• Coucou les petits loups,

    Noël se fête un peu partout dans le monde....mais pas toujours de la même façon forcément. La neige, les sapins et tout ça, on n'en voit pas partout....

    Mahéléo aimerait bien lui aussi voir de la neige sur un sapin, comme dans les contes que lui raconte sa grand-mère....Mais il habite à Madagascar!!

    Belle journée et

    Bizatousssssssssssss

    Un sapin

    Un sapin pour Noël

     

    Mahaléo marche gaiement en revenant chez lui. Il est tout heureux parce qu’il vient de passer la journée chez sa mamy, et comme tous les mercredis, il revient en sautillant et en sifflotant. Il fait très attention de ne pas renverser le panier rempli de provisions qu’il porte sur sa tête. Il est très prudent sur le sentier, et observe d’un coin de l’œil les anfractuosités qui pourraient blesser ses pieds nus.

        Il repense en souriant aux histoires étranges que lui a racontées Nenibe. Il sait bien que tous les enfants du monde fêteront Noël demain, mais sûrement pas comme dans les contes de sa grand-mère.

    C’est quoi ces histoires de sapins scintillants remplis d’étoiles brillantes, de guirlandes, de sucres d’orge et  de boules multicolores ? Et tous ces cadeaux que le Père-Noël transporte dans une grande hotte ? Et puis, n’importe quoi ! Ce même Père Noël avec des bottes fourrées et un gros manteau rouge qui se laisse emporter sur un traineau tiré par des rennes !!…

    Un sapin

    Le jeune garçon imagine ce gros bonhomme rouge qui descend par les cheminées :

    • Quelle drôle d’idée ! pourquoi ne pas entrer par la porte tout simplement ?

    Il se dit que c’est stupide...S’il y a une cheminée, c’est qu’il fait froid et que le feu crépite à l’intérieur. Alors, pourquoi risquer de se brûler ?

    Mahaléo fêtera Noël bien sûr, mais  dans son village à Madagascar... Il se rendra avec tous les habitants à la messe de minuit et tout le monde chantera du gospel…il en a déjà des frissons. C’est tellement beau, ces chants ! Ensuite, il participera au spectacle que donnent les enfants pour l’occasion. Il est très heureux parce qu’il lira un poème qu’il a lui-même écrit et jouera un petit rôle dans un sketch avec Jao et Manja, son petit frère et sa sœur. « Dadabe Noely », le Père Noël, viendra juste après, accompagné de son âne ...certainement pas avec un traineau et des grosses fourrures ! Non, non, non ! Il aurait bien trop chaud, le pauvre…Il sera vêtu d’un costume très léger, rouge aussi, bien sûr, et il distribuera des friandises et des gâteaux à tous les enfants.

    • Le traineau et le gros manteau, c’est pour les pays froids ! pense Mahaléo. Il doit se changer quand il arrive chez nous…Ses rennes et son traineau le déposent quelque part et il termine son chemin avec son âne ! Voilà !

    Pour le sapin, il n’y a que les gens fortunés qui habitent les grandes villes qui peuvent s’en procurer. Le petit garçon n’en prend pas ombrage, il sait que son « sapin » à lui,  ce sera le jacaranda du jardin qui a revêtu son magnifique costume de fleurs bleues. Il est majestueux et vaut certainement tous les sapins du monde…

    Pourtant, Mahaléo aimerait bien vivre au moins une fois un Noël comme dans les histoires de sa mamy...avec des guirlandes lumineuses qui clignotent dans cet arbre que tout le monde dit si magique !

    Un sapin

    Tout à ses rêves, Mahaléo n’a pas vu le temps passer...et c’est déjà le jour de Noël. Avec toute sa famille et les villageois, il s’est rendu à la messe de minuit, pieds nus dans son beau costume neuf...Il est à présent sur le chemin du retour, un délicieux bonbon acidulé dans la bouche.

