• Belle journée à toutes et à tous,

    Comment allez- vous ? Bien j'espère.

    Moi aussi. Merci

    Et pourtant, il y a des jours....où la chance n'est pas forcément au rendez-vous.

    Quand ça veut pas....

    Quand ça ne veut pas…ça ne veut pas !!

        Tout a commencé l’année du bac ! Élève très appliquée au cours de couture (En fait pratiquement la seule matière qui trouvait grâce à mes yeux), j’exécutais de jolis points de chausson, de boutonnière ou de surjet sur des carrés de tissus que j’encadrais dans un grand cahier. A défaut de bonnes notes en histoire et géographie, j’étais au moins sûre de grappiller quelques points dans cette option. Le jour du bac, j’étais super fière des minuscules points que j’avais parfaitement réussis pour réaliser un ourlet invisible …malheureusement sur l’envers du tissu…Ce qui me valut un beau zéro tout rond ! Pas de bol !

      Plus tard, je participais à toutes sortes de concours (sur les journaux, revues diverses, produits alimentaires et autres...) sans jamais gagner quoi que ce soit bien entendu...mais je persistais...et j’ai eu raison ! Un jour, en revenant du supermarché, je tombe sur un questionnaire dans le paquet de couches culottes « Peaudouce » que je viens d’ouvrir pour changer bébé. Je le mets de côté, et j’y réponds tranquillement dans la soirée. Évidemment, je ne suis pas avare d’éloges pour cette marque « géniale », « anti-fuite », « hyper résistante » et tout et tout. En réalité j’en achète très peu parce qu’elles sont relativement coûteuses (à l’époque on utilise surtout les couches et occasionnellement les changes complets !). Conclusion, je fais partie des dix gagnantes d’un petit fauteuil enfant. Je l’apprends quelques semaines plus tard par une missive : «  Vous avez gagné l’un des dix lots mis en jeu. Nos livreurs n’ont malheureusement pas trouvé l’adresse que vous nous aviez indiquée. Nous en sommes profondément désolés! »....Et toc...je n’ai jamais reçu ce fameux lot ! Pas de bol !

    Ce qui est frustrant, ce n’est pas de ne pas gagner, c’est plutôt courant, ce qui l’est en revanche, c’est de réussir... sans vraiment « gagner » ! Je m’explique avec un autre exemple :

    Il m’arrive souvent de participer à des sortes de tombola dans les supermarchés. On entend souvent cette phrase « C’est inutile, on ne gagne jamais » ! Mais si ! Il y a des personnes qui gagnent. Un jour, ma mère part faire ses emplettes avec un chariot de courses que je n’avais jamais vu :

    • Tu t’es acheté un caddie ?
    • Non, je l’ai gagné à Monoprix…mais je ne comprends pas, je n’ai jamais mis de bons dans l’urne !
    • Moi si ! Un pour toi, un pour moi !

    Des anecdotes, j’en ai un max, mais la plus « étrange » et la plus rageante, c’est lorsque j’ai passé des heures et des heures avec mes parents pour participer à un concours organisé par notre quotidien favori « Presse Océan ». Nous  nous réunissions chaque soir pour répondre à la question quotidienne...des questions hyper dures. Il fallait par exemple dire combien de billes contenait un verre, quelle boule sur la photo était le plus près du cochonnet, trouver la longueur d’une corde enroulée etc etc...Et comme si c’était trop facile, il y avait en plus une question subsidiaire pour départager les éventuels gagnants... A la fin du concours, les résultats. Je suis scotchée, j’ai tout bon et je suis très proche du résultat de la question finale...En lisant les résultats sur le journal, je dois être quatrième ....super ! je suis gagnante d’un appareil photo ! J’attends avec impatience de lire mon nom en gros sur le journal (les dix premiers ont ce privilège !)...Bizarre, mon nom n’apparait pas. Le quatrième, ce n’est pas moi, le cinquième non plus...je ne suis même pas en fin de liste....

    Bizarre ! On ne se démonte pas, on va direct à la rédaction du journal pour connaître le fin mot de l’histoire...

    • Effectivement, voici votre bulletin, nous annonce-t-on...vous auriez dû obtenir le quatrième lot, mais quand nous avons reçu votre lettre, elle était ouverte et ne contenait pas les vignettes collectées sur le journal !

