• Coucou les ti-loups,

    Désolée, la fin de l'histoire de Roucoulvert n'est pas celle que j'aurai imaginée...mais certaine événements l'ont complètement modifiée...Et puis, on ne fait pas toujours ce que l'on veut avec les personnages d'une histoire...Ils ont eux-aussi leur mot à dire.

    Belle journée et

    Bizatoussssss

    où es-tu ?

     

    8-  Où es-tu ?

     

       Depuis ce voyage en Angleterre, Ewenn a poursuivi son petit bonhomme de chemin en oubliant (un peu) ses amis.

    Après avoir fait trois fois le tour du monde, Toudouvert, le gentil dragon a réintégré son livre de contes où il aime se reposer. Il sait que les enfants ont encore besoin de lui pour prendre leur défense… au cas où ils se retrouveraient nez à nez avec Tartozépinar, l’affreuse sorcière aux mains crochues….alors, patiemment, il attend. De temps en temps, Ewenn ouvre son livre (qu’il a conservé précieusement comme un doudou) et il lui fait un petit coucou. Toudouvert lui répond par un clin d’œil et il se tord de rire…allez savoir pourquoi.

    De leur côté, Roucoulvert et Roucoulette roucoulaient à longueur de temps en Angleterre. Ils passaient la majorité de leur temps à  faire des concours de looping et à picorer des graines sur le parvis de la Cathédrale Saint Paul…

    C’est précisément à cet endroit que la vieille dame (sortie tout droit de l’histoire de Mary Poppins) a, un beau jour, relaté un fait divers qui a interpelé, pour ne pas dire profondément choqué notre petite Roucoulette, venue seule pour une fois.

    Elle semblait chagrinée et ne chantait pas sa chanson favorite : « Pour nourrir les ptits oiseaux, deux pence, deux pence, deux pence le sac. ». Elle distribuait des petites miettes de pain en silence, presque sans entrain. Cette soudaine mélancolie ne manqua pas d’intriguer notre brave Roucoulette qui l’aimait beaucoup. Elle discutait si souvent avec elle, perchée sur son épaule, qu’elle s’inquiéta de son mutisme :

    • Que se passe-t-il Mamina ? (c’est le petit surnom qu’elle lui avait donné)
    • Mon amie qui vit en France vient de m’envoyer un message bien triste. Tu sais sans doute que dans chaque pays, dans de nombreuses villes, des cathédrales presque aussi belles que la nôtre ont été construites il y a des siècles.
    • Oui, bien sûr, Roucoulvert m’a décrit celle de Nantes. Il est parti il y a un mois pour rendre visite à un enfant de sa connaissance. Lorsqu’il est enfin arrivé dans cette ville après un long voyage, il s’est reposé quelques jours dans cette cathédrale en attendant le retour d’Ewenn, parti en vacances. Il parait que ses vitraux sont majestueux et que son chœur abrite un orgue époustouflant, d’une beauté inégalable aux sons si harmonieux que...
    • Ohhhh ! Je suis désolée, c’est précisément de cette cathédrale que m’a parlé mon amie. Il parait que cet orgue dont tu vantes les qualités est en flammes ! Il ne reste plus rien de ce qui fut sa renommée...Mais dis-moi, cet enfant dont tu parles habite dans cette ville lui aussi ? Tu as eu des nouvelles de Roucoulvert ces jours-ci ?
    • Eh bien non, justement ! d’habitude, il me fait parvenir des messages par l’intermédiaire des mouettes qui traversent la manche à bord du Ferry, mais depuis quelques jours...rien...Et pour répondre à ta première question, cet enfant dont tu parles est à présent un vrai jeune homme et il vit dans la ville voisine.
    • Je ne savais pas...Je regrette de t’avoir parl....
    • Ne me dis pas que... Oh là là ! Tu me fais peur ! Il faut que je parte tout de suite, je dois m’assurer qu’il n’est rien arrivé à Roucoulvert...qu’il a bien quitté la cathédrale pour se rendre chez Ewenn !

