• Coucou les petits loulous,

    Voici une toute nouvelle histoire de galette....rien que pour vous !

    Belle journée et

    Bizatoussssssssss

    Jean de la galette

                            Jean de la galette    

    A table, petit Jean n’a pas très faim...Enfin, il n’a pas trop envie de manger ce qu’il y a dans son assiette.

    • Beurk ! Les légumes, c’est pas bon ! Dit-il tout haut en plissant son nez avec dégoût.
    • Comment ça, ce n’est pas bon ? Il faut manger tes haricots verts, petit Jean, si tu veux grandir un peu...
    • Je ne veux pas grandir !
    • Soit ! Tu ne veux pas grandir. Mais si tu n’as plus faim, pas de galette !!

    Petit Jean sait que maman ne plaisante pas. Il attrape sa fourchette et termine ce qu’il y a dans son assiette à toute vitesse. La galette est déjà sur la table, toute chaude, toute ronde et dorée comme la lune dans le ciel. Maman découpe quatre parts : Une pour lui, une pour papa, une pour Lilou sa grande sœur et une pour elle.

    Petit Jean croque dans sa part avec appétit. Quel délice ! Oups ! Quelque chose de dur ! La fève. Il la retire du morceau de gâteau et observe la figurine avec attention. C’est un drôle de personnage en porcelaine, tout rond, avec un très beau sourire. On dirait même qu’il lui fait un clin d’œil ! Il lui fait penser à ce gentil garçon à qui il parle le soir lorsqu’il regarde la lune. Sa maman lui a dit un jour qu’il s’appelait comme lui, Jean...Jean de la Lune !

    Petit Jean est content d’avoir trouvé la fève. Et comme c’est lui le roi, son papa lui demande de raconter l’histoire du soir...Dans la famille, c’est la tradition. Celui qui a la fève dans sa part de galette imagine un conte en rapport avec l’objet découvert, et tout le monde l’écoute. Petit Jean triture sa fève entre ses doigts, interroge du regard sa figurine …qui étrangement, l’encourage d’un nouveau mouvement des sourcils. Il sourit et se lance :

    «  Eh bien, mon histoire, je ne l’ai pas inventée... c’est la vérité vraie ! Figurez-vous qu’hier soir, c’était la pleine lune. Qu’elle était belle, toute brillante dans le ciel un peu gris ! Jean de la Lune me regardait tristement. Je voyais bien qu’il avait peur de quelque chose, quand soudain, j’ai aperçu d’énormes nuages gris filer droit sur lui. Ils s’apprêtaient à dévorer cette grosse galette dorée et commençaient même à la grignoter. A l’intérieur, Jean de la Lune tremblait à l’idée d’être croqué. C’est à ce moment-là que j’ai vu son reflet dans la rivière. J’ai crié de toutes mes forces pour lui dire de plonger dans l’eau. C’est ce qu’il a fait. Puis, il a nagé jusqu’à la rive pour se reposer un peu. Il a levé les yeux et en même temps que moi il a vu la lune disparaitre complètement dans le ventre du gros nuage noir. Il l’avait échappé belle !

    Je l’ai vu se lever lentement pour se diriger vers le groupe de maisons au loin. Il est entré dans la boulangerie...et je crois qu’il a cru que la galette que le pâtissier  venait de sortir du four était sa maison. Il s’y est réfugié....C’est cette galette que l’on vient de déguster à notre tour et c’est Jean de la Lune que je tiens à présent dans ma main »

    Petit Jean observe une nouvelle fois sa fève et lui adresse à son tour son plus joli sourire. C’est bien lui, Jean de la Lune ! Son ami. Peut-être un jour lui demandera-t-il de le renvoyer  chez lui...Il faudra alors faire appel à Thomas Pesquet. Il l’emmènera alors avec lui lors de son prochain voyage...

    • Quelle imagination ! a dit simplement Papa.

