• Belle journée à toutes et à tous,

    Avez-vous déjà fait cette expérience étonnante avec des lettres pour "appeler les esprits"? On la nomme "oui-jà" dans certains pays...

    Oups ! ça fait un peu peur non ????

    Bon dimanche à tous

    Esprit....

    Esprit es-tu là ?

    • Esprit es-tu là ? Si tu es là, manifeste-toi, dis-nous quel est ton nom ?

    Cette petite phrase, bien ancrée dans ma tête (et pour cause !) vous dit-elle quelque chose ?  Vous avez, vous aussi tenté cette expérience de médiumnité avec un verre et les lettres de l’alphabet (appelé également Oui-ja )? Certains d’entre vous peut-être....pour les autres, faites gaffe quand même, ou tentez cette aventure avec de vrais médiums.

    Si je parle aujourd’hui de cette « science occulte » que certains testent par curiosité la plupart du temps, c’est que j’ai fait moi aussi ma petite curieuse il y a déjà fort longtemps.

    Très intéressée par tout ce qui touche de près ou de loin les phénomènes étranges, médiumnité, arts divinatoires...durant mon adolescence tardive (une trentaine d’années environ !), j’écoutais d’une oreille attentive ce que l’on me racontait à ce propos.

    Un jour, lors d’une visite chez l’une de mes tantes, je fus bien surprise de découvrir chez elle le même intérêt sur le sujet. Elle venait de voir l’une de ses amies qui lui proposait de faire une expérience « étonnante » quelques jours plus tard.

     Il s’agissait de communiquer avec les « esprits » avec une méthode infaillible. Pour cela, il fallait attendre la tombée du jour. Et ce qui était intéressant c’est que cela nécessitait très peu de matériel : Juste un verre et les lettres de l’alphabet que l’on se procure facilement dans un jeu de scrabble.

    Curieuses, pour ne pas dire un peu incrédules, ma sœur et moi demandons à cette tante de nous inviter à cette une soirée « spiritisme » qu’elle organisait avec son amie...Elle accepta sans problèmes puisqu’il est préférable d’être plusieurs pour se lancer dans ce genre d’expérience. Rendez-vous est donc pris quelques jours plus tard.

    Le jour J, c’est avec légère émotion (pour ne pas dire appréhension) que nous nous installons ma sœur et moi, autour de la table du salon en compagnie de deux de nos tantes et l’amie en question.

    Ma tante sort son jeu de scrabble pour retirer toutes les lettres de l’alphabet que nous disposons méticuleusement en rond, dans l’ordre. Elle insère dans le cercle deux morceaux de papier sur lesquels sont écrits les mots « oui » et « non »...et un troisième qu’elle pose sur la table.

    • A quoi il sert, celui-là ? demande ma sœur
    • J’ai dessiné une croix pour chasser les mauvais esprits, répond-elle tranquillement en déposant un petit verre à liqueur renversé au centre du cercle.

     Je la soupçonne d’avoir déjà « appelé les esprits », ce qui se confirme lorsque son amie débute la séance en demandant aux esprits de se manifester.

    • Maintenant, chacun doit poser un doigt sur le verre le plus légèrement possible.

    Il y a si peu de place sur le fond du mini-verre que nous ne pouvons que l’effleurer, en effet. L’une d’entre nous (à tour de rôle) se contentera d’inscrire les lettres vers lesquelles le verre se dirigera.

    Eh oui, à peine la fameuse phrase : « Esprit es-tu là... » prononcée, que le verre se met à bouger...dans tous les sens.... Il fait deux ou trois fois le tour du cercle...puis s’arrête sur une lettre, il poursuit et s’arrête à nouveau devant une deuxième lettre...puis il semble s’affoler et nous avons bien du mal à  maintenir notre doigt à sa place. Nous avons à peine le temps de voir les lettres devant lesquelles il s’arrête.

    • Il s’est arrêté devant les lettres M- A- R- I et E
    • Marie ? C’est toi maman ? demande l’une de mes tantes
    • Tu as un message pour nous ?

    A ce moment de l’expérience le verre se déplace à une telle vitesse que la personne qui prend des notes n’a pas de temps à perdre. Nous, nous n’y voyons plus rien. Elle annonce :

    • Elle a dit : Jean heureux (Jean est le prénom de mon père)
    • Pourquoi heureux ? Demandons-nous
    • Parce qu’il va mourir...
    • Tu dis n’importe quoi, tu veux nous faire peur...ce n’est pas drôle.
    • Si… riez... « affirme » encore ma grand-mère.

