• Bonjour tout le monde,

    Comme chaque lundi, voici la solution de l'histoire jeu de la semaine dernière "promenade détente", mais aussi la fin de l'histoire d'hier ...avec des chanteurs, chanteuses et groupes à découvrir...

    Mais aussi, une jolie citation pour bien démarrer la semaine.

    Bon lundi à tous

    Chanteurs et ...

    "Il n'y a point de chemin vers le bonheur

    Le bonheur est le chemin"

    Lao Tseu

     

    La sorcière de la Saint Glinglin

    -3-

    - Ah ah ah ! Si elle pense qu’elle va pouvoir nous retenir prisonniers, rit Anna, elle se trompe. Elle nous prend vraiment pour des brêles ! Mais nous ne sommes plus seules ! N’est-ce-pas Hélène ? Ces gars racontent qu’ils sont venus pour nous aider... Alors ? C’est quoi la suite de ton plan ?

    - Si on se fie au rituel qu’elle nous impose, c’est par le chant que nous allons la ferrer pour la neutraliser. Si elle se cabre, elle peut être très dangereuse, alors nous devons l’amadouer en musique. Il faut que nous nous entraidions pour former une chorale et apprendre des chants tous azimuts que nous trouverons via Netflix pour la déstabiliser.

    Devant de pâles massifs, vêtue de cape et aube blanches, assise sur une souche, on dirait un ange venu tout droit du paradis... cette maestro m’a émue !! Elle poursuit lentement, expliquant à son auditoire qu’il faut aller chez la sorcière et faire appel à ses services. Elle doit absolument les accompagner au piano à chaque répétition...avec ce piano qu’elle loua naguère à un grand magicien.

    • La galère ! Mais c’est elle l’artiste après tout ! N’empêche que je paierai cher pour voir sa tête quand tu lui demanderas ça !! C’est clair, elle n’a pas fini de piaffer !.... Et la suite de ton plan ???
    • Concentrons-nous d’abord sur notre chorale ! Je garde la suite au frais, je vous en reparlerai plus tard.

    Tel un berger qui admire la lune ronde et dorée dans le ciel étoilé, Hélène semble perdue dans ses pensées, souriant en se rappelant ce qu’elle a lu là-bas, dans le grimoire de la sorcière lorsqu’elle était dans la bibliothèque.

    • Il est temps de préparer le repas si nous voulons être en forme pour la première répétition. Dans le jardin, nous allons cueillir sous la bâche, les légumes bios : laitues, aubergines, choux, manioc et quelques fruits pour le dessert. On les préparera en salade, découpés en rondelles : Pêches jaunes à souhait tombées autour du tronc.

    Guy charrie Hélène pour son côté écolo et végétarien. Toutefois, si le repas n’a pas trainé, il faut à présent faire vite pour monter la chorale. Jacques sonne la cloche pour rassembler tout le monde. Hélène remarque la voix nasillarde de François, des voix alto et soprano, des barytons, des ténors et des basses dans le groupe, avec en tête Grégoire reconnaissable à sa voix grave et sa barbe à ras.

    • Tu n’as pas de pot Coralie, ce sera toi la soliste, car l’osmose est parfaite entre ta voix et celles du groupe. Lorsque tu chanteras avec ton pagne ivoire, la sorcière sera envoûtée. Elle m’aura néanmoins donné du fil à retordre.

    Pendant des jours et des jours, les chanteurs s’entraineront ainsi, accompagnés par la sorcière qui n’verra que du feu au plan d’Hélène qui, pour l’occasion, embrasse un semblant de profession artistique.

    • C’est un vrai hobby, c’pot pourri ! Nous sommes à présent au top ! déclare un jour Hélène. Il va falloir passer très vite à la phase deux de mon plan.

     La jeune femme propose alors de réunir ses amis rapidement dans le hall, idéal pour une sonorité parfaite. Elle a pris soin de téléphoner au préalable à sa nièce, la gentille sorcière Angélise (dont la renommée n’est plus à faire) pour l’inviter à la grande première du concert.

