• Bonjour les loulous,

    Vous avez vu, il s'en passe des choses dans le petit bois de Douceline...La sorcière, luth le lutin, les animaux...et tout et tout....

    C'est bien joli tout ça, mais je reste sur ma faim et j'ai bien envie d'aller y faire un tour dans cette forêt...pour y rencontrer POUR DE VRAI tout ce petit monde....

    Et bien voilà....j'y suis allée hier ....et voilà toute mon aventure....Parfois je me demande si je ne ferai pas mieux d'écrire tout simplement ! Aller à la rencontre de ses personnages, ça n'apporte pas que du bon !!!!

    Allez, je vous quitte ....Demain la suite de cette aventure

    Bon mercredi et

    Bizatoussssssssssssss

    Effervescence...

    L’Automne dans le petit bois

    6- Effervescence dans la forêt

     

    En pénétrant, non sans une certaine appréhension, dans le petit bois de Douceline, je repense en souriant à la réflexion de Gabriel «  les arbres n’ont pas d’yeux !»*...Ils n’ont pas d’yeux, certes, pourtant, j’ai vraiment l’impression qu’ils me regardent, m’observent, me dévisagent lorsque je m’approche d’eux. J’avoue que je suis légèrement troublée par cette drôle de sensation.

    J’avance tranquillement dans une large allée rassurante, bordée de bouleaux et de châtaigniers qui, tels des caméléons ont revêtu les couleurs de l’automne : toutes les gammes de brun, rouge, orange et ocre. Leurs feuilles frémissent et vibrent sur mon passage comme des milliers de grelots minuscules agités par le vent. Elles entonnent une charmante mélodie et dansent en virevoltant dans les airs...Le cœur léger, je chantonne avec elles en m’enfonçant davantage dans la forêt.

    Le sentier s’efface peu à peu et laisse place à un grand rassemblement d’épicéas si hauts qu’ils touchent presque le ciel qui commence à s’assombrir. C’est déjà l’hiver ? Tiens, il neige ! Un frisson me parcourt tandis que les bras tendus des sapins recouverts d’une légère étole blanche se veulent apaisants :

    • Ah ah ahhh tchoum !
    • A tes souhaits !

    Je  prononce cette phrase machinalement, sans même me rendre compte que j’adresse la parole au  plus petit des arbres, secoué par un éternuement. Je l’entends nettement me répondre :

    • .. Si j’étais toi, je n’irai pas plus loin
    • Pourquoi ?
    • Tu vas le regretter ! Ah ah ahhh tchoum

    Un peu inquiète par ces propos, je poursuis néanmoins mon exploration dans la forêt. J’ai promis et je veux tenir ma promesse.

    Plus de chemin ! Pas le moindre petit passage parmi des arbres dépouillés de toutes leurs feuilles, et qui semblent de plus en plus hautains, arrogants, provocateurs... je suis quand même très peu rassurée et commence à avoir carrément peur.  Pour vaincre cette angoisse qui m’envahit soudain,  j’essaie de reconnaître ces arbres massifs, trapus, puissants, robustes, qui m’accueillent étrangement et viennent vers moi avec un air menaçant....Des hêtres ? Des chênes ? Des charmes peut-être...des...Oh ! On dirait qu’ils se rapprochent encore.

    Mais, non, ce n’est pas possible ! Ils ne peuvent pas bouger ! Je rêve !

    Eh bien non ! En fait, ils sont en train de déployer vers moi leurs énormes branches vigoureuses...je suis sûre à présent qu’ils cherchent à m’attraper...mais pourquoi ?

    J’essaie de déguerpir au plus vite… mais en vain. Leurs « bras musclés » s’entremêlent, s’entrelacent et s’enchevêtrent. Je suis encerclée et ne  peux plus avancer d’un pas.

    Du coup, je tremble de tous mes membres...je suis terrifiée !

    Devant moi, une vieille cabane de bois apparait enfin. De la fumée sort par la cheminée...la porte s’ouvre dans un grincement sordide. Je sens que je vais défaillir....je me ressaisis.