    C’est ainsi que quelques jours plus tard, Roucoulette est arrivée épuisée dans le jardin de la mamy d’Ewenn. Elle n’osait pas aller directement chez lui. Elle a commencé à construire un nid avec quelques brindilles dans le noisetier, et s’y est affalée sans même le terminer. Mamy l’observait de sa fenêtre, étonnée :

    • Étrange, ce pigeon ! pensait-elle. Cela fait trois jours qu’il est posé sur ce semblant de nid, et il ne sort que quelques secondes pour se dégourdir les ailes.

    Un beau jour...ou plutôt un mauvais jour, Roucoulette s’est enfin décidée à parler à Mamy. Elle lui a  seulement demandé si Ewenn avait revu Roucoulvert :

    • Non ! Je ne pense pas…il me l’aurait dit, lui répondit-elle tout aussi simplement.

    Sans poser plus de questions, Roucoulette  est repartie bouleversée, dans son nid. Elle avait compris.

    Le lendemain, le nid était vide. Elle avait disparu.

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  • Coucou les ti-loups,

    Suite des aventures de Roucoulvert...Qu'est-il devenu depuis cette fameuse rencontre au parc avec le gentil dragon.

    Après-demain, la suite (inédite)

    Belle journée et

    Bizatousssssss

    Roucoulette

     

    7-  Roucoulette

     

    Il y a bien longtemps que cette rencontre dans le parc a eu lieu.

    Aussitôt après, Ewenn a en effet eu le plaisir de découvrir Salamanque avec Toudouvert, qui, contrairement à ce qu’il avait affirmé n’avait pas préparé le terrain ! Il y faisait un froid de canard !! Mais que c’était beau ! Et non seulement il en garde un souvenir inoubliable, mais depuis, il a pris le goût des voyages.

    Dernièrement justement, en constatant que ses progrès en anglais n’allaient pas assez vite, sa maman a décidé de l’emmener à Londres. Ça tombait bien parce qu’Ewenn commençait à s’ennuyer de Roucoulvert qui n’était jamais revenu. Peut-être même l’avait-il oublié ? Ce n’était pas pour déplaire à  Clamos, qui lui, le suivait partout dans la maison.

    Ewenn pensait qu’il le reverrait certainement du côté de Tower Bridge où il vivait lorsqu’il prenait des cours de vol avec Roucoulane...mais il n’y était pas. Une idée lui vint alors à l’esprit en se souvenant du film qu’il était allé voir avec son papa « Mary Poppins ». Sûr, Roucoulvert devait errer sur le parvis de la Cathédrale Saint Paul !Il était très gourmand et attendait certainement la vieille dame qui venait chaque jour  distribuer ses graines aux gentils pigeons !

    Lorsqu’il arriva sur la place, Ewenn ne put qu’admirer ce magnifique édifice bâti au cœur de la ville, et comprit pourquoi tous ces volatiles aimaient tant s’y abriter...et il ne s’était pas trompé, son « ami », fidèle à ses habitudes, picorait et picorait encore. Il se disputait même des miettes de pain avec des moineaux affamés. Cela le fit rire...et il attendit que Roucoulvert l’aperçoive enfin.

    Les retrouvailles furent comme il se doit, chaleureuses, mais sans larmes, il ne faut tout de même pas exagérer. D’ailleurs, avant qu’Ewenn ne lui fasse des reproches sur sa longue absence, l’oiseau prit les devants en s’inquiétant de sa santé et de ses résultats scolaires. Avec ce fort accent anglais qui le caractérisait, il demanda même des nouvelles de Clamos, qu’il savait excessivement jaloux !

    Tandis que maman cherchait une boulangerie pour acheter un bon goûter, ils décidèrent tous les deux d’aller l’attendre dans un petit square sur le bord de la Tamise. En chemin, Roucoulvert expliqua à son ami pourquoi il n’était pas retourné en France durant tout son temps :

    • Tu comprends, je ne pouvais pas repartir à cause du Brexit. Nous, les pauvres petits pigeons voyageurs n’avons plus le droit d’aller porter des messages en dehors des frontières ! J’ai bien compris que je n’avais plus le droit d’aller te rendre visite.
    • Mais, tu n’as rien compris ! C’est vrai que tu as une toute petite cervelle ! C’est n’importe quoi ! Le British Exit est la sortie du Royaume Uni de l’Union Européenne, sans doute, mais personne n’a encore construit de murs autour de votre beau pays !