    • Je la gare où ma trottinette ? avait-elle demandé à sa tante, comme si cela avait de l’importance …

     Revenons donc à l’épilogue de cette histoire…Pas besoin de spadassin pour neutraliser la sorcière. En fait, c’est très simple, lorsque, émue, attendrie et troublée par le chant des sirènes et des « princes charmants », elle versera des larmes aussi abondantes que les chutes du Niagara, elle sera vulnérable et d’un coup de baguette magique, Angélise la stabilisera dans cet état, disons, humain. Oui, c’est ça, elle deviendra sympa et ne demandera qu’à loger au château, seule en libérant ses « hôtes ».   

    Trop facile, me direz-vous ! Pas tant que ça, dans cette fin, j’y raconte comment soixante-cinq chanteuses, chanteurs et groupes ont dû se mobiliser pour neutraliser une sorcière !

    Luce

     solution de l'histoire de la semaine dernière

    personnages : dragon- génie- vampire- loup - lutins-ogre- fée- sorcière- géant- gnome - souris - Timide- Simplet- Joyeux- Prof- Troll- Enchanteur- Pirate-Sirène - Licorne- Elfe- Mélusine- Ange - Père Noël- nain- nymphe- farfadet - chevalier- Korrigan- Poulpican- monstre- fantôme- muse

    vocabulaire :sort- conte- pouvoir- vœu- maléfice - hanté-

    Promenade détente

    • Les enfants ! Crie maman, si nous profitions de cette belle éclaircie pour sortir et faire une petite balade !
    • Il fait trop froid ! Réplique Nicolas qui contemple par la fenêtre les draps gondoler sur le fil à linge. J’ai ni besoin de prendre l’air, ni envie d’attraper un rhume avec ce vent pire qu’hier.

    Maman insiste tandis que les loulous luttent un peu pour la forme. Ils finissent quand même par enfiler leur manteau pour la suivre au gré de sa fantaisie.

    • Fermez vos yeux et ouvrez bien vos oreilles ! leur demande soudain maman tandis qu’ils longent un adorable ruisseau qui s’écoule et sort si héroïquement de son lit qu’il semble pouvoir inonder le chemin et tous les alentours. Et pourtant, il ne fait que jouer à cache-cache avec de lourdes pierres et des galets. J’ai envie de vous faire découvrir la musique qui nous entoure.

    Les yeux de Marjorie et Nicolas clignent au moins pendant quinze secondes, puis ils sourient et se laissent timidement bercer par le doux murmure de l’eau qui ruisselle presque trop lentement, et par le clapotis de la cascade enchanteresse à proximité. Au loin, une tondeuse imite le ronronnement d’un aspirateur. Ils perçoivent même le souffle simple et mélodieux du vent dans les feuillages et le gazouillis joyeux des oiseaux qui semblent leur délivrer un message de paix. Une paix quelque peu troublée par le hurlement d’une sirène, un son aussi strident que celui d’une  jolie corne de brume.

    • Je crois qu’il y a le feu quelque part, déclare Marjorie, qui semble perdre son self contrôle...
    • Ce n’est pas ici... mais l’usine là-bas...Vous voyez ? Elle est entourée de fumée noires. On va changer de direction, décide Maman qui, en fronçant les sourcils fait apparaitre une petite fente au milieu de son front. Nous allons nous diriger vers la ferme du père Noailis..Maintenant, je veux que vous fixiez votre attention sur les parfums et les odeurs. Respirez à fond !
    • Ça sent la fumée ! Lance Nicolas...et l’herbe fraîchement coupée...
    • Et le mimosa aussi, ajoute Marjorie en découvrant les minuscules perles jaunes normales et fissurées qui s’agglutinent dans un énorme arbre au beau milieu d’un champ.

    Il surplombe une mare toute ronde ou flottent des nymphéas blancs et roses délicatement parfumés

    • Rien à voir avec ces nénuphars fades et ternes que l’on rencontre généralement, sourit Maman.

    Tout autour, le champ est presque dépourvu de végétation. Pourtant, un cheval y est et peut encore y gambader. Plus loin, des poules piquant dans la terre picorent quelques vermisseaux...

    • Vous voyez, poursuit maman, Mon stress s’évanouit dès que tous mes sens sont en éveil !
    • C’est vrai ! était une balade drôlement zen, déclare Marjorie en rentrant à la maison, enchantée par tant de découvertes.
    • Oui, mais pas seulement, répond maman, n’avez-vous pas remarqué que notre voyage « des sens » nous a emmenés aussi au cœur des contes ???