    Elles ont disparu !! Elles étaient pourtant là...Je me souviens encore les avoir découpées une à une et les avoir regroupées avec un trombone doré. Je m’étais même dit que cette couleur allait me porter chance !!! Que nenni ! On me les a « chouré » à la poste apparemment !!! Pas de bol !

    Après cette mésaventure, je me suis calmée sur les concours.

    Pourtant,  il semblerait que ce phénomène de « chance manque de bol » soit malheureusement héréditaire. Lorsqu’elle était étudiante, ma fille, fan de Obispo, participait à tous les concours sur une chaine de  radio pour gagner une place de concert…Et elle a fini par l’obtenir cette fameuse place tant convoitée !…. Hélas, c’est sa sœur qui en a profité ! …. Elle était alitée le jour J !! Pas de bol !

    Quand ça ne veut pas…ça ne veut pas !!

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  • Coucou les ti-loulous,

    Vous avez passé l'après-midi à la plage à construire des châteaux de sable, jouer au ballon ou  vous laisser porter par les vagues...et en repartant, vous avez oublié vos tongs....N'allez surtout pas croire qu'elles s'ennuient toutes seules....

    Belle journée et

    Bizatousssssssssssss

    Les tongs oubliées

    Les tongs oubliées

     

          A l’heure où le soleil, fatigué de sa journée, décide de se cacher derrière l’océan, les baigneurs rentrent chez eux, heureux d’ avoir profité de ses rayons généreux et de la fraicheur de l’eau. Plus personne à l’horizon. C’est dommage, parce que c’est un moment exceptionnel ! Celui ou le ciel s’enflamme pour se refléter dans une mer argentée, pailletée d’étoiles scintillantes d’une incroyable beauté. Le seul instant de la journée où le roulis des vagues se brisant sur les rochers remplace les rires et les cris joyeux des enfants, une musique reposante dans le calme et la fraîcheur enfin retrouvés...Bref, une heure magique que seuls les habitants des fonds marins peuvent apprécier.

        C’est cette heure-là que je choisis la plupart du temps pour venir me ressourcer tout en haut de la falaise, respirer l’air chargé du parfum iodé des algues, écouter le frôlement des vagues sur la grève, ou simplement regarder la plage désertée.

    Ce soir, une légère brise ébouriffe mes cheveux et m’effleure le visage tandis que mon regard fixe des tongs oubliées sur le sable, seul vestige de l’affluence de l’après-midi...Deux tongs qui semblent s’ennuyer, seules au beau milieu de la plage ! Mon regard ne les lâche pas « d’une semelle » lorsque soudain, je les vois se soulever et s’éloigner vers la mer...toutes seules !

    Non ! Pas toutes seules ! Dessous, deux petits crabes s’amusent :

    • Tu es sûr que les mouettes ne nous ont pas vus ? demande le premier
    • Mais oui, nous sommes bien cachés !
    • On l’a échappé belle ! Ouf !

    Elles flottent à présent à la surface de l’eau...toutes seules !

    Non ! Pas toutes seules ! Dessus, les deux jeunes mouettes surfent sur ces deux planches providentielles :

    • Waouh ! Géniales ces planches ! depuis le temps que je rêvais de faire un peu de sport ! s’exclame la première
    • Moi aussi ! répond sa copine qui, prise d’un fou-rire incontrôlable, perd l’équilibre avant de plonger tête la première dans l’eau.

    Les deux tongs se retrouvent une nouvelle fois seules au milieu de l’océan…

    Non ! Pas toutes seules ! Deux crevettes viennent de les repérer et se découvrent un nouveau jeu : Boing...boing...boing....elles sautent de l’une à l’autre avec de petits rebonds légers…de plus en plus haut :

    • Super ces deux trampolines ! dit l’une
    • Oui, enfin un peu de liberté, loin des poissons....oh ! mais pas loin des mouettes...les voilà qui foncent sur nous ...sauve qui peut !

    Les deux crevettes sautent à l’eau juste à temps...au même instant, une vague, plus haute et plus longue que les autres, emporte avec elle les deux sandales qui reprennent leur place sur le sable...

    Toutes seules …

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    On ne voit que ce que l'on veut bien voir...Et peut-on faire voir aux autres ce que l'on voit soi-même...réel ou pas? En voilà une question !!

    Cette réflexion peut amener à bien des surprises!