    Au pied de l’imposant flamboyant aux mille fleurs bleu-mauve, il y a trois paquets ! Les enfants se précipitent :

    • On les ouvre ?

    Chacun déballe son cadeau : une poupée pour Manja, une petite voiture pour Jao et Mahaléo découvre un gros livre de contes, mais pas n’importe quel album ! Celui-là contient toutes les merveilleuses histoires que Nenibe lui a racontées. Elles sont joliment illustrées d’aquarelles si étonnantes et douces que Mahaléo effleure délicatement la première page du livre de son doigt.

    C’est alors que toute la magie de Noël le rattrape. Il  est littéralement happé avec Manja et Jao à l’intérieur de cette première image, dans un décor de rêve.

    Un sapin

    Chaudement vêtu, il marche dans la neige en tenant la main de son frère et de sa sœur. Quel bonheur ! C’est si agréable de laisser ses empreintes dans cette masse cotonneuse froide et douce... Il en prend une grosse poignée et la lance le plus loin possible. S’ensuit alors une gigantesque bataille de boules de neige pour la plus grande joie des plus petits qui se mettent aussitôt à pied d’œuvre pour réaliser un immense bonhomme de neige.

    Sur la page suivante de son album, le jeune garçon est emporté sur le traineau du Père-Noël. Avec lui, il voyage au-dessus des montagnes, des forêts et des grandes villes vibrantes et illuminées. Il atterrit dans un charmant village dont les maisons de pierre sont toutes groupées autour d’une immense place ou domine un imposant sapin couvert de givre, de boules multicolores et de guirlandes lumineuses… LE SAPIN ! Mahaléo le fixe avec admiration tandis que Père-Noël le recouvre entièrement d’une fine poussière d’étoiles d’un geste de la main.

    Sur une autre page de l’album, il est accompagné d’un groupe d’enfants qui déballent des quantités de paquets sous un autre sapin, tout aussi beau...mais aucun des cadeaux qu’il voit ne peut égaler le sien, « SON livre de contes »…il n’a plus qu’une envie : retourner auprès de son jacaranda en fleurs.

    Il ouvre alors les yeux et serre son album contre son cœur.

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Dernièrement, je rappelai l'histoire qui va suivre à une amie, et je crois que depuis ce temps, j'ai accepté d'avoir une certaine prédisposition à "ressentir" ce que l'on pourrait appeler des phénomènes "paranormaux"...l'écrire représente pour moi un réel "progrès"...

    La "peur" aurait-elle disparue?

    Bon mercredi à tous

    Cartes sur table

    Cartes sur table

     

    Annemasse, Genève, Thonon-les-Bains, Annecy…Évoquer seulement le nom de ces villes me ramène irrémédiablement au cœur de  mes meilleurs souvenirs de jeunesse. Je m’y revois heureuse, apaisée et je ne peux m’empêcher de ressentir comme un petit pincement très doux. Ces sites sont si majestueux qu’ils sont sûrement dotés de pouvoirs magiques qui agissent sur tous ceux qui les fréquentent.

    Impossible de s’y rendre sans ressentir un bien-être fou et du bonheur rien qu’en découvrant la beauté et l’immensité des paysages, la sérénité des montagnes et la quiétude des lacs.

    Cette immersion dans cette région a eu lieu pour moi en plein été, pendant les grandes vacances. J’avais dix-huit ans et je venais de décrocher mon premier « job d’été »…un vrai boulot dans une colonie de vacances située au Pas de l’Échelle, au pied du Mont Salève juste à la frontière suisse. Il suffisait de  traverser la route pour prendre le bus qui menait à Genève, six kilomètres plus loin.

    Nous étions toute une équipe de jeunes venus  renforcer  le groupe des  « permanents » de cette structure. On nous avait  affectés au  service de table dans l’une des maisons qui constituaient cette colonie, à la lingerie ou à la plonge. C’est à cette tâche justement que j’ai commencé mon expérience dans la vie active, et je peux affirmer qu’à cette époque, cela n’avait rien de déplaisant, bien au contraire…On faisait de merveilleuses rencontres et la bonne humeur et les éclats de rire étaient toujours d’actualité.