    Tranquillement, une très vieille femme sort et me regarde droit dans les yeux…..

    La Sorcière !!!!

    Qu’elle est laide, plus moche encore que je ne l’imaginais. Elle est grosse, sale et ses vêtements noirs sont en loques. Son visage verdâtre répugnant est déformé par les grimaces, les pustules et les boutons...en plus elle sent mauvais ! J’ai envie de lui dire, mais je me retiens...En fait, je suis bien incapable de prononcer un mot :

    - ah ah ah! Te voilà enfin !! Vocifère-t-elle d’une voix railleuse, je vais t’apprendre, moi, à raconter des horreurs sur moi...

    Et sans rien ajouter, elle se jette sur moi, m’attrape le cou et sert de toutes ses forces. Je suis morte de trouille !

    Complètement sonnée, dans le cirage, je sens que ma dernière heure est arrivée. Je suffoque et je ne peux déjà plus respirer lorsque je sens une légère décharge au niveau de ma cheville.               

    Aussitôt, je me mets à rétrécir, rapetisser, jusqu’à devenir minuscule, échappant ainsi à l’horrible vieille mégère. Délivrée oui, mais si petite que tout ce qui m’entoure me semble monstrueux. Devant moi, une immense fourmi se tord de rire en voyant mon air hébété. La gorge douloureuse, complètement assommée, j’entends la sorcière grogner, pester, fulminer et tempêter très loin au-dessus de ma tête....elle est gigantesque ! Plus effrayante que tout ce que l’on peut imaginer !  Elle tape du pied si fort que le sol se met à trembler. Je réalise alors que si elle me découvre, là, à moitié dissimulée sous sa robe qui sent le chou pourri, elle va m’écraser comme une mouche. Je suis complètement pétrifiée, ne sachant plus quoi faire, ni où aller...Je panique également à l’idée de rester dans cet état.

    Je n’ai pas encore repris mes esprits que j’entends une voix douce et chantante juste derrière mon dos :

    • Vite, suis-moi !

    C’est Luth, le lutin. Malgré ma détresse, j’ai presque envie d’éclater de rire en voyant son accoutrement : un bonnet de laine bleu terminé par un pompon blanc, une veste verte et un pantalon rouge. Il attrape ma main et me tire vers les fougères.

    • ..que s’est-il passé ?
    • Je t’expliquerai plus tard, pour le moment, cache-toi sous ce ..Foldingue n’a pas encore compris pourquoi tu as disparue, mais elle ne va pas tarder à te trouver si tu restes dans les parages. Ne bouge pas en attendant notre taxi
    • Notre « taxi » ?
    • Oui, c’est une façon de parler...Le voilà, vite !
    • Un né-né...un écureuil ?
    • Grimpe sur son dos, vite !!
    • Ohhhhh !mais non ! je ne peux pas... j’ai le vertige !
    • Ne fais pas tant d’histoires ! dépêche-toi ! tu préfères te faire écrabouiller par la sorcière ?

    Avec Luth, je m’installe tant bien que mal sur le dos de cet écureuil, incroyablement grand (non, c’est vrai, c’est moi qui suis riquiqui). Je m’agrippe comme je peux à son cou, tandis qu’il saute de branche en branche, et d’arbre en arbre avec une facilité déconcertante et une agilité extraordinaire. J’ai mal au cœur...il faut avouer que ça secoue pas mal. Les montagnes russes, le grand huit et le saut à l’élastique ne sont rien à côté….mais quel spectacle ! je découvre la forêt du sommet des arbres, je revois les sapins qui n’en finissent pas d’éternuer et je frôle les « grelots » musiciens des châtaigniers.

    En chemin, Luth m’explique que la fée Douceline, en m’apercevant dans son miroir magique, a compris que j’étais bien stupide d’aller affronter seule la sorcière…elle lui a donc confié la mission de me sauver en me faisant cette petite injection de potion magique dans la cheville

    • Tu connais la suite...A présent, nous devons nous séparer…. Tu es arrivée à ton point de départ…
    • Je ne vais pas voir la fée ?
    • Eh non ! pas aujourd’hui. Tu n’as pas été invitée !
    • Mais c’est stupide…. C’est moi qui décide après tout !
    • Tu vois où ça t’a menée cette histoire ! une autre fois peut-être.