    En effet, on peut trouver dans ce texte trente-six personnages et mots  relatifs aux contes pour enfants.

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  • Bonjour tout le monde,

    Voilà ! Les sorcières sont bien présentes...et celle-là n'a rien trouvé de mieux que d'emprisonner nombreux d'entre vous....

    En attendant qu'elle soit neutralisée (demain grâce à un groupe de chanteurs et chanteuses), votre seule chance d'être libéré (e) est de retrouver votre prénom dans ces textes (les filles dans le premier et les garçons dans le second)

    Si vous le retrouvez, notez le simplement en commentaire.

    Bon dimanche à tous

    La sorcière de la Saint Glinglin

    La sorcière de la Saint Glinglin

        Comme chacun doit s’en douter, la sorcière de la Saint Glinglin est une sorcière « très » maléfique. C’est la nièce de la sœur de la cousine de Lucidora  et elle débarque sur terre le jour de la Saint Glinglin, dès l’aurore...

    Mais ? Me direz-vous, pour être plus clair, ce jour n’existe pas ! Eh bien si justement, et je ne vais pas vous faire mariner plus longtemps, la Saint Glinglin se fête environ un mois avant Halloween, en ce moment donc.

    Même s’il vivait en Bretagne, ce saint d’origine gaélique n’a jamais été reconnu,  et personne n’a jamais émis l’idée d’inscrire son nom sur la liste des prénoms du calendrier des postes pour éviter d’effrayer les gens, et plus particulièrement la gente féminine…Je vais vous expliquer pourquoi.

    Et d’abord, qui donc est-elle cette sorcière étrange ? Hélas, personne ne peut la reconnaitre puisqu’elle ressemble à tout le monde. Elle est tout, sauf idiote, plutôt jolie avec ses longues nattes alignées sur les épaules, ses cils légèrement recourbés et des yeux qui font penser à des astres idylliques. Vêtue d’une longue robe rose ou  rousse en drap et laine …et chapeautée d’un panama, elle est plutôt élégante.

    Malgré cela, elle est à cent lieues d’être sympathique...eh non ! Puisque sa grande spécialité est de kidnapper jeunes filles et femmes pour les transformer en « sorcières-sirènes ».

    Sa méthode est infaillible et impossible d’obtenir sa clémence... elle les kidnappe sans même qu’elles s’en rendent compte... et hop elles sont immédiatement téléportées dans sa vaste demeure (je ne dirai pas où ! juste que c’est en France, soit zéro indice).

    Chez elle, elle joue sur un piano loué naguère à un grand magicien. Excellente musicienne, elle s’assoit si confortablement sur le canapé pour laisser ses doigts courir sur les touches que sa robe uni colle sur le cuir.

    Malgré elles, les  prisonnières se laissent charmer par la musique et chantent à l’unisson avec une telle harmonie que les nouvelles arrivantes (vous en l’occurrence !) n’ont aucune envie de repartir...elles sont littéralement envoûtées !

    • On va aller à la mer, c’est décidé, déclara soudain la sorcière en les faisant taire et zapper la fin de la mélodie. Vous pourrez ainsi finaliser votre formation auprès des sirènes. Vous connaissez leur vocation ? Ce sera la vôtre sur terre en tant que « sorcière-sirène »....Et puis zut, si vous n’y arrivez pas, vous pourrez toujours participer à the voice (hors élimination bien entendu).

    Dans la vallée, rythmant gentiment la cadence, un petit martinet se mit à chanter, distrayant la sorcière qui stoppa net ses litanies. C’est l’inespéré chant de l’oiseau qui réveilla du même coup les prisonnières qui s’enfermèrent dans la pièce voisine. En attendant les secours, toutes ces nanas dinèrent et lisèrent les grimoires de la sorcière....Quand elles sortiront, elles connaitront quelques secrets qui feront bien des envieuses.

    Mais qui peut encore les délivrer ?

    A bien y réfléchir, je crois que je suis la seule à détenir ce pouvoir, puisque c’est moi qui ai écrit ce texte...Alors si vous faites partie de ces « futures sirènes »  (en découvrant votre prénom dans le texte), ne faites pas les malignes, dites-le moi vite afin que je vous délivre …moi, c’est fait ! Je me suis libérée de ses griffes (Lucidora !) …C’est pour cela que j’ai pu vous conter cette histoire.