    Forcément, personne ne l’a cru...sauf  Maman peut-être, parce que ce soir, lorsqu’elle a ouvert la fenêtre pour fermer ses volets, elle a longuement contemplé la lune qui éclairait le ciel, puis son reflet dans l’eau, et de nouveau la lune...et elle s’est aperçu que Jean de la Lune avait disparu !

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Dans la série des "coups de cœur" , voici un coup de chapeau à nos chers animaux de compagnie, avec en exemple, ma petite "Chouchoune"

    Demain, une toute nouvelle histoire de "galette" pour les enfants.

    Bon début de semaine à tous

    Chouchoune

     

    Ma meilleure amie

       Avez-vous déjà regardé un chat dans les yeux ? C’est fascinant, indéchiffrable, mystérieux....et contrairement au chien qui exprime clairement ce qu’il ressent par son regard, il est bien difficile de savoir ce que « pense » un chat.

    Cet animal presque mythique mérite que l’on s’intéresse à lui. Il vit parmi les hommes depuis des millénaires et sait se faire apprécier, mais il reste pour nous une énigme et …il le sait. Il garde précieusement ses secrets et jamais personne ne peut réellement les « déchiffrer »

    Alors bien sûr, avec ses neuf vies, on lui attribue des tas de dons et un caractère magique. On le rencontre ainsi dans de nombreuses superstitions, dans la mythologie, dans les contes pour enfants mais aussi dans de très nombreuses histoires véridiques très étranges. Chacun d’entre nous en connait au moins une.

    J’ai eu la chance de me faire accepter par l’un d’entre eux et c’est passionnant ce que l’on peut découvrir à son contact. Il s’agissait en fait d’une petite chatte mi sauvage, mi domestique et j’ai très envie de l’insérer dans ma rubrique des « coups de cœur ».

    Je dois pourtant avouer que je n’aimais pas les chats…je les trouvais hautains,  distants, terriblement froids et dénués de toute sensibilité. Peut-être en avais-je simplement peur ! Et puis J’étais tellement habituée à la compagnie des chiens depuis mon enfance, à leur chaleur, leur douceur et leur côté attachant que la présence d’un chat ne m’intéressait pas le moins du monde.

    Jusqu’au jour où Pitchounette a fait irruption dans ma vie, j’ai littéralement craqué pour cette petite boule de poil. Son regard m’a comme hypnotisée ! Et tout chaton qu’elle était, elle a immédiatement trouvé SA place dans mon appartement, imposé SA loi et su se rendre indispensable tout en gardant ses distances. Elle pouvait se montrer hyper câline comme hyper sauvage, n’hésitant pas à me labourer les épaules de ses griffes si j’essayais d’entraver sa liberté (comme l’emmener chez le vétérinaire par exemple).

    Et pourtant, elle ne manquait jamais une occasion de les entraver les miennes (libertés !). Sautant sur mes genoux lorsque j’écrivais sur mon ordinateur, elle était si confortablement installée que je n’osais plus bouger d’un pouce, de peur de la déranger. Il m’est même arrivé de rester beaucoup plus longtemps que prévu juste pour ne pas la réveiller. Lorsqu’elle miaulait le matin très tôt, je n’hésitais pas à sortir du lit juste parce qu’elle avait décidé de faire un tour dans le jardin ! Jamais je n’ai réussi à lui ôter sa vilaine habitude de faire ses griffes sur le canapé (pourquoi le canapé ?). Si je la grondais, elle me regardait fixement avec ce regard noir et profond propre au chat, un peu hautain, je dois bien le dire…et elle recommençait de plus belle. A cause d’elle, je n’ai eu droit, pendant dix ans, qu’à de vieux canapés pourris ! Et ce ne sont que des exemples. Je ne parle pas de l’inconfort lorsqu’elle prenait toute la place dans mon lit ou qu’elle se réfugiait tellement près de mon cou que je ne pouvais presque plus respirer…et …je la laissais faire !! N’importe quoi !!

