• Belle journée à toutes et à tous,

    Dans la rubrique  "histoires insolites", voici une nouvelle série "les dons et pouvoirs spéciaux" comme le magnétisme ou l'hypnose, "sciences" auxquelles on fait appel généralement lorsque l'on ne sait plus quoi faire pour venir à bout d'un petit bobo...

    Non, non les enfants, je ne vous oublie pas: Demain, votre histoire-jeu

    Bon mardi à tous

    Don après-vie

    Un don... après-vie

       Dans un précédent récit, je décrivais mon père comme un homme extrêmement carré, raisonnable et cartésien, ne faisant confiance qu’en la science, la médecine et la logique....Avec le recul, je me dis que c’est uniquement ce qu’il voulait bien nous faire croire...surtout à nous ses enfants ! Car je sais à présent qu’il y avait bien en lui un côté...disons « irrationnel » qu’il refusait de nous dévoiler...il était même capable de nous prouver par A plus B qu’il y avait une vraie logique dans des faits inexpliqués.

    Ainsi, il avait lui-même un don : celui de « passer les verrues ». Il prétendait que ce don pouvait se transmettre et qu’il le tenait d’une personne très proche. Et bien sûr, il allait nous le léguer un jour ou l’autre ! N’importe quoi ! Il gardait précieusement sur lui un vieux carnet sombre, contenant une « formule magique », enfin une prière qu’il récitait lorsqu’il lui arrivait (très rarement) de faire disparaître ces excroissances disgracieuses. Il ajoutait également que nous ne devions, en aucun cas, prendre connaissance de ces écrits tant qu’il ne transmettait pas ce « don »...Quand j’y repense ! Et ce qui me semble le plus incroyable à présent, c’est que mon père, cet homme si « sérieux » pouvait se plier à ce genre de « magie »...

    Pourquoi ne pas utiliser ces vieux remèdes de grand-mère comme le citron, le vinaigre blanc, l’ail ou le bicarbonate de soude, comme tout le monde !

    En tous cas, ma mère était formelle, lorsqu’elle était plus jeune, ses mains s’étaient un beau jour, couvertes de ces minuscules bosses rugueuses, les  déformant au point qu’elle ne n’arrivait plus à broder, une catastrophe quand on sait que la broderie lui occupait une grande partie de son temps ! Une passion et un « vrai don » qu’elle exerçait avec art, précision et une tonne de patience...j’ai même la chance d’avoir encore à la maison un magnifique chemisier et quelques lambeaux de l’entourage d’un berceau qu’elle avait entièrement brodés...C’est absolument magnifique ! Bref, elle m’avait affirmé, en constatant que l’un de mes doigts était orné de l’un de ces affreux boutons,  que mon père lui avait « sauvé » ses mains en quelques jours, alors qu’il faut en général de un an à deux ans pour faire disparaître ces vilaines verrues. Toujours aussi « naïve » j’étais allée demander à mon père s’il pouvait faire « quelque chose ». Il avait seulement jeté un coup d’œil un peu distrait à ma main avant de me dire :

    • C’est bon, d’ici quelques jours, elle aura disparue !

    Sur le moment, je n’y ai absolument pas cru. Je me suis juste dit qu’il n’y attachait aucune importance (comme à mes bonne notes à l’école d’ailleurs, il préférait tenir compte des mauvaises !) et je m’en moquais un peu...ce n’était pas un petit bobo de rien du tout qui allait me traumatiser !

    Pourtant, quelques jours plus tard, en me lavant les mains, je fus bien surprise de constater qu’elles étaient lisses et douces, sans la moindre petite verrue !

         Toutes ces explications pour en arriver à ce fait absolument incroyable qui s’est déroulé quelques mois seulement après le décès de mon père. L’une de mes filles, très jeune à l’époque, huit ans exactement, se plaignait d’avoir plusieurs verrues sur les mains. C’était douloureux et cela la gênait considérablement pour écrire. En plus, elle trouvait ça « moche ».