    Nous avions tous nos après-midi vacants et un jour de congé que nous passions la plupart du temps en excursion avec les colons pour découvrir la région… Nos  soirées inoubliables avaient le goût de l’insouciance de notre jeunesse.

    En effet, Vers vingt heures, après la dernière plonge et le dernier service, nous n’avions que l’embarras du choix. Parfois, nous décidions d’aller à Genève pour déguster une glace au Mövenpick, d’autres fois nous grimpions sur le Mont Salève pour faire un cinquième repas que l’on dénommait « le graillou »  (avec la tomme et le saucisson récupérés dans les frigos !!). Le  reste du temps, nous participions aux animations (jeux de société, soirées dansantes ou à thèmes) organisées par la femme du directeur, « au foyer », une maisonnette de deux pièces rien que pour les animateurs et le personnel.

    C’était vraiment un mois de bonheur, un « job d’été » comme je le souhaite à tous les jeunes.

    « Soirée déguisée » annonce le panneau à l’entrée du foyer. Génial ! Avec ma sœur et toutes nos nouvelles amies, on passe l’après-midi dans les chambres au premier étage de la « Maison Blanche » à chercher dans les valises ce qui pourrait servir de déguisement…avec le peu que l’on a, on va encore trouver des trésors d’ingéniosité pour se transformer en poupée russe, corsaire, hippies (facile ! nous sommes à la fin des années soixante «  Peace and Love »  !)…

    Pour ma part, j’ai trouvé deux  longs jupons colorés que je superpose, un tee-shirt noir, un grand foulard de soie (c’est la mode !) que j’ajuste autour de ma taille et un autre que je noue sur mes cheveux…un peu de maquillage, des breloques (j’en ai justement acheté à Genève cet après-midi dans notre grand magasin préféré) et le tour est joué.

    Nous faisons tous grande impression. Je ne gagne pas le concours, mais je ne suis pas passée inaperçue auprès de Magaly, une animatrice que je connais à peine mais que je trouve hyper sympa :

    • Tiens, la bohémienne, tire-moi les cartes ! » lance-t-elle en riant, en me tendant un jeu qu’elle vient d’aller chercher dans la pièce voisine.
    • « D’accord, allons-y, mélange le tas et choisis six cartes »

    Il ne faut jamais me lancer un défi ! J’ai cette terrible manie de toujours essayer de  le relever, je ne sais pas pourquoi. En attendant, je joue  le jeu.

    Je  prends la pose adéquate et j’observe attentivement les cartes disposées sur la table…pendant ce temps, quelques curieux se joignent à nous….Ce n’est pas le moment de flancher,  je prends un air sérieux et je commence à raconter ce qui me passe par la tête.

    Le plus drôle, c’est que je réalise très bien qu’il s’agit d’une simulation, d’un rôle que je joue, mais parallèlement, les mots et les phrases semblent sortir tout seuls, sans que je maîtrise vraiment la situation…. C’est la première fois que je  regarde des cartes de cette façon. A vrai dire, je n’y vois rien de spécial, je ne crois pas non plus qu’il puisse s’y trouver quelque chose d’intéressant à dire, sinon que le valet de carreau se trouve à côté du roi de pique ou de huit de cœur,  mais je tiens malgré tout un discours qui n’en finit pas. Je raconte une histoire, je balance des trucs qui m’étonnent moi-même (sur les traits de caractères de mon interlocutrice, de son passé et même des événements qui ne tarderont pas à se matérialiser !!!). N’importe quoi !

    Parfois, j’entends mon amie qui me lance :

    • Comment tu fais, c’est exactement ça !!!