    Ewenn se rendit compte qu’il était allé un peu loin en voyant la mine déconfite de Roucoulvert. Il rectifia

    • Bon d’accord, c’est vrai que c’est un peu compliqué cette histoire, mais tu es libre de venir me voir et moi de te rendre visite....voilà.
    • Ah bon ? Si tu savais comme je me suis ennuyé tout seul. J’ai souvent pensé à toi tu sais, et puis, j’ai renc....

    Il n’eut pas le temps de terminer sa phrase. Maman arrivait tout juste avec un gros sac de viennoiseries. Ils allèrent s’installer sur un banc pour déguster de délicieuses chocolatines et appétissants petits cakes aux fruits rouges.C’est alors qu’Ewenn vit arriver près d’eux un autre pigeon qui s’approcha de Roucoulvert :

    • Je te présente Roucoulette, mon amie…comme j’essayais de te le dire tout à l’heure, nous nous sommes rencontrés lors d’un concours de looping. C’est une championne, tu sais… et comme tu peux le constater, elle est très très jolie, n’est-il pas ?
    • Oui, c’est ça, j’ai compris ! l’ennui, le brexit, tout ça !!! C’était pas la peine de chercher des excuses. Je comprends bien et même, je suis super content pour vous deux... vous serez toujours les bienvenus à la maison...j’imagine la tête de Clamos quand il vous verra tous les deux ! Conclut-il dans un éclat de rire.

     

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Les plantes et fleurs n'en finissent pas de nous étonner...et pour cause ! Elles seraient dotées d'un pouvoir qu'on n'explique que très peu....

    Je me suis un peu penchée sur la question, mais il reste tellement à dire ( Et la, je pense par exemple à toutes ces plantes et fleurs aux formes étranges....)

    Pouvoir des fleurs

    Le pouvoir des fleurs

     

    Imaginez un monde sans fleurs ? Allez, un effort ! Pas facile hein ? …Et puis sans parler du fait qu’elles sont indispensables à notre survie, ce serait d’un triste !

    Toutes les études le prouvent, les fleurs ont un pouvoir très puissant, elles nous font du bien : agréables à regarder, elles nous rendent heureux, nous soignent, nous inspirent, elles nous permettent de communier avec la nature, leur beauté est le reflet de notre âme.

    Qui n’a jamais éprouvé un immense plaisir à s’occuper d’elles, les arroser pour les voir se redresser et s’épanouir ?

    Nombreux aussi,  sont ceux qui communiquent avec elles. Il parait que le prince Charles ne manque jamais une occasion de leur adresser quelques mots. Je l’ai lu dans une revue il y a quelques années, et cela ne m’a pas étonnée....même si pendant le confinement, on entendait cette blague à deux balles : « Si vous parlez avec vos plantes et fleurs, rien d’alarmant ! Mais n’hésitez pas à consulter un psy si elles vous répondent »...Eh bien, justement, je suis persuadée qu’à leur niveau, elles communiquent avec nous. Je raconterai un peu plus loin une petite expérience personnelle avec elles, mais avant, voici un petit topo de mes recherches à leur sujet.

    1 – Sensibilité des plantes et fleurs

    Étonnante découverte du docteur Kurt Jéremias (institut botanique de l’université de Stuttgart) : «  les plantes ont une antipathie particulière pour certains animaux et même certains êtres humains. Qu’un insecte indésirable survienne dans leur direction, elles en sont prévenues par des vibrations d’ordre  thermique ou magnétique et replient aussitôt leurs feuilles, leurs pétales, en un réflexe d’autodéfense. Au contraire, elles s’épanouissent davantage et font assaut d’émanations odorantes pour attirer ceux avec qui elles sont en sympathie »

    Ça me rappelle une autre espèce vivante ! Pas vous ?

