• Bonjour tout le monde,

    Suite de l'histoire : l'automne dans le petit bois.

    Que prépare donc "notre" sorcière dans sa cabane avec les champignons qu'elle a cueillis dans la forêt ??? C'est ce que Luth "notre" lutin va savoir très vite......

    Bonne fin de semaine à tous

    Surprise pour la sorcière

    L’Automne dans le petit bois

    • Drôle de surprise pour la sorcière

         Le plus discrètement possible, Luth se faufile dans la vieille masure de la sorcière. Il s’assure qu’elle est bien occupée et se glisse derrière les buches entassées près de la cheminée. Ainsi installé dans sa cachette, il observe Foldingue, debout près de son chaudron.

    Elle est justement en train d’y plonger les champignons et baies qu’elle a cueillis hier dans la forêt. Elle touille, touille avec un gros bâton, ajoute des herbes étranges et touille à nouveau. L’odeur qui s’en dégage est carrément écœurante.

    • Nom d’une pipe en bois ! il faut que j’en aie le cœur net, bougonne-t-elle entre ses trois dents noires.

    Luth se demande bien à quoi la sorcière fait allusion et à qui elle destine cette abominable mixture… C’est alors qu’il la voit  en prélever un grand bol qu’elle avale d’un trait.

    Le petit lutin n’en croit pas ses yeux ! La sorcière se met à rétrécir, rétrécir jusqu’à devenir une minuscule souris grise. Elle sort aussitôt de son logis par la chatière percée dans le bas de la porte d’entrée, et s’enfuit à l’autre bout de la forêt. Luth la suit en se cachant derrière les arbres. Il est tout essoufflé lorsqu’il arrive devant l’école du village. La « souris » pénètre dans une classe tandis que le petit lutin se contente de rester derrière les rideaux d’une fenêtre.

    Luth va ensuite passer la journée– sans se faire remarquer- avec la sorcière-souris, les enfants, et une dizaine de parents et grands-parents déjà rassemblés près de l’institutrice. Les petits élèves sont tout excités à l’idée de visiter une tenue maraîchère. C’est la première fois qu’ils participent à une « sortie scolaire »

    Après une longue marche, caché dans le fossé, il aperçoit Christian, le maraicher qui attend tout ce petit monde près d’un énorme tas de citrouilles...là, il remarque la sorcière qui se faufile à l’intérieur d’un énorme potimarron verdâtre tout pustuleux. Elle est encore en train de ronchonner :

    • Mais ils sont fous, ces mômes ! en admiration devant des courges !! avec des yeux grands comme des butternuts! n’importe quoi !

    Elle n’est pourtant pas au bout de ses surprises ! Pendant  plusieurs heures, Luth l’entendra pester après ce groupe d’élèves émerveillé par l’immense jardin de Christian...ça le fait rire comme un petit fou !

    Non seulement, les enfants prennent un plaisir fou à découvrir tous les beaux légumes qui y poussent, mais ils y goûtent avec un bonheur sans égal. Ils mordent à pleines dents dans un chou rouge et croquent avec gourmandise des haricots blancs crus, du fenouil et des carottes rouges, jaunes et roses. Et s’ils esquissent une légère grimace en mâchouillant un radis noir, ils dégustent sans sourciller un piment doux :

    • Ils sont malades, ces petits morveux ! des légumes !!! ils ne vont quand même pas se mettre à manger des légumes !! Non ? des tomates à présent !

    Dans son coin, Luth se tord de rire !

    Les enfants sont en effet bouche bée devant un étalage garni de tomates et ils écoutent leur nouveau professeur énumérer leurs noms, des noms qui résonnent comme des notes de musique qu’il leur tarde d’attraper au vol : noires de Crimée, cœur de bœuf, cornue, cacao, tomates cerises…En un éclair, les tomates sont toutes englouties par les petits gastronomes.

    Plus tard, la sorcière les surprend même en train de dévaliser les rangs de fraisiers et se régaler de ces fruits juteux.

    Exaspérée, ivre de rage, la sorcière sort de sa citrouille pour reprendre le chemin du retour en maugréant.

