• Bonjour tout le monde,

    Félicité (début les deux dimanches précédents) vient de partir en mer....Ses aventures en Bretagne commencent par son voyage en voilier...Mais que de surprises à venir, et pour commencer....Première rencontre.

    Bon dimanche à tous.

    Félicité - Tempête ...1

    Tempête en mer

       - Wouaouh ! Génial ! S’écria Félicité en se laissant emporter par la brise, semi-allongée dans son embarcation et légèrement grisée par les embruns qui lui balayaient le visage. Elle goûtait chaque instant de cette liberté toute nouvelle. Elle n’y connaissait strictement rien à la pratique de la voile, mais peu importe, elle s’en tirait bien malgré tout…

         Le vent gonflait les voiles dans un ronflement, la poussant rapidement le long des côtes atlantiques qu’elle découvrait avec bonheur. Elle appréciait la mer quelque peu agitée s’étendant à perte de vue et contemplait avec délice les falaises et les rochers offrant leurs remparts aux vagues menaçantes qui inlassablement, venaient s’y briser en grondant et en déversant des flots  d’écumes blanches et bouillonnantes.

        Ça et là, elle distinguait quelques villages et habitations éparses entourées de végétations, des ports encombrés de majestueux bateaux de pêche ou de plaisance, des plages de sable où elle imaginait des jeux et des rires d’enfants et  de nombreuses baies à l’abri des regards et du vent….

        Elle s’éloigna lentement et involontairement des côtes et ne vit bientôt plus que l’immensité de l’Océan et quelques mouettes qui volaient ça et là…elle ferma les yeux et se laissa bercer en essayant de retenir dans sa mémoire chaque contour du paysage qu’elle venait de longer, et c’est précisément vers l’une des criques qu’elle trouvait si charmantes que son voilier venait de faire face et qu’il se dirigeait à vive allure. Ignorant totalement les principes de bases de la navigation et ne sachant comment manœuvrer son bateau, Félicité ne put que se laisser guider. Elle mit ses deux pattes devant ses yeux, craignant le pire …le bateau prit de plus en plus de vitesse et finit sa course sur un récif qu’il heurta violemment…Le choc fut néanmoins amorti par quelque chose de souple, elle n’aurait pas su dire quoi, mais cela tenait du miracle. Elle n’eut cependant pas le temps de se poser trop de questions, tout devint alors flou autour d’elle et elle sombra dans une semi-inconscience.

         Lorsqu’elle reprit ses esprits, elle releva doucement ses paupières pour constater qu’elle était simplement assise sur un banc de sable…Tout autour d’elle, de gigantesques rochers s’avançaient lourdement dans la mer…prise de panique, elle se demandait bien comment elle allait faire pour sortir de cette impasse lorsqu’elle prit conscience qu’elle était littéralement affamée. Elle s’aventura sur la roche humide et vit qu’elle était glissante et recouverte de moules, berniques, d’huîtres, d’algues odorantes et de petites cavités d’où sortaient de minuscules crabes rouges. Elle choisit de déguster un éventail de laitues de mer vertes et brunes qui s’apparentaient le plus à sa nourriture préférée, la salade. C’était un peu trop salé à son goût, mais…faute de mieux !

        Après ce repas très sommaire, elle contempla l’horizon où le soleil était en train de disparaître en laissant de larges traînées rougeoyantes dans le ciel ainsi que des reflets d’or et d’argent sur la mer parsemée de moutons gris.

    C’est alors que le ronronnement d’un moteur se fit entendre et qu’un canot se dirigea vers elle :

         -   Qu’est-ce que vous faites là ? lui demanda l’homme qui pilotait le bateau

    • Mon voilier a échoué sur cette plage, et il me semble qu’il n’y ait pas d’issue, répondit tranquillement Félicité.
    • Eh non ! Reprit l’homme qui vint à sa rencontre après avoir arrêté son moteur et stoppé son bateau sur la grève. Vous avez de la chance, je vous ai aperçue en me promenant sur la falaise. J’ai tout de suite compris que vous étiez en danger, alors je suis venu pour vous secourir.
    • En danger ? Interrogea la tortue un peu déconcertée.
    • Oui, vous n’avez pas remarqué que si la marée est encore basse, la mer remonte rapidement. Cette petite bande de sable sera bientôt complètement recouverte. En plus, un violent orage se prépare, Allez, montez vite dans le canot, je vais vous ramener sur la terre ferme et nous regarderons ensemble cette belle tempête d’un lieu plus sûr.