    2– Un six ou septième sens

    Les plantes auraient-elles un sixième ou septième sens ignoré de nous...Certains travaux entrepris par des professionnels sembleraient le prouver. Ainsi, Peter Tomphins et Christopher Bird qui ont publié chez Robert Laffont en 1975   un livre  « la vie secrète des plantes ». Dans ce livre,  ils avaient rassemblé tout ce que les recherches des années 70 permettaient de savoir sur la sensibilité végétale et sur les rapports entre la plante et l'homme : Plantes qui détectent le mensonge, plantes sentinelles, plantes télépathes...

    Pour illustrer ceci, j’ai en mémoire une histoire étrange dont j’avais entendu parler il y a quelques années. Elle  racontait que dans un appartement, une plante avait désigné  (en inclinant ses feuilles) un coupable dans une affaire criminelle...par contre, je doute que le témoignage de cette plante ait pu être recevable auprès des services de police.

    Tout ça pour parler de mes propres expériences : j’ai déjà raconté celles avec le seringa qui porte chance, celle étonnante avec l’hibiscus que mon fils m’a offert pour mon anniversaire (il n’en finit pas de fleurir et de pousser...il semble se plaire chez nous)...

    Voici mon expérience avec mes aloé véra aussi très étonnantes

    J’ai une véritable fascination pour cette magnifique plante qui pousse si généreusement dans les pays chauds...Non seulement, ses feuilles ont le pouvoir de réparer tous nos bobos, renforcer nos défenses immunitaires et nous apporter bien-être et vitalité, mais elle a ce petit quelque chose de plus...un je ne sais quoi de rassurant.

    Lorsque j’ai fait l’acquisition de  « mon premier aloé véra », je l’ai vraiment bichonnée. Je ne passais pas près de lui sans l’admirer, à tel point qu’il m’a donné de très nombreuses pousses que j’avais plaisir à rempoter et  à donner à mon entourage. Un beau jour, au top de sa forme ma plante a fleuri, ce qui semble un peu exceptionnel dans nos régions. Je l’ai plantée en pleine terre et elle a malheureusement gelé pendant l’hiver. J’étais terriblement triste et j’ai même culpabilisé. Il me semblait qu’elle me reprochait de « l’abandonner ». Je le ressentais très fort. Je l’ai donc  réintégrée dans la véranda (enfin ce qu’il en restait !) et elle a repris des forces...A présent, elle s’est multiplié et est devenue splendide. L’un de ses « bébés » comme je les nomme, a même fleuri lui aussi en début d'année.

    A noter que toutes les pousses que je rempote deviennent de belles plantes  magnifiques aux larges feuilles toniques dressées vers le ciel...par contre, la plupart de celles que je distribue périssent, les feuilles deviennent très fines et s’étalent nonchalamment vers le sol. Bizarre.

    On pourrait croire que j’ai « la main verte » comme on dit…Eh bien non ! Justement. Je suis incapable de conserver une orchidée et de faire pousser un seul radis !!

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  • Coucou les ti-loups,

    "Rendez-vous au parc "...Quelle est donc cette surprise qui attend Ewenn au parc?

    Avez-vous deviné?

    Belle journée et bon week-end à tous

    illustration : dessin de Noah

    ...au parc

     

                                                      6 – Surprise au parc

     

    • « Rendez-vous au parc ! ... rendez-vous au parc ! » Ewenn tourne et retourne cette phrase dans sa tête...C’est bien gentil ça, mais le message ne dit pas quand ?...à quelle heure ? où dans le parc ? il est grand ce parc ! C’est n’importe quoi ce message ! et qui me l’envoie d’ailleurs ?

    Pour essayer d’avoir une réponse à toutes ses questions, Ewenn remonte vite fait dans sa chambre et ouvre à nouveau le tiroir dans lequel se trouvait le parchemin...Il attrape le crayon et la loupe.

    • Ils ne sont pas là par hasard ces objets, se dit-il, ils doivent bien servir à quelque chose...mais à quoi ???

