien sûr pas de parler de tous ces habitants étranges qui peuplent la forêt.
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Belle journée à toutes et à tous,
Insolite : Hasard, coup de bol
Toujours dans la série de ceux qui nous surprennent, cette histoire "extraordinaire" et tellement étonnante (rabâchée elle aussi!!)
Bon mercredi à tous
Quelle belle invention ces portables !!
Zut et flute ! Plus rien ne s’affiche sur l’écran de mon téléphone. Il est complètement naze !
Il ne me reste plus qu’à aller au centre ville dans la boutique ou je l’ai acheté pour le changer.
Après une demi-heure d’attente, j’apprends que l’assurance ne fonctionne pas pour ce genre d’incident (quelle question ! ça se saurait si une assurance garantissait le problème auquel on est confronté !)
J’en profite quand même pour renouveler mon forfait, et du coup, le nouvel appareil, un peu plus moderne, me revient moins cher (c’est fou cette évolution au niveau des portables !!)…ça va, je m’en tire bien.
Je passe malgré tout des semaines à comprendre le bon fonctionnement de ce nouvel appareil, enregistrer tous mes numéros de téléphone (ils ont tous disparus bien sûr !!!), apprendre à faire de belles photos, envoyer des messages rapidement etc….
Quelques semaines plus tard, je reçois un coup de téléphone de ma sœur :
- - « Tu ne devineras jamais ce qu’il m’arrive….une surprise incroyable ! Je viens de recevoir un coup de fil d’Anne, tu te souviens mon amie d’enfance ! »
Si je m’en souviens ? Et comment ! Elles passaient tout leur temps ensemble…Au lycée, à la maison…et ce, jusqu’à l’année du bac qu’elles préparaient tantôt chez l’une, tantôt chez l’autre…C’est simple, je ne voyais pratiquement plus ma sœur ! A vrai dire, j’étais un peu jalouse, parce que je n’existais plus à ses yeux !
Et puis, le temps a passé, elles ont poursuivi leurs vies chacune de leur côté, se sont mariées, ont eu des enfants…et…comme beaucoup, se sont perdues de vue…
- - « Ah bon ! »
Je ne suis pas plus étonnée que ça ! Je me dis qu’à l’heure actuelle, on peut retrouver n’importe qui avec internet, facebook, les pages jaunes etc etc. (j’apprendrai plus tard qu’en fait, ce n’est pas si facile que ça !)
- - « Ce qui est étrange, c’est la manière dont elle a eu mon numéro ? »
- - « Ah bon! comment ? »
A dire vrai, je m’en fiche un peu, c’est son histoire…mais je suis super contente pour elle…Retrouver son amie d’enfance quarante ans après l’avoir perdue de vue, c’est quand même génial…
Ce qu’elle me raconte ensuite me laisse sans voix !
- - « Figure-toi que son téléphone est tombé en panne. Elle est allée dans une boutique de Rezé pour le faire réparer et on lui en a prêté un autre en attendant »
- - « Jusque là, rien d’extraordinaire ! »
- - « Attends,…en rentrant ses numéros sur sa carte, elle s’est aperçu qu’il y avait des numéros déjà programmés…et c’est là qu’elle est tombée sur le mien, mon nom de jeune fille !! Je viens tout juste de le reprendre...je n’y comprends rien ! d’ailleurs, personne à l’heure actuelle ne m’appelle par ce nom-là ! »
Je lui réponds du tac au tac :
- - « Ben si, moi ! Sur mon téléphone, je note ton prénom pour ton portable et ton nom de jeune fille pour le fixe… »
Je réfléchis trois secondes :
En fait ce qui est drôle, c’est qu’on lui a donné MON portable à la boutique (celui du début de l’histoire…celui qui était naze !).
J’explique tout cela à ma sœur, et on tombe d’accord sur un truc : C’est quand même STUPÉFIANT cette succession de hasard :
- 1- Je mémorise le numéro de ma sœur à son nom de jeune fille
- 2- Je change mon portable juste avant sa copine
- 3- On lui donne le mien
- 4- Mais dans une autre boutique (je l’ai changé à Nantes, elle à Rezé !)
