• Bonjour tout le monde,

    Aimez-vous les balades en forêt ? Avec ce côté un peu mystérieux...On ne sait jamais ce que l'on va y découvrir.

    Pour Marcello, rien de magique dans une balade en forêt....et pourtant....

    Toute nouvelle histoire.

    Belle fin de semaine à tous

    Sortie magique en forêt

    Sortie magique en forêt

    Cette sortie en forêt, les enfants l’attendaient avec impatience. Pensez donc ! L’institutrice Noëlla leur a promis depuis des semaines qu’ils allaient vivre une aventure extraordinaire, magique.

    • Vous allez voir, leur avait-elle dit, on va peut-être rencontrer des renards, des hérissons, des martres et même des biches

    Elle avait ajouté que le chant des oiseaux qui communiquaient entre eux

    d’arbre en arbre avait un côté un peu mystérieux, relaxant, apaisant de même que le craquement des feuilles mortes sous les pieds.

    • Et puis, on observera de très près toute la végétation qui constitue notre jolie forêt…On…

    « Oui, c’est ça ! »  pensa  Marcello en détournant son attention vers une gravure représentant « son ile ». Pour lui, la forêt n’était autre qu’un endroit lugubre, triste et effrayant. Elle dit ça juste pour que l’on apprenne à reconnaitre les arbres, les plantes et tout ce qui pousse dans les sous-bois. Ça n’a rien de magique ! Il regrettait tellement cette mer turquoise aux reflets argentés, ce soleil qui brillait presque tous les jours, la douceur et la chaleur du sable fin sous ses pieds…et  n’avait aucune envie d’aller se perdre en forêt ! D’ailleurs, il avait peur de ces vastes espaces où il se sentait enfermé….

    Il était bien loin d’imaginer qu’il allait vivre une aventure hors du commun.

    Ce jour-là donc, le car était déjà devant l’école lorsque Marcello arriva affublé d’un ciré et d’horribles bottes en caoutchouc. Il prit place à l’arrière pour se faire oublier et ne comprit pas pourquoi ses camarades semblaient si heureux au point de chanter à tue-tête des chansons stupides.

    Une heure plus tard, le car s’arrête et  tout le monde se regroupe autour de Noëlla, au beau milieu de cette végétation dense. La maitresse donne quelques consignes de sécurité aux élèves et leur demande de faire très attention à ce qui les entoure…Surtout ne pas casser les branches des arbres, ne pas écraser les mousses et surtout ne pas toucher aux champignons qui peuvent être dangereux, observer attentivement les….

    Déjà, Marcello n’écoute plus, il fait presque noir dans cette jungle. Il n’apprécie pas du tout ces centaines d’arbres gigantesques qui lui donnent l’impression d’être minuscule.  

    Les hêtres et les chênes ressemblent à des géants dont les bras crochus ne demandent qu’à l’attraper, l’agripper et peut-être même l’enlever dans les airs…Il lève la tête. Les cimes des sapins s’inclinent sous la poussée du vent qui siffle. Elles lui font penser à de gigantesques sorcières qui se penchent vers lui en lui soufflant des menaces terribles. Il a peur, tremble de tous ses membres et n’a qu’une envie : s’enfuir. Il court droit devant lui, accroche ses foutues bottes à une racine qui n’avait rien à faire là et tombe sur le dos sur un tapis de feuilles. Il ferme les yeux. Lorsqu’il les ouvre à nouveau, il n’entend plus aucun bruit et aperçoit un visage tout près du sien. Un drôle de petit bonhomme, vêtu d’un costume blanc et d’un drôle de bonnet marron et jaune à pompon vert le regarde, tout étonné. Il s’adresse à lui :

    Sortie magique en forêt

    • Bonjour Marcello, bienvenu au pays des lutins.
    • Au pays des lutins ? Je ne suis pas dans la forêt avec mes copains ?
    • Si, mais chez nous

    Marcello ne comprend rien, et pourtant, étrangement, il n’a plus peur. Le lutin qui dit se nommer Pitchou, lui prend la main et l’entraine dans une petite grotte formée dans un bouquet de fougères. Il se rend compte qu’il est devenu minuscule, pas plus grand que ce champignon qu’il est en train de contourner pour entrer dans une pièce immense.

    • Où sommes-nous finit-il par articuler
    • Au pays des lutins, je te l’ai dit tout à l’heure. Je vais te présenter mes copains.

    Pitchou avance en sautillant dans un long couloir et ouvre une porte de bois aux motifs géométriques. Il se retrouve dans un endroit féérique illuminé de toutes parts par des bougies, des guirlandes, des lanternes et des lustres de cristal.