    A ma connaissance, vous êtes environ quarante-cinq, peut-être plus, enfermées dans cet immense château.

     

    La sorcière de la Saint Glinglin

    -2-

       J’en ai plein le dos ! S’énerve Hélène.  Elle n’a aucune raison de me retenir ainsi prisonnière ! Je n’ai jamais aimé les chorales et la seule vue de son piano a le don de me faire sortir de mes gonds. Qu’elle régisse ainsi nos vies est juste insupportable !

    Exaspérée au maximum, Hélène entraine ses copines à l’intérieur d’une grange, un long abri élevé situé derrière le château. Elle a appris qu’une armée de garçons était en route pour venir les délivrer.  Elle va donc leur faire part des milles idées qui lui sont venues pour échapper à la sorcière. Et tandis que cette vieille mégère pense qu’en théorie, elle va leur apprendre un chant avec sa guitare, c’est en alexandrins qu’elle leur dévoile son plan :

    • «  Dans tous les endroits nous devons nous démarquer

    Certaines doivent se cacher derrière ces arbres au loin.

    Un groupe file hyper vite dans l’une des vastes chambres

    Pour se lancer dans une bataille de polochon.

    Dans le jardin, je gère au mieux un cours de sport

    De la gym mi- yoga, mi- abdos pour la forme

    Si mon plan fonctionne dehors nous serons bientôt....

    Hélène « disperse »  ainsi ses codétenues, blanches comme de pâles bertoises lorsqu’elles aperçoivent la « mirifique » sorcière arrivant au loin, affublée d’une longue robe un peu déplacée, style Renaissance ornée d’une martingale en cotonnade ni pilou, ni satin. Elle est rouge comme une tomate et semble bien loin d’être clémente envers ces demoiselles :

    • Je vous observe depuis la lucarne du grenier et je vois bien que vous mijoter quelque chose, et ce n’est ni un bon repas, ni collation, ni même un sandwich !
    • Vous parlez ! On ne fait que chanter et danser pour se distraire et préparer la fête de Noël !
    • Et ouais ! Ne me prenez pas pour une quiche ! Vous avez de la chance j’ai du boulot. Et restez disponibles, vous êtes en rémission ! je vais avoir besoin de vous très vite.

    Elle s’éloigne, mais elle sait que les garçons sont déjà à la porte, armés de lance-pierres et de fourches à dents pointues,  bien décidés à s’en servir, tels des américains en colère.

    Mais la sorcière sait bien qu’en France, soit on discute quand un problème survient, soit on essaie de trouver une solution à l’amiable... elle en rit d’avance !! Les pauvres !!

    Elle n’attend que ça ! Qu’ils entrent discrètement dans l’enceinte du château... et d’un triple axel de sa baguette magique, elle les enferme eux aussi, les retenant prisonniers à leur tour. Trop facile !

    Aucune solution !

    Enfin, c’est ce qu’elle imagine ! Elle est animée d’une douce euphorie. Ce qu’elle ignore, c’est que cette mise à action rapide fait partie du plan des filles. La suite est pour bientôt.

     A propos ....vous êtes, vous aussi  une bonne cinquantaine, messieurs. No no no ! Là ne rêvez pas, même si vous découvrez l’endroit où vous vous planquez, vous serez victorieux mais n’aurez rien à gagner, ni louis d’or, ni l’épée du roi Arthur (ça c’est donné !)

    J’ai rarement vu ça !!!

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  • Bonjour tout le monde,

    Le scoop ! Elles sont arrivées !

    Les sorcières sont parmi nous ! J'ai dernièrement assisté à leur grande rencontre sous  le vieux chêne....Waouh ! Toutes plus folles les unes que les autres

    Je vous raconte ce que j'ai vu...

    Pour celles et ceux qui ne les connaissent pas encore, elles feront leur apparition dans ce blog les unes après les autres et pour ceux qui les connaissent déjà, des petites nouvelles viendront les rejoindre ! (parfois donc, deux histoires le même jour!!!)

    Pas toujours sympas les nouvelles !!!

    La ronde des sorcières

    La ronde des sorcières

     

       Tout le monde sait que les nuits de pleine lune, les sorcières se réunissent au pied du vieux chêne creux, au beau milieu de la forêt de Brosse Landes.