- 5- Personne n’a enlevé les numéros sur la mémoire du téléphone (faute professionnelle)
Étonnant non ? Le destin a quand même choisi un chemin bien compliqué pour que ces deux amies puissent se retrouver (quelques mois seulement avant le « départ définitif » de ma sœur…)
Ce qui est génial à mes yeux, c’est qu’elles ont pu se revoir « comme avant » et revivre des moments précieux pour elles deux.
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Bonjour tout le monde,
Il fait beau ! Profitons en pour aller se promener dans un parc...Ah oui, c'est vrai, vous êtes à l'école...eh bien heureusement sinon....
Bon mardi à tous
Un éléphant dans le parc
- - Regarde cet arbre ! on dirait un éléphant. Tu as vu sa trompe ? et sa bouche grande ouverte ? ...et son œil ? je suis sûr qu’il nous regarde... Tu crois qu’il est vivant ?
Gabriel s’est arrêté. Cet arbre le fascine. Il l’examine dans les moindres détails, et plus il l’observe, plus il s’imagine que l’éléphant va surgir près de lui. Il avance un peu, le contourne, et constate que de l’autre côté, c’est un immense serpent qui tire la langue. Il fait très peur ! Il s’avance dangereusement entre les cimes des arbres touffus à cette époque de l’année.
Il fait très beau aujourd’hui, alors avec son papy et son frère, il est parti en promenade dans l’immense parc qui longe un charmant cours d’eau. Ils marchent depuis déjà un bon moment dans les allées qui s’entrecroisent lorsqu’ils découvrent l’animal. Sans lui prêter autant d’attention que son jeune frère, Alexandre s’exclame soudain :
- - On fait la course ? Le premier arrivé sur le petit pont de pierres, en bas, a gagné !
Tous deux s’élancent, laissant Papy continuer son chemin seul parmi les chênes, les châtaigniers, les érables et les merisiers. Ils s’éloignent, traversent le pont et s’enfoncent peu à peu dans les bosquets. Soudain, Alexandre s’arrête, comme pétrifié :
- - La maison de la sorcière...là, dans cet arbre. C’est drôle ! La porte d’entrée a l’apparence de sa silhouette de profil!
Attirés par cette ouverture étrange, les deux frères s’approchent de la fente, plus près, encore plus près...et aperçoivent alors à l’intérieur une petite plante en forme de papillon. Alexandre tend la main pour la cueillir...et hop ! Le voilà subitement aspiré dans cette grotte. Il disparait complètement laissant Gabriel pétrifié près de l’arbre. Il vient d’échapper par miracle au sort de l’horrible sorcière...Que va-t-elle faire de son frère ? Il n’ose pas l’imaginer, mais il tremble de tous ses membres. S’il n’était pas si courageux, il fondrait en larmes. Il sait que lui seul peut à présent délivrer Alexandre....Mais comment? Il jette un coup d’œil vers l’arbre… et eurêka ! Une idée géniale lui vient à l’esprit. Surtout ne pas alerter Papy qui le gronderait sûrement. Il répète tellement souvent qu’il ne faut pas s’éloigner !!
Il revient sur ses pas en courant, et c’est à bout de souffle qu’il arrive près de l’éléphant-serpent. En le voyant arriver rouge comme un coquelicot, celui-ci prend aussitôt vie, reprenant instantanément la forme d’un éléphant et d’un serpent.
- - Vous êtes bien imprudents les enfants ! la sorcière est déjà en train de préparer une potion maléfique pour ton frère. Nous n’avons pas beaucoup de temps...Vite, monte sur mon dos. Ssssssssss - c’est le nom de mon ami - va nous suivre. Il est super rapide...on va avoir besoin de lui aussi.