       L’homme était vêtu d’un pull-over marin rayé bleu et blanc, d’une vareuse et d’un pantalon en grosse toile de coton bleu. Avec sa barbe et ses épais sourcils grisonnants, son crâne rasé sous un bonnet de laine rouge, il inspirait d’emblée la sympathie. C’est donc en toute confiance que Félicité le suivit.

    Félicité - Tempête ...1

       En chemin, Félicité lui fit part de son projet de visiter la Bretagne, et il se présenta (il s’appelait Sezig), lui répéta qu’elle avait eu beaucoup de chance et qu’elle se trouvait sur l’une des plus belles îles bretonnes. Lui-même était venu s’y installer il y a bien longtemps pour entretenir le phare qu’il estimait être le plus beau du territoire français, et ne retournait sur le continent qu’une fois par an pour revoir toute sa famille à l’occasion des fêtes de Noël.

        La soirée était déjà bien avancée lorsque Félicité put enfin se reposer et se restaurer à l’intérieur du phare devant une énorme salade verte et un jus de fraise qu’elle sirota tranquillement avec une paille.

    Elle n’avait pas caché sa surprise en apercevant, perchée au-dessus de la falaise, cette haute tour de granit s’élever vers le ciel chargé de lourds nuages gris et noirs. Le gardien l’avait un peu réconfortée en lui assurant qu’elle ne craignait plus rien à présent, et que l’édifice, souvent confronté à des tempêtes spectaculaires, pouvait résister à des vents pouvant dépasser les  quatre cents kilomètres par heure.

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Et même si la pluie s'invite pour quelque temps dans notre belle région, c'est une chance !

    Alors voici un petit "coup de cœur"  pour elle...et

    Bon week-end à tous

    Il pleut...

    Il pleut !

     

    Le nez collé à la fenêtre, je regarde la pluie tomber …Que de larmes !

    Je l’écoute …une musique lancinante qui me donne envie de me recoucher !

    • Quel sale temps ! triste journée… dis-je nonchalamment à mon amie venue passer le week-end à la maison.
    • Comment ça  triste journée ? Tu n’es pas seule dans un appartement comme tellement de monde le dimanche. Je suis là ! tu devrais être heureuse, me gronde gentiment mon amie. Et comment peux-tu critiquer ce temps ?
    • Tu n’as pas vu comme il pleut depuis ce matin ? Une petite pluie fine en plus, qui tombe sans discontinuer. On ne peut rien faire. Sale week-end !
    • Tu exagères ! Rappelle-toi hier. N’étais-tu pas enchantée de notre balade? On cheminait tranquillement en papotant gaiement, interrompues uniquement par les différents gazouillis des oiseaux qui communiquaient entre eux d’arbre en arbre.  On s’est même dit qu’il y avait un côté magique à écouter  le vent qui faisait chanter les peupliers en s’engouffrant dans leurs feuillages pendant que le soleil jouait à cache-cache avec eux. Assises sur le banc et bercées par la douceur de la brise qui nous ébouriffait les cheveux, on se sentait si bien ! On a même fermé les yeux pour mieux profiter du concert des grenouilles et….
    • Et bien justement aujourd’hui, c’est leur fête à ces bestioles ! Il mouille, il pleut, c’est la fête à la …
    • Dis-toi que s’il ne pleuvait pas, jamais la nature ne serait aussi belle !
    • Oui mais en attendant, nous sommes enfermées.
    • Taratata ! Allez prend ton ciré, tes bottes, ton parapluie et suis-moi. Dépêche-toi, on sort.

    Je bougonne un peu pour la forme, mais je m’exécute sans sourciller. Je sais que mon amie me réserve toujours de bonnes surprises et son optimisme est tellement communicatif que même sous la pluie je veux bien la suivre.

    • Admire le paysage, et n’en perd pas une miette ! Me dit-elle, une fois la porte franchie. Tu as vu ces fleurs qui tendent leurs cœurs vers le ciel pour se gorger d’eau, et les feuilles des arbres qui frétillent pour ne laisser passer aucune de ces gouttes et s’en rafraichir ?
    • Quelle imagination !

    Elle doit être un peu vexée ma copine, parce qu’elle ne dit plus rien. Nous  traversons le lotissement, et marchons depuis environ un quart d’heure en silence avant d’emprunter  le chemin- un tantinet boueux-  qui mène à la rivière.

