• Bonjour,

    Les aventures de notre joueur de foot se terminent aujourd'hui. Quelle imagination !

    Un petit mot à Timéo : Félicitations et surtout continue à écrire et à dessiner...Je te souhaite de nombreux succès.

    A tous : Belle journée et bonne fin de week-end.

    Dans la peau d'un joueur- la fin

    Dans la peau d'un joueur- la fin

    Dans la peau d'un joueur- la fin

    Dans la peau d'un joueur- la fin

    Dans la peau d'un joueur- la fin

    Dans la peau d'un joueur- la fin

    Dans la peau d'un joueur- la fin

    Dans la peau d'un joueur- la fin

    Dans la peau d'un joueur- la fin

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Que calor !! On ne sait plus ou se mettre ! Le moindre plan d'eau nous donne envie de faire une brasse... On passe la journée dans les coins d'ombre et le soir on ouvre en grand portes et fenêtres pour essayer de faire entrer un peu de fraîcheur, malheureusement, on a aussi allumé les lampes et ce sont les moustiques qui se précipitent à l'intérieur !!!

    Heureusement, nos moustiques n'apportent pas tous le Chikungunya !!! Attention quand même...

    Le Chikungunya

    Le Chikungunya

     

     2005 ! Les moustiques envahissent la Réunion et l’épidémie de  Chikungunya bat son plein…Près de 40% de la population est touchée. Près de la moitié des habitants est alitée à cause de la fièvre, des nausées, des maux de tête, de l’immense fatigue provoqués par ce virus, mais surtout par des douleurs articulaires intenses... Ce n’est pas pour rien que l’on nomme cette maladie le chikungunya signifiant « qui marche courbé en avant », évoquant ainsi la posture adoptée par les malades affectés par ce virus.

    La Réunion, destination de rêve par les touristes est désormais laissée pour contre. On ne parle plus que de cet horrible moustique et on craint même qu’il arrive jusqu’à nous.

    De leur côté, les réunionnais ne ménagent pas leurs efforts pour enrayer cette épidémie, la minimiser à l’occasion :

    • Je l’ai attrapé...me dira plus tard mon frère. D’accord, les douleurs et la fièvre nous scotchent au lit pendant quelques jours, mais ça ressemble à une grosse grippe, rien de plus. Pas de quoi affoler tout le monde et créer une telle psychose !

    On voit alors fleurir des slogans « Même pas peur ! » un peu partout sur les tee-shirts, la vaisselle, les objets publicitaires ou les affiches...

    Si j’osais, je dirai que l’utilisation des pesticides chimiques pulvérisés sur l’ensemble de l’Ile n’était pas non plus sans danger (lors d’inhalations ou contacts cutanés par exemple...)

    A ce propos, j’aimerais relater ici une petite anecdote très étrange que ma nièce a vécue pendant cette période d’affolement général.

    Une nuit, elle dort profondément lorsqu’elle entend dans un demi-sommeil, les chiens qui aboient dans les jardins du quartier. Elle « imagine » alors, ou « rêve » que ces jappements  la réveillent, qu’elle se lève et qu’elle sort sur la terrasse (la varangue qui sert également de cuisine et de salon à la Réunion) :

    • En fait, je suis sortie de mon corps, raconte-t-elle. Je n’ai pas bougé de mon lit, mais je me promenais comme en plein jour dans la maison. J’ai alors vu des hommes équipés de combinaisons et de masques qui pulvérisaient un produit un peu partout dans le jardin et sur la terrasse. J’ai aperçu la corbeille de fruits et le bassin et j’ai crié très fort : « Attention ! les fruits ! Attention, les poissons ! ». Je n’étais pas étonnée à l’idée de voir ces hommes en combinaison pulvériser des produits dans ma maison, mais je paniquais à l’idée qu’ils puissent endommager mes fruits ou tuer les poissons du bassin. Ensuite, je suis retournée dans mon lit que je n’avais en fait pas quitté…Quand je me suis réveillée le matin, j’ai pensé qu’il s’agissait d’un mauvais rêve….mais assez violent quand même.