    • Ah oui, c’est embêtant ça ! lui dis-je un peu ennuyée pour elle. Il n’y a pas grand ’chose à faire malheureusement, et ça peut mettre beaucoup de temps à disparaitre... Un peu « bêtement » j’ajoute :
    • Il y avait bien quelqu’un qui faisait « passer les verrues », mais aujourd’hui, je ne vois pas qui pourrait le remplacer !
    • De qui tu parles ?
    • De ton grand-père ! Mais tu peux toujours lui adresser une petite prière.

    Et sans plus de commentaires, ma fille retourne jouer dans le jardin.

    Quelques jours plus tard, ma fille revient vers moi et me montre ses mains avec un grand sourire

    • Tu as vu...il n’y a plus rien !
    • Comment tu as fait ?
    • Tu le sais bien, me répond-elle avec un petit haussement d’épaules, me laissant sans voix !
    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Coucou les petits loulous,

    Les vacances sont enfin là !!! Je sais que certains d'entre vous sont partis au loin, d'autres profitent de la neige en montagne....mais les autres ?

    Si je vous pose cette question, c'est tout simplement pour préparer ma prochaine "histoire-jeu" où vous découvrirez des tas d'activités à faire pendant les vacances (demain peut-être....ou après-demain)

    En attendant, une histoire pour les tout-petits

    Belle journée et

    Bizatousssssssssssssssss

    Petit ours

    Petit ours

    Dans sa maisonnette au fin fond de la forêt, petit ours a allumé un bon feu dans la cheminée. Bien au chaud,  il s’est assis sur son fauteuil pour lire une histoire dans son grand livre de contes.

    Soudain, il entend frapper à la porte :

    • Toc, toc, toc...
    • Qui est là ? demande-t-il.
    • C’est le grand vent d’automne qui siffle dans les arbres...WHOU-OU-OU-OU ...tu viens jouer avec moi ?

    Petit ours enfile sa grosse veste de laine et court après les feuilles fanées qui virevoltent autour de lui. Il rit beaucoup et essaie d’en attraper quelques-unes pour faire un beau bouquet coloré....puis il rentre chez lui pour se réchauffer et regarder les images de son album.

    Soudain, il entend frapper à la porte :

    • Toc, toc, toc...
    • Qui est là ? demande-t-il.

    C’est la pluie qui vient te chanter sa chanson...flic, flac, floc...Tu viens jouer avec moi ?

    Petit ours chausse ses bottes fourrées et saute dans les flaques d’eau à pieds joints...plif, plaf, plof...Comme c’est drôle ! Il est tout mouillé, mais tellement heureux !...puis il rentre se sécher près du feu et retourne dans son fauteuil pour poursuivre sa lecture.

    Soudain, il entend frapper à la porte :

    • Toc, toc, toc...
    • Qui est là ? demande-t-il.

    C’est la neige qui doucement recouvre ton jardin et ta maison de ses flocons légers ...tu viens jouer avec moi ?

    Petit ours s’emmitoufle dans sa doudoune, prend son bonnet et ses moufles, attrape son écharpe et sort dans son jardin. Tout est blanc...et froid. Quand il marche, ses pattes s’enfoncent dans cet épais tapis blanc  et ça fait des petits trous tout ronds...ça l’amuse beaucoup...puis il construit un petit ours de neige et l’habille avec son bonnet, son écharpe et ses gants...A présent, il a très froid, alors il rentre dans sa maisonnette, regarde par la fenêtre et salue son nouvel ami. Il baille et se sent soudain bien fatigué, alors il va se coucher, remonte sa couette jusqu’à ses oreilles et s’endort...Il va à présent hiberner jusqu’au printemps prochain.

    Bonne nuit petit ours !

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Bonjour tout le monde,

    Chouette, c'est dimanche !