    Elle était si craquante  avec son doudou !! Doudou qu’elle m’avait « volé »…un adorable petit lapin bleu en peluche que l’on m’avait offert et que je « planquais » sur les étagères de ma bibliothèque. Elle le trainait partout et lorsque je quittais la maison, je le retrouvais systématiquement à la place où elle m’avait vue avant de partir.

    Elle avait des tas de surnoms auxquels elle répondait en s’approchant de moi dès que je l’appelais. C’était Pitchoune (le plus souvent), Choune ou Chouchoune. Mes filles, moins tolérantes pour ses sautes d’humeur, n’hésitaient pas à l’affubler de cet affreux « Coconne Choune ! ».

    Des anecdotes avec elle, j’en ai à revendre. On pourrait écrire un livre…mais ces quelques photos que j’ai soigneusement conservées se passent  de mots, les images parlent d’elles-mêmes :

    Elle était tour à tour :

    équilibriste

    Chouchoune

     

    joueuse

    Chouchoune

    star

    Chouchoune

    curieuse

    Chouchoune

    farceuse

    Chouchoune

     superviseure

    Chouchoune

    jalouse

    Chouchoune

    …elle aimait se cacher

    Chouchoune

    et se promener

    Chouchoune

    …et j’en passe !!!

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  • Belle journée à tout le monde,

    Suite des aventures de notre petite tortue (commencées le dimanche 26 décembre)

    Après un voyage un peu mouvementé sur son voilier, elle a fait la connaissance de Sézig, un gardien de phare, et est en ce moment devant une grosse salade....

    Bon dimanche.

    Félicité 4

    Tempête en mer - 2

    - Quand vous aurez terminé, je vous emmènerai sur le balcon pour assister à un spectacle extraordinaire dont vous vous souviendrez longtemps.

    • Mais il fait nuit à présent !
    • Attendez d’être là-haut.

    Félicité suivit Sezig qui disparut rapidement dans la spirale de marches qui n’en finissait pas. Au bout d’une demi-heure, elle n’était qu’à la moitié de son parcours et commençait à s’essouffler sérieusement lorsqu’elle entendit crier au-dessus de sa tête :

    • Allez, du courage ! …Plus qu’une centaine de marches !!
    • Pff, pff, pff
    • Encore un petit effort !!
    • Pff, pff, pff…

    A bout de souffle, Félicité se glissa sur la petite plate-forme où Sézig avait déjà pris place devant une baie vitrée.

    • Ce soir, nous n’allons pas sortir sur la corniche, ce serait trop dangereux. Approchez-vous! Lui dit-il en la laissant passer devant lui.
    • J’ai…un …pff, pff, …peu…pff, pff…peur…pff avoua Félicité qui, fatiguée après ces énormes efforts pour gravir les étages, frissonnait en entendant le mélange assourdissant des grondements du tonnerre, des puissantes vagues, de la pluie et du vent qui hurlait à l’extérieur.
    • Ne vous inquiétez pas et regardez, c’est absolument grandiose !

        Félicité s’approcha de la vitre et ce qu’elle vit la fascina tout en lui donnant la chair de poule (si on peut parler ainsi pour une tortue !). De monstrueux éclairs zébraient le ciel, s’associant avec la puissante lumière du phare pour éclairer l’horizon en entier comme d’énormes projecteurs. Quelques secondes seulement pour découvrir une mer en furie secouée par une succession de vagues qui venaient se rompre violemment sur la falaise, déversant des montagnes d’écumes sur le phare avant de se désagréger en une fine poussière blanche.

    Elle fixa longuement son attention sur le mouvement incessant des éléments déchaînés, les yeux écarquillés et le cœur un peu chaviré par cette agitation démesurée. C’était beau et violent à la fois.

    Chaque jet de lumière dévoilant un ciel couvert de nuages compacts et  menaçants lui donnait une véritable sensation de malaise bien difficile à définir et à contenir.

    De plus, complètement étourdie par le rugissement des lames déferlant sur la roche, elle finit par se laisser envahir par une sorte de torpeur, et glissa doucement dans un sommeil profond. Avant de redescendre, Sézig la regarda longuement en souriant, puis il la recouvrit d’un plaid de laine à carreaux.