    Le lendemain, encore un peu secouée par ce rêve étrange, ma nièce retourne à ses occupations quotidiennes, puis va  relever le courrier qu’elle a oublié de prendre la veille…Elle tombe alors sur cet avis de la mairie déposé dans toutes les boites aux lettres…Littéralement assommée, elle lit : «  Démoustication menée par l’armée. Demain entre 12heures et 4 heures du matin, intervention des militaires dans tous les jardins pour épandage de produits anti-moustiques ».

     

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  • Coucou les ti-loulous,

    Voici, comme promis l'histoire de krakrabeurk...

    Que les mamans se rassurent. Si un jour leur chérubin rencontre ce vilain monstre...Il existe une "antidote"!

    Bon dimanche et

    Bizatousssssssssssssssss

    Krakrabeurk

    Krakrabeurk

     

    Krakrabeurk est ce qu’on peut appeler un monstre hideux que personne n’a envie de trouver en travers de sa route. Cette créature multicolore est si laide avec ses longs poils, ses griffes acérées et ses énormes dents jaunies et pointues, que rien qu’en l’imaginant, ça donne la chair de poule. On l’appelle comme ça à cause de sa laideur et aussi parce que c’est un gros dégoûtant tout cra-cra.

     Il vit seul dans la forêt, dans une espèce de grotte bien cachée sous la terre. Quand l’envie lui prend, il sort de sa cachette pour aller kidnapper un enfant qu’il retiendra prisonnier dans cet endroit sombre et humide...ou ailleurs. Il peut aussi les envoyer à l’autre bout de la planète… et là, jamais personne ne peut les retrouver.

    Pour enlever un enfant, rien de plus facile pour ce monstre qui peut se transformer en n’importe quel personnage ou animal tout gentil...ou en n’importe quoi qui puisse attirer les loulous...Personne ne peut le reconnaître évidemment.

     Un jour, il s’est transformé en marchand de glace pour séquestrer une petite fille très gourmande. Une autre fois, il a pris la forme d’un caïd des jeux vidéo pour attraper un petit garçon accro des manettes et des tablettes numériques. Il commence par observer les enfants dans la rue en se transformant en monsieur tout le monde et découvre très vite ce qu’ils aiment...et hop ! Il prend la forme voulue....et hop ! Il les kidnappe sans difficulté ! Avec Maïwenn par exemple, il a trouvé ça hyper facile...elle adore les chevaux, alors il a pris la forme d’une belle pouliche blanche...et hop, elle n’a pas résisté au plaisir de galoper un peu...et hop ! Il est parti avec elle dans son horrible cachette.

    Le sort qu’il leur fait subir ensuite est abominable...je vous l’ai dit, c’est un monstre quand même ! Il faut bien qu’il soit très méchant s’il veut être crédible en tant que créature effroyable.

    Pendant des jours, il leur apprend les « mauvaises manières ». Il leur montre comme c’est amusant les batailles de petits pois à table, leur explique que s’ils veulent rire en voyant les gens rouges de colère, ils n’ont qu’à jeter leurs papiers dans les rues, cracher par terre, dire des gros mots (il en connait plein), manger salement ou mettre les doigts dans le nez. Ils peuvent aussi être désagréables avec leurs frères et sœurs rien que pour les énerver… et j’en passe. Bref, il veut en faire des petits « krakrabeurk » comme lui.  Il leur promet qu’il les libérera uniquement lorsqu’ils seront prêts à être de « vilains garnements ».... D’ailleurs, il reste derrière eux plusieurs jours après leur libération pour voir ont bien appris ses leçons…. Et si par hasard, les enfants ne veulent pas lui obéir…eh bien…eh bien…Vous voulez vraiment savoir ce qu’il serait capable de faire ???

    Heu ! Oh non, ça vous ferait trop peur ! Tout ce que je peux vous révéler, c’est que krakrabeurk est parfaitement incapable de faire de mal à ceux qui n’ont pas peur de lui….Je sais, c’est difficile ! Quand on le voit, on a forcément peur.