    • Respire à fond en fermant les yeux. Ne sens-tu pas l’odeur de la terre humide qui se mêle à celle de l’herbe et des feuillages, une odeur qui me ramène à l’enfance, je ne sais même pas pourquoi. On dirait que cette terre respire sous nos pieds, s’exclame-t-elle, un peu perdue dans ses pensées.
    • De la gadoue oui !
    • Ne sois pas injuste, toi-même tu disais tout à l’heure que tu avais envie d’imiter les enfants en pataugeant gaiement dans les flaques d’eau…Tu riais comme une gamine. Quelle mauvaise foi ! Ecoute plutôt le chant de la pluie qui murmure des mots doux.

    Arrivées près de la rivière, nous restons un long moment à contempler la nature : les arbres vivifiés qui regardent fièrement leurs reflets dans l’eau, le paysage entièrement dépoussiéré qui arbore des couleurs plus intenses pour donner davantage de relief.

    • Tu as raison, il semblerait que la nature se réveille d’un long engourdissement et qu’elle revit, bredouillé-je
    • Ah ! quand même !

    Sur le chemin du retour, j’oublie définitivement mon aversion pour la pluie et me laisse porter par tout ce qu’elle apporte comme douceur à ce qui m’entoure, j’ouvre grand mes oreilles, mes yeux, je respire à fond et je découvre enfin que la fraîcheur de l’air, les parfums du seringa et de l’oranger du Mexique, de toutes les plantes et fleurs, terriblement amplifiés, envahissent tout mon être.

    J’ai l’impression d’être, moi aussi, plus vivante !

     

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  • Coucou les petits loulous,

    Avez-vous déjà trouvé une fève dans votre part de galette ?

    Non ? Dommage, mais ça ne saurait tarder !

    Oui ? Alors, quel effet ça fait ? Ce petit objet de porcelaine vous a-t-il permis de voyager vous aussi???

    Belle journée et

    bizatousssssssssssssssss

    Au royaume des fées.

    Au royaume des fées

     Il était une fois une petite fée très gourmande qui passait au-dessus d’une boulangerie bretonne. Attirée par l’arôme des galettes que le boulanger enfournait dans son immense four en pierre, elle s’approcha de la fenêtre et l’observa longtemps. Elle le vit alors verser de la farine dans une grande jarre, y ajouter des œufs, du sucre et du bon beurre salé, mélanger le tout et façonner de magnifiques gâteaux tout ronds. Il sortit sa première fournée et introduisit la seconde à l’aide d’une grande pelle en bois. Elle attendit le bon moment et lorsqu’elle le vit sortir  de son fournil, elle entra dans la pièce pour subtiliser la plus belle des galettes et l’emporter dans la forêt. Elle allait la partager avec ses amies à l’occasion de la grande réunion des fées.

    Lorsque celles-ci la virent arriver avec un large sourire et cette immense galette dorée (il faut rappeler que les fées sont minuscules !), toutes ces gentilles créatures fluettes aux ailes translucides et chatoyantes se précipitèrent autour d’elle. Quelques minutes plus tard, il ne restait plus une miette de ce délicieux gâteau qu’elles trouvèrent délicieux, moelleux et croquant à la fois, si savoureux qu’elles décidèrent de remercier le boulanger à leur façon.

    Elles retournèrent dans la boutique où le pauvre homme comptait et recomptait ses galettes, ne comprenant pas où était passée celle qui manquait. Comment avait-elle pu disparaitre dans cette pièce fermée ? D’un coup de baguette magique, les fées envoyèrent des centaines de petits objets de porcelaine multicolores qui se glissèrent dans chacune des couronnes briochées et galettes. Ces fèves n’avaient rien de comparable avec celles que l’on trouve actuellement dans les galettes des rois…Elles étaient dotées de pouvoirs magiques comme allaient bientôt s’en apercevoir tous ceux qui les découvriraient dans leur part.

    Le soir même, notre boulanger aperçut la première d’entre elles dans la portion de brioche qu’il dégustait avec sa famille. Il la regarda, étonné (évidemment, il ne savait pas comment ce petit palmier avait atterri dans la pâte !). Il fut instantanément transporté sur le sable chaud d’une ile paradisiaque entourée d’une mer bleue turquoise…Son rêve !!  Avant même de comprendre ce qui lui arrivait, il ouvrit les yeux, prit la main de sa femme et de son fils afin qu’ils profitent eux aussi de cette ile magique. Ils y restèrent pendant de longs jours de détente et de bonheur.