    On va enfin connaître le secret de Poupy (pour ne pas dire les secrets!) ....la suite des aventures de Félicité (commencée le dimanche 26 décembre )...Nous en sommes au 7è épisode si je ne me trompe pas.

    Bon dimanche à toutes et à tous

    Le secret de Poupy

    Le secret de Poupy

     

          Cette nuit-là, Félicité eut bien du mal à s’endormir. Elle se mit alors à rédiger une nouvelle lettre pour raconter à Xavier ses dernières journées. Elle avait aussi, et surtout besoin de ses talents :

    « Salut  Xav’

    Je crois que la Bretagne est en train de me livrer certains de ses secrets et qu’elle n’a pas fini de me surprendre… ». Elle réfléchit un instant et décida de n’omettre aucun détail de son aventure, elle écrivit pendant des heures et insista sur le fait qu’il ne lui restait plus que sa petite pochette contenant quelques pièces de monnaie… et son portable : « J’attends de savoir ce que ce korrigan manigance et ce qu’il me veut, et bien sûr je te raconterai tout en détails… » Elle hésita un peu et termina ainsi, assez pompeusement il faut bien le dire : « comme tu peux le constater, j’ai une mission à accomplir. Je ne sais pas encore de quoi il s’agit mais j’aurai probablement besoin d’une voiture assez puissante pour la réaliser…tu sais, un peu comme celle de James Bond…et puis, plus vite je viendrai à bout de ma tâche, plus vite je reviendrai à la maison. Allez, je sais que tu meurs d’envie de dessiner ce modèle ! Merci mon petit Xav’, tu es un père pour moi ! ». Satisfaite, Félicité plia ses feuillets, les mit sous enveloppe, colla un joli timbre représentant le golfe du Morbihan vu du ciel et partit « rapidement » poster sa lettre.

    8h45 : Félicité, Mirabelle et Loïg abandonnèrent la voiture sur le bas-côté du chemin, déterminés à gravir les derniers mètres de la colline pour prendre un délicieux bol d’air et mieux apprécier le charme et l’harmonie de la végétation environnante, son parfum et ses coloris. L’or des ajoncs ne se mariait-il pas à la perfection avec le mauve de la bruyère ? Au fur et à mesure qu’ils grimpaient (enfin, surtout Félicité et Loïg ! Mirabelle se contentant de voler au-dessus de leurs têtes !), Ils étaient littéralement conquis par la splendeur du panorama qui s’offrait à eux. La vue bien dégagée à cette heure du jour, et sans doute pour peu de temps, leur permettait de contempler une bonne partie de la côte bretonne, la rade de Brest, la découpe originale de la presqu’île du Crozon et même la magnifique baie de Douarnenez.

    Arrivés au sommet, ils restèrent longtemps à scruter et discuter des moindres détails de ce point de vue…en attendant... Brusquement, le ciel se couvrit de nuages gris et une fine bruine commença à masquer le paysage.

    Mirabelle en profita pour prendre congé de ses amis, prétextant une trop longue absence auprès des siens. Elle promit bien sûr de revenir très vite et Félicité la regarda s’éloigner, petite tache blanche dans le ciel argenté.

    Le secret de Poupy

    • « 9h04 » annonça Loïg à Félicité qui n’en finissait pas de dévisager les moniteurs de l’école de parapente.

    Après avoir soigneusement préparé leur matériel, ils commençaient déjà à envoyer les premiers casse-cou s’élancer dans les airs. Un léger crachin perlait le long des voiles multicolores qui se perdaient mollement dans la brume montant petit à petit sur la colline.

    On entendit alors le vrombissement d’un moteur, et, sortant comme par magie du brouillard qui s’intensifiait, le scooter rose apparut enfin ! Poupy, le korrigan, à moitié caché par son casque, s’arrêta devant Félicité qui ne put retenir une exclamation de surprise:

    • 9h06 ! Je suis pile poil à l’heure s’écria Poupy d’une voix très douce qui ne correspondait guère à son personnage.