    Mais ça arrive !! Vous vous souvenez qu’avec Lounis, il s’était transformé en paysan sur un tracteur multicolore. Il savait que cet enfant adorait les tracteurs…alors un beau tracteur de toutes les couleurs, pensez donc ! Il n’avait pas pu résister et avait accepté de monter sur le siège passager. Son papa l’avait retrouvé en Grande Bretagne dans une forteresse sur les bords de la Tamise. Mais ce que ne savait pas Krakrabeurk , c’est que Lounis n’avait pas peur de lui. Il se moquait de lui, lui tirait la langue  et lui arrachait même les poils en douce.  Alors, évidemment, le monstre ne savait plus quoi faire ! Jamais il n’avait encore rencontré un enfant plus fort que lui !...mais, je ne vais pas vous raconter toute cette histoire, juste vous donner un petit conseil : Si un jour vous rencontrez ce monstre, même s’il est très moche, n’ayez pas peur de lui...il ne vous fera aucun mal.

     

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Il était là ! ...Et hop ! Il n'est plus là!

    Nombreux sont ceux qui ont compris à quoi je veux faire allusion...Ces disparitions d'objets "étranges"  qui ont jalonné mon chemin !

    Je rappelle ces anecdotes aujourd'hui parce que l'une d'entre elle (disparition) correspond à la naissance de Gabriel dont c'est l'anniversaire aujourd'hui....ainsi que celui de son oncle...

    alors Bon anniversaire à tous les deux !!!

    Juste un petit ajout à ces histoires...Je me souviens que les deux naissances ont un autre point commun : j'étais moi aussi chez mes parents dans la journée et je voulais à tout prix que la naissance ait lieu ce jour-là !...Et tous deux sont nés approximativement à la même heure.

    Disparition

    Disparu !!!

    Ma sœur est partie au tout début de ce mois de septembre et je n’arrive toujours pas à comprendre ce qui s’est passé. Elle n’était pas malade (enfin pas officiellement) et toute à ma peine, je culpabilise de n’être pas plus présente auprès de ma fille qui attend son deuxième enfant. Il doit naître d’une minute à l’autre.

    Le  22 septembre, quinze jours après le départ de ma sœur, mon quatrième petit-fils voit le jour. Quel bonheur ! C’est assez inexplicable. Comment peut-on être si heureux pour un événement tout en étant extrêmement malheureux pour un autre! Un bonheur total, absolu qui n’efface pas pour autant une plaie encore ouverte, C’est un peu comme si on se dédoublait ! Difficile à exprimer !Il y a des choses qu’on n’explique pas.

    La vie continue, comme on se plait à le répéter pour se donner bonne conscience. Et pour moi aussi, la vie continue…Je passe mon temps entre la clinique pour voir ce nouveau petit être absolument adorable et mes activités…

    Justement, aujourd’hui, j’ai préparé des pâtes et je cherche partout mon écumoire (tupperware). Il n’est pas à sa place dans l’un des pots en grès blancs accrochés au dessus de la gazinière (on vient juste de terminer la cuisine et je sais exactement ou se trouvent les objets)…je cherche  quand même dans tous les placards, dans les autres pièces, dans le frigo, le congélo….rien ! Bizarre !

    Je demande à mon mari

    • Non, je ne m’en suis pas servi, il ne doit pas être loin

    Pas d’importance, je vais chercher celui qui est dans la caravane (encore devant la maison)

    Chaque jour, je passe un peu de temps à chercher ce maudit écumoire (ça ne disparait pas comme ça quand même !). Il m’arrive même de chercher dans le coffre à jouets des enfants, dans le garage….

    Quelques jours plus tard, j’ai un peu « oublié » cette histoire d’écumoire (ça n’a pas vraiment d’importance au fond)…je suis en train d’essuyer la vaisselle et je m’apprête à  remettre un objet dans le pot en grès blanc. Mon regard se fige : les deux écumoires sont côte à côte :

    • Tu l’as retrouvé ? 
    • Quoi ? 
    • L’écumoire pardi ! 
    • Non ! pourquoi ?
    • regarde ! 