    Je suis très déçue ! Toute cette aventure ne m’a même pas permis de rencontrer Douceline…mais je n’ai pas dit mon dernier mot !! Je trouverai bien un moyen. Pour le moment, je ne dis rien à Luth qui s’apprête à retourner au cœur de la forêt.

    • Tu n’oublies rien Luth ?
    • Non, au revoir et à bientôt j’espère
    • Heu ! un tout « petit » détail !
    • Oups ! Qu’est-ce-que j’ai fait de la poudre magique que m’a confiée Douceline ? zut, je l’ai perdue…
    • Oh non ! tu n’as pas fait ça ?...
    • Non ! c’est une blague ! comme dirait Gabriel. Tu m’as cru hein ? comme dirait  Noah…D’ailleurs, tu leur feras un bisou de ma part…Tiens avale ça !

    Et voilà !!!! Toute l’histoire.

    (Enfin presque....la suite demain)

    Solution du jeu de mercredi dernier:

    Il fallait découvrir la phrase : Elles arrivent avec leurs chapeaux pointus, leurs robes noires et leurs balais. Qui sont-elles?

    Vous aurez bien sûr deviné : les sorcières !!!

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  • Bonjour les loulous,

    Bientôt Halloween...Les sorcières sortent de leurs tanières...Que d'histoires en perspectives !

    A partir d'aujourd'hui donc et jusqu'à la fin du mois, place aux enfants et aux  sorcières avec pour commencer, la fin de  "l'automne dans le petit bois" puis des histoires-jeux et autres histoires avec des sorcières .....Frissons garantis.

    Belle journée et

    Bizatousssss

    Halloween dans le petit bois

     

    L’Automne dans le petit bois

    • Halloween dans le Petit Bois
    • Ça ne va pas se passer comme ça !! Ah non !! des enfants qui mangent des légumes avec plaisir !! c’est du grand n’importe quoi ! mais je n’ai pas dit mon dernier mot...je vais les faire changer d’avis moi ...et on va voir ce qu’on va voir !!

    La sorcière ne décolère pas ! Elle est « en boucle » depuis le début de la matinée. Elle  rumine, bougonne, ronchonne, marmonne et tourne en rond dans sa cabane de bois...

    Au beau milieu de la nuit, Luth la voit sortir en catimini, juchée sur son balai, juste accompagnée de Lili, la chouette qui ne la quitte jamais. Il la distingue nettement dans le halo qui entoure la lune, ronde comme une énorme soucoupe dans le ciel noir.

    Elle se dirige vers la tenue maraîchère que les enfants ont visitée et qui leur a fait découvrir les délicieuses saveurs des fruits et des légumes ! Des goûts nouveaux pour certains, mais qu’ils ont réellement appréciés.

    La voilà qui s’empare d’un seau de betteraves rouges qu’elle hisse sur son balai. Elle s’approche ensuite d’une énorme et magnifique citrouille orange qu’elle dépose sur le seau et repart aussi vite qu’elle est venue, dans la nuit noire...elle revient dans  « sa » forêt, un large sourire illuminant son affreux visage blafard creusé par de profondes rides. Et toujours très guillerette, elle entre dans sa cahute en riant aux éclats.

    • Mais qu’est-ce-qui lui arrive ? qu’est-ce- qu’elle a encore inventé? se demande Luth en s’approchant de la fenêtre. Elle porte bien son nom celle-là...elle est vraiment Foldingue !!!

    Toute la nuit, la sorcière s’active. Elle creuse la citrouille et jette son contenu dans son énorme chaudron noir. Elle y ajoute une grande quantité de sucre qu’elle a prélevé dans les betteraves et touille, touille, touille jusqu’à ce que le mélange devienne mousseux... elle fait la grimace, ce n’est pas ce qu’elle espérait !! Elle essaie à nouveau en versant le contenu entier d’une fiole rouge et jaune qu’elle attrape sur une étagère. La couleur lui plait, mais ce n’est pas encore la réussite. Elle commence à s’énerver et fulmine !!