    Illustration : Cette fleur n'est pas non plus une orchidée, mais c'est une vraie et belle fleur...mais quoi????? La connaissez-vous?

    L'orchidée

    L’orchidée

     

    C’est l’été. Nous profitons de cette période pour passer quelques jours de vacances à la mer avec les loulous. Rien de tel que le camping ! Ça permet de renouer avec la nature, les grands espaces, la simplicité, la liberté quoi....

    On n’en oublie pas pour autant son « chez-soi », et pour nourrir les poissons rouges prendre soin des plantes et du jardin, ma fille passe régulièrement à la maison. Un matin, elle me téléphone, hilare :

    • Tu ne devineras jamais ce qu’il m’est arrivé. Je suis vraiment tête en l’air.
    • Raconte !
    • Depuis que vous êtes en vacances, je suis déjà venue chez vous cinq fois...et tu ne vas pas me croire, je viens tout juste de m’apercevoir qu’à chaque fois j’arrosais ta plante en plastique !

    Et là, elle ponctue par un grand éclat de rire.

    • Ma plante en plastique ? Mais je n’ai pas de plante en plastique ! Quelle horreur ! Tu sais très bien que je déteste les fleurs artificielles !
    • Mais si ! Dans la véranda, à côté de tes aloès...une orchidée blanche !
    • Mon orchidée ? Tu rigoles ! Elle n’est pas en plastique !
    • Oh que si !!!

    Je tombe des nues ! Cette orchidée, ça fait plus de deux mois que j’en prends soin, que je la bichonne, et bien sûr que je l’arrose également…Je ne comprends pas ! Je me revois l’acheter avec mon mari chez Leclerc, la déposer dans le charriot avec précaution pour ne pas abimer la fleur,  la placer à l’avant de la voiture entre mes pieds pour ne pas renverser la terre qui l’entoure, lui trouver un endroit bien ensoleillé dans la véranda et surtout admirer sa fleur dès que je passe à côté d’elle…elle n’est pas en plastique !!

    Je veux en avoir le cœur net, et la première chose que je fais en arrivant à la maison après mon séjour à la mer, c’est d’aller voir cette plante…Je reste baba ! Aucun doute, elle est bel et bien artificielle. Pire elle n’est même pas jolie et ne ressemble en rien à une véritable orchidée. La terre qui l’entoure et que j’arrosais régulièrement n’est qu’un monticule de plastique difforme et moche (d’ailleurs comment n’ai-je jamais remarqué que l’eau devait couler à côté !!!).

    Oui, effectivement, c’est risible ! Mais ce qui m’étonne dans tout ça, c’est que j’ai pu réellement croire (mon mari aussi d’ailleurs lorsqu’on l’a achetée) qu’elle était bien réelle…et que ma fille aussi. Comment cette fleur artificielle a-t-elle pu tous nous duper ?

    Je pense qu’on ne voit que ce que l’on veut bien voir et que l’on peut même faire croire à son entourage une réalité qui n’existe pas, simplement par la force de la pensée. A cogiter !

     

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    2 commentaires
  • Belle journée à toutes et à tous,

    Le hasard fait bien les choses ! Il suffit de ne pas se "focaliser" sur un problème quelconque, et il trouve immédiatement une solution....La preuve dans ce texte.

    Bientôt une toute nouvelle anecdote ( assez drôle!) qui prouve que l'on ne voit que ce que l'on veut bien voir...et que l'on peut même "faire voir aux autres ce que l'on voit soi-même"...

    le hasard ....

    Tout coule de source

     

        Tout problème a une solution. Voilà une idée très intéressante à imprimer dans son esprit lorsque l’on se débat dans les soucis et les situations inextricables.

    Nos philosophes, psychologues ou grand maîtres de la sagesse semblent tous convaincus que s’il y a un problème, c’est qu’il y a une solution.

        Et pour cela, nous diront-ils....il suffit de lâcher prise, être confiant en considérant  que la solution est à portée de mains. Pourquoi s’en faire: « tout ce que votre esprit conscient suppose vrai est accepté par votre esprit subconscient » ai-je lu quelque part ...ça semble très simple.

    Et j’avoue que j’ai vérifié cette « vérité » il y a bien des années... sans le faire exprès !

    J’étais en effet dans une situation très complexe et je ne voyais absolument pas comment j’allais m’en dépêtrer.

