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Par LuceLegendre le 19 Septembre 2022 à 09:07
Bonjour les petits loulous,
Avez-vous déjà vu des sauterelles dans le jardin ?
En voici une magnifique....avec sa photo. Il faut bien regarder, car elle se confond avec son entourage
belle journée et
Bizatousssssssssssss
Triplebond la sauterelle
Pour fêter l’anniversaire de Lounis, toute la famille s’est réunie sous la tonnelle du jardin. Le soleil pointe ses rayons pour égayer la journée, et tout le monde papote en dégustant le délicieux repas préparé par maman.
Évidemment, personne n’a vu la grande sauterelle verte s’approcher d’eux. Elle vient d’entendre papi et mamie parler du jardin, et cette discussion l’intéresse au plus haut point. Ils viennent même d’annoncer que les pommes de terre n’allaient pas tarder à recevoir la visite des doryphores...ils en ont trouvé un en désherbant le jardin l’autre jour, pendant que papa et maman étaient au travail...et ça, c’est catastrophique ! Qui ne sait pas que ces horribles bêtes sont les envahisseurs les plus redoutés de tous les jardiniers ?
- Tiens, tiens, tiens ! très intéressant ça ! se dit Triplebond la sauterelle, en sautant discrètement sur la table des enfants.
Ça tombe bien, justement les quatre loulous viennent de quitter les lieux pour jouer avec des pistolets à eau. Elle se cache alors sous une serviette en papier pour écouter la suite de la conversation.
- Il va falloir que tu vaporises ton produit magique...tu sais celui qui débarrasse ces bestioles en deux temps trois mouvements! déclare mamie en regardant en direction des plates-bandes.
- C’est hors de question enchérit Papa, le roi des « écolos »...Ce n’est pas la peine de faire un bout de jardin pour le polluer avec ces pesticides !! ce sont des substances chimiques extrêmement nocives.
- Il ne faut pas exagérer ! il existe des insecticides très naturels, insiste Papi
- Il faut laisser la nature faire son œuvre, s’énerve Papa...
- Eeehouiiiiiii ! s’amuse Triplebond dans sa cachette... la nature, c’est moi...et mes copines... il est grand temps que j’aille les prévenir....Génial ! on va se régaler !! j’adore ça moi, les larves de doryphores !
Elle est si heureuse en apprenant cette nouvelle qu’elle soulève la serviette pour sortir…. sans se méfier, puis elle saute sur un verre...Tout le monde tourne la tête vers elle.
- Oh ! une sauterelle ! qu’elle est belle ! les enfants venez voir !
Tonton se précipite et l’enferme en retournant un deuxième verre sur le premier. Triplebond tremble de toutes ses antennes...Si on s’approchait un peu plus près des verres, on pourrait deviner deux petites larmes sortir de ses yeux...eh oui, elle a peur !!!
- On peut la garder ? demande Noah !
- Oh non ! il faut lui rendre sa liberté...C’est elle qui va libérer le jardin des vilains insectes...c’est ça la nature !!
- Ouf !!! je l’ai échappé belle ! chante Triplebond en s’éloignant et en s’envolant directement sur le jasmin.
On la cherche partout, mais du coup, elle se confond tellement avec le feuillage que l’on a bien du mal à la découvrir...Triplebond en profite pour prendre son envol à nouveau à la recherche de ses amies avec qui elle se régalera dans le jardin.
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Par LuceLegendre le 17 Septembre 2022 à 08:32
Belle journée à toutes et à tous,
Drôle d'anniversaire pour cette anecdote qui s'est déroulée un 16 septembre !
Encore un exemple qui prouve que nous devrions toujours suivre notre "intuition" même si cela nous semble absurde parfois.
Bon week-end à tous
Intuition salvatrice
« Forme de connaissance directe et immédiate d'une vérité qui se présente à la pensée avec la clarté d'une évidence », telle est la définition donnée par Internet de ce que l’on nomme couramment l’Intuition...On dit aussi pressentiment ou « sixième sens ». Nous l’avons tous, un jour ou l’autre rencontrée dans des circonstances plus ou moins surprenantes. Parfois, elle est si forte que nous ne pouvons que l’écouter et suivre ses conseils. Elle peut même nous délivrer d’une situation « tordue », voire nous « sauver la vie ». C’est ce qui est arrivé à ma mère dans sa jeunesse. Elle m’a un jour raconté cette anecdote si « étonnante » que je ne peux qu’en parler dans ces lignes.
