• Belle journée à toutes et à tous,

    L'histoire de l'armoire à une suite...la voilà !

    Mais je n'en dis pas plus...sauf que nous pouvons tous réaliser cette expérience...et que par extension, nous pouvons faire "beaucoup plus"!!

    Bon mercredi à tous

    meubles plumes- 2

    Des meubles en « bois plume » 2

    Après l’histoire de l’armoire qui se « déplace toute seule », voici une anecdote du même acabit avec une énorme table en chêne massif.

         Il y a de cela quelques années, voire quelques dizaines d’années. Allez, je n’ai pas peur de le dire : près de quarante ans se sont passés depuis cette soirée mémorable, mais ma mémoire est pratiquement intacte ! Oui, oui.

       Nous étions en vacances dans un petit village de Haute Savoie avec des amis très proches. Nous partagions tout : nos soirées, nos jours de détente, nos vacances, nos rires, nos joies, nos passions….enfin tout. Nous n’avions pas encore connu de peines ! Uniquement le bonheur de connaître l’insouciance de la jeunesse.

    Enseignants dans le même bahut, Jean et Bernard s’entendaient comme larrons en foire et l’on ne voyait jamais l’un sans l’autre. C est donc tout naturellement que nos deux familles s’étaient rapprochées….Nous vivions vraiment ce que l’on peut appeler le « bonheur »

        Allons, allons, laissons de côté la nostalgie des jours passés, je ne vais pas m’étendre sur cette relation qui somme toute, était relativement simple. Je vais juste écrire quelques lignes sur cette mémorable soirée « tarot » durant laquelle notre conversation avait quelque peu viré au « surnaturel », ou plutôt au « pouvoir de la pensée » !

     

    Comme tout le monde, nous avions appris que nous n’utilisions qu’une infime partie de nos capacités, que nos facultés s’étendaient bien au-delà de ce que nous réalisions, et nous trouvions bien dommage de ne pas savoir comment « aller plus loin »

    • le pouvoir de la pensée est infini ! c’est fou ce que l’on peut faire simplement en y croyant vraiment, nous affirma notre ami
    • Que veux-tu dire ?
    • Que tout est possible !
    • C'est-à-dire ?
    • Simplement que l’on peut vraiment déplacer des montagnes !!
    • Oui, bien sûr ! c’est une expression pour dire que l’on peut toujours faire mieux ! toi, le prof, tu dois dire ça à tes élèves pour les inviter à se dépasser, c’est normal. Mais, c’est quand même limité, non ?
    • Non ! il y a un exemple très simple que j’ai déjà vérifié avec des potes …Tiens, si vous voulez, on le fait ce soir.
    • Allons-y
    • Tu vois cette table ! eh bien, je vous garantis qu’avec Bernard, on la soulève tous les deux avec seulement deux doigts

    Mais bien sûr !! Une grande table comme ça ! En chêne massif en plus ! Tu as fumé la moquette ? J’essaie quand même machinalement de soulever un coin de la table (avec mes deux mains), elle ne bouge pas d’un chouia.

    • Mets-toi de l’autre côté. On ferme les yeux et on se concentre…il suffit d’imaginer qu’elle est légère….allez, c’est parti

     

    Mon amie et moi les regardons en silence, complètement incrédules ! Les deux copains se regardent, ferment les yeux et placent leurs deux index sous la table…quelques secondes plus tard, on constate, non sans surprise que la table décolle de quelques millimètres (il ne faut pas exagérer non plus !)

    • On peut faire encore mieux si vous n’y croyez pas…Tiens, ton fils, il pèse bien une quinzaine de kilos, non ?

    Et sans attendre la réponse, il prend notre fils dans ses bras et l’assoie sur la table…

    • Allez, on recommence

    L’expérience est une nouvelle fois un succès !! La table se soulève une nouvelle fois ! Avec un enfant assis dessus (comme si le poids seul de ce meuble n’avait pas suffi)

    Nous n’avons jamais retenté l’exploit…peut-être parce que le pouvoir de l’esprit fait un peu peur malgré tout.

    Avec le temps, je me demande quand même comment cette expérience a été possible !!

    Il n’y avait bien sûr aucun trucage !