    Ensemble, nous retirons notre doigt et laissons le « jeu » en plan. On arrête, c’est nul !! En attendant… ça calme ! Et nous reprenons nos cliques et nos claques sans faire de commentaires...D’ailleurs, nous ne reparlerons plus jamais de cette séance...sauf quelques semaines plus tard, lorsque, après les obsèques de ma mère (qui ont eu lieu huit jours après celles de mon père !!) nous avons été pris, bien malgré nous, d’un terrible fou-rire nerveux (anecdote déjà racontée)

    C’est vrai, ce n’était pas très drôle...nous étions tellement inexpérimentées que nous n’avons pas su « diriger » la conversation pour en comprendre le sens...mais …je pense à ce que m’a dit ma fille il n’y a pas si longtemps…, à savoir que je suis « entourée d’entités »...Peut-être ont-elles besoin de communiquer après tout ?

    Euh….et si …????

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  • Salut les loulous,

    Pour ceux qui ne la connaissaient pas, voici la suite de l'histoire de "Zozotte pattes de mouche"...cette drôle de petite souris

    (histoire commencée mardi dernier )

    Demain, nouvelle page du cahier de vacances

    Belle journée et

    Bizatoussssss

    Zozotte - 2

    Zozotte pattes de mouches

    2

    Et                  ceci                                                                                                                      rage                                                        ici      

                                                                                                          Parfois   

                                                                                                                                           zozot                                                                                       qui

                                            Bout

    Vous n’y comprenez rien ? Eh bien moi non plus.

    Pourtant, c’est exactement  ce que j’ai découvert hier sur mon ordinateur alors que je m’apprêtais  à vous envoyer la suite de l’histoire de Zozotte pattes de mouche. Eh oui, j’ai eu la désagréable surprise de retrouver mon texte dans cet état ! Un vrai gruyère !

    Mais que s’est-il donc passé ?

    Cela faisait des heures que je travaillais sur cette histoire, essayant de me souvenir des moindres détails révélés dernièrement par notre petite souris... Je  ne pouvais que constater l’étendue des dégâts. Tout, ou presque, avait été effacé. J’en aurais pleuré ....de rage ! J’étais furieuse, dans une colère noire...et toujours pas calmée lorsque je me suis enfin enfouie sous mes couvertures pour dormir.

    Il fait nuit noire. Dans la maison tout est calme. Je suis super énervée...cette histoire d’ordinateur qui débloque me préoccupe trop.

    Je me retourne pour essayer de me rendormir. Je me retourne une nouvelle fois, puis encore une fois…sur le ventre, sur le côté droit, puis le gauche, et de nouveau sur le ventre…Et puis zut. Rien à faire, je n’y parviens pas.

    A l’instant même où je m’apprête à mettre un pied hors du lit pour aller me chercher un verre d’eau, j’entends ce drôle de bruit qui ne m’est pas tout à fait inconnu :

    • Crunch crunch crunch
    • Mais, qu’est-ce-que tu fais dans mon lit Zozotte ? avec une biscotte en plus !
    • J’avais un petit creux et j’attends toujours ta tarte à la noisette.
    • Et puis quoi encore ! D’ailleurs, ce n’est pas le moment de venir m’ennuyer...je ne suis absolument pas d’humeur à faire la causette avec toi.
    • Je sais. Tiens, voilà ton verre d’eau. Pas besoin de sortir de ton lit et de faire...en plus... grincer la porte.
    • Je suis venue te dire que je suis désolée pour ton histoire, poursuit Zozotte entre deux « crunch crunch crunch »
    • Comment ça tu es désolée ? c’est toi qui ....
    • Halte là ! qu’est-ce que tu vas imaginer ? non, je n’y suis pour rien. C’est Mimi, ma cousine. Elle est jalouse...et...
    • Jalouse ???
    • Oui, parce que tu n’as pas daigné écrire une seule ligne sur elle dans le texte que tu allais envoyer.

    Oups, c’est vrai que Zozotte m’avait parlé de sa famille l’autre jour. Je n’avais simplement pas jugé utile de mentionner le nom de tous ces cousins-cousines, oncles et tantes etc... Dans mon texte. J’ai oublié quelques détails...et alors...

    • De toute façon, personne ne le saura puisque le texte a été effacé.
    • Non, pas effacé ! ...grignoté !

    Je reste sans voix. Comment une souris peut-elle boulotter un texte dans un ordinateur ? Je pose la question à Zozotte

    • Il faut être moderne. Que veux-tu ? plus personne n’écrit sur des feuilles de papier. Toi aussi, tu tapes ton texte sur ton ordi
    • ???? Et alors ?
    • Les souris ne dévorent plus le papier mais les textes des ordinateurs ...directement.
    • ???? et les biscottes !!! d’ailleurs, il y a des miettes partout maintenant. .ça gratte...et puis, je ne te crois pas une seconde.

