• Belle journée à toutes et à tous,

    1er Décembre...Allez, il est grand temps de s'occuper de la déco de la maison et de l'extérieur pour apporter un peu de magie à Noël...

    Je pense bien sûr à cette année très éprouvante que nous avons vécu il y a peu et que je voulais voir se terminer sur une note d'espoir !!! Quel Noël !!! Allez, je vous raconte encore.

    Bon début de mois

    De la magie à Noël

    De la magie à Noël

        Comme pour tout le monde, l’année  a été particulièrement éprouvante. Outre cet horrible virus qui a bouleversé nos vies, nous avons traversé des moments d’extrême souffrance avec la disparition d’êtres chers.

     Comme chacun, je n’ai qu’une hâte, voir 2020 s’enfuir à toutes jambes.

    Mais, avant que cette année « pourrie »  ne disparaisse à jamais, je n’avais qu’un souhait : «  vivre un vrai Noël magique » qui nous panserait de tous nos bobos, nous consolerait et nous apporterait enfin un vrai moment de bonheur « hors du temps »

    Cette fête de Noël est à présent derrière moi et je dois dire qu’elle a répondu à mes attentes...au-delà de toutes mes espérances! La magie était bel et bien là !! Et bien sûr, je n’ai qu’une envie à présent la partager avec tous ceux qui ont su garder leur âme d’enfant et qui croient encore que la magie peut nous surprendre en cette journée très « spéciale ».

    Evidemment, je n’ai pas attendu qu’un miracle surgisse en restant assise dans mon fauteuil. Je me suis préparée psychologiquement à l’accueillir cette « magie de Noël ». J’ai décorée ma maison comme dans les films américains qui passent tout le mois de décembre à la télé... avec des tas de guirlandes lumineuses à l’extérieur et dans presque toutes les pièces, un petit bonhomme de neige qui clignote la nuit et j’ai acheté un magnifique sapin. J’ai mis un point d’honneur à faire de la crèche un petit village des plus accueillants. Cette crèche qui abrite de vrais santons de Provence prend chaque année un peu plus de place. Cette année, j’ai tenu à ajouter un énorme rocher pour supporter le moulin, un escalier et une petite boulangère pour représenter ma mère, fille et petite-fille de boulangers.

    • Comme ça, je suis sûre qu’elle sera parmi nous, ai-je déclaré à mes filles tandis que nous faisions nos achats de santons sur internet (détail très important pour la suite de cette anecdote !)

    Pour couronner le tout, j’ai poussé le bouchon encore plus loin cette  fois-ci en  me procurant des grosses chaussettes très kitsch aux couleurs de Noël que je porte en chaussons. Je veux un Noël ex-cep-tion-nel ! ...qui nous réconfortera et tentera de nous faire oublier – l’espace de quelques heures- tous nos soucis et nos peines …. Avec bien sûr, toute la famille !

    Voilà, le cadre est planté...la magie n’a plus qu’à opérer !

    Et c’est parti !! Les enfants ont joué le jeu, et chacun à leur manière, ils ont tous consacré une bonne partie de leur temps avec beaucoup d’amour pour contribuer à apporter de la magie à cette journée. L’ainé a passé des heures dans la cuisine à la préparation de verrines sucrées, un dessert à damner un Saint. La première de nos filles a confectionné à chacun des corbeilles « bien-être » afin de voir enfin la vie en rose. La seconde a mis tout son savoir-faire en matière de couture pour réaliser en secret des sacs de toute beauté pour chacune d’entre nous. La troisième s’est creusé les méninges pour offrir des livres adaptés à la personnalité de chacun...

    C’est évidemment juste un petit aperçu de ce que l’on a trouvé sous le sapin...

    Tonton Kinder n’a pas failli en allumant les yeux des loulous, qui à leur tour, ont su mettre des étoiles dans nos propres yeux.

    Cette journée « hors du temps » a répondu à mes attentes bien au-delà de ce que j’aurai pu imaginer…Chaque minute avait en elle sa parcelle de « magie ». En fin de journée, j’ose cette phrase:

    • C’est vraiment une journée ou seuls comptent les moments doux !