     Non ?

     Ah bon ! Eh bien, si c’était un secret, maintenant, tu le connais...mais tu n’es pas obligé de le répéter.

         Et puisque je t’ai révélé cette info, je vais te raconter l’histoire d’Angélise, une adorable brunette toute rigolote avec ses longues boucles qui tombent en cascades sur le dos.

    Cette histoire de sorcières ne lui est pas inconnue ...et pour cause !!! Elle n’ignore pas le secret de ces drôles de dames.

     Ce soir, elle se prépare pour être la plus belle de toutes : elle enfile une longue robe bleue ciel brodée d’étoiles et de paillettes,  démêle consciencieusement son éclatante chevelure et entoure ses  jolies boucles d’un nœud de satin rose. Elle s’approche de la fenêtre et jette un coup d’œil vers le ciel. Bien dégagé, il laisse entrevoir une multitude de points brillants accompagnant une imposante lune toute ronde et brillante.

    Ça y est, c’est le grand soir !!!

    Angélise saute sur sa trottinette et file en direction de la forêt, à la sortie du village de Noyal. C’est la première fois qu’elle est invitée au grand rendez-vous des sorcières un soir de pleine lune ! Elle a un peu peur surtout parce qu’elle est la plus jeune de toutes, et que contrairement à la grande majorité des autres, elle fait partie des sorcières bienveillantes, celles que l’on dédaigne et que l’on méprise un peu dans le groupe !

     Un peu essoufflée, elle arrive dans la clairière, ou déjà de nombreuses sorcières attendent en cercle près de l’immense chêne séculaire. Elle s’assoit près de sa marraine, la sorcière Charlottonougat, la plus gentille de toutes.

    • Tu es en avance, on ne t’attendait pas avant minuit dix-sept, lui souffle-t-elle à l’oreille
    • Je sais, mais je ne voulais pas rater l’arrivée de nos amies.

    Et elle a bien raison. L’arrivée des sorcières le soir de pleine lune est un spectacle vraiment extraordinaire, exceptionnel...je dirai même plus, hallucinant.

    Des centaines et des centaines de femmes, petites, grandes, grosses ou minces, moches, voire carrément  hideuses  pour la plupart,  arrivent de toutes parts. Les unes, très traditionnelles, déboulent des airs à cheval sur leurs balais, d’autres débarquent de nulle part, comme s’il leur suffisait de claquer dans leurs doigts pour se rendre d’un endroit à un autre. Il y a aussi celles qui rappliquent à bicyclette ou en scooter, et celles qui affluent à pied tout simplement. Angélise ne sait plus où donner de la tête. Certaines ont l’air carrément méchantes, antipathiques, odieuses, cruelles (ça se voit sur leurs visages couverts de pustules et de rides !), d’autres plus sympas...mais on lui a appris que cela ne voulait rien dire, elles peuvent être encore plus dangereuses que les autres.

    Toutes s’installent dans le cercle qui devient gigantesque.

    Quel vacarme ! Toutes les voix aiguës, mielleuses, aigrelettes, doucereuses, s’élèvent en même temps...C’est à qui raconterait l’anecdote la plus horrible avec des éclats de rire ou des ricanements insolents. Chouettes et hiboux sont aussi de la partie avec leurs hululements et leurs chuintements.

    Soudain, tout ce brouhaha perd de son intensité et s’arrête net. Toutes les têtes se lèvent alors vers le ciel en direction de la lune qui semble plus gigantesque encore. En son centre, une femme vêtue d’une longue robe noire et enroulée dans un châle apparaît, entourée d’une lumière intense et d’une armée de rapaces nocturnes.

    • La voilà...elle arrive !!!

    Angélise découvre enfin pour la première fois Lucidora, la sorcière des sorcières, la reine des sorcières, celle dont les pouvoirs maléfiques dépassent ceux de toutes les sorcières réunies, celle que toutes craignent par-dessus-tout...

    Sur son balai magique, elle accélère et se retrouve en deux temps trois mouvements au centre du cercle.

    Toutes se dévisagent en attendant qu’elle prenne la parole. Elles savent qu’elle va s’adresser à chacune pour les féliciter, les réprimander ou leur imposer sa volonté. Halloween approche et toutes doivent être prêtes pour cette grande fête qui devrait effrayer plus que jamais tous les enfants de la région.