    Là, Zozotte, se lance dans une longue explication technique, prétextant que ce n’est pas un hasard si le petit objet que l’on manipule à côté de l’ordi se nomme « une souris »...C’est un VRAI rongeur !! Et c’est par son intermédiaire que Mimi a réussi à dévorer mon texte !!

    LE  TRAITRE !!!

    Sur ce, elle saute de mon lit, me laissant me débattre avec les petits bouts de biscuit qui trainent entre mes draps, disparait quelques secondes et revient avec un gâteau au chocolat

    • Non ! pas de chocolat ici !

    Bon, je vais aller le déguster ailleurs...Tant pis pour toi, je ne te dirai pas qui est Mimi...

     Et pof ! Sans même me laisser le temps de répondre, Zozotte disparait comme ça, d’un seul coup ! Comme l’autre jour.

    Quel mauvais caractère elles ont ces bestioles !! Ça m’est égal. Moi, je sais qui est Mimi. C’est la petite souris qui habite chez Alexandre...elle lui a même apporté une petite pièce l’autre jour.

    ...et je sais aussi comment elle a fait pour venir jusqu’ici ! (c’est un détail qui fait partie de l’histoire de Zozotte) .

    Enfin ! Tout ça pour vous dire que je ne peux pas parler de Zozotte aujourd’hui, comme je vous l’avais promis la semaine dernière.

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  • Coucou les petits loulous,

    Mes petits-enfants ont bien grandi ! Ils ne perdent plus de dents à présents...Alors autant vous dire que "Zozotte pattes de mouche" me manque énormément....

    Je pense parfois à elle, et je me souviens de son histoire ( la plupart d'entre vous aussi probablement)...

    Mais nostalgie oblige, je ne résiste pas à la tentation de vous conter son histoire...du moins le début aujourd'hui

    Belle journée et

    bizatousssssssssssssss

    Zozotte ...

    Zozotte  pattes  de  mouche

     

        Il y a quelques jours, il m’est arrivé une histoire tellement étrange que j’ai bien envie de vous la raconter aujourd’hui…

     Il fait nuit. Dans la maison tout est calme. Je me réveille en sursaut et j’ai tellement chaud que je suis en nage…Pour ne rien arranger,  Il fait vraiment très sombre. Je n’y vois strictement rien, mais je n’ai pas peur du tout…! Avec mes pieds, je pousse ma couette au bout de mon lit.

     Jusque-là, rien d’anormal.

     Je me retourne pour essayer de me rendormir. Je me retourne une nouvelle fois, puis encore une fois…sur le ventre, sur le côté droit, puis le gauche, et de nouveau sur le ventre…Et puis zut. Rien à faire, je n’y parviens pas. Je mets un pied sur le sol, puis le deuxième, et sans bruit, je me dirige vers la porte qui se met à grincer furieusement lorsque je l’ouvre. Là, je commence à avoir un tout petit peu peur…je n’aime pas les portes qui grincent…dans les films, il y a toujours un méchant qui va surgir d’on ne sait où !

    J’attends quelques minutes et  je descends quand même courageusement jusqu’au rez-de-chaussée tout doucement. Sur la pointe des pieds, je vais à la cuisine pour me servir un verre d’eau…j’ai vraiment trop soif.

    Je pousse la porte et j’entends un bruit très curieux, une sorte de « Crunch, crunch, crunch » qui vient du placard

    • Qu’est-ce-que c’est que ça ? je m’approche lentement, et le crunch crunch crunch devient de plus en plus audible…et surtout il continue de plus belle.

    Délicatement, je saisis la poignée de la porte et je tire d’un coup sec.

    • Aaaaaaaaaah ! une souris ! quelle horreur !
    • Ça ne va pas la tête ? Qu’est-ce-qui te prend de crier comme ça ? tu m’as fait peur…

    J’observe alors la petite boule de poils gris et blancs qui continue à grignoter MES biscottes comme si de rien n’était. Elle est quand même amusante avec ses longues moustaches vertes, ses petits yeux en amande bleu marine et ses petites pattes repliées sur le biscuit. Elle le dévore à grand renfort de « crunch, crunch, crunch » avec ses incisives minuscules qui lui donnent l’impression de sourire.