    En écrivant ces lignes, je me dis qu’il est peut être temps de renouveler cela !! Après tout, c’est rassurant de se dire que l’on peut faire toujours plus !

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  • Coucou les petits loulous,

    Avez-vous déjà vu une "étoile de neige"??? Eh bien, ça ressemble à un flocon de neige....mais très très particulier.

    Belle journée et

    Bizatousssssssssssssssss

    l'étoile de neige

    L’étoile de neige

    Après une journée froide mais largement ensoleillée, le ciel s’est brusquement assombri en fin d’après-midi, passant d’une jolie couleur bleu azur à une teinte plus argentée, puis carrément gris foncé.

    Les enfants viennent juste de rentrer pour prendre leur goûter et se réchauffer auprès de la cheminée lorsque  Mary, l’aînée, s’écrie :

    • Oh ! il neige !

    Trois petites têtes se tournent alors vers la fenêtre avec un large sourire en guise de satisfaction. Les trois loulous avalent rapidement leur crêpe au sucre et se plantent devant la baie vitrée pour regarder les flocons virevolter délicatement dans le ciel.

    • Comme c’est beau ! c’est tout blanc ! s’exclame Angèle...on peut aller jouer avec notre traineau ?
    • Demain matin, promet maman en observant du coin de l’œil Johann qui semble discuter avec des êtres invisibles derrière la vitre...Avec qui parles-tu mon lapin ?
    • Je ne suis pas un lapin ! …tu as vu ? il y a plein d’étoiles de neige !
    • Ce ne sont pas des « étoiles de neige » mais des flocons ! corrige Mary.
    • Non ! il a raison.

     Maman semble catégorique...elle s’approche des enfants:

    • Les deux existent, explique-t-elle. On a même beaucoup de mal à les reconnaître. Ils sont pourtant très différents. Un flocon est constitué de particules de glace et  l’étoile de neige est un minuscule éclat de planète tombé du ciel. Elle  profite du temps froid pour se fondre avec la neige et descendre sur terre.

    Mary s’éloigne en haussant les épaules. Sûr ! Elle ne croit pas un mot de ce qu’elle vient d’entendre. Pourtant sa maman est bien renseignée.

    En effet, cette mini - planète renferme des centaines d’habitants microscopiques qui ressemblent trait pour trait à des humains...mais en plus petits. Ils viennent nous rendre visite pour découvrir les magnifiques paysages terrestres dont on leur a parlé, nos coutumes, nos traits de caractère, nos émotions ... Parfois, ils entrent en contact avec l’un d’entre nous (comme c’est le cas pour Johann en ce moment)...Un « neigien »  devient alors son ami et en échange de tout ce qu’il apprend sur terre, il lui confie des secrets ! Ces petits êtres étranges sont aussi dotés de merveilleux pouvoirs magiques, et lorsque les enfants qu’ils ont choisis leur  sont  très sympathiques, ils réalisent leurs rêves. Dès que leur mission est terminée, ils retournent dans le ciel en se hissant sur les ailes d’un oiseau...

     

    Tandis que ses deux sœurs écoutent leur maman raconter l’histoire des mystérieuses planètes, Johann sort dans le jardin... Derrière la fenêtre, ses nouveaux amis lui ont fait signe de s’approcher pour les accompagner dans une aventure extraordinaire....Dès qu’il arrive près deux, il se sent rapetisser, rapetisser, rapetisser jusqu’à devenir aussi petit qu’un microbe. Il est aussitôt aspiré dans le splendide palais de glace qui le fascinait tout à l’heure. A l’intérieur, c’est encore plus beau que ce qu’il imaginait. D’immenses ailes sculptées dans la glace renferment toute une population de gentils personnages qui lui souhaitent la bienvenue. Une activité incroyable les anime. Les uns observent chaque détail de l’extérieur  dans de drôles d’appareils sophistiqués, d’autres prennent des notes sur des ordinateurs comme les nôtres, d’autres encore construisent des maquettes ressemblant trait pour trait aux paysages rencontrés lors de leur voyage sur terre…. On l’installe sur un large fauteuil de cristal blanc transparent qui fait face à une large baie donnant sur son jardin. L’étoile de neige se pose alors sur la tête d’une petite mésange bleue. L’oiseau prend son envol pour lui faire visiter le monde comme il ne l’a jamais vu auparavant.

    Du haut d’un grand chêne, il fait face à un panorama blanc immaculé. Il aperçoit le ruisseau argenté dans lequel les arbres givrés se reflètent, son école et sa maison recouvertes d’un joli manteau de neige…l’oiseau s’éloigne un peu et son envol le rend fou de joie,  comme s’il avait lui-même des ailes pour planer au-dessus de la ville. Il pénètre ensuite dans un nuage gris débordant de flocons et de cristaux de différentes formes qui s’éloignent en tournoyant dans les airs, aussi légers que des plumes. Dans son étoile de glace, il les suit en imitant leur danse aérienne… jusqu’au sol.

    Un peu étourdi par son voyage, il reprend sa place près de la fenêtre du salon entre ses deux sœurs qui contemplent encore la neige qui n’en finit pas de tomber.

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  • Bonjour tout le monde,

    Dans le village du Père- Noël il y a aussi tout plein d'oiseaux...A vous de les retrouver dans ce texte qui termine l'histoire.

    La semaine prochaine, une nouvelle histoire-jeu avec un Père-Noël légèrement stressé devant la longue liste des commandes!

    Bon dimanche à tous et pour ceux qui ont la chance de voir virevolter quelques flocons, bonne balade sous la neige!

    des oiseaux- jeu

    Juste  Un  Signe

    Jamais je n’avais si bien dormi que cette nuit-là ! Le Père Noël est vraiment un drôle de magicien ! Bien qu’il soit très très âgé, il est encore beau et n’a pas besoin de canne pour faire sa tournée.

    Dans mes rêves, «  mes anges de la nuit » m’avaient renvoyée  dans le village extraordinaire de Noël. Vous savez, celui que mon drôle de petit lutin inséparable de son bonnet de laine rouge à pompon vert m’avait fait découvrir.

    • Il faut qu’on y retourne, m’avaient-ils soufflé à l’oreille ! Les lutins ont besoin de toi pour réorganiser le village.
    • Je ne leur serais pas d’un grand secours, répondis-je. Depuis plus de mille ans, ils font ce qu’ils veulent d’un claquement de doigts!
    • Non, tu n’y es pas du tout ! Ils ont besoin de toi pour imaginer un village zen et Un lieu qui  doit apporter un maximum de magie et d’étoiles dans les yeux des enfants qui viendront le visiter... Tu les connais bien, toi, les enfants. Son succès dépendra de toi ! Nous n’avons qu’une année pour lui redonner un coup de neuf.
    • OK ! Alors, j’ai plein d’idées, je vais de ce pas leur faire un petit coucou.

    Pour commencer, dans la forêt, on pourrait ajouter quelques dinosaures pour grignoter et écailler les arbres, les pins sont en effet beaucoup trop nombreux, et puis, cela ferait plaisir à Martine et Alexandre qui adorent ces petites bêtes.

    J’entre dans la clairière ou j’aperçois mon ami le lutin qui ressemble à un berger honnête avec son beau costume multicolore. En lui faisant un signe, je lui parle de mon projet qui consiste à installer une armée de soldats de plombs près du lac.

    • Et puis des chars donneraient un aspect historique qui ne déplairait pas à Ewenn...
    • Tu abuses un peu, non ? des chars ? Lance, un peu amer, le petit lutin
    • Oui, et puis il faudrait une belle grue jaune pour construire vos tours au-dessus du château...Je suis sûre que Lounis adorerait vous aider.
    • Et puis quoi encore ? se lamente mon lutin qui a bien dû mal à se projeter il me semble.
    • Heu, si ce n’est pas trop demander, j’aimerais bien ajouter un grand feu de camp avec des flammes en rose...ça caille dur ici, il ne faut pas oublier que c’est l’hiver.

    A ce stade de l’aventure, le gentil lutin ouvre des yeux grands comme dix rondelles. Il pousse un cri :

    • Et tout ça je te l’enveloppe dans un magnifique colis brillant ? C’est ça ?
    • Euh…Juste… pour finir, ce serait sympa d’organiser une grande chasse au trésor dans le village ! Noah et Gabriel seraient enchantés. On utiliserait les pièces d’or que tu caches dans les oubliettes...Le roi te les a données pour moi, il me semble.

    Mes idées ne semblent malgré tout pas trop déplaire aux lutins qui se mettent aussitôt à pied d’œuvre...pendant ce temps, j’en profite pour m’éclipser, me mettre en pyjama et retourner sous ma couette.

    Et, après une chouette nuit de sommeil et un gros dodo, c’est le chant des oiseaux qui m’a tirée du lit... Tous ceux qui sont venus dans mon rêve sans que je ne les aperçoive...Les avez-vous reconnus vous aussi....Il y en a trente.

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Je parlais dernièrement avec une amie des "dons" que nous possédons tous plus ou moins sans le savoir, de ceux "connus" de certains membres de notre famille et particulièrement celui de ma fille magnétiseuse...et bien sûr, cela m'a renvoyée inévitablement à cette première manifestation qui aurait dû nous mettre la "puce à l'oreille"...

    Pour ceux et celles qui découvrent ce blog et qui ne connaissent pas encore cette histoire, je tiens à préciser que cette anecdote est absolument véridique...Elle ne sort pas de mon imagination même si le "personnage principal" n'a que peu de souvenirs de cette journée (trop jeune à l'époque)...

    Bon week-end à tous

    Photo : l'armoire en question dans ce texte.

    Des meubles en "bois" plume

    Des meubles en « bois plume »

        Enfin ! Ça y est, après bien des « galères », nous avons « notre chez nous ».

     Avec les quatre enfants (la petite dernière vient de naître), nous venons d’emménager dans une grande maison entourée d’un beau jardin paysagé, et qui plus est, dans un quartier très agréable….tout près de l’endroit où j’ai passé mon enfance. Que demander de mieux. Rien, c’est le bonheur !

    Mais le travail ne manque pas. A peine rentrés dans cette maison, nous décidons de faire quelques travaux de décoration…c’est vrai que de ce côté, il y a de quoi faire.

    Méthodiquement, on s’attaque d’abord aux chambres des enfants, et plus précisément la chambre de Nono. Située dans la toute nouvelle extension de la maison, cette pièce ne présente pas trop de difficultés. Après avoir recouvert le sol d’une épaisse moquette bleue (ben oui, c’était la mode dans les années 70 !…bienvenue à nos amis acariens !), on choisit une jolie tapisserie, un papier peint blanc rehaussé de quelques lignes horizontales colorées, assez moderne ma foi (toujours à la même période, cela s’entend), et surtout sans raccords (nous ne sommes qu’aux balbutiements de nos talents de bricoleurs !!).

    Allez, c’est le jour J. Tout le matériel est prêt : les rouleaux, la colle, une grande règle, un crayon de papier, une équerre…

    On commence à prendre des mesures, on s’installe dans la cuisine, plus pratique, et c’est parti !…Premier lai, on coupe, on encolle sur la table. On remonte à l’étage, on longe le long couloir avec le lai dans les bras, on entre dans la chambre, et on pose …Facile !!

     Allez, au suivant, même chose, on coupe, on encolle et on remonte dans la chambre, on juxtapose les côtés et on passe un chiffon pour lisser ….pas mal !

    Pendant tout ce temps, notre bout de chou reste assise au milieu de sa chambre et joue tranquillement avec ses puzzles…tellement absorbée qu’elle ne lève même pas les yeux pour regarder les transformations qui commencent tout autour d’elle….

    De notre côté, tout se passe bien. Nous avons déjà terminé un mur et il nous faut  ramener la grosse armoire au milieu de la pièce si l’on veut tapisser derrière. Un peu fainéants, on décide de la changer de place sans la vider. Pas facile, facile, mais en s’y prenant à plusieurs fois, on arrive tant bien que mal à la décoller du mur et la tirer petit à petit vers le centre de la pièce…Ouf ! Ça c’est fait !! Nono, ne bouge toujours pas et continue à jouer sans bruit, comme si elle était seule dans la pièce…A-t-elle seulement vu qu’on venait de réduire son champ d’activité ???

    Une heure plus tard, le mur est tapissé…on s’éloigne un peu pour voir, et il faut bien avouer qu’on est assez fiers de nous. On se débrouille comme des chefs !

    Allez, on remet l’armoire à sa place! On essaie de la faire glisser, niet ! Il ne faut pas oublier  la moquette ! Bref, pas évident du tout. Vive le parquet ciré !! On fait une deuxième tentative, pas mieux… On renonce cette fois-ci, on verra ça tout à l’heure,  la fatigue commence à se faire ressentir quelque peu.

    • Et si on faisait une petite pause ? on l’a bien méritée non ?

    On redescend et on prend quelques minutes autour d’un petit café entre les bouts de rouleaux et la colle qui recouvre la table….

    Allez, on y retourne avec l’intention cette fois de vider l’armoire avant de la déplacer …il ne faut tout de même pas exagérer.

    On entre dans la chambre et ce que l’on découvre nous cloue sur place. On se regarde sans rien comprendre.

     Nono est toujours au même endroit, tranquille, avec ses mêmes jeux, et ne prête toujours aucune attention à notre arrivée….Derrière elle, l’armoire est à nouveau à sa place, tout contre le mur !!!

    • « ôte-moi d’un doute…c’est bien un café que l’on a pris ?  On n’avait pas bougé l’armoire avant de descendre ?

    Ce n’est tout de même pas imaginable d’avoir oublié tous les deux ce que l’on a fait avant de prendre cette petite pause.

     

    Naïvement, sans même réfléchir à ce que je dis, je pose cette question stupide à ma fille de six ans:

    • « C’est toi Nono qui a remis l’armoire à sa place »

    Elle lève la tête, me regarde et répond simplement, comme une évidence :

    • « oui » et retourne à ses occupations.

    Ben voyons !!!!!

    Cette histoire véridique fait toujours partie des anecdotes que l’on se raconte en famille…Le souvenir reste intact et nous n’avons toujours pas trouvé d’explication à ce phénomène…A mon avis, ce n’est quand même pas une enfant d’à peine vingt kilos qui a pu bouger cette armoire ! Ce n’est pas non plus l’armoire qui s’est déplacée seule !!!

    Une hallucination ? On aurait réussi à remettre l’armoire en place avant de descendre et on aurait oublié tous les deux ? Ce serait le plus plausible !!! Bizarre quand même !! mais c’est, je pense, ce que tout le monde croira.

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  • Bonjour tout le monde,

    Un petit tour au cirque ....pour les enfants, petits et grands...

    Belle journée à tous

    Noël au cirque

    Noël au cirque

        Annabelle est un peu cafardeuse aujourd’hui. Depuis que son ami Pedro a intégré l’équipe d’un des plus prestigieux cirques du monde, elle se sent terriblement seule.

    C’était il y a près de deux ans, un soir de représentation dans un petit village du Midi. Le directeur du grand cirque de Moscou s’était assis au premier rang et l’avait observé toute la soirée. Fasciné par l’excellence du travail de Pedro, il lui avait simplement demandé de venir travailler pour lui. Pedro ne pouvait pas refuser. Pensez donc, le cirque qui le faisait tant rêver lorsqu’il était enfant ! Un cirque qui donne des représentations de Paris à Melbourne, et de Los Angeles à Saint Petersburg. Même Annabelle lui avait dit qu’il ne fallait pas laisser passer sa chance.

    • Tu te rends compte ! Ce n’est pas notre petit cirque Ribouldingue ! Tu n’auras pas une telle occasion deux fois dans ta vie !

    Bien qu’elle soit heureuse pour lui, elle avait un peu regretté ses paroles. Maintenant, son ami n’est plus là pour lui faire découvrir en avant-première les tours qu’il imaginait pour les spectacles et qui la faisaient rire aux éclats. Il n’est plus là pour l’accompagner dans de longues promenades sur les bords du fleuve. Quelle belle complicité ils avaient ces deux-là !

       Sur le sentier, Annabelle pousse tristement des petits cailloux avec la pointe de son pied, elle shoote même dans une boite de carton qui traine sur le bas-côté, et se heurte à une grosse pierre très dure qu’elle  dissimulait.

    Elle a très mal…et Pedro n’est plus là pour la soigner !

    Il a tellement pris soin d’elle depuis qu’elle est toute petite. Ses parents n’avaient pas trop de temps à lui consacrer, toujours occupés à s’entraîner sur la piste et à gérer ce petit cirque de province. C’est beaucoup de travail !

      En chemin, elle s’aperçoit que deux grosses larmes roulent le long de ses joues, bien malgré elle.

    Elle est si triste !…et Pedro n’est plus là pour la consoler.

    C’était son « seul » ami. Difficile de faire connaissance avec d’autres enfants lorsque l’on est balloté chaque week-end d’une bourgade à l’autre.

    Elle se souvient du jour où son frère, aveuglé par les projecteurs, n’avait pas réussi à attraper les mains qu’elle lui tendait après sa voltige aérienne...Elle avait fait une chute spectaculaire dans les filets tendus quatre mètres plus bas. Pedro avait aussitôt fait diversion avec un numéro de clown improvisé, puis il l’avait accompagné dans les coulisses pour lui éviter de pleurer devant le public et la rassurer.

    Depuis, elle avait délaissé les trapèzes. Très souple, gracieuse et agile, elle s’était alors dirigée vers le jonglage, les échasses, puis avait opté pour le funambulisme. Lorsqu’elle dansait sur son fil, survolant la piste, elle se sentait légère, heureuse,  transportée dans un monde imaginaire où elle seule avait le droit de pénétrer.

    D’un revers de main, elle essuie ses joues humides et allonge le pas. Dans à peine une heure elle doit présenter le numéro qu’elle travaille depuis plusieurs semaines.

    • Ressaisis-toi, lui souffle une petite voix au fond de son cœur. Ce soir, c’est Noël et ton numéro doit être parfait.

    Annabelle sourit. Chaque année, le cirque se métamorphose pour cette fête tant attendue des enfants. Tous les artistes préparent un spectacle fabuleux avec de magnifiques costumes et un décor à couper le souffle.  Le chapiteau est illuminé et un immense sapin scintille  au milieu de la piste. En fin de soirée, le Père- Noël apportera des présents à tous les enfants.

    La jeune fille entre dans sa caravane, enfile sa jolie robe de princesse et pénètre sur scène dans un gracieux pas de danse.

    Sur son fil, elle « est » la reine des neiges accompagnée de milliers de flocons blancs. C’est absolument  magique et le regard des enfants se remplissent d’étoiles tandis qu’elle évolue légère comme une plume !! Elle sait alors que ces yeux tournés vers elle valent tous les bonheurs du monde et que rien ne pourra la détourner de sa passion. Sa tristesse de l’après-midi est loin derrière elle, et le sourire qu’elle adresse à son jeune public est radieux.

    Les numéros s’enchainent tous aussi fabuleux les uns que les autres. Les artistes n’ont jamais été si performants, apportant cette immense touche de poésie et de rêve sous ce grand chapiteau. Les magiciens font apparaître des quantités de jouets et de friandises que le Père-Noël distribuera à la fin du spectacle.

    Le sapin s’illumine, brillant de mille feux. Tous les artistes se réunissent autour....et le Père Noël fait enfin son entrée, majestueux dans son beau manteau rouge. Il est accompagné de son armée de lutins, venus l’aider pour la distribution des cadeaux. Parmi eux, le plus grand, emmitouflé dans un costume vert et rouge, regarde fixement Annabelle. Gênée, elle détourne la tête...puis se ravise. Elle vient de reconnaître Pedro…son Pedro !

    Il lui prend doucement la main et lui confie à l’oreille :

    • Ces deux années m’ont fait comprendre que je suis beaucoup plus heureux ici. Les grands cirques, c’est formidable, mais ce n’est pas pour moi ! « Notre » petit cirque Ribouldingue me manquait trop...sa magie, le bonheur d’être ensemble…C’est ma famille...et puis je ne veux plus vivre loin de toi, de ton rire, de ta joie de vivre, de....

    En larmes, elle se blottit dans les bras de son ami. Mais cette fois, ce sont des larmes de joie. A l’intérieur du chapiteau, les enfants, impatients, s’écrient d’une seule voix :

    • Père Noël ! Père-Noël ! Père-Noël !!!
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