     Avec son long nez qui lui mangeait la moitié du visage, ses yeux moqueurs, ses oreilles démesurées et ses cheveux noirs sortant d’un chapeau pointu, il avait l’air de… de quoi au juste ? D’un gnome tout simplement. A cela s’ajoutait une tenue extravagante qui elle, lui allait plutôt à merveille : Petit caraco de cuir brun et pantalon de laine à rayures en partie englouti dans des bottines aux extrémités courbées.  

    • Sézig n’est pas arrivé ? poursuivit le korrigan en jetant un œil en direction de Loïg
    • Non, il est retenu au phare avec un groupe de touristes, mais je lui ferai part de cette entrevue. Avez-vous encore besoin de nous ? Demanda le potier sans se soucier le moins du monde de Félicité qui resta interloquée.
    • Non, je pense que notre amie se débrouillera très bien toute seule à présent. Votre frère et vous avez fait du bon travail !
    • Mais …commença Félicité
    • Ne nous interrompez pas ! trancha sèchement Poupy en invitant le petit groupe à s’éloigner
    • On pourrait nous voir ici…venez chez moi.
    • Chez vous ? mais…
    • Ah ! Ne nous interrompez pas tout le temps, gronda une fois encore Poupy. Accélérez un peu petite !
    • Je fais ce que je peux, et puis, expliquez-moi … s’énerva Félicité
    • C’est ce que j’allais faire, mais ici ! Reprit le korrigan en désignant un énorme bloc de pierre.

    Le secret de Poupy

    Il s’agissait bien sûr d’un menhir qui pivota sur lui-même avec un bruit sourd lorsque Poupy appuya sur un dessin représentant un triskell gravé sur la pierre.

    L’entrée d’une grotte s’ouvrit alors devant eux. Félicité suivit le korrigan et le potier qui descendaient les quelques marches les séparant d’une caverne très spacieuse meublée de lourdes armoires, de chaises et de tables taillées dans le bois brut, ainsi que de voilages et de tentures multicolores en soies naturelles.

    Chacun prit place autour de la table centrale, et Poupy reprit la parole :

    • Sachez petite que je vous observe depuis votre arrivée en Bretagne et j’ai compris que toute la magie qui vous entoure pourrait m’être d’un grand secours pour une mission très délicate. Aussi, j’ai tout de suite confié à Sézig et Loïg, deux de mes amis, le soin de vous conduire jusqu’ici.

    Flattée, Félicité se sentit soudain très importante

    • Ah ? Et de quoi s’agit-il ? demanda-t-elle visiblement ravie
    • Pas si vite ! J’ai aussi remarqué que vous êtes totalement inconsciente. Vous m’avez donné beaucoup de fil à retordre ces derniers temps pour vous éviter bien des accidents…dès le début de votre aventure lorsque vous avez failli vous fracasser contre les rochers, le jour où votre avion était à deux doigts de se scratcher ou simplement lorsque vous roulez en scooter… un vrai danger public ! …A présent, je ne peux pas vous suivre plus loin, voici donc un talisman qui vous sera très utile.

    Poupy remit à Félicité une petite médaille à son effigie accrochée à une chaînette, et lui conseilla fortement de ne jamais s’en séparer.

    • Mais en quoi pourrais-je vous être utile si je suis un danger public ? S’indigna Félicité un peu vexée, vous avez Loïg et Sézig et puis vous êtes capable de faire des tas de trucs magiques…pas moi.
    • L’endroit où je vais vous envoyer ne m’est plus accessible, et contrairement à Loïg et Sézig, vous, vous pourrez passer inaperçue.