    Mon mari et moi restons bouche bée ! Impossible de l’avoir remis à sa place machinalement. Je l’ai tellement cherché (ça ne peut pas être un enfant non plus…pas au-dessus de la gazinière !)

    Étrange !!

    A ce jour, je n’ai toujours pas d’explication !

        L’histoire se poursuit !!!

    Nous sommes à présent vers la fin juillet, un an plus tard…mon autre fille attend elle aussi un bébé qui doit voir le jour ces jours-ci. Elle vient passer ses journées à la maison avec son fils ainé (encore tout petit) pour ne pas être seule au cas où…

    Un peu lasse (elle a légèrement dépassé la date présumée de l’accouchement), elle aimerait bien que son bébé pointe le bout de son nez aujourd’hui. Nous sommes le 25 et c’est le jour anniversaire de son frère.

    Pour le repas, je prépare un rôti de bœuf et je promets à mon petit-fils que je ferai un délicieux hachis Parmentier le lendemain avec le reste du morceau…

    Quelques heures plus tard, ma fille repart dans son « petit coin » de campagne, certaine qu’il se passera bien encore une journée avant d’aller à la clinique…et revient en trombe avec mari et enfant dans la soirée. Elle vient de « perdre les eaux » Il arrive !!

    Bébé naitra à 11h55 exactement, le même jour que son oncle!

    Tout ça pour revenir à mon hachis Parmentier !! Chose promise, chose due. Je, passe le reste du rôti dans le robot…et m’apprête à écraser les pommes de terre que je viens de cuire avec le presse-purée (tupperware), très pratique entre parenthèses. Il n’est pas à sa place dans l’un des pots en grès blancs accrochés au dessus de la gazinière…je cherche  quand même dans tous les placards, dans les autres pièces, dans le frigo, le congélo….rien ! Bizarre !

    Il a disparu ! Je me dis que j’ai dû le mettre dans la caravane avec tous les accessoires (elle est toujours à Piriac), mais c’est drôle de l’avoir emporté, ça ne me sert à rien là-bas !

    Tant pis, je vais sortir le moulin à légumes. Je n’aime pas trop l’utiliser. Trop long, beaucoup de vaisselle…

    Bref, le hachis est bon, tout le monde se régale ! On passe à la vaisselle. Mon mari lave et moi j’essuie.

    • Quel tas de vaisselle ! lance-t-il
    • Ben oui, avec le moulin à légumes forcément ! mais c’est parce que je n’ai pas mon….

    Et là, ma phrase reste en suspens…je viens de tourner la tête vers les pots en grès pour prouver ce que je vais dire …et ce que je vois me terrifie (le mot est faible) :

    le presse-purée est bien à SA PLACE dans le pot …en évidence …bleu parmi les objets gris !!

    Je suis passée par toutes les couleurs ! Et je pense : c’est un signe de ma sœur ! Elle veut me féliciter pour cette naissance comme la fois précédente.

     Il faut préciser qu’elle était conseillère culinaire chez Tupperware …mais si je dis cela, on va me dire que c’est complètement absurde !!!

    A ce jour, je n’ai toujours pas d’autres explications !            

    Et pourtant l’histoire se poursuit encore !!!

    Un beau jour de septembre, à l’occasion de l’une des « portes ouvertes » que j’organise chaque trimestre avec quelques copines (ventes privées de différents produits pour le bien-être, la cuisine, des vêtements…), nous profitons d’un moment de calme pour papoter. La conversation tourne inévitablement sur les phénomènes inexpliqués et ces « disparitions étranges » :

    • Ça ne s’est jamais reproduit ? me demande l’amie qui présente les produits Tupperware.
    • Non, mais c’est normal...il n’y a pas de naissance prévue...je pense que ma sœur me fait savoir qu’elle est près de nous uniquement quand un bébé vient au monde. C’est sans doute pour elle une manière de féliciter mes filles.

    Aucune raison donc pour qu’elle se manifeste à nouveau...Nous en restons là. La journée se passe superbement bien, comme toujours, dans une ambiance très sympathique...