    Il reprend le message et s’aperçoit que le papier est légèrement gaufré...il passe doucement ses doigts sur les minuscules sillons formés et comprend qu’ils forment des lettres et des mots. Il attrape la loupe pour les observer de plus près mais n’arrive pas à lire...

    • C’est un message secret...J’ai vu ça quelque part....Ah oui ! le crayon !

    Il passe la mine du crayon sur les sillons et comme par magie, les lettres apparaissent enfin nettement devant ses yeux...Il lit :

    «  Ce soir à 18 h sur le petit banc de bois blanc situé derrière le château, face à la rivière ».

    • Eh ben voilà ! à 18h ce soir, répète-t-il machinalement …18h …18h…

    Il jette un coup d’œil sur sa montre. Il est exactement 17h45…Il ne reste plus qu’un quart d’heure…et ses grands-parents l’attendent à 18h30…il n’y a pas de temps à perdre. Il enfourche son vélo et pédale à toute vitesse vers le parc.

    Très vite, il repère le château, le contourne et remarque le petit banc de bois blanc…personne !

    Il laisse sa bicyclette à même le sol et s’assoit sur le banc encore humide…il a plu toute la journée.

    Il fixe un moment la rivière, puis se décide à ramasser quelques cailloux pour faire des ricochets, ce qui ne manque pas d’énerver les rares poissons qui, gênés, sautent hors de l’eau. Le jeu dure quelques minutes, lorsqu’une voix retentit derrière son dos :

    • Salut Ewenn…Tu m’avais oublié ?

    Il reconnait immédiatement cette voix. Il se retourne vivement et se retrouve nez à nez avec son grand ami…Toudouvert !

    • Tu es revenu ?
    • Non, je suis encore en Angleterre !

    Tous deux éclatent de rire.

    • Je t’ai donné rendez-vous pour deux choses. La première, pour te féliciter de tes progrès en anglais…Je crois que Roucoulvert, malgré son accent déplorable, t’a beaucoup aidé…il reviendra d’ailleurs très vite…mais en attendant, j’ai une deuxième nouvelle à t’annoncer.
    • Tu restes ici ?
    • Non ! j’ai vu que tu rechignais souvent pour apprendre l’espagnol…
    • Non ! j’aime bien cette langue !
    • Hum !! tu es sûr ? …alors tu vas être très content, parce que je viens avec toi en Espagne et je te surveillerai de près…Il faudra que tu parles un peu espagnol !! Je sais que tu pars bientôt avec tes grands-parents et ta maman à Salamanque…Tu verras, c’est magnifique…j’en reviens…j’y suis allé la semaine dernière pour préparer le terrain
    • Comment ça ?
    • Il faisait froid, il neigeait encore…alors j’ai soufflé, soufflé très fort et la neige a fondu, laissant place à un temps magnifique…
    • Depuis quand les dragons font-ils la pluie et le beau temps ?
    • Depuis toujours…

    Et sur ces belles paroles, Toudouvert prend son envol et disparait comme il était venu, laissant Ewenn reprendre son vélo et se rendre chez son papy et sa mamy à qui il se garde bien de parler de sa rencontre.

     

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Vous vous souvenez sans doute de cette phrase culte sortie tout droit du film de Steven Spielberg E.T...

    J'ai adoré ce film et ce personnage de fiction tellement attachant. Aussi, si je donne ce titre à l'anecdote qui suit, c'est parce que je pense que quelque soient les circonstances....quand on veut on peut...

    A suivre (dans deux jours)..."le pouvoir des fleurs"

    Bon week-end à tous

    E.T Téléphone maison...

    E.T téléphone maison !

     

         Vous vous souvenez des anciens téléphones ? Avec des chiffres nichés dans des petits trous à peine plus gros que le bout de notre index ! J’entends encore le bruit que faisaient les tours de cadran que l’on exécutait pour composer un numéro...le doigt sur le 7, on tourne jusqu’à la butée...rrrr.ding...sur le 1..rrrr.ding...sur le 7.rrrr.ding...