    Elle fait rapidement le tour du cercle et s’arrête, majestueuse, intimidante, face à Angélise. Avec un petit rire strident, elle complimente la nouvelle venue en lui souhaitant beaucoup de courage et de persévérance pour affronter les « Vraies » sorcières et essayer de déjouer leurs pièges.

    Elle demande ensuite aux autres de lui exposer leurs projets les plus terribles et sournois pour Halloween.

    D’un coup de baguette magique, les plus habiles transforment alors les arbres de la forêt.

    Tartalapraline présente ses nouveautés dans un incroyable arbre rempli de bonbons aux couleurs vives. Elle lui explique que les enfants ne pourront pas résister à ses friandises représentant la reine des neiges ou les personnages de Star Wars en guimauve ou gélatine.

    Tartozépinar transforme un sapin en arbre à histoires dans lesquelles les gamins ne pourront que se laisser enfermer tellement ils seront envoûtés. Popina lui vole la vedette en exhibant un arbre à contes grandiose...Saperlipopinette ! Elle est sûre de les captiver, charmer, hypnotiser au point qu’ils n’auront plus envie de retourner chez eux.

    Dans son habit de clown, Arlette Tartiflette est absolument certaine de les rendre chèvres avec ses expressions à la noix.

     Quant aux autres sorcières, Grossepatate, Cornedebuse, Grainedecourge et toutes les autres, ont des  plans qu’elles révèlent (mais que je ne dévoilerai pas aujourd’hui !) et qui sont des plus diaboliques...Fédébétiz échappe à la règle, mais ce n’est pas de sa faute, elle est tellement « tête en l’air » qu’elle se trompe toujours dans ses formules !!!

    Patience !elles ne tarderont pas à faire leur apparition !

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Oracle du jour : "La légende personnelle"

    Tirée du jeu de cartes de Vanessa Mielczareck et Brigitte Barberane "Les portes magiques de l'Univers"

    Avant de "déchiffrer" le message donné par cette carte, j'aimerais revenir sur la carte de la semaine dernière.

    Avez-vous noté  quelques  "signaux" durant votre semaine ?

    Ils auront certainement une résonance avec la carte du jour...

    Pour ma part, dès le lendemain, j'ai été confrontée à une série de "coïncidences" assez surprenantes qui feront l'objet d'une nouvelle anecdote que je publierai jeudi ...

    Mais pas seulement : Deux fois dans la semaine, une petite coccinelle est venue se poser sur mon bras, cela m'a fait sourire en repensant aux signaux dont je parlais vendredi dernier... étonnant non ?

    Mais revenons à la carte du jour

    Légende personnelle

    La légende personnelle

    "Votre cœur et votre âme vous guident pour accomplir votre raison d'être" 

    Petit résumé des explications données par l'auteur:

    " A un moment de notre vie, nous nous tournons vers l'essentiel, à l'écoute de notre cœur . Devenir soi, trouver sa voie et se sentir vraiment utile devient notre priorité....chacun sur terre à sa mission, que personne d'autre ne peut accomplir"

    Nous avons tous des "compétences" que nous avons développées dans nos différentes activités et qui nous conduisent vers notre "voie"...En prenant le temps de les découvrir, nous réalisons que nous sommes sur le "bon chemin" et que nous recevons les moyens parfaits pour accomplir notre "mission".

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Étrange : Présence d'êtres de l'au-delà

    A un mois de la Toussaint, le thème de la mort (toujours un peu tabou) et de nos chers disparus semble d'actualité et j'en profite pour rappeler quelques anecdotes qui m'ont particulièrement "touchée" pour ne pas dire "bouleversée...

    Voici la première d'entre elles

    Dans la peau d’une autre

         Il y a quelque temps, ma fille paraissait très inquiète. Son petit garçon âgé à peine de six ans semblait angoissé par la mort. Pourtant, aucun événement n’était venu le troubler les jours et même les semaines précédentes...Quelle question ! Comment aborder le thème de «  la mort » avec des enfants en bas âge. Pour ma part, je n’ai jamais su...j’ai toujours trouvé absolument ridicule de dire « que la mort fait partie de la vie », qu’il ne faut pas en avoir peur et puis...de toute façon, c’est souvent un sujet tabou ! Franchement, qui aime évoquer ce sujet ?