    • Tu en as du culot…normalement, en me voyant tu aurais dû t’enfuir vite fait !
    • Non, j’ai trop faim

    J’attrape un balai pour la chasser, mais au lieu de détaler, l’horrible bestiole s’approche de moi, pose ses deux petites pattes avant sur ses côtes et me regarde droit dans les yeux, fixement …du coup, c’est moi qui commence à avoir la trouille :

    • Tu ne vas tout de même pas m’écraser …tu ne m’as pas reconnue ?
    • Tu es une souris ! et alors, une souris est une souris…et je n’aime pas ça du tout !
    • Ce n’est pas gentil ça ! mais enfin, C’EST MOI ! Zozotte pattes de mouche !
    • Qu’est-ce-qui me le prouve ? Je n’ai jamais vu Zozotte pattes de mouche de près…tu peux me raconter n’importe quoi.
    • Mais enfin ! tu n’as pas remarqué… par hasard… que je suis en train de te parler non ?
    • Et alors ?
    • Les souris ordinaires ne parlent pas que je sache
    • Qu’en sais-tu ? et puis, arrête de ronger mes biscottes ! ce n’est pas poli de manger en parlant.

    A ce stade de l’histoire, il faut quand même que je vous présente « Zozotte pattes de mouche » sinon, vous ne pouvez pas comprendre.

    Zozotte est la petite souris qui est venue apporter un cadeau à Alexandre lorsqu’il a perdu sa première petite dent…justement à la maison…C’était la première fois qu’un enfant perdait sa dent ici…et donc, c’était la première fois que l’on entendait parler d’elle.

    Tout ça pour dire que je ne l’avais jamais vue…MAIS …elle avait écrit une lettre à mon petit loulou. Je ne vous dirais pas ce que contenait sa missive parce que  c’est un secret entre lui et elle… mais je sais à présent comment la démasquer ! Je vais lui demander de m’écrire un petit mot sur une feuille de papier.

    Oh ! Je n’y crois pas ! Comme si elle avait lu dans mes pensées, Zozotte – si c’est bien elle – se précipite hors du placard, délaissant « ma » biscotte, et fonce droit vers le tiroir où j’ai rangé mon papier à lettre. Rapide comme l’éclair, elle en tire un bristol qu’elle coince entre ses pattes et un crayon qu’elle bloque entre ses incisives. Toujours aussi speed, elle griffonne quelques mots. Je suis littéralement stupéfaite.

    • « Quand est-ce qu’il revient Alexandre ? il est trop mignon » a-t-elle gribouillé de la même écriture pattes de mouche que sur le billet reçu par mon loulou
    • C’est bon ! je te crois, mais arrête quand même de boulotter mes biscuits !
    • J’ai trop faim
    • Bon, eh bien, puisque tu es là, tu peux peut-être me dire qui tu es et répondre aux questions qu’on se pose tous…
    • Mouais !OK ! Je m’appelle Zozotte pattes de mouche. Je suis toute seule ici. Ma vie est la même que celle de toutes les souris, c’est-à-dire que personne ne me voit parce que je suis très rapide. Je viens grignoter la nuit ce que je trouve dans ton placard - Tiens, la prochaine fois, j’aimerais bien de la tarte aux noisettes - J’ai plein de frères et sœurs éparpillés dans toutes les maisons, et qui, comme moi vont chercher les dents de lait sous les oreillers des enfants…Avec les dents, on construit nos cachettes, et….
    • … Justement, c’est où ta cachette ??? Je lui pose cette question pour l’arrêter un peu…elle a un de ces débits de paroles !!
    • C’est un secret me répond-elle en continuant à énumérer toutes ses activités
    • Allez…dis-moi où c’est
    • Non, c’est un secret, et si je te le dis, je sais que tu vas t’empresser de le répéter à tous tes petits-enfants !
    • D’accord, mais raconte-moi ton histoire
    • Pas le temps !
    • Comment ça pas le temps ? s’il te plait raconte ! De toute façon, je n’arriverai pas à dormir maintenant

    Et là… Zozotte pattes de mouches a sauté sur mes genoux (j’étais assise à même le sol) et s’est mise à me raconter son histoire. Mais c’est dommage, je n’ai pas le temps de vous la raconter aujourd’hui…il va falloir attendre un peu.

    Quand elle a terminé son récit, elle a regardé l’heure à la pendule de la cuisine et s’est exclamé :

    • Bon allez, c’est l’heure d’aller dormir…et puis, j’ai trop mangé. Tes biscottes étaient délicieuses !!!

    Et pof ! Sans même me laisser le temps de répondre, Zozotte a disparu comme ça, d’un seul coup ! 

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    La chance prend souvent des chemins bien biscornus pour arriver jusqu'à nous ! 

    Il nous arrive parfois de penser que l'on a "la poisse" alors qu'il s'agit d'une chance très inattendue !

    Quand tout va mal, c'est que le meilleur est à venir

    En voici un "petit" exemple.

    Chance ou malchance?

    Une chance inattendue

     

    La chance prend souvent des chemins biscornus ...comme dans cette anecdote.  Tout a commencé par un banal accident de la route.