    Tiens ! Mais...C’est vrai ça ! Je viens de dire, sans m’en rendre compte le titre du livre que m’a offert ma fille. J’attrape le bouquin, en caresse légèrement la couverture aux tons pastels où s’étalent les lettres dorées du titre, et l’ouvre machinalement...Sous mes yeux et ceux de mes enfants, le titre d’un chapitre apparait, me laissant perplexe : « Élise » ! Le prénom de ma mère.

    Oui ! C’est bien ça !

    Elle était bel et bien là toute la journée ! (et pas uniquement parmi les magnifiques santons) Elle est toujours là pour nous protéger ! Comment aurais-je pu en douter !

    J’en ai les larmes aux yeux en écrivant ces lignes.

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  • Bonjour tout le monde,

    Ce petit conte de Noël s'adresse aux enfants, mais pas que....Je l'ai écrit il y  a déjà un bon moment, mais je l'aime bien et je ne sais toujours pas qui me l'a "inspirée". Bientôt une toute nouvelle histoire de Noël (en préparation)

    Belle journée et prenez bien soin de vous.

    Petite fille sauvage

     

    Petite fille sauvage

     

    Certains soirs après l’école, Mathias parcourt un long chemin à travers bois, et longe un ruisseau pour se rendre à son cours de musique. Il aime regarder la surface lisse sur laquelle les arbres se penchent pour admirer leur reflet. Lorsqu’il traverse le petit pont de bois qui l’enjambe, il sort le petit caillou qu’il a glissé dans sa poche et le lance au loin, juste pour brouiller cette image trop parfaite.

    Ce soir, il fait déjà presque nuit et le vent glacial de l’hiver lui gifle le visage. Machinalement, il remonte son col et allonge le pas. C’est à ce moment précis qu’il l’aperçoit pour la première fois. Elle aussi l’a vu. Elle détourne le regard et se sauve, aussi rapidement qu’une biche effrayée, dans la petite cabane à moitié cachée par un bosquet de peupliers.

    • Bizarre, pense-t-il, je pensais que cette petite bâtisse était abandonnée, elle est trop disloquée et minuscule pour que quelqu’un puisse y vivre.

    Il n’a fallu que quelques secondes, juste le temps d’entrevoir le visage apeuré de la fillette, pour que Mathias décide brutalement de « sécher » son cours et de la suivre. Elle a l’air si fragile et menue dans cette petite robe légère malgré ce froid poignant. Qui est-elle ? Comment est-elle arrivée là, dans cet endroit désert ?

    Malgré lui, il s’éloigne de la rive et se dirige sans bruit en direction de  la masure qu’il contourne. A quelques mètres, il lui semble entendre quelques mots suivis d’une toux rauque et d’une sorte de gémissement. Il s’approche plus près et jette un coup d’œil discret à travers une fente délaissée entre deux planches de bois disjointes. Il distingue nettement la tignasse désordonnée de la fillette, penchée au-dessus d’une sorte de  lit de camp où git une vieille femme. Elles semblent seules dans cet abri de fortune uniquement meublé de cartons et de vaisselle sommaire.

    Mathias sait qu’il ne doit pas les déranger, ni leur signifier qu’il les a surprises. Il aimerait juste pouvoir les aider un peu, sans savoir vraiment comment faire. Pour le moment, il s’éloigne de quelques pas, s’assoit à même le sol et dégage son violon de son étui. Il dépose la tête de l’instrument dans sa main gauche et fixe doucement la mentonnière entre son menton et son épaule. Avec une infinie délicatesse, il frotte alors les cordes avec son archet pour jouer son morceau favori. Il a été si troublé et ému par la scène qu’il vient de découvrir que la mélodie qui s’en échappe semble plus harmonieuse et aérienne que tout ce qui lui est arrivé de jouer jusqu’alors...Il replace ensuite son violon dans son étui, et comme il est venu, il reprend le chemin de sa maison. Il est loin d’imaginer que le morceau qu’il vient de jouer a profondément bouleversé la vieille femme. Son visage s’est brusquement illuminé et d’une voix douce, elle s’est exclamée :

    • Oh ! comme c’est beau ! cette musique  me fait tellement penser à ton grand père. Je me souviens de ce bal de fin d’année...c’était il y a si longtemps ! Quand je l’ai vu pour la première fois, l’orchestre jouait cet air-là. Ton grand père est venu vers moi pour m’inviter à danser. On ne s’était jamais quitté depuis...Pourquoi est-il parti sans moi ?