      Je me suis alors souvenue (à vrai dire, je n’ai jamais vraiment cessé d’y penser) de ma première « vision » de la mort. C’était il y a tellement longtemps ! Je n’avais même pas l’âge de mon petit-fils, et pourtant, tous les détails de cette soirée sont ancrés en moi comme s’il s’agissait d’hier soir.

     Je suis chez ma grand-mère à la campagne, dans un petit village que j’aime énormément. J’y passe mes vacances d’été et je crois que c’est dans cet endroit que je me sens le plus « vivre intensément ». J’y suis réellement très heureuse.

    Chaque soir, après une journée bien remplie à jouer sur la petite place de l’église, dans les champs ou sur le terrain de foot, j’apprécie le retour chaleureux à la maison. Après le diner, on se réunit tous pour un petit moment de calme autour de la grande table de la pièce principale. Mon grand-père plonge le nez dans son journal. Ma grand-mère feuillette son catalogue de la Redoute et ses revues. Ma sœur et moi regardons les images des livres pour enfants que nous avons eu le plaisir de choisir dans la jolie bibliothèque en chêne.

    Ce soir, j’ai encore entre les mains ce livre qui m’attire irrésistiblement. Il s’agit des péripéties d’un enfant noir dans la brousse africaine. Je suis fascinée par ces images qui évoquent une vie que j’ignore et dont je me sens malgré tout étrangement proche.

    Je pourrai rester des heures à regarder ces images captivantes ! Les yeux toujours rivés sur cette bande dessinée, je sens soudain monter en moi une immense vague de tristesse mêlée d’affolement, de terreur, une vague qui se transforme progressivement en un véritable tsunami qui me submerge. Je suis terrifiée sans raison. Les larmes montent et s’écoulent sans que je puisse les contrôler…Ma grand-mère et ma sœur semblent inquiètes en me voyant. Elles me demandent ce qu’il m’arrive et je réponds cette phrase dont je perçois « nettement » le sens profond en cet instant même : «  Je ne veux pas mourir ! » et je la répète et la répète encore dans un flot de larmes…Toutes deux essayent de me consoler, sans succès. Elles m’accompagnent jusqu’à mon lit en me certifiant que rien ne peux m’arriver, que je suis trop petite…mais rien n’y fait…pire, je sais à ce moment précis que rien ni personne ne peux diminuer cette peur panique de la mort et que je suis « parfaitement seule » face à elle…

    Et pourtant, jamais je n’ai été confrontée à un décès, jamais on ne l’a évoqué en famille (je ne crois pas en tous cas) et jamais aucun événement ne m’y a fait penser…je suis si jeune (peut-être trois ou quatre ans)…je ne sais toujours pas ce qui a déclenché  ce trouble (les images du livre sans doute, et pourtant, le sujet n’avait rien à voir !)

      Par contre j’apprendrai plus tard que le livre que j’avais entre les mains était le livre préféré de la sœur de mon père. Une femme « extraordinaire » que je n’ai pas eu la chance de connaître. Sa vie s’est arrêtée lors d’un accouchement en Côte d’Ivoire, peu de temps avant ma naissance…mais ça, je l’ignorais.

    Comment pourrait-on expliquer ce « phénomène » ? S’agit-il de la présence de ma tante dans la pièce que j’aurai perçue… avec ses émotions ? Sans doute à en croire un autre épisode, très court celui-là qui a eu lieu très longtemps après (je devais être ado) : j’ai surpris le regard de mon père qui me regardait d’une manière étrange, mi- étonné, mi- interrogateur…je ne peux pas expliquer ce regard, mais je le revois encore…J’avais cette impression qu’il regardait « sa sœur ! »…dire pourquoi j’ai eu comme un flash à ce moment-là est pour moi inexplicable…et pourtant, c’était une perception très fine, imperceptible dont je n’ai jamais voulu m’entretenir avec qui que ce soit. Pourquoi ? Drôle de question ! Peut-être cette tante était-elle présente une nouvelle fois.

    Cette histoire à une suite …avec une série d’événements qui m’ont toujours mise mal à l’aise avec ce thème que j’ai toujours eu du mal à évoquer « sereinement »….

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