    Voici, en quelques lignes, l’état de ma situation :

    • Nous sommes au mois de juin et mon remplacement dans une classe maternelle vient de se terminer. Je dois attendre septembre pour avoir une nouvelle affectation quelque part en Loire Atlantique.
    • Nous devons également quitter le logement que nous occupons à la fin du mois parce qu’il vient d’être vendu.
    • On fait donc appel à tous nos amis et notre famille pour déménager et entreposer nos meubles et cartons dans les garages des uns et des autres. Nous ne conservons que quelques vêtements et notre matériel de camping...et filons à Piriac sur Mer sur le terrain que mes parents louent à l’année.
    • J’attends notre troisième enfant...heureusement, tout se passe bien. Il est prévu pour janvier prochain.
    • Je n’ai pas de permis de conduire

    Avec tous ces éléments, je devrais être très inquiète...Comment vont se passer ces deux mois d’été. Si le temps est « pourri », on est mal !...avec deux enfants et juste une tente de camping !

    Où se loger en septembre ? Nous n’en avons pas la moindre idée. Chercher une location ??? Mais où ?  Je ne sais pas où je vais être nommée...Si je dois aller au fin fond du département...je ne sais pas comment me déplacer. Il faudrait trouver un logement pas trop loin de l’école où je serai affectée (d’autant plus qu’avec un bébé en vue, ce n’est pas évident !).

    En fait, c’est le serpent qui se mord la queue...je dois attendre ma nomination pour trouver un logement, mais sans logement en septembre, on est carrément dans le flou, dans l’incertitude la plus totale de ce qui nous attend à la rentrée…

    Eh bien ! Contrairement à ce que l’on peut imaginer, je suis très sereine et ne pense absolument pas à ce qui peut se passer dans deux mois. Je vis le présent sans me poser la moindre question. On passe nos vacances tranquillement. Au bord de la mer...en camping...et avec un temps superbe ! Les enfants sont heureux et profitent au maximum des journées ensoleillées, des bains de mer, des jeux de plage et des balades...nous aussi.

    Septembre arrive...En attendant mon attribution de poste, on loge quelques jours chez mes parents avec les enfants. Rien d’évident, mais c’est faisable...j’en profite pour faire une demande pour un logement de fonction...on ne sait jamais !

    Quelques jours plus tard, je reçois une note de l’académie. Je suis nommée sur un poste dans un quartier au Nord de Nantes. Le même jour, j’apprends qu’il n’y a que deux logements de fonction sur Nantes : un studio (pour quatre ! on oublie !) et un F4, mais il faut refaire toute la déco !

    • Il se trouve où, ce F4 ?
    • Au Nord de Nantes (dans l’établissement même ou je vais devoir enseigner toute l’année !!!!)
    • Je le prends !
    • ..Vous ne l’avez pas visité !
    • C’est exactement ce qu’il me faut !

    Le bol !!! On ne pouvait pas trouver mieux...Un grand logement au bon endroit (pas de trajet !) et libre de suite ! que demande le peuple ?

    Nous sommes restés dans cet établissement et dans ce logement plusieurs années. Pas de soucis pour mes déplacements, pas de stress ! Et mes deux dernières filles sont nées pendant cette période.

    Pourquoi me serai-je inquiétée ? Pourquoi imaginer que j’aurai pu être mutée à 50 kms de Nantes, sans logement, sans moyen de transport…et enceinte en plus ???

    En fait, cela doit être vrai : Si nous faisons absolument confiance au bon déroulement des événements, si nous n’opposons aucune résistance, tout doit être magnifiquement orchestré dans la vie…

    ....Alors, pourquoi est-ce si difficile d’y croire et pourquoi cela ne marche pas à tous les coups ???

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    L'histoire publiée dernièrement à propos du Chikungunya, ce "mini-voyage" hors du corps, me rappelle immanquablement celui (véritable) qui m'avait beaucoup impressionné lorsque je l'avais lu dans un article il y a quelques années...

    Et si on était capable de se dédoubler ainsi ! Ce serait sympa non ?

    Ubiquité 2

    Ubiquité – 2

     

        L’histoire vécue par ma nièce à propos du « chikungunya » et de la démoustication qui l’a « tirée hors de son corps » en pleine nuit,  me ramène inévitablement à une autre anecdote qui m’a beaucoup impressionnée. C’est une histoire que j’ai lue il y a quelques années dans les revues que recevait ma tante chaque semaine. C’est très loin, mais je m’en souviens comme si je l’avais lue hier !