    Ce soir-là, en rentrant chez lui, Mathias n’a pas caché à sa maman qu’il n’était pas allé à son cours de musique. Il lui a raconté ce qu’il avait vu dans la vieille bâtisse abandonnée. Pour toute réponse, sa maman l’a pris tendrement dans ses bras. Le lendemain il n’avait pas classe, alors elle lui a tendu un panier rempli de nourriture pour qu’il le porte à la vieille femme et cette enfant.

    Sur le chemin, Mathias chantonne en balançant légèrement le panier. Il est si heureux d’aller porter le grand bol de soupe préparé par sa maman, ces gâteaux et ces beaux fruits qui redonneront sûrement le sourire à cette jolie petite fille sauvage.

    Cette fois, il frappe faiblement à la porte et n’attend pas qu’elle s’ouvre. Il repart très vite pour ne pas déranger. Il ne verra pas la porte s’ouvrir doucement quelques instants plus tard pour laisser passer une petite main toute égratignée par les ronces, habituée jusqu’alors à ramasser les baies sauvages. Il ne verra pas non le visage réjoui de la jeune fille qui regarde son aïeule manger avec un réel appétit. 

    Chaque jour, pendant près d’un mois, il apporte ainsi un panier rempli de victuailles, quelques vêtements ou des couvertures, toujours aussi discrètement....Au fond de lui, il aimerait bien parler avec cette enfant dont il ignore tout, sauf qu’elle est bien jolie avec ses grands yeux en amande et cette longue crinière blonde ondulée. Il sait aussi qu’elle se prénomme Mélanie parce qu’il a entendu sa grand- mère l’appeler hier, entre deux quintes de toux.  Il attend le bon moment...quand elle sera décidée. 

    Ce jour-là justement, tandis qu’il arrive les bras chargé d’une lourde couette, Mélanie l’attend devant la cabane. Elle est en larmes !

    • C’est ma grand-mère ... elle a beaucoup de fièvre et je ne sais plus quoi faire. Il lui faudrait des soins à l’hôpital, mais nous n’avons pas d’argent, dit-elle entre deux sanglots.

    Mathias n’hésite pas une seconde et appelle les secours avec son portable. En attendant l’ambulance, la fillette se confie. Elle raconte comment sa grand-mère et elle se sont retrouvées à la rue après la mort de son papy. Sans travail et sans argent, elles ne pouvaient plus payer le loyer. Un jour, une dame austère, vêtue d’un tailleur sombre et coiffé d’un horrible chignon est venue pour l’emmener... Mais elle refusait d’être séparée de sa mamy... Elle s’est débattue de toutes ses forces pour lui échapper lorsqu’elle a tenté de l’enlever de force. Elle ne se résignait pas à laisser seule sa grand-mère qui l’avait élevée. Depuis deux ans, elles se cachent dans les bois et dans les maisons inoccupées.

    • Ça y est, ils arrivent, s’exclame Mathias en voyant la voiture de ses parents suivie d’un long véhicule blanc surmonté d’un gyrophare.

    Le plus naturellement du monde, les parents de Mathias ont invité Mélanie à aller vivre chez eux.  Les deux enfants  se  rendent chaque jour à l’hôpital pour rendre visite à la vieille femme dont la santé ne s’améliore guère…

    Mais aujourd’hui, nous sommes en plein cœur de l’hiver et l’on peut voir les flocons tourbillonner derrière les vitres de la chambre. La vieille femme, prend la main de sa petite fille et lui parle tendrement :

    • Je sais que Mathias est pour toi comme un frère, et que ses parents prendront bien soin de toi. Ils m’ont confié qu’ils veulent t’adopter prochainement. Je peux partir tranquille. Tu seras très heureuse à présent.

    Puis, elle s’adresse à Mathias avec douceur :

    • Je tiens à te remercier pour tout ce que tu as fait pour nous deux. Aujourd’hui, il est temps pour moi de rejoindre mon cher époux...Mais avant, j’ai une dernière faveur à te demander...j’aimerais que tu rejoues pour moi cette jolie mélodie qui m’a tant bouleversée lorsque tu nous as aperçues la première fois dans cette petite cabane de bois.