    Félicité 4

        Cette nuit-là, Félicité rêva de Xavier. Il s’inquiétait pour elle et attendait de ses nouvelles. Elle se promit d’écrire dès le lendemain pour lui raconter cette aventure.

         Quand elle se réveilla, le calme était revenu et déjà, le soleil emplissait la pièce étroite. Elle se redressa et se dirigea vers Sezig qui l’attendait, debout sur le balcon. Elle risqua un œil en direction du paysage qui l’avait tant fait frémir la veille, et découvrit un panorama extraordinaire sur toute l’île et le continent qui lui faisait face au loin. Bien qu’elle fut sujette au vertige, elle resta longtemps éblouie par la beauté du site qui s’offrait à elle en se demandant comment il avait pu se transformer autant, l’espace d’une seule nuit. La fureur des éléments avait fait place à quelques ondulations à la surface de l’eau et des nuances variées de bleus, de l’indigo au turquoise, coloraient l’immensité du ciel et de la mer.

    • Où comptez-vous aller à présent ? Lui demanda Sezig.
    • J’aimerais bien faire le tour de l’île avant de repartir sur le continent, répondit-elle en observant le relief découpé de cette côte sauvage, les gros blocs de roches, les pointes, les anses, les plages de sable fin, les hameaux, le port qui s’avançait sur l’océan, les vestiges d’un château ancien, et, à l’intérieur des terres, les chemins sinueux bordés de bruyère, de genêts et de fougères.
    • Je peux vous accompagner si vous le désirez. Allez hop ! Je vais atteler la carriole…je vous attends en bas.

        Sezig était indéniablement un guide précieux qui connaissait l’île comme sa poche, les moindres recoins, mais aussi d’incroyables anecdotes et récits historiques. Il enthousiasma Félicité en lui racontant la légende de ces deux jeunes amoureux transformés en pierres par les sorcières du village et qu’une bonne fée délivre les soirs de pleine lune. Il la fit aussi beaucoup rire en lui relatant l’épisode des méchants pirates qui se réfugièrent dans les grottes creusées dans les falaises, et qui ont dû attendre plusieurs semaines les fortes marées pour être délivrés… Elle se demanda même s’il ne l’avait pas inventé pour elle !

    Ils parcoururent des chemins étroits entourés de genets, d’ajoncs et de bruyère et longèrent un long moment le sentier côtier qui domine les falaises et la mer.

    • Arrêtons-nous là, décida soudain Sézig, C’est à cet endroit que la nature offre le meilleur d’elle-même.
    • Oups, que c’est haut, soupira Félicité prise de vertige tandis qu’elle penchait sa tête au-dessus de la falaise.
    • Ce paysage est à l’image de ce que vous découvrirez sur le continent : une beauté sauvage, parfois féroce, mais tellement attachante avec ses couleurs intenses et tellement différentes tout au long de la journée. Et puis, respirez cette odeur puissante ! Un savant mélange de goémon et du parfum des plantes environnantes ! N’est-ce pas enivrant ?

    Assis côte à côte, ils discutèrent longtemps, se découvrant une passion commune pour la mer qu’ils contemplaient à l’unisson.

        Soudain, attirée par un léger bruissement, Félicité détourna la tête à l’instant même où une drôle de créature aux longues oreilles tombantes débouchait d’un talus tout proche… Frrt ! … Elle disparut aussitôt, la laissant perplexe.

    • Vous avez vu? Qu’est-ce que c’était ?
    • Probablement un lièvre, ils sont très répandus sur l’Ile et personne ne les chasse.

    Félicité 4

       Bien qu’elle n’en fut pas absolument convaincue pour avoir cru distinguer un chapeau pointu, un gilet rouge et un pantalon rayé sur la créature, Félicité se contenta de cette explication…elle savait que son imagination lui jouait parfois des tours.

    -Allez, assez bavardé, il faut y aller à présent si vous ne voulez pas partir trop tard, affirma Sezig.