    Banal ! ... Hum ! C’est vite dit  si l’on considère que j’avais une peur panique de la route et qu’un jeune conducteur inexpérimenté a coupé un virage pour foncer droit sur moi. Bilan : quatre côtes cassées, plus de voiture... et un mois d’incapacité de travail. Bon ! Ça fait mal sur le coup…et même après, mais ça aurait pu être pire ! Non !

    C’est la suite de cette petite mésaventure qui est intéressante. A ce moment, tout va s’enchainer naturellement, comme si c’était « écrit » quelque part. Un enchainement « étonnant » de situations  qui vont me simplifier considérablement la vie par la suite !

    Comme chacun le sait, lorsque l’on n’est pas en tort dans une collision, l’assurance de la « partie adverse » monnaye ce qu’elle estime être votre préjudice physique. Mon assureur m’appelle pour cela à plusieurs reprises et demande de mes nouvelles...j’ai beau dire qu’il ne s’agit que de côtes cassées et que je me remets normalement, il estime que tout cela à un coût ! Et au bout de quelques temps, je reçois une somme d’argent non  négligeable de la part de l’assurance du « mauvais conducteur »...Un petit « pécule » que je n’attendais absolument pas et que je n’allais tout de même pas refuser. Je me dis néanmoins qu’il serait dommage de l’utiliser pour les dépenses courantes.

    L’idée ne se fait pas attendre. J’approche de la cinquantaine et je ne veux pas être larguée ! L’informatique n’est pas mon fort, mais je suis prête à apprendre. Il faut dire que mon jeune frère se moque de moi chaque fois que je touche à son clavier lorsqu’il me donne des cours …il me faut dix minutes pour trouver une lettre, et c’est tout juste si je sais comment mettre en route un ordinateur ! ...

    C’est simple ! J’ai juste la somme nécessaire à l’achat de mon premier ordinateur !

    A partir de là, je passe des heures et des heures à l’apprivoiser, mais j’ai du temps évidemment.

    Comme je l’écrivais plus haut, tout s’enchaine naturellement...

    Une nouvelle opportunité s’offre à moi : dans le cadre de ses études,  ma fille apprend dans ce même laps de temps à « écrire un texte » sans regarder son clavier. Elle m’apporte alors une copie du logiciel qu’elle utilise. Une méthode simple à laquelle je consacre au moins deux heures par jour.  Très persévérante, je m’en sors plutôt bien. Deux  mois plus tard, ma fille est scotchée en constatant à quelle vitesse je « tape un texte »

    -         Tu vas plus vite que moi !

    -         Peut-être, mais cela fait plus de cent vingt heures que je m’entraine d’arrache-pied !! C’est normal ! Il n’empêche que je  suis plutôt fière de moi...oui, oui, j’avoue !

    A cette période, je suis correspondante de presse pour un journal. Chaque jour (ou presque), je porte mes textes (écrits à la main) et mes photos à la rédaction...je n’imagine même pas comment faire autrement...Eh bien, comme par hasard, c’est précisément à ce moment-là que l’on nous demande de taper les textes sur ordi et de les envoyer directement à la rédaction...Si je n’avais pas pris de cours auprès de mon frangin, ni fait tout ce travail, jamais je n’aurai pu continuer cette activité ( sans parler que je n’aurai pas d’ordinateur pour le faire !)

    Quand on nous annonce ce changement, je me pose bien sûr des questions. Je n’avais jamais imaginé que j’aurai besoin de travailler avec un ordinateur, ni même que je prendrai autant de plaisir à écrire de cette manière (d’ailleurs je ne m’en prive pas actuellement en tapant mes propres textes de cette façon !)…alors qui  m’a inspiré cette idée ? Avec en plus cette « occasion »  d’avoir les moyens de le faire (logiciel "emprunté "!) Au bon moment ?

    C’est à la suite de cette « expérience » que j’ai réellement pris conscience qu’un évènement « négatif » peut se transformer en positif.

    En réalité, c’était une sacrée chance cet accident ! Et cela vérifie bien ce que disait Henry Ford : « Lorsque tout semble aller contre vous, souvenez-vous que les avions décollent toujours face au vent »

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  • Coucou les petits loulous,

    En lisant cette nouvelle histoire des Trollissons, je m'aperçois qu'elles se déroulent presque toutes à la Chapelle sur Erdre

    Étonnant non ?

    Belle journée et

    Bizatoussssssssssss

    Un très vieux châtaignier

    Un très vieux châtaignier

    • Bonjour ! Je suis le Trollisson « Prom’nonoudanléboi». Je sais, mon nom est un peu long, mais c’est ainsi que m’ont baptisé mes copains parce que j’adore me promener sur les chemins qui mènent quelque part, nulle part ou... ailleurs.