Nous sommes dans les années 1940 et l’occupation allemande entraine une période de pénurie en France. Des cartes de rationnements sont distribuées pour les produits de première nécessité : pain, viande, pâtes, sucre ...
Les carnets de tickets ont une validité de six mois et doivent obligatoirement porter le tampon de la ville ainsi que le cachet du commerçant.
Ainsi, chaque mois, mes grands-parents qui étaient boulangers, devaient comme tout le monde, faire l’inventaire des tickets reçus de leurs clients pour pouvoir se réapprovisionner auprès de leurs fournisseurs. Ils avaient également pour obligation de se rendre au centre-ville de Nantes pour porter ces tickets.
Dans la famille, tout le monde met la main à la pâte, c’est le cas de le dire. Mes grands-parents travaillent dur à la boulangerie située rue Paul Bert, dans le quartier Zola, et si je ne déforme pas trop l’histoire racontée par bribes par ma mère, leurs trois filles se chargent de porter le pain à vélo. Elles doivent également, à tour de rôle se rendre place du Commerce pour faire tamponner les fameux tickets.
Un beau jour de septembre, ou plutôt, un très mauvais jour, ma mère n’a pas encore fêté ses seize ans, et doit, à son tour prendre son vélo pour se rendre au centre-ville de Nantes...Seulement ce jour-là, elle qui ne rechigne jamais à aller faire un tour à vélo, n’a pas envie de bouger. Cette « corvée » lui pèse subitement. Elle n’est pas décidée du tout à sortir de chez elle, comme si « quelque chose », une force invisible et puissante la retenait à la maison. Elle en fait part à sa mère et lui dit seulement qu’elle se sent « bizarre ».
- J’irai demain, je n’ai pas envie d’y aller aujourd’hui, lui dit-elle simplement, sans chercher à trouver d’autres excuses..
- Et que t’a répondu Grand-mère ? demandé-je à ma mère tandis qu’elle me raconte cette anecdote. Connaissant la « rigidité » ou plus exactement le côté « discipliné » de mes grands-parents, précisément à cette époque. Je me dis qu’elle a dû être « sermonnée », que sa mère a dû insister...
- Eh bien non justement, c’est comme si ma mère avait eu le même pressentiment que moi. Elle a accepté que je remette cette démarche, pourtant importante et surtout obligatoire dans ces temps-là...au lendemain. J’ai été très étonnée...et je suis restée à la maison...Comme « guidée par petite voix intérieure»
C’était le 16 septembre 1943...à l’heure où ma mère devait arriver à destination, les bombardements ont littéralement ravagé le centre-ville, tuant des centaines de personnes...Une terrible erreur des alliés qui visaient les installations portuaires et industrielles. A l’heure où cette « pluie de fer et de feu » s’est abattue sur la cité des Ducs, ma mère aurait dû se trouver sous les bombes, sur la place...avec son vélo et les fameux tickets de rationnement.
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Par LuceLegendre le 16 Septembre 2022 à 08:43
Bonjour tout le monde,
L'ile de la Réunion à l'honneur aujourd'hui
Et un peu de dépaysement avec cette histoire (pas totalement) inventée. L'histoire des dodos de la Réunion (ils vivent aussi à Maurice parait-il!)
Un petit clin d’œil à Gabriel et Noah qui ont eu la chance de le rencontrer lors de leur voyage !!!
Belle fin de semaine à tous
Les aventures de Gabriel et Noah à la Réunion :
A la recherche du Dodo
Dans l’avion, Mamy nous a raconté l’histoire du Dodo de la Réunion. Il fallait bien que l’on sache quel était cet animal si nous voulions avoir une chance de le retrouver sur l’Ile !
Les dodos ont-ils vraiment disparus ?