Aussitôt dit, aussitôt fait. La petite troupe arrive en moins de deux devant la grotte de la sorcière. Ssssssssssssss se glisse dans la fente et rampe jusqu’à la sorcière qu’il mord pour l’endormir. Pendant ce temps, Fanfan l’éléphant, attrape Alexandre, prisonnier au sommet de l’arbre et le pose délicatement sur son dos, à côté de son frère. Il dépose ensuite les deux enfants à proximité de l’aire de jeux, où les attend Papy, assis sur un banc. Ouf ! il ne s’est aperçu de rien ! Les enfants rejoignent alors le petit groupe d’enfants présents pour jouer au foot.
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Belle journée à toutes et à tous,
Insolite : le hasard...les coups de bol étranges
Nouveau "dossier" avec ces coups de bol qui nous surprennent parfois ...ou que l'on sollicite .
Aujourd'hui, anecdote déjà bien "rabâchée" dans mon entourage mais tellement étonnante et absolument véridique en tous points.
Bon début de semaine...avec le soleil...Enfin !!!
La mer (mère) reprend sa pierre
Nous sommes le 30 juillet 1987, quelques mois seulement après un terrible accident de voiture qui a emporté brutalement nos parents dans une rue de Nantes.
Ce jour-là, comme chaque jour pendant l’été, je suis assise sur une plage de la côte bretonne, un lieu que j’affectionne particulièrement parce que j’y ai passé toutes mes vacances depuis mon enfance. Ce lieu, je le connais comme si j’y étais née. C’est là que je viens me ressourcer dès que je le peux, un lieu que j’aime parce qu’il me rappelle mes parents, nos longues journées sous un pommier, les interminables parties de tarot ou de belote dans la caravane ou nos escapades dans un canot breton pour relever les casiers et les filets dès l’aube. Je n’oublierai jamais non plus les incontournables retours de pêche où, invariablement nous devions tendre les filets pour ôter un à un les petits crabes entortillés dans les mailles…
Toute à mes souvenirs, je m’aperçois que j’ai perdu l’aigue-marine de la bague que je porte à mon doigt, et quelle bague !!! La bague de fiançailles de ma mère ! Je suis très étonnée, très déçue et surtout terriblement en colère contre moi d’avoir perdu quelques mois seulement après l’avoir mise à mon doigt, cette pierre que ma mère a portée trente huit ans sans problème.
Je cherche partout où je suis passée depuis le matin…rien ! Je refais le chemin en long, en large et en travers…rien ! Je retourne tous les petits trous de rochers ou j’ai cherché des palourdes la veille (au cas où je l’aurai perdue plus tôt que je ne l’imagine !)…évidemment, rien !!!
Il semblerait que ma mère ait voulu reprendre sa pierre…dans ce lieu qu’elle affectionnait tant elle aussi !
Pour me rassurer un peu, je me dis qu’il s’agit peut-être d’un signe et je revisite tous les souvenirs des moments heureux que j’ai passés avec mes parents sur le terrain qu’ils louaient à l’année et où nous passons encore nos vacances.
Je commence par l’immense pommier qui a connu toutes nos histoires depuis notre enfance. Situé à la gauche du terrain, il était caché de la route et nous protégeait de tous les regards indiscrets et des intempéries. Sous ses branches, nous avions construit une petite « guitoune » pour abriter le frigo et la gazinière, et une grande table de bois nous rassemblait tous (ainsi que tous les amis de la famille) pour de longs repas et des discussions à rallonges. Je regarde sous la table, dans tous les recoins de la cabane et même au pied de l’arbre…rien !
Tiens, mais c’est vrai, derrière elle, il doit rester un vieux casier abîmé par le temps…Je m’approche et ne découvre que les souvenirs des petites soles qui faisaient le régal des enfants, des gros dormeurs et même d’un sympathique homard que nous avions dégustés avec tant de gourmandise…et …je souris en y repensant….Je me revois avec mon beau-frère le jour où nous nous sommes retrouvés assis sur le bord du canot breton, les jambes en l’air parce qu’un énorme congre venait d’atterrir à l’intérieur.