              Du haut de leur nuage, les fées souriaient.

    Quelques maisons plus loin, Gabin faillit se casser une dent sur une admirable miniature dorée représentant un manège de chevaux de bois. Il était fasciné par la finesse de ses dessins, s’apprêtait à la montrer à ses parents lorsqu’il fut comme aspiré dans les airs. Il se retrouva au milieu d’une grande fête foraine où il passa des heures à jouer avec ses copains et manger de la barbapapa.

    De son côté, la jeune Laura se mit à naviguer sur un magnifique voilier  au milieu de l’océan quelques secondes après avoir découvert sa fève. Elle sauta à l’eau en apercevant des dauphins et des tortues avec lesquels elle nagea pour son plus grand bonheur.

    Enfants et parents furent ainsi tous téléportés dans des endroits insolites tous plus extraordinaires et prodigieux les uns que les autres.

    Le voyage le plus étonnant fut sans doute celui de ce jeune homme qui découvrit un magnifique cheval blanc dans le morceau de galette qu’il dégustait. Il se mit aussitôt à chevaucher sur ce beau destrier à travers bois pour aller délivrer une belle princesse dans le donjon d’un château...et l’épousa sur le champ.

    En observant son joli moulin, Mercedes se contenta d’écouter l’eau d’une cascade qui s’écoulait dans un doux murmure à proximité de cet édifice. Un bonheur simple qui la remplit de joie.

    La petite Elise quant à elle découvrit dans sa part de galette une superbe fée en porcelaine. Elle la prit dans le creux de sa main et rejoignit illico le royaume des fées. Elle survola avec elles la forêt de Brocéliande, un lac scintillant aux reflets d’argent, les accompagna sur un nuage moelleux qui surplombait des paysages magnifiques. C’est elle qui me raconta cette histoire...Sinon, je n’en aurais rien su, évidemment.

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Nouvelle année, nouveau chemin à parcourir...

    Il faut savoir laisser le passé derrière soi, mais pas les êtres qui nous ont aidé à arriver jusqu'ici et qui nous ont quittés.

    Aussi, dans la série des coups de cœur, voici un petit texte que j'ai écrit l'an dernier en pensant à l'un d'entre eux.

    Lettr à...

    Lettre à ...

       En rentrant chez moi l’autre soir, mon regard s’est attardé sur cette petite toile – presque insignifiante -  que tu avais peinte il y a si longtemps !

    A moitié cachée dans le recoin formé entre le dressing et le mur qui sépare le hall d’entrée du salon, il m’a soudain interpellée tant la lumière qu’il dégage est puissante ! Soulignées par l’éclairage blafard de l’encoignure, les couleurs vives qui balaient le paysage ont subitement fait déferler sur moi une vague puissante. Une lame si  forte qu’elle a bien failli m’engloutir en réveillant au plus profond de mon être des sentiments violents, des angoisses dues à ton brusque départ.

    J’avais retrouvé cette toile en vidant la maison de notre chère tante. Elle l’avait conservée précieusement (comme absolument tout ce qu’on lui offrait) et je l’avais accrochée là en attendant de la remettre en mains propres à la première occasion.

    Tout naturellement, je me suis figée pour la contempler et retrouver une partie de toi dans cette œuvre que je « découvrais » vraiment en cet instant.

    J’ai avancé un peu, puis plus près et j’ai rapproché mes yeux du tableau jusqu’à ne voir que lui. J’ai fixé le petit sentier entouré de hautes herbes qui mène à la maisonnette et j’ai commencé à cheminer sans même m’en rendre compte. Le souffle du vent ébouriffait mes cheveux et je me sentais étrangement et parfaitement bien dans ce décor champêtre.

    En me connectant à ce décor et cette maison que tu avais croqués sur cette toile, je  t’imaginais quelques années en arrière lorsque tu vivais dans une charmante chaumière au cœur de la Brière. Je te revoyais, heureux, serein, avec toujours de nouveaux projets pour la rendre plus confortable pour tes filles et toi.

    A mi-chemin, j’esquissai un petit mouvement de recul. Pourquoi avais-tu fermé les fenêtres et cette jolie porte d’entrée ? Toi qui laissais toujours ta maison ouverte aux visiteurs...même lorsque tu partais en voyage...tous tes amis pouvaient venir lorsqu’ils le souhaitaient !