       Ils arrivèrent au port en fin de journée et le gardien du phare confia sa protégée à l’un de ses amis pêcheurs. Une pointe d’émotion les étreignit lorsqu’ils se séparèrent et ils se promirent de se revoir et de se donner des nouvelles de temps en temps.  Félicité embarqua sur le chalutier « la Marie-Joseph » pour une longue nuit de pêche en mer.

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  • Bonjour à tous les sportifs et ...aux autres,

    Vous l'aurez compris, je ne vais pas vous faire chercher trop longtemps...voici donc la solution de l'histoire-jeu : la balance s'affole

    Si vous avez moins de 5 bonnes réponses : la chaise longue est votre sport favori

    Entre 5 et 10 bonnes réponses : C'est bien...le sport est déjà votre ami

    Entre 10 et 15 bonnes réponses : le sport n'a pas de secrets pour vous

    Entre 15 et 20 : Vous êtes un sportif de haut niveau

    Plus de 20 : Hum !!! C'est bien vrai ça ???

    Solution : La balance...

    La balance s’affole !!!

    • Dis-donc, la balance est détraquée non ? Les piles doivent être nazes, tu ne crois pas ?
    • Sûrement pas, je viens de les changer, me répond tranquillement mon mari. Pourquoi ?

    Oups ! Je n’allais tout de même pas lui dire qu’elle affiche quatre kilos de plus qu’avant les fêtes...Quelle idée aussi j’ai eu de monter dessus ! Comme si le bouton de mon pantalon qui venait de sauter ne suffisait pas à me faire comprendre que j’avais un peu trop « abusé » pendant cette période !

    Même ma fille, à peine âgée de 5 ans m’a fait la remarque hier :

    • Dis –donc maman, tu attends un autre bébé?

    Une réflexion qui a fait beaucoup rire son frère !

    Un peu vexée, je suis partie faire mon marché pour m’approvisionner en fruits et légumes en vue d’une bonne détox. Dans ces endroits au moins, on passe inaperçu ! Il suffit de se glisser incognito dans la foule....enfin, c’est ce que j’imaginais. Comme par hasard, je me suis trompée d’allée et je suis tombée nez à nez avec une voisine qui s’est empressée de me donner un avis guère satisfaisant sur ma forme :

    • Tu n’as pas un peu forci ces temps-ci ? s’est-elle exclamée.

    En voyant le regard noir que je lui adressai, elle s’est tout de suite adoucie de peur de s’attirer des ennuis. Il faut bien avouer que la sympathie n’est pas sa principale qualité :

    • C’qui est formidable chez toi, c’est que ça te va bien !

    Elle parlait avec un tel aplomb ! J’ai pris ses propos comme un affront terrible, et j’ai malgré tout tenté de me justifier, ce qui est, je le sais, parfaitement stupide :

    • Nous étions invités à Noël, et ma sœur fait toujours trop de popote !! J’ai peut-être un peu trop fait honneur à ses plats. J’ai bien essayé de lutter, mais ses roulés au fromage sont un délice...et puis, tu sais bien ce que c’est, les chocolats de Noël...et maintenant les galettes des rois ....
    • En effet, plutôt que des chocolats, c’est une box « échappée bien-être et spa » que l’on aurait dû t’offrir!

    La goutte d’eau qui fait déborder le vase ! J’avais bien envie de répliquer quelque chose de méchant à mon tour. Il ne faut pas jouer avec mes nerfs. Est-ce qu’à la dégaine de ma chère voisine j’allais à mon tour m’attaquer ? « Bof, ça n’en vaut guère la peine », me suis-je dis et je me suis éclipsée sans répliquer, un peu contrariée néanmoins. Ma mère me disait souvent que le « plus intelligent est celui qui sait se taire ».

     J’ai pris un peu de poids, et alors ? Je ne vais tout de même pas en faire un drame et voir tout en noir ? Debout, j’ai encore fière allure…Je vais aviser et faire un peu de sport, voilà tout.