    • Des légumes, des fruits ? et pourquoi pas des céréales ? les enfants ont complètement oublié les sucreries !! ça ne va pas dans leur tête !!

    De retour chez elle, elle avale le contenu d’une fiole pour redevenir cette affreuse femme… verte de colère.

    • Ça ne va pas se passer comme ça !! Ah non !! Voyons, voyons ! Ah ! oui ! j’ai ma petite idée !! Et je n’attendrai pas plus longtemps pour mettre mon plan à exécution…ha ha ha ! on va voir ce qu’on va voir !!

    Cette nuit, Luth va de nouveau suivre la sorcière…Que réserve-t-elle à nos chers loulous ????

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Dans la série "la puissance des maux et de la pensée et la loi d'attraction", voici quelques nouveaux exemples (déjà relatés précédemment)

    N'hésitez pas à me parler de vos propres expériences qui trouveront leur place dans ce blog....

    Bon jeudi

    Photo illustrant un autre exemple : dans les années 70, une animatrice avait eu la malheureuse idée de dire à la télévision que ces fleurs portaient la poisse...résultat, les ventes ont chuté considérablement chez les fleuristes...Elles sont pourtant symbole d'ardeur et de beauté....

    des mots et des maux

    Pouvoir des mots (maux)

          Mon arrière-grand-mère était une femme tout à fait exceptionnelle et d’une force mentale incroyable. Je me souviendrai toujours des anecdotes que me racontait ma mère à son sujet. Petite bonne femme au caractère bien trempé (une bretonne !), et boulangère de métier (un métier difficile...surtout à l’époque), elle ne supportait pas la paresse et montrait l’exemple en transportant elle-même ses sacs de 100 kg de farine sur son épaule ... pour les monter par une échelle de meunier au grenier...Elle avait « ses têtes » comme on dit, et ne s’en cachait pas. Ma mère me faisait toujours rire lorsqu’elle me parlait de ses relations avec son gendre, mon grand-père. Elle ne l’aimait pas beaucoup (un bien brave homme pourtant)  et savait lui montrer en raccommodant ses chaussettes avec des fils voyants (du rouge pour des chaussettes bleues par exemple !)...pas toujours très commode, elle se montrait parfois...disons un peu « roublarde » et vers la fin de sa vie, elle prenait  un malin plaisir à refuser toute nourriture ...uniquement pour aller se plaindre de maltraitance auprès de ses voisins chez qui elle allait partager les repas.

    Tout cela pour dire, que sa vie, elle a su la choisir elle-même sans se soucier des autres. Et cela était valable même pour sa santé. Jamais malade, elle n’a jamais vu le médecin...Elle n’était pourtant pas infaillible et un beau jour, sa santé se dégrada et son visage fut marqué par une horrible « grosseur » qu’aujourd’hui on appellerait probablement une « tumeur cancéreuse ».

    Il n’était bien sûr pas question de « consulter » ou d’appeler le toubib ! Pas elle ! Elle devait malgré tout rester alitée. Aussi,  toute la famille s’inquiétait sur son avenir et se préparait à une fin proche.

    C’était sans compter sur sa force psychique et ses connaissances innées sur le pouvoir de la pensée … Ma mère n’a jamais oublié les heures qu’elle a passées auprès  de cette femme...disons, autoritaire et exigeante. Elle semblait n’avoir confiance qu’en elle (peut-être parce qu’elle-même avait un caractère assez fort ! ) et lui « imposait » de venir à son chevet pour dire des ...prières qu’elle lisait chaque jour sur une sorte de bible...Ma mère s’exécutait sans sourciller et sans penser un seul instant que ces textes pouvaient être d’un secours quelconque à mon aïeule....Pourtant, quelques semaines plus tard, elle recouvrit des forces et ...guérit complètement.

    Je pense sincèrement que cette guérison était due plus à la force de sa pensée qu’aux prières récitées par ma mère.

    Elle avait plus de quatre-vingt-dix ans lorsqu’elle quitta (volontairement) la terre...elle en avait assez et s’est laissée mourir de faim.