    Je lui parle ensuite de ses rêves, de ses moments de doute. Puis, progressivement, j’ai l’impression de  « lire » quelque chose dans le jeu qui est devant moi, comme si je regardais une affiche et que je découvrais des petites scènes à l’intérieur…c’est assez fugitif, et, comme je le disais tout à l’heure, je dis tout ce qui me passe par la tête….des choses que j’oublie presque instantanément…

    …Sauf une que je ne suis pas prête d’effacer de ma mémoire: je lui annonce le « départ » d’un être cher, un homme âgé.

    Aussitôt, je refais surface et je m’excuse auprès d’elle :

    • J’ai dit n’importe quoi, je ne sais pas pourquoi je viens de t’annoncer ça, c’est stupide. Ce n’est qu’un jeu…Je n’ai jamais rien vu dans les cartes de ma vie….je n’y crois même pas.

    Gênée, je passe à autre chose, mais Magaly n’arrête pas de me dire que j’ai vu juste pour le reste…un hasard sûrement…j’aurai dit la même chose à une autre personne, elle aurait interprété différemment, c’est tout.

    Quelques mois plus tard, ma sœur, restée à « Bois Salève » pour travailler pendant la période scolaire m’envoie une lettre en me donnant des nouvelles de Magaly. Son grand-père qu’elle aimait beaucoup vient de « partir » …Il n’était pas malade et rien ne laissait présager une telle éventualité.

    Ça calme ! On comprend mieux le dicton « il faut tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler !!! ».

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  • Coucou les loulous,

    Cette année-là il  avait fait si froid l'hiver que le Père-Noël s'était enrhumé. Pauvre Père-Noël obligé quand même de faire sa tournée....

    ça donnait quand même des choses bizarres....

    Belle journée et

    bizatoussssssssssssss

    Le P.N est enrhumé

    Le Père-Noël est enrhumé !

     

    • Ah ah atchoum! Atchoum!

    Depuis ce matin, le Père Noël n’arrête pas d’éternuer. Son nez a pris une jolie couleur rouge pourpre et doublé de volume. Les yeux larmoyants et un grand mouchoir de coton à la main, il annonce à la Mère Noël :

    • Cette année, je ne peux pas sortir pour faire la distribution des jouets...je suis trop enrhumé !! je reste dans mon lit ! Et, en disant ces mots, notre bon gros bonhomme en pyjama rayé rouge et blanc rabat sa couette jusqu’à ses yeux.
    • Ah non ! certainement pas ! gronde maman Noël en tirant vivement sur la couette. Lève-toi et prépare-toi...les enfants seront très malheureux s’ils ne trouvent pas leurs cadeaux dans leurs souliers.
    • Ah atchoum ! Je vais leur envoyer un mail ou un sms pour les prévenir que je passerai dès que je serai rétabli ! En janvier, ça ira mieux.
    • T’es sérieux là ? Mais tu délires complètement, mon pauvre homme. C’est hors de question ! Sors de ton lit, prend une bonne douche, une tisane chaude avec du miel et du thym, et monte sur ton traineau !

    Toujours charmante, maman Noël prépare également une potion de sa composition à base de plantes apaisantes et énergisante à son mari. Elle lui conseille d’en prendre quelques gouttes, mais seulement s’il se  sent un peu stressé ou trop fatigué avec ce rhume qui ne passe pas !

    • Cela va te détendre. Je te laisse le flacon, mais n’en prend pas trop, cela risquerait de t’énerver !

    Ce soir –là, le Père-Noël part donc comme d’habitude avec ses centaines de cadeaux sur son traineau. Heureusement, rennes et lutins connaissent le chemin par cœur. Arrivé chez Alexandre et Gabriel, il ouvre la porte avec son double de clés, entre sur la pointe des pieds et se dirige doucement jusqu’au sapin....mais, au moment même où il s’apprête à déposer les jouets dans les baskets des enfants, un énorme éternuement retentit dans la maison :

    • Ah ah atchoum !