    D’ailleurs, si j’ai bien compté, je me suis déjà entrainée à vingt-sept activités sportives, rien qu’en allant au marché !! A vous de les retrouver...par exemple : marcher (elle était trop facile celle-là !)

     

     

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    En cette période un peu, disons, chaotique, c'est à tout  le personnel soignant (et tout ceux qui prennent en charge les malades, les personnes qui souffrent...) que j'ai envie d'envoyer un sourire, un coup de chapeau avec juste cette petite anecdote ...

    Bonne fin de semaine à tous

    Sur le bout du doigt

    Sur le bout du doigt

       Hier matin, j’ai vu passer une très belle image sur Facebook...ça arrive parfois. Il s’agissait du magnifique sourire d’une petite fille en fauteuil roulant qui venait de recevoir un cadeau : Une jolie poupée qui, comme elle, devait s’habituer à son fauteuil. Voir la joie de cette enfant devant cette poupée avait quelque chose de très émouvant. Elle pouvait enfin s’identifier à cette Barbie, comme toutes les petites filles. Et bien sûr, cette image m’a naturellement fait penser à une anecdote qui s’est déroulée il y a bien longtemps. Elle m’avait également terriblement émue.

    Mes enfants se sont pratiquement tous pris les doigts dans les portes...aïe aïe aïe, très douloureux !  D’autant plus que pour deux d’entre eux, la journée s’est terminée aux urgences. La première fois, c’est notre fils qui, devant la douleur et en voyant son doigt en sang, pleurait toutes les larmes de son corps en croyant qu’il allait mourir. Pour se rassurer, dans le box des urgences où l’on attendait un médecin, il nous a demandé de chanter. Je nous revois encore chanter à tue-tête devant le personnel et les gens qui passaient devant nous...Je ne précise pas, bien sûr, à quel point je chante faux !!

    Alors, lorsque notre petite dernière s’est elle aussi coincé le doigt dans une porte si violemment que l’extrémité s’est littéralement coupé, c’est le cœur gros que nous l’avons emmenée à la clinique de la main. Pour ne pas avoir à faire des vocalises, cette fois, et pour lui donner du courage, nous avons attrapé au passage quelques doudous, albums et jeux pour l’occuper dans la chambre.

    Ses larmes nous brisaient le cœur, mais nous avons été accueillis chaleureusement par une équipe de soignants d’une gentillesse extrême. Une infirmière est venue expliquer à notre petit bout d’chou tout ce qui allait se passer le plus simplement du monde… comment le chirurgien allait lui réparer son petit doigt. A notre grand étonnement, alors que nous commencions à dégager son lit des jouets qui l’encombraient, elle nous a demandé de les laisser avec elle pour qu’elle soit dans « son élément » dans la salle d’opération. Nous avons donc vu partir notre fille avec son ours en peluche, ses livres et ses jeux ...et nous l’avons sagement attendue dans sa chambre.

    Tout le monde sait à quel point le temps semble long à ce moment-là, l’inquiétude à l’idée de la savoir seule dans cette salle froide et lugubre, en présence de personnes qu’elle ne connait pas etc etc… C’est donc  très étonnés que nous l’avons vue revenir, le visage rayonnant, égayé d’un large sourire :

    • Regardez ! Mon nounours a le même pansement que moi !

    J’aurai voulu être une petite souris lorsque le chirurgien a demandé à ma fille de lui confier son nounours pour l’opérer à son tour et lui faire ce magnifique bandage autour de la patte. L’infirmière a tenu à nous préciser que c’était bien lui qui s’en était chargé en personne ! Quelle belle preuve d’humanité !

    Chapeau le personnel soignant !!! (Tout avait été pensé pour que notre fille soit dans des conditions de bien-être absolu (ses jouets, l'identification au nounours...)

    Jamais je n’aurai imaginé, avec la quantité de travail qu’on leur connait, que des médecins puissent aller si loin pour éviter tout traumatisme à une enfant.

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