    Mathias dégage tranquillement son violon de son étui, et se met à pincer les cordes avec une infinie douceur. Les notes qui s’en échappent sont si belles et si surprenantes qu’un voile transparent et vaporeux  semble envelopper la pièce entière. A travers ses larmes,  Mélanie distingue alors nettement la silhouette de son grand-père qui se détache pour se diriger vers le lit. Il s’approche de sa grand-mère  pour l’entrainer dans une dernière valse.

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Hier c'était le 28 novembre, et 36 ans "après", je traverse toujours un "voile noir" ce jour-là ! Moment de dépression, d'inquiétude et de manque. Et bien sûr, je repense à ces dates qui se chevauchent, se croisent et se décroisent pour nous interpeler!

    En voici quelques exemples assez surprenants.

    Bon mardi

    Synchronicités

    Des dates « magiques »

     

        Il y a quelques temps, je lisais sur une revue un article dans lequel l’animateur Patrick Sébastien parlait de sa fascination pour les synchronicités des dates : « Il y a des dates qui se croisent et on ne sait pas pourquoi... La chanson de Serge Lama Le 15 juillet à 5 heures...à toujours été ma préférée. Mon fils, Sébastien, s’est tué dans un accident de moto le 15 juillet à 5 heures... » Citait-il comme exemple parmi plusieurs autres... Des chiffres et des dates qui ont étrangement marqué sa vie.

        Forcément, son témoignage m’a interpelé.  J’ai toujours trouvé surprenantes certaines de  ces coïncidences troublantes concernant certains jours de l’année ...et bien sûr, j’ai commencé à lister toutes les dates marquantes qui ont jalonné ma  vie et celle des membres de ma famille. Il s’agit principalement de dates de naissance et de décès, certainement parce que la vie et la mort sont étroitement liées. En voici quelques-unes, les plus flagrantes :

        Pour commencer, je pense évidemment à cette date du 24 janvier où j’ai donné naissance à mon quatrième enfant, ma fille Soazig. Elle est née le jour anniversaire de son père, lui-même né le  même jour que sa sœur aînée. Original comme cadeau, non ? ...Le hasard ne s’arrête pourtant pas là puisque  j’ai appris à cette occasion que ma mère avait également vu le jour le 22 janvier, comme son père, né lui aussi un 22 janvier !  Du coup, j’étais un peu vexée d’avoir été précédée dans ce choix pour un cadeau d’anniversaire !....ma grand-mère avait déjà eu cette idée géniale !!!

    Pour compléter cette série, Soazig elle-même a continué la chaine en donnant la vie à son deuxième fils le 25 juillet, jour de naissance de son frère, mon fils donc...elle aussi a imité sa mère (moi en l’occurrence ) et son arrière-grand-mère (ma grand-mère)....ça doit être héréditaire !! Sauf que ma mère est une exception à la règle : aucun d’entre nous n’est né le 22 février (jour de naissance de mon père)...Mais comme elle avait un fort sens de l’humour, ma sœur a pointé le bout de son nez un premier avril !!! Eh oui, un vrai « poisson d’avril » puisque mon père aurait préféré un fils et qu’il est né sous le signe des « poissons »!

    La suite est un peu moins drôle puisque les dates qui vont suivre se réfèrent à des décès.  En effet, lorsque mes parents ont perdu la vie dans un accident de voiture le 28 novembre, le choc,  terrible, était double...personne, du côté de mon père, n’avait oublié ce jour funeste, un 28 novembre,  qui avait également emporté sa sœur aînée. Un décès survenu lors d’un accouchement ! L’enfant n’avait pas survécu non plus ! ....Quelques années plus tard, la « malédiction » s’est inversée ....avec la naissance de ma nièce le 28 novembre ! (une petite fille que n’auront malheureusement pas connue mes parents ! quoique ....de là-haut ?) 

    C’était précisément hier ! Alors bon anniversaire ma nièce !!

    Et pour « boucler » la boucle, une note joyeuse et un peu plus légère avec ma propre date de naissance, le 31 mai …C’est aussi le jour où mon filleul a obtenu son permis de conduire....un clin d’œil sans doute pour oublier « cette peur panique et incontrôlable de la route ! »...un beau cadeau !