    • Et puis zut, tiens !

    Elle attrape sa baguette magique et la pointe sur sa marmite en prononçant une formule magique que Luth a refusé de révéler à Douceline (entre fées et sorcières les formules magiques restent secrètes)...et hop ! Le contenu du chaudron se met à frémir, bouillir et bouillonner de plus belle laissant échapper de grosses bulles multicolores et un nuage d’étoiles dans un vacarme épouvantable. Lorsque le calme revient, Luth est stupéfait ! Devant ses yeux ébahis la sorcière transvase dans la citrouille creuse des centaines de berlingots, fraises tagadas, sucres d’orge, nougats, nounours en chocolat, sucettes et autres friandises...elle jubile.

    Elle ne perd pas une minute et se rend aussitôt à la sortie de l’école. Cachée derrière un gros chêne creux, elle s’approche lentement des enfants et prononce distinctement cette phrase que personne n’oubliera par la suite :

    • Des bonbons ou je vous jette un sort !!

    Affolés, les enfants ne se font pas prier et prennent une poignée de sucreries dans la citrouille que leur tend la sorcière....Ils ont bien trop peur qu’elle ne les transforme en statue ou en petite bête affreuse.

    En tremblant, ils mâchouillent les guimauves, dragibus et chamallows...et… trouvent ça bon !!

    Quand ils se retournent, la sorcière a disparue... avec ses bonbons.

    • Flute! j’en aurai bien mangé d’autres s’écrient en chœur les enfants.

    De son côté, foldingue est satisfaite ! Elle est aux anges ! (pour une sorcière, ça fait bizarre !) Elle est sûre à présent que les enfants préfèrent les sucreries aux légumes...

    Elle en a la preuve quelques jours plus tard lorsqu’elle les aperçoit, tous grimés et déguisés. Ils sont en train de frapper à toutes les portes du lotissement  en criant :

    • Des bonbons ou je vous jette un sort !!!
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  • Bonjour  tour le monde,

    Petit jeu à faire (ou à refaire) avec des prénoms à retrouver ...

    Dans la première partie, des prénoms féminins et des prénoms masculins dans la seconde.

    Bientôt une toute nouvelle histoire et demain la solution de l'histoire de dimanche dernier.

    Bon dimanche à tous

    la sorcière de la St Glinglin

    La sorcière de la Saint Glinglin

        Comme chacun doit s’en douter, la sorcière de la Saint Glinglin est une sorcière « très » maléfique. C’est la nièce de la sœur de la cousine de Lucidora  et elle débarque sur terre le jour de la Saint Glinglin, dès l’aurore...

    Mais ? Me direz-vous, pour être plus clair, ce jour n’existe pas ! Eh bien si justement, et je ne vais pas vous faire mariner plus longtemps, la Saint Glinglin se fête environ un mois avant Halloween, en ce moment donc.

    Même s’il vivait en Bretagne, ce saint d’origine gaellique n’a jamais été reconnu,  et personne n’a jamais émis l’idée d’inscrire son nom sur la liste des prénoms du calendrier des postes pour éviter d’effrayer les gens, et plus particulièrement la gente féminine…Je vais vous expliquer pourquoi.

    Et d’abord, qui donc est-elle cette sorcière étrange ? Hélas, personne ne peut la reconnaitre puisqu’elle ressemble à tout le monde. Elle est tout, sauf idiote, plutôt jolie avec ses longues nattes alignées sur les épaules, ses cils légèrement recourbés et des yeux qui font penser à des astres idylliques. Vêtue d’une longue robe rose ou  rousse en drap et laine …et chapeautée d’un panama, elle est plutôt élégante.

    Malgré cela, elle est à cent lieues d’être sympathique...eh non ! Puisque sa grande spécialité est de kidnapper jeunes filles et femmes pour les transformer en « sorcières-sirènes ».