Sur la plage, je reste des heures à écouter le murmure des vagues, je m’installe sur le rocher à tête de chien que j’ai choisi pour regarder le large et la côte…Piriac, ce si joli village où nous passions des heures à flâner dans ses ruelles, au marché et au manège où nous emmenions les enfants pour de longues soirées – huit enfants et une dizaine de tours de manège chacun – quand j’y repense !!
Bref, pendant trois jours, je ne pense qu’à rechercher cette pierre, je fouille partout, je me lève avec cette idée, déjeune avec elle, me couche avec elle et dors avec elle…mais rien ! Cela devient une véritable obsession ….
Le troisième jour, je me réveille avec une seule pensée : mon frère, de retour d’un voyage au Népal, a promis de venir nous voir…je l’attends avec impatience et me lève tôt pour aller faire quelques emplettes au marché, préparer un bon petit repas et organiser un peu son arrivée comme il se doit…et là ! Enfin, j’oublie un peu cette maudite pierre.
Mon frère arrive enfin, et je ne pense qu’à écouter les récits incroyables de son voyage, me laissant un peu aller à la magie d’une telle aventure ! Ses longues randonnées dans les montagnes abruptes, ses rencontres avec les habitants dans des endroits oubliés du monde, pauvres, mais tellement humains : « Nous avons été reçus dans une famille qui nous a offert son bien modeste repas, ne gardant rien pour eux…nous étions gênés, mais ils insistaient » raconte-t-il « quand nous sommes partis, nous avons voulu leur offrir quelque chose à notre tour, mais la seule chose qu’ils désiraient c’était que nous les prenions en photo afin de ne jamais les oublier « …J’avoue qu’à ce moment, ma pierre est bien loin, que son importance a bien disparue…Je m’en veux même de lui avoir accordé une telle importance au point d’avoir passé trois jours à la chercher. Les objets ont-ils plus de valeur que l’être humain ?
- Je vous ai ramené un petit souvenir, annonce mon frère en nous présentant à ma sœur et moi deux magnifiques coffrets en pierre sculptée.
Ma sœur ouvre son coffret et découvre à l’intérieur une ravissante bague qui lui va à ravir J’ouvre le mien et je reste bouche bée… Il contient quatre petites pierres, deux minuscules rubis rouges, une jolie pierre ovale blanche…et une aigue-marine…identique en tous points à celle que j’ai perdue (même coloris, même taille, mêmes ciselures, mêmes facettes…). En tremblant, je la pose sur la bague. Elle épouse parfaitement l’intérieur des griffes !!!!!
- « Quand l’as-tu achetée ? » Je pose cette question avant même de le remercier tant je suis ébahie.
- « Il y a trois jours, juste avant de partir « me répond tranquillement mon frère…c’est-à- dire le jour même de la disparition de la pierre. L’heure était-elle la même. Est-ce un hasard ? Pourquoi a-t-il choisi une pierre plutôt qu’un gadget comme d’habitude ? et pourquoi cette pierre précisément ? de cette taille ? et pourquoi n’a-t-il pas inversé les cadeaux ? et pourquoi cette date ? et surtout….à des milliers de kilomètres de l’endroit où je me trouvais ???
Que de questions ! Ne serait-ce pas seulement un genre de transmission de pensée ? un signe de l’au-delà ?
Personnellement, je pense que ma mère a voulu récupérer sa pierre (trop chargée en émotions) pour m’en envoyer une qui serait bien à moi.
Quelques jours après avoir publié cette histoire pour la première fois, ma nièce (sa fille) me téléphonait. Dans la conversation, elle me dit soudain:
" c'est étrange, cette histoire de pierre...Un soir, papa la racontait à un copain, et c'est le lendemain même qu'on l'a vue sur ton mur (facebook)...Tu as dû l'écrire lorsqu'il en parlait...
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Bonjour tout le monde,
Dimanche : histoire-jeu : des insectes
Allez, faut y croire ! Nous sommes au printemps même si on a un peu de mal à l'imaginer, et si, comme le rappelle ma fille, dans trois mois nous serons en automne !!