Il y a de cela très très très longtemps, l’Ile de la Réunion était bien là, dans l’Océan Indien, mais personne encore ne l’avait découverte. Et pour cause, aucun voilier ne passait dans le coin. D’ailleurs, je crois bien qu’à cette époque, les bateaux n’existaient pas encore.
Alors évidemment, il n’y avait pas âme qui vive sur cette charmante île, sauf un drôle de couple d’oiseaux, des dodos arrivés là par hasard, on ne sait pas vraiment comment...Il faut bien un peu de mystère dans une histoire, non ?
Bref, ces deux dodos, n’avaient pas le temps de s’ennuyer. Ils passaient leurs journées sur le bord de l’eau ou à l’aventure dans les ravines et les forêts majestueuses de l’Ile. Celles-ci regorgeaient d’arbres rares, plantes et fleurs plus belles les unes que les autres. Fougères arborescentes, tamarins, palmistes, orchidées et autres ne manquaient pas de charme et nos deux oiseaux vécurent heureux dans ce paradis pendant de longues années.
Ils peuplèrent l’Ile, et petit à petit, leur apparence se modifia. La nourriture était fort abondante sur l’Ile : fruits juteux, chouchous, caramboles, Pitahayas et songe étaient si appétissants que les dodos en profitaient largement et en abusaient peut-être un peu trop. Ils n’avaient pas non plus un goût prononcé pour l’exercice et passaient le plus clair de leur temps à se prélasser au soleil. Et ce qui devait arriver, arriva, ils devinrent si volumineux qu’ils dépassèrent rapidement les 20 kg, ce qui est très lourd pour un oiseau évidemment. Aussi, ils ne purent plus voler du tout et leurs ailes s’atrophièrent et devinrent minuscules...Ils prirent cette aspect un peu...très imposant qu’on leur connait.
La vie leur était pourtant bien douce et ils ne se souciaient pas de leur avenir. Ils n’avaient peur de rien, ni des requins qui ne s’aventuraient jamais au bord de l’eau, ni du volcan qui s’énervait de temps en temps en grondant et en crachant un peu. Ils ne connaissaient aucun ennemi, aucun prédateur… forcément, ils étaient seuls !
Bientôt quelques oiseaux vinrent les rejoindre comme leurs amis le paille en queue, le cardinal, le tuit tuit ou le papangue dont ils se méfièrent un peu, mais sans raison...Ils n’étaient pas si méchants que ça.
Cette vie simple et paisible, heureuse et sans soucis se poursuivit très très longtemps... Jusqu’à ce que les hommes construisent des bateaux qui voguèrent de plus en plus loin. Un jour, un navigateur découvrit l’Ile et il la trouva si jolie qu’il en parla beaucoup autour de lui. Nombreux sont ceux qui vinrent alors la visiter ou en prendre possession. Ils chassèrent sans difficultés les dodos qui ne purent ni s’envoler, ni s’échapper à cause de leur poids. Ils les mangèrent tous sans exception...Enfin, c’est ce que l’on a cru pendant des centaines d’années.
Il est temps aujourd’hui de vous révéler la suite de cette histoire, bien gardée depuis des décennies. Plusieurs mamans dodos, en constatant que leur espèce allait disparaitre, ne purent se résigner à accepter cette situation. Elles s’enfuirent dans le cirque de Mafate, trop difficile d’accès pour ces marins venus de loin. Elles y protégèrent leurs œufs en les cachant dans une grotte. En sécurité dans ce cirque, les dodos n’en bougèrent plus et commencèrent à vivre différemment...bien camouflés dans cette caverne que personne n’a encore trouvée.
Aujourd’hui, ils ne sortent que la nuit...pour aller chercher de quoi manger et nourrir toute la marmaille. Il y a déjà plusieurs années, un enfant les a surpris alors qu’il allait simplement se promener dans les ilets à la recherche de fruits sauvages, de délicieux jamrosat. Il est devenu leur seul ami et il parait même qu’ils lui ont délivré le secret qu’ils détiennent. Mais, comme c’est un secret, il n’en a jamais parlé à personne.