    Réveillés dans leur sommeil, Gabriel  et Alexandre  descendent l’escalier en se tenant par la main. Ils stoppent net au milieu de l’escalier

    • Oh ! le père-noël !
    • Chut ! ne dites à personne que vous m’avez vu...retournez vous coucher !

    Évidemment, les enfants veulent rester avec lui, lui parler, voir les cadeaux, et tout et tout ...forcément ! Le père-noël est obligé d’utiliser sa poudre magique pour les endormir et va lui même les reconduire dans leur lit...il dépose les jouets, débouche le flacon que lui a donné  la Mère Noël et en avale quelques gouttes…c’est trop  bon ! Il en reprend un petit peu…pour être sûr d’aller mieux.

    Il continue sa tournée et arrive chez la gentille Jade qui a bien du mal à s’endormir cette nuit-là...Elle aimerait tellement le voir ...au moins une fois !

    Et voilà que notre Père-Noël arrive à grands fracas, ouvre la porte sans même s’assurer que tout le monde dort, se met à éternuer... et bien sûr il se trouve nez à nez avec Jade !

    • Chut ! lui dit-il, normalement tu ne devrais pas me voir...mais je suis si enrhumé que je me dépêche...j’ai hâte de retourner chez moi. Il se met à rire et dépose ses paquets, laissant Jade, les bras ballants devant le sapin. Lorsqu’il remonte sur son traineau, ses lutins ne se gênent pas pour dire ce qu’ils pensent de son attitude un peu…bizarre.
    • Il ne faut pas que les enfants te voient. Tu le sais pourtant, depuis le temps ! Tu n’as pas regardé par la fenêtre avant ? et puis, tu n’as pas été très gentil avec Jade !

    Le père-noël est un peu fâché, il n’aime pas trop les reproches, et puis, il sent la fatigue revenir, et ce maudit rhume qui l’embarrasse  terriblement ! Il attrape la fiole et avale encore deux ou trois gorgées de ce délicieux nectar.

    • Mais, qu’est-ce-que tu fais ?

    Pour toute réponse, le père-noël éclate d’un rire joyeux...

    • Ça y est ! ça va beaucoup mieux...j’ai une de ces pêches !! Drôlement efficaces ces plantes de la mère noël ! Allez en route les lutins !

    Et voilà notre gros bonhomme hilare, il n’arrête pas de se tordre de rire! Il continue ainsi sa tournée et n’arrête pas de faire des bêtises. Chez Lounis et Noah, il se cogne lourdement contre une table, puis contre la cheminée, et renverse le chocolat que les enfants lui avaient préparé près du sapin ; chez Ewenn, il se trompe dans les paquets, et dépose des poupées et un landau. Il arrive chez Justine et Lucile et saisit de gros paquets !

    • Elles vont être contentes...ce sont de gros cadeaux !

    Il n’a même pas pris le temps de regarder le nom sur l’étiquette, mais je crois qu’il s’agissait d’un grand train électrique destiné à un petit voisin... il continue ainsi toute la nuit. Heureusement que les lutins réparent ses sottises au fur et à mesure, sinon Matilde aurait eu un gros chien blanc dans ses souliers (un gros bouledogue qui n’aime pas les chats par-dessus le marché)

    Lorsque la tournée est enfin terminée, les pauvres lutins sont sur les genoux, les rennes n’arrêtent pas de se marrer, et la Mère Noël est très en colère :

    • Jamais plus je ne te confierai mes potions! un vrai gamin ! On ne prend pas n’importe quoi comme ça ! Tu as de la chance...ce n’est pas dangereux, mais je crois qu’à présent tu vas bien dormir avec tout ce que tu as avalé!!!

    Et effectivement, à peine installé sur son fauteuil, le Père Noël s’écroule littéralement et se met à ronfler bruyamment....Si vous tendez l’oreille, vous pourriez presque l’entendre.