    Tout se passerait donc au niveau de la pensée ? ...d’où l’expression : « c’est dans la tête ! »

    Cet exemple prouve que nous avons probablement le pouvoir de « guérir » par la pensée....

    Nous savions déjà que par cette même pensée nous pouvions altérer notre santé, et cela semblerait « logique » que nous puissions « inverser la vapeur »

    La façon dont nous abordons certains événements, difficultés, soucis peut nous rendre malade. Ainsi ne dit-on pas  « j’en ai plein le dos » et porter réellement  sur soi le poids des ennuis, ce qui se concrétise physiquement par des douleurs réelles plus ou moins supportables ?

    De même, lorsque l’on a mal aux oreilles (en tant qu’adultes), c’est bien souvent parce qu’on ne veut pas entendre quelque chose de précis...mal à la gorge : problème de communication...

    Nos « maux » et notre santé sont donc étroitement liés à la manière dont on fait face aux aléas de la vie...soit !

     

    La force de la pensée est vraiment puissante.

    Les anecdotes suivantes montrent que l’on peut également se laisser « influencer » par les paroles (positives ou négatives) de notre entourage.

    Attention, ce premier exemple est une expérience à ne pas « reproduire »...

    Je tiens l’anecdote suivante de mon père, qui, lui était persuadé que tout se passe dans la tête. Il avait donc convaincu l’ensemble du personnel de l’atelier dans lequel il travaillait qu’une personne pouvait « tomber malade » simplement en lui « suggérant » cette idée. Leur cible, l’un des ouvriers, un homme charmant, travailleur, toujours ponctuel et surtout résistant, d’une santé de fer et n’ayant par conséquent jamais manqué une seule journée à son poste...Chacun à leur tour, ses collègues ont semé des petites « phrases assassines » dans son cerveau...du genre : «  Salut ! Oh quelle tête tu as aujourd’hui. Ça va ? », «  Tu as mauvaise mine ! Tu te sens bien ? » Ou « tu n’aurais pas dû venir, tu n’as pas l’air  bien » etc...

    L’homme en question, s’étonne, s’inquiète...se regarde dans le miroir des sanitaires, se trouve bien palot... et rentre chez lui...réellement malade !...

    Pas bien cette expérience!!!

    Après le pouvoir de cette pensée négative, voici une expérience inverse très commune:

    Toujours racontée par mon père :

    Il encadrait à l’époque une bande de jeunes en vacances. L’un d’eux se plaignait sans cesse d’un mal de tête et demandait à corps et à cris du paracétamol pour en venir à bout. Mon père finit par lui donner des cachets « placebo » ...Cinq minutes après, il avait cessé de se plaindre, participait aux activités avec entrain et se sentait parfaitement bien.

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  • Bonjour tout le monde,

    Vous vous souvenez de la sorcière qui avait enfermé la fée Douceline dans son donjon....et de Luth le lutin qui raconte des histoires aux animaux des bois (à madame Limace plus précisément!) eh bien les revoilà tous les deux dans ce nouvel épisode de "l'automne dans le petit bois"

    Belle journée et

    Bizatoussssssss

    La sorcière du...

    L’Automne dans le petit bois

    3 - La sorcière du Bois Maudit

     

         Depuis le jour où ils ont délivré la fée Douceline du donjon ou l’avait enfermée la sorcière du Bois Maudit, les animaux de la forêt craignent des représailles. Ils savent de quoi cette affreuse mégère est capable ! Luth, le lutin l’a surprise hier en train de cueillir des champignons bizarres et des baies toxiques dans la forêt...Elle est sûrement en train de préparer une potion magique, mais quel genre de potion ? et pour qui ? Douceline a demandé à Luth de se rendre chez elle discrètement pour savoir ce qu’elle concocte...

    En attendant, je vais vous raconter l’histoire de Foldingue - car c’est elle la sorcière du Bois Maudit (vous l’avez bien sûr reconnue !). Quelle histoire !