    Le secret de Poupy

    La voix de Poupy s’adoucit brusquement jusqu’à devenir inaudible, et contre toute attente, le korrigan si directif et si sûr de lui, presque hautain quelques minutes auparavant…fondit en larmes. Il dévoila alors son terrible secret :

    • On m’a …volé…mon trésor, commença-t-il entre deux sanglots. Ça s’est…passé à Noël dernier. Il se reprit et continua alors d’une traite. Tu sais Loïg, quand je suis venu au phare pour passer les fêtes avec vous. Vous étiez entre amis, et avec mes copains, on a voulu vous faire une petite blague en vous obligeant à danser toute la nuit autour du menhir de l’île pour vous laisser complètement KO. Quand je suis revenu chez moi, au petit matin, mon trésor avait disparu. C’est le terrible brigand Pati Bulère qui l’avait emporté dans son repaire en plein cœur de la forêt de Brocéliande.

    Poupy se remit à pleurer de plus belle et termina son récit ainsi :

    • Pour le récupérer, il faut entrer dans la forêt, mais elle est interdite à qui n’a pas su protéger son trésor ! Je suis banni ! C’est pour cela que j’ai besoin de toi, petite, toi seule peux aller jusqu’à la cabane de Pati Bulère. Personne ne se méfiera d’une tortue… tu pourras t’y faufiler et récupérer mon trésor. Tu comprends ? Sous le coup de l’émotion, Poupy s’était mis à tutoyer Félicité. Heureuse de ce revirement qui la rapprochait davantage de lui, elle continua sur le même ton :
    • Oui…enfin…non, je ne comprends pas ! Comment sais-tu que ton trésor à été volé par ce brigand-là ? Et comment ferais-je pour le trouver dans cette immense forêt ?
    • Bon, je vais tout te dire. Il y a plusieurs mois que je le recherche ce trésor, tu penses bien. Il a bien fallu que j’y entre dans cette forêt, mais sous une autre forme…je ne pouvais pas garder mon apparence sous peine d’être repéré ! Je me suis donc transformé en….
    • En quoi ? S’exclama Félicité qui commençait à comprendre !

    Poupy baissa la tête, et d’une voix carrément imperceptible avoua que Mirabelle la mouette n’était autre que Poupy, le petit korrigan. Il ajouta très vite :

    • C’est comme ça que j’ai réussi à localiser mon trésor, mais sous cette forme, il m’est impossible de le ramener jusqu’ici.
    • Moi non plus, trancha Félicité
    • Si, avec Xavier, tu peux tout faire, et je sais que tu trouveras une solution…Allez, dis oui … dis oui Félicité !!! S’il te plait ! Allez, je te laisse jusqu’à demain matin pour me donner ta réponse, en attendant, tu peux t’initier au parapente !
    • N’importe quoi !
    • Je rigole, mais pense à Xavier !

    Le secret de Poupy

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Bonjour tout le monde,

    Histoire sans paroles aujourd'hui !

    C'est fou ce que l'on découvre lorsque l'on se promène! On respire, on écoute ce qui nous entoure et l'on observe...mais inutile de chercher des informations là où elles ne sont pas....

    Et on s'étonne d'être dans le flou !!!

    Infos !
    Infos !

     

     Oups !!

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Re-oups !

     

     

     

     

    Infos !

    Infos !

    Bon ! Là ....Avec de bons yeux ....

    Infos !

    Du coup...on ne sait plus où donner de la tête !!

    Infos !

    La girouette ne s'est-elle pas trompée de direction???

    Infos !

    Bon ! Et bien là au moins, ça à le mérite d'être clair

    !!!!

    Infos !

    Bon week-end à tous !

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Belle journée à toutes et à tous,

    Avez-vous déjà eu l'occasion de voir votre "sosie" dans la rue? Ou le sosie d'une personne de votre entourage?

    Je me souviens un jour d'avoir abordé un ami de mon cousin, lui raconter une anecdote commune...et de me trouver comme une "idiote" au milieu de la rue lorsqu'il m'a regardée, incrédule en me certifiant qu'il n'avait rien à voir avec ce garçon !!!