    Sa méthode est infaillible et impossible d’obtenir sa clémence... elle les kidnappe sans même qu’elles s’en rendent compte... et hop elles sont immédiatement téléportées dans sa vaste demeure (je ne dirai pas où ! juste que c’est en France, soit zéro indice).

    Chez elle, elle joue sur un piano loué naguère à un grand magicien. Excellente musicienne, elle s’assoit si confortablement  sur le canapé pour laisser ses doigts courir sur les touches que sa robe uni colle sur le cuir.

    Malgré elles, les  prisonnières se laissent charmer par la musique et chantent à l’unisson avec une telle harmonie que les nouvelles arrivantes (vous en l’occurrence !) n’ont aucune envie de repartir...elles sont littéralement envoûtées !

    • On va aller à la mer, c’est décidé, déclara soudain la sorcière en les faisant taire et zapper la fin de la mélodie. Vous pourrez ainsi finaliser votre formation auprès des sirènes. Vous connaissez leur vocation ? Ce sera la vôtre sur terre en tant que « sorcière-sirène »....Et puis zut, si vous n’y arrivez pas, vous pourrez toujours participer à the voice (hors élimination bien entendu).

    Dans la vallée, rythmant gentiment la cadence, un petit martinet se mit à chanter, distrayant la sorcière qui stoppa net ses litanies. C’est l’inespéré chant de l’oiseau qui réveilla du même coup les prisonnières qui s’enfermèrent dans la pièce voisine. En attendant les secours, toutes ces nanas dinèrent et lisèrent les grimoires de la sorcière....Quand elles sortiront, elles connaitront quelques secrets qui feront bien des envieuses.

    Mais qui peut encore les délivrer ?

    A bien y réfléchir, je crois que je suis la seule à détenir ce pouvoir, puisque c’est moi qui ai écrit ce texte...Alors si vous faites partie de ces « futures sirènes »  (en découvrant votre prénom dans le texte), ne faites pas les malignes, dites-le moi vite afin que je vous délivre …moi, c’est fait ! Je me suis libérée de ses griffes (Lucidora !) …C’est pour cela que j’ai pu vous conter cette histoire.

    A ma connaissance, vous êtes environ quarante-cinq, peut-être plus, enfermées dans cet immense château.

     

    La sorcière de la Saint Glinglin

    -2-

       J’en ai plein le dos ! S’énerve Hélène.  Elle n’a aucune raison de me retenir ainsi prisonnière ! Je n’ai jamais aimé les chorales et la seule vue de son piano a le don de me faire sortir de mes gonds. Qu’elle régisse ainsi nos vies est juste insupportable !

    Exaspérée au maximum, Hélène entraine ses copines à l’intérieur d’une grange, un long abri élevé situé derrière le château. Elle a appris qu’une armée de garçons était en route pour venir les délivrer.  Elle va donc leur faire part des milles idées qui lui sont venues pour échapper à la sorcière. Et tandis que cette vieille mégère pense qu’en théorie, elle va leur apprendre un chant avec sa guitare, c’est en alexandrins qu’elle leur dévoile son plan :

    • «  Dans tous les endroits nous devons nous démarquer

    Certaines doivent se cacher derrière ces arbres au loin.

    Un groupe file hyper vite dans l’une des vastes chambres

    Pour se lancer dans une bataille de polochon.

    Dans le jardin, je gère au mieux un cours de sport

    De la gym mi- yoga, mi- abdos pour la forme

    Si mon plan fonctionne dehors nous serons bientôt....

    Hélène « disperse »  ainsi ses codétenues, blanches comme de pâles bertoises lorsqu’elles aperçoivent la « mirifique » sorcière arrivant au loin, affublée d’une longue robe un peu déplacée, style Renaissance ornée d’une martingale en cotonnade ni pilou, ni satin. Elle est rouge comme une tomate et semble bien loin d’être clémente envers ces demoiselles :

    • Je vous observe depuis la lucarne du grenier et je vois bien que vous mijoter quelque chose, et ce n’est ni un bon repas, ni collation, ni même un sandwich !
    • Vous parlez ! On ne fait que chanter et danser pour se distraire et préparer la fête de Noël !
    • Et ouais ! Ne me prenez pas pour une quiche ! Vous avez de la chance j’ai du boulot. Et restez disponibles, vous êtes en rémission ! je vais avoir besoin de vous très vite.