    Ils sont peut-être un peu jaloux parce que je découvre toujours des lieux invraisemblables, des lieux réels et d’autres imaginaires, des endroits où personne n’a jamais osé poser ses pieds. Parfois ces chemins me guident jusqu’à Rome (oui, c’est vrai, tous les chemins mènent à Rome) et d’autres à Madrid, à Munich… ou à Tombouctou.

    Il m’arrive même de me retrouver dans des coins complètement inconnus, inexplorés, méconnus…  et qui font même un peu peur.

    D’ailleurs, c’est en me promenant dans l’un de ces petits trous perdus que j’ai fait une rencontre des plus étranges.  Allez, je ne résiste pas…Je vous raconte :

    C’était il y a quelques jours, ou peut-être plus tôt, ou plus tard. Je ne sais plus. Je suis parti me balader mais je ne voulais pas savoir ou j’allais. J’ai marché droit devant moi pendant un certain temps, ou plutôt un temps certain, et je me suis aventuré dans le premier chemin venu.

    Mais voilà : plus j’avançais sur les cailloux et gravillons qui le tapissaient,  et plus les arbres qui le délimitaient pour l’ombrager de leurs feuillages, se rapprochaient. En clair, plus je cheminais et plus l’allée avait tendance à rétrécir. Elle est devenue très très étroite, mais j’ai continué quand même. Je voulais trop savoir ce qu’il y avait après.

    J’ai  découvert alors un autre sentier  qui m’a conduit directement à la lisière d’une forêt...ou peut-être était-ce un sous-bois. Je ne sais pas, mais il y avait beaucoup d’arbres très feuillus et très denses.

    J’ai avancé prudemment parce que je ne connaissais pas ce bois et que je n’étais pas si rassuré que ça. On ne sait jamais ce que renferme un tel site. J’ai entendu tellement d’histoires effrayantes qui se déroulent au fin fond des forêts.

    Discrètement, j’ai regardé autour de moi et j’ai distingué des passages qui s’entrecroisaient entre les chênes. Je suis resté un long moment avant de me décider et de savoir lequel de ces sentiers j’allais emprunter. J’ai fini par choisir celui qui partait vers la gauche. Un bon choix. Il me paraissait vraiment sympathique avec les fougères, le houx et les jolies fleurs bleues, blanches et jaunes entre lesquels il serpentait. Je l’ai suivi un long moment sans me poser de questions. Il descendait en pente douce, ce qui avait l’avantage de n’être pas trop fatigant.

    Bientôt, j’ai aperçu  un plan d’eau en contrebas...un étang, un cours d’eau ou carrément une rivière...je ne savais pas, mais j’avais bien l’intention de le découvrir.

    Je me suis donc frayé un passage parmi les feuillages et les plantes qui commençaient à envahir la piste ou je m’étais hasardé, lorsque soudain j’entendis un bruit bizarre, une espèce de frôlement, ou plutôt de froissement. Quelqu’un ou peut-être un animal connaissait aussi mon petit paradis. Je me suis redressé, j’ai regardé partout autour de moi et j’ai vu un magnifique chevreuil qui me fixait. Il était là, à quelques mètres de moi.

    C’était évident, il attendait que je le suive, ce que je fis non sans difficultés tellement il était rapide. Au bout d’un temps certain, ou d’un certain temps, il s’est arrêté, pas essoufflé le moins du monde…Moi si !!! Je n’en pouvais plus ! Je suffoquais même ! J’étais rouge comme un coquelicot ou comme une tomate.

     C’est là que je l’ai aperçu ! Un arbre immense au tronc volumineux, enfin une énorme « carcasse » d’arbre qui avait dû connaître plusieurs siècles mais qui s’imposait encore avec toute sa puissance. Ses lourdes branches crochues semblables à des bras robustes et vigoureux prêts à vous empoigner…Une porte impressionnante s’ouvrait à l’intérieur, enfin une large brèche inimaginable,  invitant le jeune chevreuil à entrer….ce qu’il fit en m’adressant un dernier regard. Je l’ai suivi bien sûr, mais lorsque je me suis approché, il n’y avait plus qu’un trou béant. L’animal avait disparu.

    Voilà !

    Oui, je sais…vous allez me dire que mon histoire n’est pas terminée…C’est vrai.

    Je suis donc allé voir mon ami le Trollisson Collect’Or pour lui demander de vous demander de trouver une fin à ce conte.

    Voilà !

    Plusieurs solutions s’offrent à nous :

    • Je suis reparti tranquillement sans me poser de questions.
    • Je suis entré dans l’arbre…et là…
    • J’ai attendu que le chevreuil sorte.
    • Je ne sais pas moi….

     

    2 - Un très vieux châtaignier

     

    Bonjour ! C’est encore moi, le Trollisson « Prom’nonoudanléboi» , vous savez, celui qui aime se promener sur les chemins qui mènent quelque part, nulle part ou... ailleurs.