    Cela  avait un certain charme, c’est certain, mis à part le fait que l’on devait rester près de l’appareil parce que le fil qui le reliait à la prise n’était pas extensible...on ne pouvait pas se promener dans la maison ou dehors avec le téléphone à la main...comme aujourd’hui.

    Pas question non plus de programmer les numéros ! Nous avions ces bonnes grosses pages blanches et jaunes distribuées par les PTT. Le téléphone trônait sur un petit meuble qu’on lui réservait près de l’entrée, à côté de ces deux énormes annuaires et d’un petit carnet où l’on notait les numéros de nos proches, que, bien sûr…nous connaissions par cœur (trente-cinq ans après, je me souviens encore du numéro de mes parents :76 72 62 ! Alors évidemment, il ne figurait pas sur cet agenda).

      Voilà ! Nous sommes dans le contexte de l’anecdote que je vais vous conter aujourd’hui, et bien entendu, tous les petits détails énoncés plus haut ont leur importance.

      Ce jour-là, nous avions décidé d’aller faire les courses avec seulement nos trois filles (c’était déjà pas mal !) en laissant notre petit bonhomme de tout juste six-sept ans, seul à la maison (pas bien !!)

    Bref, nous n’en avions pas pour très longtemps ! Tout se passerait bien. Déjà très raisonnable, il ne pouvait rien lui arriver...

    Pour ma décharge, c’était il y a longtemps, et à l’époque, nous étions sans doute un peu « inconscients », je veux bien l’admettre. …Pas autant que la génération précédente qui l’était encore plus (je me revoie encore dans le jardin, assise sur les marches du perron entre mon frère de quatre ans et ma sœur de six ans …j’en avais cinq….Nous étions seuls, hyper sages, pendant que ma mère était partie faire son marché !)

    Pour en revenir à ma petite anecdote, il faut dire que  les « grandes »  courses dans les hypermarchés pour une famille de six prennent quand même un certain temps!

    Une bonne heure plus tard, le coffre plein, nous sommes revenus à la maison sans penser un seul instant à ce qui pouvait se passer dans la tête de notre chérubin.

    En ouvrant la porte, les bras chargés de paquets, nous sommes tombés nez à nez avec mes parents qui nous attendaient en compagnie de notre fils. Quelle bonne surprise ! Il y a longtemps que vous nous attendez ?

    • Non, on vient d’arriver ! On ne pouvait tout de même pas refuser l’invitation de notre petit-fils. Il était seul et il nous a téléphoné pour nous demander de venir manger ce midi.

    Je ne sais pas trop pourquoi, je me suis sentie vaguement coupable de quelque chose  à ce moment-là.

    • Heu ! Comment ça ? Désolée…mais ?

    L’étonnement puis la stupéfaction remplacèrent  soudain ce sentiment sans doute légitime de culpabilité

    • Mais, il ne s’est encore jamais servi du téléphone ! Il nous a peut-être observés, mais il ne connait pas votre numéro ! Je suis plus qu’étonnée !… je m’adresse à mon fils, tranquillement installé devant la télé et lui demande comment il a fait pour trouver le numéro de téléphone de ses grands parents
    • J’ai cherché dans le gros livre, me répond-il calmement
    • Celui-là ?...Je lui montre l’annuaire
    • Oui !

    Alors là ! Personne ne comprend...le nom de mes parents n’est pas le même que le nôtre et je ne pense pas qu’il le connaisse…enfin !  Pourquoi pas après tout, il l’a peut-être entendu… Mais, il apprend tout juste à lire, alors de là à le déchiffrer ! Ensuite, mes parents habitent à Saint-Herblain et nous à Nantes ! Je ne suis pas sûre qu’il le sache !!

    Et pour couronner le tout,  vous souvenez-vous de ces gros bottins ? Comment un enfant de six ans pouvait-il s’y prendre pour chercher le nom de la ville, d’une personne et son numéro de téléphone ? Pas facile quand même !!!

    Là, il y a un Vrai mystère !! Mais après tout, pourquoi pas ! Sa sœur a bien déplacé une armoire du haut de ses cinq ans !!!

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