    C'était pourtant son "portrait craché" comme on dit !!

    Étonnant non?

    Ubiquité

    Des sosies...

     

       Dans un magasin de vêtements, à quelques mètres seulement de moi, une femme me regarde avec insistance et ça me gêne un peu... beaucoup même. Je pense dans un premier temps qu’il s’agit d’une vendeuse qui ne va pas tarder à m’aborder et prononcer l’une de ces phrases que l’on apprécie toutes au plus haut point : «  Vous cherchez quelque chose ? » ou « Je peux vous aider ? »…C’est ça oui !!! Un dixième de seconde plus tard, je réalise qu’elle ne m’est pas parfaitement « inconnue » je la connais, je l’ai déjà vu quelque part....

    Oups ! C’est un miroir qui me fait face !!! Pour ma défense, cette petite « absence » n’a pas duré deux secondes !!!

    Et alors ? Il aurait pu s’agir d’un sosie tout simplement. Je n’ai eu l’occasion qu’une seule fois d’apercevoir dans une voiture qui passait devant moi une femme qui me ressemblait...et  cela s’est passé tellement vite que je n’ai pas eu le temps de la voir vraiment. Je suis restée « interdite », troublée comme si je m’étais vue...ailleurs. J’étais quand même légèrement frustrée !  Ça doit être tellement amusant de voir « réellement » son sosie,  et surtout, pouvoir l’aborder.

    Tout cela pour raconter une anecdote qui m’a beaucoup impressionnée. Je suis attablée en famille à la terrasse d’une brasserie à la Bernerie lorsque soudain, j’entends la voix de mon père derrière moi...sauf qu’il ne peut pas être là, forcément puisqu’il nous a quittés il y a belle lurette. Instinctivement et sans oser tourner la tête, je fais ma curieuse et j’écoute la conversation. L’homme raconte assez fort les mêmes blagues à deux balles que mon père… et des jeux de mots qu’il ne manquait jamais de faire à propos de tout lorsque l’on avait l’occasion de se réunir pour une fête de famille. J’avais l’impression de faire un bond dans le temps et de me retrouver trente ans en arrière.

    Surprise, j’en parle à mon mari qui me confirme qu’il reconnait cette voix et ces intonations. On se retourne en même temps pour découvrir un homme qui ressemble  comme deux gouttes d’eau à mon père autant par le physique que dans les mimiques...stupéfiant !

    Autre anecdote assez surprenante : A la cérémonie d’adieu de mon oncle, je suis assise près de l’une de ses sœurs. Elle est profondément marquée par la disparition de ce frère et je sais que très pieuse, elle croit à un au-delà bienveillant. Je vais vite m’apercevoir qu’elle aussi peut avoir ses moments de doute et que cet inconnu lui fait peur comme la plupart d’entre nous. Brusquement, elle se tourne vers moi et me glisse à l’oreille :

    • J’aimerais tellement qu’il me fasse « un signe » !

    Mon regard se dirige alors vers le chœur de l’église, et je reste scotchée par l’image qui se présente à moi. Je lui réponds du tac au tac.

    • Regarde l’homme qui se tient près du pupitre…. Le voilà ton signe !

    Ma tante m’adresse alors un sourire, presque de soulagement. L’homme en question est le sosie presque parfait de son frère.

    L’histoire ne s’arrête pas là, puisque quelque temps après la disparition de cette tante, en ouvrant l’un de ses albums de timbres, l’un d’entre eux glisse de son support. Là encore, je retiens mon souffle : C’est un timbre étranger, qui représente une femme âgée, une magnifique thaïlandaise, une fleur des champs dans la main…Cette expression remplie de douceur, je la connais…ces cheveux gris avec une mèche rebelle sur la tempe…et cette ressemblance étrange à cette tante si proche de la nature, ne serait-ce pas un « signe » ???

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire