Belle journée à toutes et à tous,

Étrange : l'intuition

Après-demain, il y aura exactement 80 ans que ma mère a eu cette "intuition" qui lui avait sauvé la vie...

Je ne pouvais donc pas ne pas remettre cette "anecdote" à l'honneur sur ce blog pour illustrer ce thème : "l'intuition"..

Belle journée à tous

Intuition salvatrice

« Forme de connaissance directe et immédiate d'une vérité qui se présente à la pensée avec la clarté d'une évidence », telle est la définition donnée par Internet de ce que l’on nomme couramment l’Intuition...On dit aussi pressentiment ou « sixième sens ». Nous l’avons tous, un jour ou l’autre rencontrée dans des circonstances plus ou moins surprenantes. Parfois, elle est si forte que nous ne pouvons que l’écouter et suivre ses conseils. Elle peut même nous délivrer d’une situation « tordue », voire nous « sauver la vie ». C’est ce qui est arrivé à ma mère dans sa jeunesse. Elle m’a un jour raconté cette anecdote si « étonnante » que je ne peux qu’en parler dans ces lignes.

Nous sommes dans les années 1940 et l’occupation allemande entraine une période de pénurie en France. Des cartes de rationnements sont distribuées pour les produits de première nécessité : pain, viande, pâtes, sucre ...

Les carnets de tickets ont une validité de six mois et doivent obligatoirement porter le tampon de la ville ainsi que le cachet du commerçant.

Ainsi, chaque mois, mes grands-parents qui étaient boulangers, devaient comme tout le monde, faire l’inventaire des tickets reçus de leurs clients pour pouvoir se réapprovisionner auprès de leurs fournisseurs. Ils avaient également pour obligation de se rendre au centre-ville de Nantes pour porter ces tickets.

Dans la famille, tout le monde met la main à la pâte, c’est le cas de le dire. Mes grands-parents travaillent dur à la boulangerie située rue Paul Bert, dans le quartier Zola, et si je ne déforme pas trop l’histoire racontée par bribes par ma mère, leurs trois filles se chargent de porter le pain à vélo. Elles doivent également, à tour de rôle se rendre place du Commerce pour faire tamponner les fameux tickets.

Un beau jour de septembre, ou plutôt, un très mauvais jour, ma mère n’a pas encore fêté ses seize ans, et doit, à son tour prendre son vélo pour se rendre au centre-ville de Nantes...Seulement ce jour-là, elle qui ne rechigne jamais à aller faire un tour à vélo, n’a pas envie de bouger. Cette « corvée » lui pèse subitement. Elle n’est pas décidée du tout à sortir de chez elle, comme si « quelque chose », une force invisible et puissante la retenait à la maison. Elle en fait part à sa mère et lui dit seulement qu’elle se sent « bizarre ».

• - J’irai demain, je n’ai pas envie d’y aller aujourd’hui, lui dit-elle simplement, sans chercher à trouver d’autres excuses..
• - Et que t’a répondu Grand-mère ? demandé-je à ma mère tandis qu’elle me raconte cette anecdote. Connaissant la « rigidité » ou plus exactement le côté « discipliné » de mes grands-parents, précisément à cette époque, je me dis qu’elle a dû être « sermonnée », que sa mère a dû insister...
• - Eh bien non justement, c’est comme si ma mère avait eu le même pressentiment que moi. Elle a accepté que je remette cette démarche, pourtant importante et surtout obligatoire dans ces temps-là...au lendemain. J’ai été très étonnée...et je suis restée à la maison...Comme « guidée par petite voix intérieure»

C’était le 16 septembre 1943...à l’heure où ma mère devait arriver à destination, les bombardements ont littéralement ravagé le centre-ville, tuant des centaines de personnes...Une terrible erreur des alliés qui visaient les installations portuaires et industrielles. A l’heure où cette « pluie de fer et de feu » s’est abattue sur la cité des Ducs, ma mère aurait dû se trouver sous les bombes, sur la place...avec son vélo et les fameux tickets de rationnement.

Bonjour tout le monde.

Mercredi, histoire pour les enfants ...

Petite anecdote véridique pour les plus petits...photos à l'appui (vidéo sur ma page facebook )

Belle et douce journée à tous, petits et grands

Danse des manchots

  A l’Océarium du Croisic, les manchots se sont mis sur leur trente et un pour accueillir leurs visiteurs. Ils sont bien fiers dans leurs jolis costumes noirs et blancs, regroupés près de la cascade. Ce sont surtout les enfants qu’ils attendent avec impatience parce qu’ils les aiment beaucoup.  Ils savent reconnaître leurs talents, leurs prouesses et  ils n’hésitent pas à les applaudir, rire de leurs facéties …mais surtout,  il y a une véritable « connexion » entre eux.

Madame Manchot s’adresse à monsieur manchot, debout sur le bord de l’immense bassin :

• Tu as vu tous ces enfants aujourd’hui ? Ils sont venus pour nous. Tu viens ? Lui demande-t-elle toute enjouée, en se dandinant. On va leur présenter notre nouveau numéro.
• Très peu pour moi, bougonne monsieur manchot. Tu sais bien que j’ai horreur de me donner en spectacle ! Je vais rester là pour te regarder et t’attendre. Reviens vite, ajoute-t-il, l’heure du repas approche et les goélands affluent déjà. Ils vont encore chaparder notre nourriture !

Madame Manchot s’en moque un peu, il restera toujours de quoi manger. Elle  glisse doucement dans le bassin et s’avance vers ses congénères qui ont déjà commencé leur ballet pour le public entassé derrière les barrières de sécurité. Leur chorégraphie est déjà bien au point et les jeunes spectateurs sont enchantés. Toute la petite bande semble prendre beaucoup de plaisir à valser, plonger, virevolter, glisser à la surface de l’eau et s’approcher au plus près des enfants sous le charme.

Le spectacle dure un moment et pendant ce temps-là, monsieur Manchot fait les cent pas de long en large sur la berge. Il ne voit plus sa dulcinée. Mais où est-elle passée ?  Sans doute s’est-elle dissimulée derrière le gros rocher pour lui faire une farce…il scrute l’horizon mais ne la voit pas revenir. Les soigneurs sont déjà là avec leurs seaux de nourriture et elle n’arrive pas ! Il s’impatiente et s’approche du bord, prêt à plonger à son tour pour aller à sa recherche.

Cela amuse Madame Manchot qui, tranquillement, sort de sa cachette pour le rejoindre. Quelle grâce  lorsqu’elle nage ainsi, effleurant tout juste la surface de l’eau, la tête légèrement relevée. Elle profite encore un moment de sa fraîcheur, étalant ses deux petites ailes sur les côtés, avant de rejoindre monsieur manchot. Elle se redresse avec élégance et s’approche de lui pour lui faire un énorme bisou.

Belle journée à toutes et à tous,

Billet d'humeur : Souriez

ou  "Comment commencer sa journée dans la bonne humeur?"

Bon mardi à tous

Souriez…

Quelle belle journée s’annonce !

Je me suis levée du pied droit, j’ai pris un bon petit déjeuner, une bonne douche et me voilà prête à aller faire un petit tour pour me dégourdir les jambes.

 Il pleut, mais après ces quelques jours de canicule, ça fait bigrement du bien !

C’est donc l’humeur plutôt au beau fixe que je marche sans but précis sur les petits chemins qui vont me mener n’importe où…ou quelque part. La chanson de Joe Dassin me trotte dans la tête :

« Je m'baladais sur l'avenue le cœur ouvert à l’inconnu,

J'avais envie de dire bonjour à n'importe qui…. »

N’importe qui, c’est cette automobiliste qui arrête son véhicule pour me laisser passer sur le passage piétonnier avec un énorme sourire qui lui illumine le visage. Je lui réponds de même avec un petit geste de la main et voilà que je me sens toute légère pour continuer ma route…je me dis que les gens sont sympas quand même, tout comme tous ceux que je croise sur mon chemin, que je ne reverrai peut-être jamais mais qui n’hésitent pas à offrir un sourire, un mot gentil au passage…

« Il en faut peu pour être heureux

Vraiment très peu pour être heureux

Il faut se satisfaire du nécessaire… »

Voilà qu’ après Joe Dassin, c’est Baloo qui me trotte dans la tête !!!

Et tout en chantant ces paroles, je repense à cette « colère » de l’autre jour. C’était dans les mêmes circonstances (ou presque ! ). Je revenais de la poste avec un paquet qui pesait une tonne (enfin 7 kilos, je l’ai pesé à l’arrivée) et, au moment où je traversais la rue (j’étais au milieu des passages piétons), une conductrice pressée est passée juste devant moi, m’obligeant à faire deux pas en arrière (avec mon colis d’une tonne !). Pire, s’apercevant de sa « méprise » elle n’a rien trouvé de mieux que de me faire une « vilaine grimace » ! Ça m’a énervée, et j’ai terminé mon chemin, vexée et bougonne.

Quelle différence avec un simple sourire qui rend heureux et permet de démarrer une journée dans la bonne humeur. En plus, un sourire, c’est facile, gratuit (en cette période où tout coûte si cher !) et ça rend heureux celui qui le donne et celui qui le reçoit…Alors, ne nous en privons pas !

J’ai juste envie de terminer mon petit texte avec Edward Louis Kramer, un écrivain américain :

« N’attendez pas d’être heureux pour sourire. Souriez plutôt afin d’être heureux »

Bonjour tout le monde,

Vous avez passé un bon week-end? Super !

Et voici la deuxième semaine qui commence pour les loulous...Bon courage !

Aujourd'hui, petites citations amusantes pour vous donner du courage et solution de l'histoire-jeu de dimanche dernier.

Citations

Bonjour tout le monde,

histoire jeu : accessoires de mode

C'est la rentrée et tous les élèves se sont mis sur leur trente et un avec de nombreux accessoires de mode à retrouver dans ce texte!

Bon dimanche à tous

Bonne et chouette rentrée !

   Pour sa rentrée scolaire, Bob, un jeune  créole tout juste arrivé en Métropole,  se sent bien isolé parmi tous ces écoliers qui se connaissent déjà depuis la maternelle.

 Ses longs cheveux noirs bouclés encadrent son visage un peu tristounet. Il est certes, têtu, mais je vois bien qu’il n’ose pas aller vers les autres.

 De loin, Sacha l’aperçoit et fait un tour de cour pour le rejoindre. En passant, il embrasse les copines qui papotent dans leur coin. A l’ombre, elles se racontent leurs vacances dans de grands éclats de rires.

Sacha, c’est le petit chouchou de la maîtresse qui voit en lui un futur artiste. A noter qu’il est un peu fou l’artiste et un tantinet casse-cou.

 C’est d’ailleurs à cause d’une chute spectaculaire qu’on a dû lui mettre des broches cet été et qu’il a à présent le bras en écharpe.

• Tu es dans la lune Etienne, lui dit-il en arrivant près du chêne sur lequel il est appuyé.
• Je ne m’appelle pas Etienne, mais Bob, lui répond-il d’une voix saccadée.
• Je rigole, je viens juste te chercher pour te présenter à mes copains. On forme une petite bande aussi soudée qu’une famille. C’est la bande à Nanard, avec pour slogan « un pour tous, tous pour un »… Tu vas voir, c’est sympa ici, et si tu es un fin gourmet, tu ne seras pas déçu, la cantine est super…Allez ! Tu viens Bobby, jouer avec nous ? Et puis, on va te montrer plein de trucs qu’on a trouvés pour se libérer des corvées quand la barre est trop haute: Comment on échappe aux devoirs, par exemple…et pour couronner le tout, je veux bien te prêter mes pochettes de cartes Pokémon, des cartes à bluffer un collectionneur tellement elles sont rares! Cependant, t’y feras gaffe, parce que j’y tiens. Je sais que mimi cracra va te les….

• C’est bon ! Je suis OK, le coupe Bob…Un tel bagou le saoule un peu, mais il finit par le suivre, rassuré malgré tout.

Pour ma part, j’ai observé tous ces jeunes élèves dans la cour de récréation (c’est moi la maîtresse !) et j’ai remarqué qu’ils s’étaient mis tous sur leur trente et un pour cette nouvelle rentrée. En attendant de rentrer j’ai compté tous les accessoires de mode que je voyais…j’en ai compté trente-trois….