    Je vous ai raconté l’autre jour ma rencontre avec un jeune chevreuil qui avait disparu dans le creux d’un très très vieux châtaignier.

    J’ai même essayé de vous faire découvrir la fin de mon aventure, mais j’ai bien compris que vous attendiez que je vous la raconte moi-même...ce que je vais faire dès maintenant, non sans vous dire que je ne suis pas très fier de la solution que j’ai prise sur le moment. J’avais quatre possibilités : repartir tranquillement sans me poser de questions, entrer dans l’arbre ...oups ! Où attendre que le chevreuil sorte...eh bien voilà... j’ai choisi la première solution....l’histoire pourrait donc se terminer là, mais non ! Pas du tout ! Je vous raconte :

    J’ai donc pris mes jambes à mon cou et j’ai refait le chemin inverse. Oui oui, exactement... c’est bien ça : J’ai suivi les longs sentiers à moitié envahis par les fougères et les ronces au risque de me tordre les chevilles, et Je suis sorti de la forêt tout essoufflé. J’ai continué le chemin qui menait cette fois quelque part, puisqu’il me ramenait à la maison, et j’ai rejoint mes pénates (pour ceux qui ne savent pas ce que sont « mes »  pénates, c’est ma cachette secrète, celle où je vais me réfugier quand je ne veux pas que l’on me voie).

    J’ai pris mon petit déjeuner parce que j’avais oublié de le prendre ce matin et je suis allé me coucher. Ça vous semble peut-être étrange, mais réfléchissez bien : Je refaisais le chemin « inverse ».

    Voilà ! Je me suis endormi aussitôt, et très vite, des songes sont venus me rendre visite dans mon sommeil profond.

    Dans le premier, j’ai revu comme dans un film le chemin que j’avais parcouru la veille dans la forêt parmi les fougères, le buis, les boutons d’or et les campanules sauvages. Dans le second, j’approchais tout près du vieux châtaignier, je l’observais, et bizarrement, je n’avais pas peur du tout. Je m’aventurais même à l’intérieur. Il y faisait très sombre, je n’y voyais rien, mais quelqu’un m’appelait, quelqu’un qui connaissait mon nom sûrement, sinon il ne m’aurait pas appelé. Cela m’a réveillé en sursaut. J’ai sauté hors de mon lit et sans réfléchir, je suis retourné dans le bois… Je voulais savoir.

    Je n’ai pas hésité pour le chemin à emprunter et en deux temps trois mouvements, je suis arrivé jusqu’à la rivière que je n’avais pas pris le temps d’observer la veille. Elle m’a semblé soudain « magique »  sans que je sache vraiment pourquoi. Peut-être à cause de sa beauté, de son éclat, de la clarté du paysage environnant, de la végétation dense qui se reflétait sur sa surface ou de ce côté paisible qu’elle offrait.

    Je me posais cette question lorsque mon regard fut attiré par une toute petite grenouille qui s’amusait à sauter d’un nénuphar à l’autre sans bruit. Elle semblait si leste, si agile et surtout si rigolote avec sa grande bouche entr’ouverte et son petit chapeau sur la tête. J’attendais en souriant qu’elle tombe à l’eau, mais non, elle n’est pas tombée....elle est arrivée ainsi en sautillant jusqu’à la berge, elle m’a regardé et s’est dirigée tranquillement jusqu’à l’arbre qui m’intriguait tant. Comme le chevreuil, elle est entrée et je l’ai suivie. J’ai regardé à l’intérieur...et ....Rien...elle avait disparu !

    Du coup, je n’ai pas pris mes jambes à mon cou. Je me suis assis par terre, et j’ai attendu...attendu longtemps en mâchouillant un brin d’herbe que j’ai ramassé par terre.

    Au bout d’un certain temps, ou d’un temps certain, je me suis dit qu’il ne se passerait rien tant que je serai devant cet arbre immense qui commençait à m’effrayer avec ses branches robustes prêtes à m’étrangler. Oui, parfaitement, avec la  nuit qui s’apprêtait à tomber, elles semblaient s’approcher dangereusement de moi. Je suis allé me cacher derrière un bosquet...et j’ai encore attendu un peu.

    J’ai bien fait...quelques longues minutes après, ou peut-être des heures, j’ai vraiment cru que j’étais en train de rêver. J’ai vu sortir de l’arbre un beau chevalier très élégant dans son habit de lumière. Il chevauchait un magnifique cheval blanc à la crinière noire. Il n’a pas pris le temps de galoper très longtemps puisqu’il s’est élevé dans le ciel lentement… aussi incompréhensible que cela puisse paraitre.

    C’est seulement à ce moment-là que je me suis décidé… et que j’ai enfin osé m’aventurer à l’intérieur de l’arbre….