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  • Bonjour tout le monde,

    Vous avez trouvé tous les arbres dimanche dernier? Oui ? Super !

    Aujourd'hui, dans la suite du "village du Père Noël", vous avez plein de fruits et légumes à découvrir...De quoi bien vous alimenter toute la semaine ! Il y en a 32...

    Bon appétit et ....bon courage !

    Bon dimanche.

    aie aie aie

    Aïe aïe aïe !!!

    -  Tu es partie bien vite l’autre jour !! Allez réveille-toi ! J’ai vraiment besoin de toi cette fois-ci!

    J’ai ouvert un œil, puis l’autre et je l’ai aperçu à nouveau, là, juste devant moi, tout près du mur. Il avait encore ce drôle de bonnet de laine rouge à pompon vert et son costume multicolore. Cette fois-ci, il n’a pas tiré sur mon bras, mais m’a aspergée de sa poudre magique et je me suis retrouvée aussitôt dans le village minuscule.

    • Que se passe-t-il encore ? ça y est ! Je le connais ton village !
    • Je sais, mais je n’avais que toi sous la main pour aider le Père-Noël ! Il a des problèmes et est en train de broyer du noir !

    J’ai regardé autour de moi et j’ai aperçu notre gros bonhomme rouge à côté d’un camion qui semblait en panne.

    • Tu n’as pas ton traineau ? lui ai-je demandé.
    • Non, c’est toute une histoire ! mais entrons dans cette auberge inoccupée...je vais tout te raconter.

    En guise d’auberge, c’était juste un petit abri côtier dans laquelle il venait de m’entrainer. Elle bordait une jolie rivière au bord de laquelle un pêcheur venait juste de sortir un petit poisson de l’eau.

    Le Père Noël s’installa sur l’un des six troncs d’arbres qui entouraient une grande table. Il attendit d’être servi par la nana frisée qui s’occupait des rares clients du restaurant, et tout en mâchant sa viande, il me raconta ses déboires.

    • Il est délicieux ce riz..Tu devrais y goûter mon chou, commença-t-il.

    Puis il s’agita un peu sur son siège.

    • Je ne suis pas très à l’aise là-dessus, je ne suis bien qu’assis sur une vraie chaise...mais c’est normal, je ne te raconte pas de salades: en ce moment, j’ai la poisse et ça ne date pas d’hier. Figure-toi que mes rennes ont refusé de prendre le départ ce matin. J’ai donc emprunté ce camion et lorsque j’ai voulu le remplir, tous les jouets sont tombés sur la route. L’automate de Clémentine est tout désarticulé et j’ai cassé le vase que je devais mettre dans les chaussons de la maman d’Amand, et maintenant, c’est mon camion qui est en panne. J’en ai un peu marre, on va encore dire que je ne veux pas faire ma tournée...

    Sa franchise me fit sourire. Je jetai un dernier coup d’œil sur les chats lotis dans le coin de la pièce avant de lui donner la solution qui me paraissait la plus évidente

    • Pour la maman d’Amandine, Père Noël, il te suffit de confectionner un énorme panier garni avec tous les fruits et légumes que tu trouveras facilement dans le village. Elle sera ravie ! Pour le reste, regarde...je vois tes rennes qui reviennent vers toi.
    • Ils sont là vos cadeaux ! Dans le traineau ! Persiflent-ils en ricanant bête

    Au même instant, j’ai attrapé une poignée de châtaignes en touchant le fil dénudé qui sortait de la prise près de la table et je me suis retrouvée tout simplement dans mon lit.

    • Allez dors ange, a soufflé le Père Noël dans le creux de mon oreille! Mais tu as oublié de me dire quels sont ces fruits et légumes dont tu parlais.

    Pour connaître leurs noms et aider le Père Noël, il vous suffit de refaire un tour dans le village.

    Il y en a trente-deux !!

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  • Coucou les p'tits loulous,

    Juste pour rire, voilà l'histoire d'un Père Noël un peu trop gourmand...qui a un peu trop forcé sur les chocolats pendant les mois de confinement il y a déjà fort longtemps . Depuis il a retrouvé la ligne et sera au top pour la distribution des jouets dans ...un mois!