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  • Bonjour tout le monde,

    Déjà dimanche !!  Alors rendez-vous avec un nouveau jeu dans le village du Père-Noël

    Facile celui-là (d'autant plus que la plupart d'entre vous l'ont déjà fait il y a deux ans)

    Allez, à vos méninges

    Bon dimanche à toutes et à tous

    Village Père-Noël

    Le village-arbre de Noël

     

    Blottie au fond de ma couette, je dormais profondément lorsque j’ai entendu des petits pas légers glisser sur le sol. J’ai ouvert un œil, puis l’autre et je l’ai aperçu, là, juste devant moi. Il était si près que j’ai bien failli éclater de rire en voyant son bonnet de laine rouge à pompon vert et son costume multicolore.

    • Lève-toi vite, j’ai une surprise pour toi, s’exclama-t-il, il faut absolument que tu m’accompagnes.

    Il a tiré sur mon bras avec une telle frénésie que je me suis retrouvée au pied de mon lit en un clin d’œil, les fesses par terre.

    • Mais où m’emmènes-tu ? Tu me fais mal et tu vois bien que je tremble de froid !

    Il lança dans ma direction une poignée de poudre magique et je me suis retrouvée mystérieusement enveloppée dans une grosse doudoune orange et or dans un drôle de village minuscule. Tout autour de moi, des lutins s’activaient sous un ciel flamboyant.

    • Regarde, me souffla-t-il au creux de l’oreille, là, c’est Laurie et Olivier qui décorent cet immense arbre.

    En mangeant un pain au lait, ils accrochaient au bout de ses branches des boules brillantes, et l’entouraient de longues et fines chaines dorées. C’était magnifique !

    Plus loin, un lutin peignait une cabane de bois en rouge et vert avec de magnifiques motifs en relief. Un boulot extrêmement minutieux.

    • Alors ça peint ? Il ne manque pas de charme ton cabanon ! Tu n’as pas vu Anne par hasard ?
    • Si elle prépare la patinoire là-bas...Tu la vois, elle semble noyée dans son tas de glaçons.
    • Mais il faut être fou pour construire une patinoire avec des glaçons, lança-t-il en sa direction...Elle ne sera jamais plate Anne ta patinoire! Tu es sûre au moins que l’on pourra patiner dessus ?

    Vexée, la jeune fille lui lança un regard noir et répliqua aussitôt :

    • Eh bien le fou gère! C’est assez frais ne t’en fait pas ! Va plutôt voir Guy dans l’usine de jouets. Tu verras, il n’est pas sot le fabricant !

    L’atelier était si bas que pour entrer à l’intérieur, je me suis un peu pliée...Et là, je me suis cognée la tête sur une poutre et j’ai perdu connaissance...Je  me  suis réveillée... avec ce souvenir étrange : je rêvais d’une forêt et non d’un village !

    J’ai réfléchi deux minutes et j’ai compris que sans m’en apercevoir j’avais vu vingt-deux arbres, plantes et arbustes...les avez-vous trouvés vous aussi ?

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Aujourd'hui samedi, certains d'entre vous vont trainer dans les boutiques à la recherche de cadeaux pour Noël...avant la foule!

    Je me trompe? Et vous savez exactement ce que vous allez acheter?

    No stress  !! L'idée va surgir toute seule

    Bon week-end à tous

    Le cadeau parfait !

    Le cadeau « parfait »

     

         « Le livre en 3 D » et « Le sable magique » sont bel et bien deux anecdotes où ma « petite voix intérieure » était présente pour me conseiller dans le choix d’un cadeau tandis que je m’évertuais à lui opposer une certaine « résistance »...Une petite voix voisine de la transmission de pensée.