    Elle s’éloigne, mais elle sait que les garçons sont déjà à la porte, armés de lance-pierres et de fourches à dents pointues,  bien décidés à s’en servir, tels des américains en colère.

    Mais la sorcière sait bien qu’en France, soit on discute quand un problème survient, soit on essaie de trouver une solution à l’amiable... elle en rit d’avance !! Les pauvres !!

    Elle n’attend que ça ! Qu’ils entrent discrètement dans l’enceinte du château... et d’un triple axel de sa baguette magique, elle les enferme eux aussi, les retenant prisonniers à leur tour. Trop facile !

    Aucune solution !

    Enfin, c’est ce qu’elle imagine ! Elle est animée d’une douce euphorie. Ce qu’elle ignore, c’est que cette mise à action rapide fait partie du plan des filles. La suite est pour bientôt.

     A propos ....vous êtes, vous aussi  une bonne cinquantaine, messieurs. No no no ! Là ne rêvez pas, même si vous découvrez l’endroit où vous vous planquez, vous serez victorieux mais n’aurez rien à gagner, ni louis d’or, ni l’épée du roi Arthur (ça c’est donné !)

    J’ai rarement vu ça !!!

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  • Bonjour tout le monde,

    Suite de l'histoire : l'automne dans le petit bois.

    Que prépare donc "notre" sorcière dans sa cabane avec les champignons qu'elle a cueillis dans la forêt ??? C'est ce que Luth "notre" lutin va savoir très vite......

    Bonne fin de semaine à tous

    Surprise pour la sorcière

    L’Automne dans le petit bois

    • Drôle de surprise pour la sorcière

         Le plus discrètement possible, Luth se faufile dans la vieille masure de la sorcière. Il s’assure qu’elle est bien occupée et se glisse derrière les buches entassées près de la cheminée. Ainsi installé dans sa cachette, il observe Foldingue, debout près de son chaudron.

    Elle est justement en train d’y plonger les champignons et baies qu’elle a cueillis hier dans la forêt. Elle touille, touille avec un gros bâton, ajoute des herbes étranges et touille à nouveau. L’odeur qui s’en dégage est carrément écœurante.

    • Nom d’une pipe en bois ! il faut que j’en aie le cœur net, bougonne-t-elle entre ses trois dents noires.

    Luth se demande bien à quoi la sorcière fait allusion et à qui elle destine cette abominable mixture… C’est alors qu’il la voit  en prélever un grand bol qu’elle avale d’un trait.

    Le petit lutin n’en croit pas ses yeux ! La sorcière se met à rétrécir, rétrécir jusqu’à devenir une minuscule souris grise. Elle sort aussitôt de son logis par la chatière percée dans le bas de la porte d’entrée, et s’enfuit à l’autre bout de la forêt. Luth la suit en se cachant derrière les arbres. Il est tout essoufflé lorsqu’il arrive devant l’école du village. La « souris » pénètre dans une classe tandis que le petit lutin se contente de rester derrière les rideaux d’une fenêtre.

    Luth va ensuite passer la journée– sans se faire remarquer- avec la sorcière-souris, les enfants, et une dizaine de parents et grands-parents déjà rassemblés près de l’institutrice. Les petits élèves sont tout excités à l’idée de visiter une tenue maraîchère. C’est la première fois qu’ils participent à une « sortie scolaire »

    Après une longue marche, caché dans le fossé, il aperçoit Christian, le maraicher qui attend tout ce petit monde près d’un énorme tas de citrouilles...là, il remarque la sorcière qui se faufile à l’intérieur d’un énorme potimarron verdâtre tout pustuleux. Elle est encore en train de ronchonner :

    • Mais ils sont fous, ces mômes ! en admiration devant des courges !! avec des yeux grands comme des butternuts! n’importe quoi !

    Elle n’est pourtant pas au bout de ses surprises ! Pendant  plusieurs heures, Luth l’entendra pester après ce groupe d’élèves émerveillé par l’immense jardin de Christian...ça le fait rire comme un petit fou !