    Bon week-end, bon foot, basket, volley et autres sports si vous en pratiquez aujourd'hui..... et

    Bizatousssssssssssss

    Un bon gros Père Noël

    Un bon gros Père-noël

     

    • Oh là là là là ! ce n’est pas possible ! tu ne rentreras jamais dans ton costume mon pauvre bonhomme ! Tu n’as pas été raisonnable cette année !

    La mère Noël est très inquiète. Pendant le confinement, Papa Noël a mangé beaucoup trop de chocolats pendant qu’il fabriquait les jouets dans son atelier avec les lutins...et un chocolat par ci, et un chocolat par-là...il n’arrêtait pas. Et pour couronner le tout, il s’est un peu trop goinfré de petits fours et de ces  sujets de pain d’épice qui sentaient si bon en sortant du four de madame Noël. Il faut bien avouer qu’elle ne l’a pas aidé non plus en cuisinant sans arrêt, testant de nouvelles recettes pour passer le temps ! Il avait bien du mal à résister à ce parfum de miel et de cannelle ! Résultat : son ventre s’est un peu...beaucoup arrondi et son costume semble à présent bien trop ajusté!

    • Mais si! Ne t’inquiète donc pas! Ce costume est parfait.

    Et en prononçant ces mots, il attrape son bel habit rouge, enfile ses manches, le boutonne, et ....scratch, scratch, scratch...les boutons sautent les uns après les autres ! Il se baisse pour les ramasser et ...scritchhhhhhhhhh ! Le fond de son pantalon se déchire et forme un large trou laissant entrevoir son slip à fleurs.

    • Prout prout cacahouète ! il n’est pas très solide ce costume, peste-t-il ! Sans se démonter, il attrape une immense cape rouge et s’enveloppe à l’intérieur.
    • Comme ça je serai « super Père-Noël ! »

    Les lutins sont morts de rire quand ils voient leur vieil ami jouer les supers héros et sauter lourdement sur son traineau : Crac !  Ce dernier s’écrase sous son poids et le gros bonhomme Noël se retrouve sur le derrière parmi les morceaux de bois. Les lutins pouffent de plus belle.

    • Saperlipopette et crotte de nez ...ma hotte est drôlement lourde cette année ! mais aidez-moi donc au lieu de ricaner bêtement !

    Les lutins s’affairent et réparent le traineau en prenant soin d’ajouter des barres de métal pour le consolider ...

    Et hop les rennes s’élancent.

    Et hop le Père-Noël s’envole avec ses lutins et tous les cadeaux. Il commence sa distribution en se glissant dans la cheminée d’une adorable chaumière située en plein cœur de la forêt.

    • Carambar et purée de pois ! Ils construisent des maisons avec des cheminées de plus en plus étroites. Je suis coincé ! Au secours les lutins !

    Les lutins agrippent le père-Noël et tirent de toutes leurs forces pour le sortir du conduit. Entre deux éclats de rire, Ils lui conseillent de passer tout simplement par la porte... c’est ce que fait notre bon bonhomme dans toutes les maisons qu’il visite par la suite, un peu penaud quand même de ne pas pouvoir jouer les super-héros comme il l’aurait souhaité.

    Un peu lourdaud, il fait beaucoup d’effort pour la distribution des cadeaux...et se cogne bien souvent sur les meubles, les tables et les chaises avant d’arriver au pied du sapin...et hop ! Une bosse par-ci et hop,  un « aie aie aie » par-là...Notre bon papa Noël a bien failli réveiller une demi-douzaine d’enfants...heureusement les lutins réparaient les dégâts au fur et à mesure...

    • Ouf ! la tournée se termine ! Voici la dernière maison ! on a bien travaillé n’est-ce-pas les lutins ! un peu de repos ne nous fera pas de mal. Installons-nous autour de cette table pour déguster ce délicieux bol de chocolat que nous a laissé notre petit Pierre....et ces tartelettes au caramel ! Trop bon !
    • On a bien rigolé cette année, hein Père-Noël ! trop top cette tournée !
    • Oui, mais motus ! pas un mot à la mère-Noël...elle me supprimerait toutes mes boites de chocolats et me servirait des épinards et des légumes verts à chaque repas.

    Il ne croyait pas si bien dire ! Du haut de son nuage, madame Noël observait son mari et l’attendait de pied ferme avec un grand bol de bouillon...qu’il trouva, ma foi, excellent !!

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