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Par LuceLegendre le 15 Septembre 2022 à 08:55
Belle journée à toutes et à tous,
Poursuivons notre série des anecdotes concernant les "signes" que l'on reçoit
En voici une concernant les "gribouillis" que l'on dessine inconsciemment lorsque l'on est occupé.
Bon jeudi
Une simple plume
Pendant une réunion qui demande un minimum d’attention ou au téléphone, je me surprends bien souvent en train de griffonner n’importe quoi sur n’importe quel support. Si j’ai un crayon à portée de main - lorsque je ne le mâchouille pas - je gribouille sur une feuille de papier qui se trouve sur mon bureau….et si je me trouve à la plage en train de discuter, je peux tout aussi bien dessiner sur le sable avec le premier coquillage qui me tombe sous la main. Le résultat est complètement incohérent…et insignifiant. Du moins, c’est ce que je pensais avant une petite anecdote très récente!
Bien sûr, je vais la raconter dans ces lignes, mais je reconnais qu’avant de me mettre à l’écriture du texte, j’ai fait quelques recherches sur Internet pour comprendre et trouver une explication à ce qui m’est arrivé (comme vous le savez déjà, je veux toujours une signification pour tout, même le plus étrange !)
Je voulais donc en premier lieu, savoir si le fait de faire ces gribouillis, informes pour la plupart, était significative de quelque chose...et j’ai lu ceci : « Le fait de nous concentrer en gribouillant permet à notre cerveau d'évacuer d'autres pensées qui viendraient interférer dans la communication téléphonique. Bien plus qu'une simple distraction, le gribouillis permet de se détendre et de se relaxer ».
Oui, Ok ça me semble évident, mais encore ?
J’ai continué ma lecture et ce qui m’a paru très intéressant, c’est que le dessin représenté peut apporter des renseignements sur la personnalité de celui qui « dessine ». Si par exemple, on représente des fleurs, c’est notre côté romantique que l’on dévoile, un arbre, c’est l’image de soi et de son vécu que l’on fait ressortir...etc, etc
Là où cela devient intéressant, c’est le contenu, le dessin représenté.
En un mot, le gribouillis est le miroir du subconscient. Il est vrai que l’on ne sait pas toujours pourquoi on dessine telle ou telle chose puisque l’on est en général très absorbé par ce qui est dit à la réunion ou au téléphone...
Je me suis alors souvenu que durant mon adolescence, mes gribouillis étaient essentiellement le symbole de l’infini, symbole de la féminité, harmonie des énergies...Tiens, tiens !! J’ai aussi représenté des tas de fleurs...Tiens donc !!
Mais revenons à nos moutons et à cette petite anecdote assez étonnante.
Il y a quelques jours, je téléphonais à...à qui déjà ??? Je ne me souviens même plus ! (mon frère ?, l’une de mes filles ? mon fils ? une amie ?) Peu importe, ce dont je me souviens, c’est que j’étais hyper concentrée et que je dessinais quelque chose sur un papier que j’ai abandonné sur mon bureau sans même jeter un coup d’œil sur ce que j’avais représenté...
Autant dire que j’avais complètement occulté ce dessin lorsque je suis sortie le lendemain pour faire quelques pas dans le quartier. Je marche beaucoup et j’aime observer tout ce qui se présente à moi. En cette saison, j’apprécie de voir chaque jour les transformations et les coloris changeants des arbres, les levers et couchers du soleil aux chaudes couleurs et même les formes des nuages qui filent rapidement dans le ciel....des tas de petits riens en l’air ou sur le sol.
C’est justement en fixant le sol que mon regard s’est attardé ce jour-là sur une simple plume...mais si jolie et si fine que je l’ai ramassée. En arrivant à la maison je l’avais encore à la main lorsque je suis « tombée » sur le dessin que j’avais griffonné la veille....une plume !! Et pas n’importe quelle plume ! La même ! Même taille, même gabarit (voir photo)...incroyable...Sûr ! Me suis-je dit à cet instant, c’est un « Signe »... Oui, mais signe de quoi ???
Eh oui ! Je n’allais pas passer à côté d’un truc aussi gros ! J’ai donc poursuivi mes investigations sur Internet et j’ai juste découvert que la plume symbolisait la communication...le message.