    Quand on entre dans une boutique en se posant cette question : Quel cadeau vais-je repérer pour telle personne ? C’est assez amusant d’imaginer qu’il  suffit de « claquer des doigts »pour être directement conduit vers le cadeau « idéal », celui qui correspondra parfaitement à cette personne et qui lui fera plaisir à coup sûr....soit grâce à une sorte de « transmission de pensée » avec la personne en question, comme c’était le cas pour ces deux exemples...soit par le plus grand des hasards, comme dans l’histoire (véridique aussi bien sûr !) qui va suivre.

    Un jour, l’une de mes amies m’annonce qu’elle vient d’être mamie pour la première fois. Elle est rayonnante et me parle de sa petite fille avec un tel enthousiasme que j’ai vraiment envie de lui faire plaisir. Je la vois demain et je n’ai pas de temps à perdre pour dégoter un cadeau pour sa petite fille.

    Il me reste quelques livrets de ma première histoire pour enfants « Noyal les Grenouilles » et je compte bien lui en offrir un (à lire plus tard) ainsi qu’un vrai cadeau pour maintenant. J’entre donc dans le premier magasin venu pour trouver un cadeau digne de ce petit bout de chou et file direct dans le rayon « puériculture ».

    Bon...il est vrai que côté « cadeaux », le rayon n’est pas spécialement riche, mis à part quelques jeux en plastique pour le bain, quelques clés et hochets colorés...je regarde partout, et je n’arrive pas à me décider...Bof, je ne vois pas grand-chose... j’hésite, prête à repartir sans rien acheter, et c’est là que je LE VOIS ! Coincé entre des cotons tiges et des biberons...LE Doudou ! Un doudou grenouille...tout seul. C’est sans doute un enfant qui l’a perdu ! Je me retourne pour voir si le propriétaire traine dans les parages…mais non, personne ! Je regarde la peluche… il y a une étiquette dessus, c’est bien un objet « égaré » à « acheter ».

    Je la prends...Trop drôle ! Une grenouille, parfait pour aller avec le bouquin...de toute façon, il n’y a rien d’autre, pas de nounours, de panda, de girafe ou d’éléphant ! Forcément, puisque c’est le seul doudou. Et puis, elle est adorable cette petite grenouille. Elle a été mise ici pour moi, c’est sûr !

    Je la retourne et je suis scotchée : la grenouille porte un nom ! Vous n’allez pas me croire, c’est sûr !! Les trois lettres ZOÉ sont brodées sur son ventre....Zoé, c’est le nom de la petite fille de mon amie ! Pourquoi Zoé et pas Anaïs, Quentin ou Lucy ? Je le répète, c’est le seul doudou dans le rayon !! Étonnant ? Non ?

    Cet été, l’histoire s’est à nouveau répétée avec une « sorcière ». Mon petit-fils est sûr que pour son anniversaire il aura son doudou sorcière « Grain’de Malice...sortie tout droit du dessin qu’il a fait pendant les vacances et qui a fait l’objet d’une histoire*

    Il en parle comme s’il l’avait déjà...alors bien sûr, pendant la journée précédent son anniversaire, nous écumons tous les magasins de jouets pour la trouver... et dans chacun d’entre eux, on nous dit de revenir au mois de novembre, pour Halloween ! Sauf que son anniversaire est en juillet !!!

    Le pire, c’est que je suis également sûre de la trouver cette sacrée sorcière !! Tandis que nous prenons le chemin du retour, j’avise un petit boui-boui que je ne connaissais pas sur la route de Vannes. On s’arrête, je pousse la porte de la boutique...et découvre une véritable caverne d’Ali Baba ! Des Pères-Noël, des monstres, des costumes, des décos pour toutes les saisons ! Waouh ! Là, sûr, je vais le trouver Grain’de Malice...je ne cherche pas longtemps ! Elle est là qui m’attend, exactement comme l’a dessinée mon Loulou : toute verte !

    Le plus drôle, c’est que lorsque mon petit loulou la délivre de son emballage, il la « reconnait » immédiatement. C’était bien celle qu’il imaginait !

    Étonnant ? Non ?

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