    A la fin de la journée, nous procédons au tirage au sort de la tombola pour laquelle chacune d’entre nous a mis un cadeau pour remercier nos visiteuses. Bien sûr, c’est l’un des enfants qui choisit une petite feuille qu’il déplie avec un immense plaisir...et tout le monde rentre chez soi.

    Le lendemain, mon amie « Tupperware » me téléphone :

    • Dis-donc, je n’ai pas oublié mon pinceau chez toi ? (Il s’agit d’un pinceau en silicone pour napper ou dorer les pâtisseries).
    • Attends, je vais voir dans la cuisine.

     Et tout en restant au téléphone, je jette un œil sur le plan de travail et ouvre un premier tiroir. Là je tombe directement sur le pinceau. Ça me fait tout drôle, j’avais le même autrefois, mais il y a des mois, voire des années que je l’ai perdu. Je l’ai bien cherché quelques temps avant d’abandonner et avoir complètement retourné mes placards et tiroirs.

    • Il est là ! c’est bien un pinceau rouge avec un étui gris ?
    • Non ! le mien est mauve. Le gris est un ancien modèle.
    • Tu es sûre ! ça ne peut pas être le mien...Je l’ai perdu depuis des plombes ! et là, il est en évidence au milieu du tiroir !

    Pire... A l’époque où je l’avais « égaré », il y avait un même étui pour deux ustensiles, le pinceau et une sorte de petite spatule en silicone. Pendant mes recherches, j’avais retrouvé juste cette spatule dans l’étui...et là, dans mon placard, c’est le pinceau qui est logé dans l’étui ! Impensable.

    • Non, ça ne peut pas être le mien, poursuit mon amie, le gris n’existe plus depuis longtemps.

    Je reste perplexe...Bizarre...mon pinceau serait revenu comme par enchantement ! Il faut que je me rende à l’évidence, c’est bien « mon » pinceau.

    Mon amie me retéléphone plus tard dans la journée :

    • C’est bien ton pinceau ! j’avais oublié, mais le mien, je l’ai mis dans les lots pour la tombola !

    Je réfléchis à ce drôle de phénomène que je prends pour « un signe » ...bizarre, pas de naissance ! Ma sœur me ferait un « signe » juste parce qu’on a parlé d’elle hier ???? Ça ne lui ressemble pas...

    Le lendemain, je regarde le calendrier et je m’aperçois que j’ai retrouvé mon pinceau le jour anniversaire de son « départ » !!!!! 

    A ce jour, je n’ai toujours pas d’autres explications !

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  • Coucou les ti-loulous,

    Adèle est une charmante petite fille qui a la chance de parler avec les fleurs....Génial non ???

    Et vous? Avez-vous cette chance aussi ?

    Après-demain, je vous raconterai enfin qui est cet horrible monstre dont je vous ai parlé : Krakrabeurk.  J'espère que vous ne le rencontrerez jamais!

    Adèle

    Adèle

    Après deux jours de pluie ininterrompue, le soleil daigne enfin faire son apparition, restituant au paysage ses jolies couleurs d’été et ses parfums de terre et de lavande. Adèle a bien envie de profiter de cette belle journée pour aller faire un tour dans la campagne et cueillir un énorme bouquet de fleurs des champs pour sa maman.

    • Moustik ? tu viens avec moi ?

    Quelle question ! Moustik, son bichon bolonais ne se fait pas prier. Lovée dans son panier, la petite boule de poils blancs ouvre un œil, se dresse et bondit jusqu’à sa jeune maitresse qu’il accompagne partout. Il l’aime tellement cette jolie blondinette dont les cheveux ondulent et dansent sur les épaules lorsqu’elle joue ! Et puis, avec  son regard clair et son sourire angélique remplis de douceur et de tendresse, il est toujours en confiance avec elle.

    Aujourd’hui, elle a revêtu une robe légère toute rose qui lui va à ravir. Elle sort de la maison, sans oublier d’attraper au passage son cerf-volant, ce qui ravit Moustik…C’est un vrai bonheur de le voir virevolter dans le ciel et d’essayer, malgré la distance, de l’attraper d’un coup de patte.