Oups ! La nature elle, le sait...et tous les insectes sont de sortie (certains même que l'on n'avait encore jamais vu dans le coin…) en voilà quelques uns
Bon dimanche à tous
Natur’Ailes
- Comment ça tu as le bourdon mon doudou ? Allons, Lucas, ne laisse pas la morosité t’envahir, mouche ton nez et viens avec moi. On va aller visiter la ferme de mademoiselle Lucie Olivier, ça te changera les idées…
- C’est qui ? Encore une de tes vieilles connaissances ? Une de ces performantes religieuses qui vivent en communauté avec des abbés yin ou yang…
- N’importe quoi ! Arrête de déblatérer et bouge-toi un peu ! Tu verras, c’est une ferme un peu spéciale.
En effet, grande cuisinière, Lucie a décidé un jour qu’elle sauterait le pas et se lancerait dans la culture de ses propres légumes et herbes aromatiques, ainsi, nos papilles ont la chance de goûter à des saveurs extraordinaires lorsque l’on s’invite à sa table.
Dès que l’on entre dans sa « ferme » on peut apercevoir un four mis en valeur près du verger. Lucie est là en train d’enfourner son pain comme au bon vieux temps. Vêtue d’une longue robe vaporeuse, elle me fait penser à une nymphe grecque, une image accentuée par la présence de son guépard assis près d’elle dans la position du Sphinx. Lucas recule d’un pas en l’apercevant.
- N’aie pas peur jeune homme, il est adorable. Dites-moi, ça vous dirait de faire un tour dans le potager ? Nos légumes sont magnifiques et délicieux d’autant plus que nous les grillons la plupart du temps à la poêle ou sur le barbecue.
- Bien sûr, mais dis-moi, c’est de l’art végétal ce potager...Punaise! Tes arbres et tes framboisiers envahissent tout l’espace...
- Ils sont précieux tu sais...On utilise tout dans l’arbousier, depuis la racine pour l’hypertension jusqu’à son écorce diurétique et ses fruits astringents... Quant aux framboisiers, on les laisse car à Bénodet on en fait de délicieux gâteaux bretons aux framboises. Aucune autre région ne peut imiter leur goût !
- Oui, mais quand même, tu as vu l’quinzième au moins de la surface est envahie par la mousse... et la mousse tique !! Ah ah…
- Ah ça ! C’est pour le carnaval...les chars en sont recouverts...C’est moi qui fournis les végétaux....mais dis-moi, où est passé Lucas ?
- Il doit être dans la ferme. Je suis sûre qu’il est avec ton hamster...je ne sais pas ce qu’il lui trouve. J’aurai perso, rayé cette espèce d’un élevage. Et puis, ça pue ce rongeur !
- Et pas que !!! ça griffe aussi ! Mon arcade sourcilière s’en souvient encore !
Côté ferme, les animaux ne manquent pas. Lucas est justement en train de courser les petits canetons qui s’enfuient vers la mare.
- Si tu veux donner à manger aux poules, les graines sont dans le coffre long que tu vois là-bas ! Lui propose Lucie pour le distraire un peu...Et puis après, tu pourras jouer au cerf-volant.
- Oh ! Tu as entendu ? ça crie ! qu’est-ce-qu’il se passe ?
- Oh rien ! C’est le dindon ! Tu sais, il n’y a pas moins que quatre-vingt-six gallinacés dans cette cour...ça fait du bruit...et encore j’aimerais bien y ajouter un coq si Nelson veut bien m’en céder un...
- Qui est Nelson ?
- C’est le gendarme du village
- Ah ah ah ah !! Je suis morte de rire. Normal pour un gendarme d’être entouré de poulets !! C’est un intermittent du spectacle ton gendarme ???
Avant de prendre congé, je demande à Lucas, dont le cafard a été pour le moins éphémère, de compter tous les insectes qu’il a rencontrés dans cette ferme ...Eh bien ! Il m’épate ! C’est loin d’être un cancre ! La preuve, il a bien trouvé les quarante et un! A vous de les retrouver aussi !
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