    Avant elle, le petit bois était hyper tranquille, les animaux vivaient heureux et les enfants venaient souvent leur rendre visite...parfois, ils rencontraient même Douceline qui en profitait pour exaucer leurs vœux, comme par exemple avoir des bonnes notes à l’école ou plein de cadeaux à Noël ! Mais un jour, Foldingue a débarqué sans crier gare et s’est installée là, sous prétexte que la forêt dans laquelle elle vivait avait brûlé !!

    Mais....c’était bel et bien de sa faute !!! C’est elle qui avait mis le feu à la forêt !!! Comment ? Attendez, je vous raconte :

    Foldingue habitait alors en plein maquis corse…enchantée parce que les enfants s’égaraient inévitablement dans cette végétation, splendide certes, mais si dense, qu’ils n’avaient aucune chance de trouver la sortie…d’autant plus difficile qu’elle avait elle-même construit des chemins qui s’entrecroisaient, un véritable labyrinthe ! ( ça ne vous rappelle rien ?? )

    Lorsqu’elle voyait un enfant séparé de ses parents par ces barrières « naturelles », elle lui promettait de l’accompagner jusqu’à la sortie à une seule condition …qu’il lui donne son doudou !! C’est ainsi que les enfants ressortaient sains et saufs…mais sans leur doudou-fétiche, impossible à retrouver, forcément ! De son côté, la sorcière remplissait sa cabane de peluches de tous horizons qu’elle transformait la plupart du temps en véritables animaux. Elle était ainsi entourée d’un « bébé fanfan » oups ! Éléphant, d’un charmant hérisson aux piquants tout mâchouillés et de son copain lapin bleu, d’une gigi...heu girafe et d’un tas d’autres plus farfelus les uns que les autres.

    Un jour, un petit garçon du nom de E... (Non ! je ne suis pas une moucharde !) Bref, cet enfant accro à sa tablette jouait en se promenant sans regarder devant lui...

    Et ce qui devait arriver, arriva. Soudain, il leva le nez de sa tablette, regarda autour de lui, et s’aperçut avec stupeur qu’il ne reconnaissait pas le décor...il était bel et bien perdu.

    Ouf ! Une dame approcha, elle allait pouvoir l’aider. Pourtant, sa première impression n’était pas au top ! Il la trouvait si moche qu’il n’osait pas lui demander son chemin. C’est elle qui est venue vers lui. Malgré lui, il recula d’un pas et tomba sur les fesses.

    • Alors morveux ! on veut revoir son papa et sa maman.
    • Ou..ou...oui, bégaya-t-il en se relevant
    • Je vais te reconduire vers la sortie, mais donne-moi ton jouet.
    • Ma tablette, sûrement pas ! elle est à moi !
    • Tant pis pour toi...et elle tourna les talons
    • OK… Ok...prend-la
    • Tu avais l’air de bien t’amuser tout à l’heure...montre-moi comment on joue.

    Et pendant deux bonnes heures, E...euh l’enfant et la sorcière regardèrent des vidéos et firent une longue partie de Minecraft.

    Foldingue jouait encore en retournant dans sa masure...elle poursuivait sa partie le lendemain lorsque ses « animaux familiers » quittèrent le domicile pour retrouver les enfants dans leur ancienne apparence...Le surlendemain et les jours suivant, elle n’avait toujours pas décollé les yeux de sa tablette en oubliant jusqu’aux bambins qui ne s’égaraient d’ailleurs plus. Les chemins avaient retrouvé leurs panneaux de signalisation.

    Un jour, elle se rendit compte qu’elle commençait à avoir faim, une sacré fringale même ! Pensez donc, depuis huit jours, elle n’avait rien avalé. Machinalement, sans même se retourner, elle alluma le feu sous sa gamelle qu’elle n’avait pas pris soin de remplir..

    Et ce qui devait arriver, arriva...Son poêlon se mit à roussir, roussir, faisant tout cramer autour de lui...la cabane et le maquis...la sorcière n’eut que le temps de s’enfuir sur son balai à moitié grignoté par les flammes, pour se réfugier dans la première forêt rencontrée...le petit Bois de Douceline...

    Le pire, c’est qu’elle a eu le culot de dire à qui voulait l’entendre, qu’elle venait « du Bois Maudit » !