    J’aimais beaucoup  aller rendre visite à cette tante. Nous partagions tellement de bons moments et de passions comme l’amour des livres et le plaisir de lire. Son grand bonheur était de nous montrer ses dernières acquisitions en matière de cartes postales, beaux livres et même revues. Parmi elles, je me souviens des « Points de vue » qu’elle entassait dans un coin parce qu’elle ne pouvait rien jeter.

     Dès que j’arrivais, je feuilletais  les dernières parutions avant de lire la rubrique « chronique de l’étrange » que je dévorais. J’ai toujours eu un goût très prononcé pour ces histoires qui semblent si irrationnelles et pourtant si réelles. Parmi elles, il y en a une que je n’ai jamais oubliée...peut-être parce que j’aurai aimé la vivre aussi.  Il y a un côté si fascinant !

    J’aurai pu faire  un « copié –collé » de cette histoire puisque j’ai récupéré récemment tous les « Points de Vue »que conservait ma tante...Je les ai tous ouverts (des centaines !) à la page consacrée à cette chronique pour la retrouver...et comme par hasard, c’est l’une de celles qui ont disparu ! C’est ballot !

    Je vais donc la raconter avec mes mots, puisque je me souviens parfaitement du déroulement de cette aventure vraiment hors du commun :

    « Très souvent, la nuit, une jeune fille vivant dans un charmant village de Grande Bretagne, rêvait d’une magnifique demeure qu’elle décrivait le matin à sa mère. Ce rêve la laissait toujours assez perplexe tant il semblait réel. Elle aimait cette maison qu’elle « visitait » la nuit. Elle était si belle ! Et surtout, aucun détail ne lui échappait. C’était comme si elle la connaissait depuis toujours ! Nuit après nuit, elle reconnaissait le portail, l’allée bordée d’arbres qui la conduisait jusqu’à la porte d’entrée. Le jardin, les vieux murs de pierres, les vastes pièces meublées agréablement, les tapis...tout lui était familier. Chaque fois que ce rêve se manifestait, il lui laissait toujours une impression de légèreté très agréable.

    Un beau jour, cette jeune fille rencontra son « prince charmant ». Son esprit vagabonda vers de nouveaux horizons (forcément !) et elle en oublia son rêve. Oui, enfin jusqu’au  jour où...se promenant avec son chéri très loin de son domicile, dans un endroit où elle n’avait jamais mis les pieds, elle crut reconnaître le lieu dans lequel elle se trouvait. Une impression de « déjà vu ». Elle se dirigea naturellement dans un chemin et s’arrêta devant une immense propriété : la maison de ses rêves. Elle la reconnut immédiatement et se sentit défaillir. C’était elle ! Dans les moindres détails : le portail de fer, les murs de pierres, les arbres….

    Elle en informa son ami et s’approcha du portail où se balançait une grande pancarte : « A vendre ».

    • C’est un signe, lui dit-elle. On peut toujours s’informer du prix. Qu’en penses-tu ?

    Sans vraiment attendre de réponse, elle emprunta l’allée recouverte de gravier qui la mena jusqu’à la porte. Elle frappa. Une femme d’un certain âge vint lui ouvrir et s’évanouit sur le champ. Un peu gênée par cet incident, elle attendit que l’on vienne la secourir et prit congé…un peu déçue de n’avoir pu obtenir les renseignements qu’elle espérait.

    Dans l’après-midi, les deux tourtereaux s’arrêtèrent dans un café du bourg après avoir pique-niqué …la jeune fille interrogea le patron :

    • Nous avons vu une jolie maison à vendre non loin d’ici. Savez-vous s’il est possible de la visiter ? Nous aimerions bien nous installer dans le coin,
    • Oh ! vous n’êtes pas au courant ? leur répondit-il aussitôt. Cette maison est hantée…Cela fait des années qu’un fantôme s’y promène la nuit. La propriétaire vend parce qu’elle ne supporte plus ces visites nocturnes et les objets qui se déplacent… et figurez-vous qu’aujourd’hui même, elle a reconnu son fantôme…Il est venu frapper à la porte ! elle en a fait une syncope ! »
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