    Non seulement, les enfants prennent un plaisir fou à découvrir tous les beaux légumes qui y poussent, mais ils y goûtent avec un bonheur sans égal. Ils mordent à pleines dents dans un chou rouge et croquent avec gourmandise des haricots blancs crus, du fenouil et des carottes rouges, jaunes et roses. Et s’ils esquissent une légère grimace en mâchouillant un radis noir, ils dégustent sans sourciller un piment doux :

    • Ils sont malades, ces petits morveux ! des légumes !!! ils ne vont quand même pas se mettre à manger des légumes !! Non ? des tomates à présent !

    Dans son coin, Luth se tord de rire !

    Les enfants sont en effet bouche bée devant un étalage garni de tomates et ils écoutent leur nouveau professeur énumérer leurs noms, des noms qui résonnent comme des notes de musique qu’il leur tarde d’attraper au vol : noires de Crimée, cœur de bœuf, cornue, cacao, tomates cerises…En un éclair, les tomates sont toutes englouties par les petits gastronomes.

    Plus tard, la sorcière les surprend même en train de dévaliser les rangs de fraisiers et se régaler de ces fruits juteux.

    Exaspérée, ivre de rage, la sorcière sort de sa citrouille pour reprendre le chemin du retour en maugréant.

    • Des légumes, des fruits ? et pourquoi pas des céréales ? les enfants ont complètement oublié les sucreries !! ça ne va pas dans leur tête !!

    De retour chez elle, elle avale le contenu d’une fiole pour redevenir cette affreuse femme… verte de colère.

    • Ça ne va pas se passer comme ça !! Ah non !! Voyons, voyons ! Ah ! oui ! j’ai ma petite idée !! Et je n’attendrai pas plus longtemps pour mettre mon plan à exécution…ha ha ha ! on va voir ce qu’on va voir !!

    Cette nuit, Luth va de nouveau suivre la sorcière…Que réserve-t-elle à nos chers loulous ????

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Dans la série "la puissance des maux et de la pensée et la loi d'attraction", voici quelques nouveaux exemples (déjà relatés précédemment)

    N'hésitez pas à me parler de vos propres expériences qui trouveront leur place dans ce blog....

    Bon jeudi

    Photo illustrant un autre exemple : dans les années 70, une animatrice avait eu la malheureuse idée de dire à la télévision que ces fleurs portaient la poisse...résultat, les ventes ont chuté considérablement chez les fleuristes...Elles sont pourtant symbole d'ardeur et de beauté....

    des mots et des maux

    Pouvoir des mots (maux)

          Mon arrière-grand-mère était une femme tout à fait exceptionnelle et d’une force mentale incroyable. Je me souviendrai toujours des anecdotes que me racontait ma mère à son sujet. Petite bonne femme au caractère bien trempé (une bretonne !), et boulangère de métier (un métier difficile...surtout à l’époque), elle ne supportait pas la paresse et montrait l’exemple en transportant elle-même ses sacs de 100 kg de farine sur son épaule ... pour les monter par une échelle de meunier au grenier...Elle avait « ses têtes » comme on dit, et ne s’en cachait pas. Ma mère me faisait toujours rire lorsqu’elle me parlait de ses relations avec son gendre, mon grand-père. Elle ne l’aimait pas beaucoup (un bien brave homme pourtant)  et savait lui montrer en raccommodant ses chaussettes avec des fils voyants (du rouge pour des chaussettes bleues par exemple !)...pas toujours très commode, elle se montrait parfois...disons un peu « roublarde » et vers la fin de sa vie, elle prenait  un malin plaisir à refuser toute nourriture ...uniquement pour aller se plaindre de maltraitance auprès de ses voisins chez qui elle allait partager les repas.

    Tout cela pour dire, que sa vie, elle a su la choisir elle-même sans se soucier des autres. Et cela était valable même pour sa santé. Jamais malade, elle n’a jamais vu le médecin...Elle n’était pourtant pas infaillible et un beau jour, sa santé se dégrada et son visage fut marqué par une horrible « grosseur » qu’aujourd’hui on appellerait probablement une « tumeur cancéreuse ».