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  • Bonjour tout le monde,

    Solution de l'histoire-jeu de la semaine dernière : "le corbeau et le renard" (il y avait en fait seize fromages !!!)

    Et félicitations à Nolwenn et Catherine qui ont trouvé presque tous les mots dans l'histoire d'hier (certains étaient si bien cachés que je ne les avais pas vus moi-même!!)

    Bon début de semaine à tous

    des fromages

    Le corbeau et le Renard

     

    Tom le Corbeau, sur une grue hier perché,

    Tenait en son bec  un  fromage.

    Maitre renard, par l’odeur de crotte incité,

    Vint lui conter à peu près ce langage,

     

    Et ment à l’animal : Bonjour charmant Corbeau,

    Que vous êtes joli !  Que vous me semblez beau !

    Dans votre bel abri,  si votre ramage

    Se rapporte à votre plumage,

     

    Vous êtes le Phénix des dames de ces bois.

    A ces mots le Corbeau , beau, fort et fou de joie,

    Fêta cela, et  pour montrer sa belle voix,

    Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie.

     

    Le renard s’en saisit, et dit : Il a gout d’amer Monsieur,

    Apprenez que tout roc fort et flatteur

    Vit aux dépens des poissards qui l’écoutent.

    Cette leçon vaut bien un pavé dans la mare sans doute.

     

    Le Corbeau bleu de colère  et confus

    Jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus.

    Cependant, plus Chef d’art que le Renard

    Il récolta dans ce texte quinze fromages rares.  

     

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Suite de la série "la puissance des mots"....la loi d'attraction et la puissance de la pensée, avec cette nouvelle anecdote.

    Je suis toujours "preneuse" de vos expériences en la matière...

    Bon week-end

    Et demain : nouvelle histoire-jeu "Dans le ciel" !

    Que Dieu t'entende !

    Que Dieu t’entende !

    Dans le texte précédent « Quand il neigera », je racontai cette anecdote assez étrange qui démontre à quel point ce que l’on dit a d’importance…. Bien sûr, on peut penser qu’il s’agit d’un pur «  hasard »…

    Est-il vraiment possible que l’on ait le pouvoir de voir se concrétiser ce que l’on désire rien qu’en l’exprimant clairement par la parole ?

    Eh bien voilà, dernièrement, j’ai une nouvelle fois été bluffée par ce « phénomène »

    C’est une anecdote assez courte, mais qui en dit long :

    Comme chaque soir avant d’éteindre mon ordinateur, je jette un coup d’œil sur mes messages. Je m’aperçois alors que mon neveu m’a envoyé un « petit coucou ». Je lui demande de ses nouvelles :

    • Tu vas bien ?
    • Oui et non, me répond-il aussitôt. Pas de boulot depuis le confinement.

    Il travaille en intérim dans la restauration et évidemment, les prestations pour des cocktails ou des séminaires se font rares. Comme de nombreuses personnes, malheureusement, il est au chômage depuis six mois…et galère !!!

    Et moi qui pensais, bêtement, qu’il avait repris ses activités avec le déconfinement…Je m’en veux un peu de ne pas avoir pris de ses nouvelles plus tôt…. Comme pour me rattraper, j’écris ces mots :

    • Tu vas retrouver du travail très très bientôt…J’en suis sûre ! (Et ce que je disais, je le pensais réellement, comme s’il s’agissait d’une évidence !)
    • Que Dieu t’entende ! Me répondit-il aussitôt

    Je suis étonnée. Jamais mon neveu ne termine une conversation de la sorte. Je perçois une réelle inquiétude pour la suite de sa carrière, mais aussi une profonde lassitude. J’ajoute alors du tac au tac, un peu pour le faire sourire :

    • C’est lui qui me l’a dit !
    • Tu le remercieras de ma part, écrit-il dans la foulée.
    • C’est fait ! Bonne nuit, et ne t’inquiètes pas, tu verras.

    Dix jours plus tard exactement, je reçois un nouveau message de mon neveu qui m’informe qu’il vient de recevoir une nouvelle mission au sein même de l’entreprise qu’il avait quittée quelques mois plus tôt.

    Dieu m’avait-il entendue ???

     

     

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