    Oui, je sais…vous allez me dire que mon histoire n’est pas terminée…C’est vrai. Pour la suite, il faudra encore attendre un peu ! Mais cette fois-ci je n’ai pas besoin de mon ami le Trollisson Collect’Or.

     

     

    3- Un très vieux châtaignier

     

    Quelle histoire ! Mais alors quelle histoire !

    Me revoilà ! Vous savez le Trollisson « Promenonoudanléboi ».

    En entrant dans le vieux châtaignier, je ne m’attendais certainement pas à ça !

    Je vous raconte comment s’est passée cette aventure vraiment extraordinaire que je viens de vivre...C’était il y a quelques jours, ou peut-être plus tôt, ou plus tard :

    J’étais devant cet immense châtaignier aux bras immenses et puissants et j’avoue que j’étais un peu « mort de trouille » :

    • Allez courage !! me suis-je dit... j’entre...j’hésite encore un peu...Je n’entre pas et je fais demi-tour ? Heu ! Non, j’ai trop envie de voir ce que contient cet arbre.

    J’ai fait un pas, puis un autre, j’ai baissé la tête....Oups, c’est idiot ! Je n’en ai pas besoin, je suis tout petit.

    Ça  y est… enfin à l’intérieur de l’arbre, je n’en menais quand même pas large. J’ai regardé autour de moi, et je n’ai rien vu d’extraordinaire qu’un arbre classique, normal quoi...j’avais l’impression d’être dans une petite cabane rigolote sans plus. Je m’apprêtais donc à ressortir lorsque j’ai été aspiré dans un énorme tourbillon qui m’a donné le vertige. J’avais un de ces tournis ! On aurait dit que je m’étais égaré dans le grand huit d’une fête foraine. J’en avais mal au cœur.

    Ça a duré quelques secondes, ou quelques minutes, je ne sais plus.

    Au bout d’un certain temps ou d’un temps certain, je me suis retrouvé assis sur les fesses au beau milieu d’un tapis de mousse.

    Tout étourdi, j’ai ouvert doucement les yeux, et j’ai vu une jeune blondinette qui me souriait. En fait elle se moquait de moi :

    • Comme tu es drôle petit Trollisson ! Tu verrais ta tête !
    • Qui es-tu ?
    • Tu sais très bien qui je suis, mais tu n’arrives pas à le croire, c’est ça ! Je suis Raiponce ...et voici tous nos amis.

    Autour de nous, tous les personnages des contes et histoires pour enfants étaient rassemblés dans un espace gigantesque plus grand encore que Disneyland.  J’en ai reconnu beaucoup comme les nains de Blanche Neige, la fée Carabosse, des princes charmants près des châteaux, des petits cochons dans leurs chaumières avec un grand méchant loup (pas si méchant que ça d’ailleurs). Plus loin, toute une colonie de dalmatiens jouaient avec les chiots de la Pat’Patrouille dans un champ rempli de boutons d’or, marguerites et coquelicots. Des korrigans se cachaient derrière les arbres d’une magnifique forêt de Cryptomerias, et, dans un immense plan d’eau, la petite sirène nageait avec Flipper le dauphin et Boucle d’Or (qu’est-ce-qu’elle faisait là, elle ?).

    J’ai demandé :

    • Où suis-je et qu’est-ce-que je fais là avec vous tous ?
    • Tu fais partie de notre monde, c’est normal que tu sois là, toi aussi.
    • Mais, le chevreuil que j’ai suivi l’autre jour et qui n’est pas ressorti, il est où ?
    • C’était Bambi, tu ne l’as pas reconnu ? Parfois, l’un d’entre nous sort de l’arbre pour aller voir les enfants...Il revient ensuite ici. C’est simple. Nous sommes ici dans le monde des rêves.
    • Et le chevalier que j’ai vu sortir tout à l’heure ?
    • Il est sorti parce qu’une maman est en train de raconter une histoire à ses loulous. Quand l’un d’entre nous entend son nom, il se rend sur place, et seuls les enfants sont capables de le voir…exactement comme dans un livre d’images.
    • Je suis sûr qu’aucun gamin n’a jamais pu vraiment vous voir. Comment c’est possible ?
    • Détrompe-toi ! Ils nous voient parfaitement. Nous faisons tous partie de leur imagination...tout comme toi !

    Je ne me suis plus posé de questions et pendant des heures, je me suis amusé avec tous mes amis ? J’ai essayé les bottes du Petit Poucet, navigué sur le voilier du Capitaine Crochet, voyagé dans un ballon et volé sur le balai de Harry Potter ? Enfin, je suis sorti du châtaignier sur le tapis volant d’Aladin...

    Et me voilà !

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