    Tandis que j’arrivai près du buisson de jasmin qui s’accrochait au mur de pierres, j’étais certaine de te retrouver à l’intérieur. Pourtant, devant la lourde porte de bois je me suis arrêtée, étrangement émue. Une boule se formait au fond de ma gorge. Prête à faire marche arrière, j’ai néanmoins pris mon courage à deux mains, et je l’ai poussée. En pénétrant dans la pièce principale, sombre et emplie de cette odeur d’humidité propre aux habitations longuement inhabitées, je me suis mise à trembler. Le froid ? Le doute ? La crainte ? Je ne sais pas. Une certaine panique sûrement. Je ressentais tellement ta présence que je me suis figée sans réagir, le regard dans le vague.

        Dans l’obscurité, je t’ai enfin aperçu près de la table. Tu étais exactement comme dans mon souvenir. Tu me regardais et lorsque tu m’as souri, j’ai cru voir briller des perles d’eau sous tes yeux, comme chaque fois que l’on se retrouvait après une longue absence. Je suis allée vers toi, mais à l’instant même où j’allais ouvrir la bouche pour te parler, ton image s’est estompée avant de disparaitre complètement. J’ai su alors, qu’après cette année éprouvante, remplie de tristesse et de larmes, je venais enfin de te dire « au revoir ».

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  • Coucou les petits loulous,

    Hummm ! Quelle était bonne cette première galette de l'année !! Et comme je suis extrêmement chanceuse, c'est moi qui ai trouvé la fève, un magnifique petit chien marron...adorable !

    Le voilà : Coup de chaud...

    Tout cela m'a refait pensé à une drôle d'histoire....

    Belle journée et

    Bizatousssssssss

    Coup de chaud...

    Coup de chaud dans la galette

         Il fait noir. Dans sa boutique, le boulanger installe les galettes toutes chaudes sur son étal. Satisfait de son travail de la nuit, il part se reposer deux ou trois heures avant l’ouverture de la boulangerie.

    • On a eu chaud hein !!

    La petite voix étouffée de lapin blanc retentit dans la pièce. Pourtant, il n’y a absolument personne ! Que se passe-t-il ?

    • Oui, je suis en nage ! lui répond la baleine verte…elle aussi invisible.
    • Vous avez raison. Je suis tout cuit-cuit lance à son tour le petit poussin jaune…

    Ça y est ! On commence à comprendre.

    • J’ai bien cru que j’allais être transformé en hot dog, aboie enfin le chien marron...Mais...où êtes-vous ?
    • Moi, je suis dans une brioche toute douce et moelleuse, reprend lapin blanc...ça sent drôlement bon !
    • Et moi, je suis dans une galette au beurre...c’est très gras, et j’étouffe un peu, poursuit poussin jaune.
    • Là où je suis, ça sent le chocolat et la poire...un bonheur ! ajoute baleine verte
    • Tu as de la chance, j’adore le chocolat...lui dit le chien. Moi, je crois que je suis caché dans une frangipane...et ça n’a pas l’air mauvais du tout...je n’ai pas pu résister…je viens d’y goûter.
    • Hum !! c’est vrai ça ! c’est drôlement bon...Lapin blanc se met lui aussi à grignoter la galette dans laquelle il a élu domicile.
    • C’est super ! c’est délicieux, et quand on mange, ça nous laisse un peu plus de place...Le petit chien est fou de joie. Il se régale avec sa galette

    Les uns après les autres, un peu par gourmandise, mais surtout parce qu’ils ont très faim, les animaux dégustent le gâteau dans lequel ils sont prisonniers...ils commencent par grappiller et ronger quelques bouchées, puis dévorer, et enfin s’empiffrer de ces délicieuses galettes.

    Au fur et à mesure qu’ils engloutissent frangipane et galettes dans lesquelles ils sont enfermés, ils grossissent, grossissent, enflent et gonflent jusqu’à devenir aussi grands que les animaux qu’ils représentent.

    Les voilà tous les quatre dans la boulangerie, libérés de leurs délicieuses prisons.

    • Et on fait…quoi maintenant ? demande lapin blanc.

    Les quatre amis se regardent, semblent hésiter...puis sans attendre une minute de plus, sortent de la boulangerie pour prendre la poudre d’escampette.

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