    Il n’était bien sûr pas question de « consulter » ou d’appeler le toubib ! Pas elle ! Elle devait malgré tout rester alitée. Aussi,  toute la famille s’inquiétait sur son avenir et se préparait à une fin proche.

    C’était sans compter sur sa force psychique et ses connaissances innées sur le pouvoir de la pensée … Ma mère n’a jamais oublié les heures qu’elle a passées auprès  de cette femme...disons, autoritaire et exigeante. Elle semblait n’avoir confiance qu’en elle (peut-être parce qu’elle-même avait un caractère assez fort ! ) et lui « imposait » de venir à son chevet pour dire des ...prières qu’elle lisait chaque jour sur une sorte de bible...Ma mère s’exécutait sans sourciller et sans penser un seul instant que ces textes pouvaient être d’un secours quelconque à mon aïeule....Pourtant, quelques semaines plus tard, elle recouvrit des forces et ...guérit complètement.

    Je pense sincèrement que cette guérison était due plus à la force de sa pensée qu’aux prières récitées par ma mère.

    Elle avait plus de quatre-vingt-dix ans lorsqu’elle quitta (volontairement) la terre...elle en avait assez et s’est laissée mourir de faim.

    Tout se passerait donc au niveau de la pensée ? ...d’où l’expression : « c’est dans la tête ! »

    Cet exemple prouve que nous avons probablement le pouvoir de « guérir » par la pensée....

    Nous savions déjà que par cette même pensée nous pouvions altérer notre santé, et cela semblerait « logique » que nous puissions « inverser la vapeur »

    La façon dont nous abordons certains événements, difficultés, soucis peut nous rendre malade. Ainsi ne dit-on pas  « j’en ai plein le dos » et porter réellement  sur soi le poids des ennuis, ce qui se concrétise physiquement par des douleurs réelles plus ou moins supportables ?

    De même, lorsque l’on a mal aux oreilles (en tant qu’adultes), c’est bien souvent parce qu’on ne veut pas entendre quelque chose de précis...mal à la gorge : problème de communication...

    Nos « maux » et notre santé sont donc étroitement liés à la manière dont on fait face aux aléas de la vie...soit !

     

    La force de la pensée est vraiment puissante.

    Les anecdotes suivantes montrent que l’on peut également se laisser « influencer » par les paroles (positives ou négatives) de notre entourage.

    Attention, ce premier exemple est une expérience à ne pas « reproduire »...

    Je tiens l’anecdote suivante de mon père, qui, lui était persuadé que tout se passe dans la tête. Il avait donc convaincu l’ensemble du personnel de l’atelier dans lequel il travaillait qu’une personne pouvait « tomber malade » simplement en lui « suggérant » cette idée. Leur cible, l’un des ouvriers, un homme charmant, travailleur, toujours ponctuel et surtout résistant, d’une santé de fer et n’ayant par conséquent jamais manqué une seule journée à son poste...Chacun à leur tour, ses collègues ont semé des petites « phrases assassines » dans son cerveau...du genre : «  Salut ! Oh quelle tête tu as aujourd’hui. Ça va ? », «  Tu as mauvaise mine ! Tu te sens bien ? » Ou « tu n’aurais pas dû venir, tu n’as pas l’air  bien » etc...

    L’homme en question, s’étonne, s’inquiète...se regarde dans le miroir des sanitaires, se trouve bien palot... et rentre chez lui...réellement malade !...

    Pas bien cette expérience!!!

    Après le pouvoir de cette pensée négative, voici une expérience inverse très commune:

    Toujours racontée par mon père :

    Il encadrait à l’époque une bande de jeunes en vacances. L’un d’eux se plaignait sans cesse d’un mal de tête et demandait à corps et à cris du paracétamol pour en venir à bout. Mon père finit par lui donner des cachets « placebo » ...Cinq minutes après, il avait cessé de se plaindre, participait aux activités avec entrain et se sentait parfaitement bien.

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