Bon, pourquoi pas !
Je restais un peu « sur ma faim » comme on dit...jusqu’au soir où je recevais des nouvelles d’une personne que je n’avais pas revue depuis bien longtemps ! Rien d’extraordinaire sûrement…sauf que tandis que j’écris ce texte, une amie m’envoie sur Messenger ….un adorable petit angelot ! Un messager!
Étrange, non ?
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Par LuceLegendre le 13 Septembre 2022 à 08:26
Bonjour tout le monde,
Félicitations à Nono, Maëlle et les autres....Vous avez retrouvé tous (ou presque) les mots cachés dans ces deux textes " Rentrée des classes" et "Harmonie" ...
j'avoue que j'ai refait moi-même l'exercice et qu'il m'en manquait quelques-uns (j'avais oublié mes propres cachettes !)
Voici donc les solutions de ces deux textes....
Demain, un petit jeu pour les enfants (et les grands) ...eh oui! C'est mercredi.
Belle journée
Rentrée des classes
C’est le jour J
- Allez, tout le monde debout ! Ce n’est plus le moment de dormir !! On se lève, on s’habille, on déjeune, on se brosse les dents, on se coiffe, on prend ses petites affaires et hop ! on file à l’école.
Maman s’est précipité dans la chambre, et ce n’est plus à pas feutrés, mais avec grand fracas qu’elle est venue dans la chambre des enfants pour ouvrir les rideaux afin de laisser entrer un peu de lumière.
- J’ai dit « debout ». Les vacances sont terminées. Il faut aller en classe, heureusement que je suis là pour vous réveiller !
Dans toutes les maisons, les chaumières et les appartements, c’était le même branle-bas de combat, et dès six heures du matin on a pu voir toutes les lumières du lotissement s’allumer en même temps (ce n’est pas la peine de relire dix fois, il n’y a rien de caché dans cette phrase !)
C’est fou le temps qu’on passe à se préparer en ce jour de rentrée!!
Tout en prenant son petit déjeuner très copieux, Ewenn calcula tristement le nombre de jours qui le séparait des prochaines vacances.
- Finalement, je n’ai pas envie de terminer mon bol de lait. Il est caillé, se plaignit-il.
De son côté, son cousin Marc rayonnait. Il avait tellement hâte de retrouver ses copains qu’il se livrait à une danse complètement stupide, la chemise ouverte et les cheveux gominés, un peu du style « homme des cavernes ». Il essayait d’incarner son héros favori, le grand marqueur de buts, lorsqu’il s’agite sur les terrains de foot après avoir envoyé son ballon dans la cage.
Noah, blanc comme un linge, le nez retroussé, tentait désespérément de l’imiter, mais le cœur n’y était pas. La rentrée avait dû le rendre malade.
A peine sortis de leurs maisons, tous les loulous se précipitèrent en courant vers leurs établissements respectifs, sans tenir compte de la circulation :
- Règle numéro 1 : Regarder à droite et à gauche avant de traverser la route, crie la gendarmette scotchée devant l’école.
Les enfants s’agglutinent près d’elle devant la porte, sans trop l’écouter. Les conversations vont bon train, allant des kermesses de fin d’année aux nouveaux instituteurs, en passant par les bonnes notes qu’ils rapportent heureusement à la maison en fin de trimestre.
Ils attendent la sonnerie avec impatience, jetant un œil distrait au toit d’ardoises luisantes surplombant la cour recouverte des feuilles qui s’échappent déjà des grands marronniers.
La cloche retentit enfin. Ernest habile au démarrage, est le premier à pénétrer dans la cour, suivi de toute la meute d’élèves.
Avant de partir à votre tour, n’avez-vous rien oublié ? Jetez un coup d’œil sur le texte et faites le bilan de tout ce que vous devez apporter à l’école pour travailler…il y a, si mes comptes sont bons, vingt-six objets.
Et c’est sans parler de ce petit malin qui a ajouté dans son cartable de quoi jouer à la récréation…A vous de découvrir ce « jeu »...un vingt-septième objet à découvrir.
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