     Après avoir traversé tranquillement le village, couru dans les sentiers en jouant avec un morceau de bois, Adèle et Moustik atteignent enfin une vaste prairie recouverte d’innombrables fleurs sauvages, toutes plus remarquables les unes que les autres. Tout comme sur une toile digne d’un grand peintre, les coquelicots rouges vifs et les marguerites blanches cohabitent admirablement avec les boutons d’or et les bleuets cachés dans les herbes folles. Cet espace merveilleux attire inévitablement abeilles, libellules et papillons multicolores. C’est dans ce havre de paix qu’Adèle aime venir souvent pour écouter le chant des oiseaux et le bourdonnement des insectes, couchée dans l’herbe avec Moustik auprès d’elle. Là, elle se laisse aller à la rêverie en suivant les mouvements de son cerf-volant qui n’en finit pas d’exécuter des arabesques dans les airs.

    Mais, ce n’est pas tout !! Si Adèle aime particulièrement cet endroit, c’est surtout parce qu’elle communique avec les fleurs. Oui, oui ! tout le monde sait que  certaines personnes parlent avec les oiseaux, d’autres à l’oreille des chevaux…eh bien, Adèle, elle, ne manque jamais une occasion de discuter avec les roses, les pensées, les dahlias, les lupins ou les asters de son jardin, mais aussi avec toutes les fleurs sauvages qu’elle rencontre…les plus bavardes !!

    Pendant qu’elle se prélasse, allongée sur le sol, elle les entend rire,  chanter ou raconter des histoires : des anecdotes rapportées par les animaux qui viennent leur rendre visite ou par le vent qui sait s’engouffrer partout pour découvrir tous les secrets des habitants de la région.

    Un jour, des campanules mauves ont penché vers son visage leurs clochettes, pour lui confier leur rencontre avec la petite souris. Elle venait juste de remplacer par une pièce de monnaie, la petite dent d’Adèle, perdue la veille. Elle l’avait  trouvée sous son oreiller enveloppé dans un joli papier d’argent. Elle cherchait une cachette pour y enfouir son trésor…une autre fois, c’est un joli chardon au cœur rose qui lui racontait comment toutes les fleurs se tordaient de rire en entendant le vent leur révéler la dernière bêtise de Thomas (il avait entièrement refait la décoration de sa chambre avec de beaux dessins aux crayons feutres !!).

    Aujourd’hui cependant, toutes semblent très agitées, nerveuses.

    • Que se passe-t-il ? demande Adèle
    • C’est notre cousine, elle n’arrête pas de pleurer parce qu’elle est née dans un pays qui n’est pas le sien !... Un oiseau a transporté sa graine jusqu’ici.
    • Et elle n’est pas heureuse avec vous ?
    • Oh non ! elle se sent trop seule sans ses sœurs, et elle a besoin de beaucoup de soleil. C’est une orchidée très rare que l’on appelle « orchidée homme nu » parce que chaque pétale ressemble à un petit homme mauve avec un grand chapeau…Il faut aller la voir !

    Toujours avec Moustik, Adèle part à la recherche de la fameuse « Orchis Italica » qu’elle ne tarde pas à découvrir près d’une haie, en larmes.

    • Que puis-je faire pour toi ? lui demande-t-elle.
    • Ramène-moi avec ma famille, en Italie, lui répond entre deux sanglots, l’orchidée…Je sais que c’est très loin, mais avec ton cerf-volant, ça ira vite !!
    • Il n’ira jamais aussi loin !!
    • Mais si ! il suffit de me fixer à ton engin et de demander aux oiseaux de le tracter en s’accrochant aux fils.

    Très dévouée, Adèle prend soin de détacher délicatement les racines de terre, et d’attacher la fleur sur son cerf-volant à l’aide d’un ruban qu’elle retire de ses cheveux…Prévenus par l’ensemble des fleurs, tous les oiseaux se rassemblent ensuite et s’agrippent aux fils pour un long voyage….ils reviendront demain après s’être reposés à la suite de cette mission hors du commun.

    Adèle et Moustik les voient alors s’éloigner, prendre de la hauteur et disparaitre complètement dans les nuages….

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