    Là, des dizaines de petits êtres aux costumes bariolés multicolores s’activent, installés sur des chaises face à des tables de verre. Ils travaillent au son d’une musique douce et envoutante. Il les voit scier du bois, raboter, clouer, coudre, tricoter, coller, ajuster, emballer des objets dans de jolis papiers argentés et tout cela fait tilt dans sa tête. Il n’en croit pas ses yeux ! Ces lutins sont en train de fabriquer des jouets.

    • Vous êtes les lutins du Père-Noël ? Demande-t-il timidement 
    • Oui, et si tu veux, tu peux nous aider. Je vais te redonner ta taille normale et tu pourras essayer tous ces jeux dehors pour nous dire s’ils fonctionnent bien.

    Et c’est ainsi que Marcello se retrouve dans un endroit inconnu près d’un lac gelé entouré de montagnes au  milieu d’un tas de trottinettes, skates, rollers, patins à glace… et autres jeux pour les tester…

    Il prend un plaisir fou. Il n’a jamais été aussi doué pour effectuer des cabrioles avec le skate, jamais roulé à une telle vitesse sur une piste avec un bolide, et tandis qu’il s’élance sur un tremplin avec des rollers, il fait un vol plané spectaculaire et tombe à la renverse sur un monticule de neige dans un grand éclat de rire…

    Puis plus rien jusqu’à ce qu’il entende une voix, une voix qu’il reconnaitrait entre mille.  Il ouvre les yeux, reconnait le décor familier de sa chambre… et voit le visage de sa maman, penchée au-dessus de lui.

    • C’était drôlement bien cette sortie en forêt, lui dit-il simplement sans se poser de questions.
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  • Bonjour tout le monde,

    Nouvelle histoire qui m'a été inspirée par mes "petits lutins" à moi.

    Je n'en dirai pas plus !

    Belle journée à tous

    Noël attendra

    Noël attendra…

        Ce matin-là, le Père-Noël se rend dans son atelier pour apporter aux lutins une nouvelle liste de jouets. Il vient de recevoir les dernières lettres des enfants, et il faut faire vite avant Noël s’il veut que tous les jouets soient fabriqués à temps. Il pousse la lourde porte de bois qui grince de plus en plus : « Il va falloir que je la rabote un peu » se dit-il simplement, puis il entre et s’apprête à ouvrir la bouche pour parler aux lutins…mais… personne à l’intérieur de l’entrepôt ! Il réfléchit, se gratte la tête …

    • Mais où sont les lutins ? s’inquiète –t-il en lissant sa longue barbe blanche.

     Les machines sont à l’arrêt et pas un seul lutin n’est là pour l’accueillir. Il pense alors qu’ils sont tous partis dans la grande pièce attenante pour tester les jeux … et s’y dirige d’un bon pas. Il est néanmoins surpris qu’aucun d’entre eux ne soit resté sur place.

    Personne dans la salle des tests !

    • Voyons, voyons, ils sont pourtant tous là à dix heures habituellement, et il est déjà plus de onze heures. Allez, ce n’est pas grave, je sais qu’ils ont du mal à s’habituer au changement horaire. Je vais les attendre.

    Et, tandis qu’il patiente en vérifiant l’état de ses machines, il est surpris de constater qu’elles n’ont pas dû servir depuis fort longtemps. D’ailleurs, il ne voit rien trainer comme à l’accoutumée. Pas de copeaux, pas de morceaux de bois, de tissus, de laine ou de plastique, pas même de jouet en cours de fabrication. Étrange ! On dirait que l’atelier est déserté depuis des lustres ! C’est vrai, ça ! Où sont donc passés les lutins !!

    De plus en plus troublé, Père-Noël retourne dans sa maison en trainant les pieds, et son air songeur interpelle son épouse qui lui demande ce qui lui arrive de si bon matin.

    • Les lutins ne sont pas à l’atelier. Je ne comprends pas, lui répond –il. Ils devraient avoir terminé une bonne partie des jouets, mais il n’y a rien, ni près des machines, ni dans la salle d’essais. Je pensais pourtant qu’ils prenaient plaisir à venir chaque matin. Ils sont si joyeux et toujours plein d’entrain. Que c’est triste cet atelier sans eux !
    • Ah ! C’est bien contrariant ça mon bonhomme, et je te vois là bien chagriné …Que vas-tu faire ?
    • Je ne sais pas ma bonne dame…Je vais aller les voir chez eux. Peut-être sont-ils malades ?
    • Tous en même temps ! Tiens donc ! Ils ne t’auraient pas plutôt fait une farce ? Tu sais bien à quel point ils peuvent être taquins et malicieux quand ils veulent jouer !

    Un peu bougon à l’idée que ces petits êtres puissent lui jouer un tour à l’approche de Noël, le Père-Noël sort précipitamment et saute sur son traineau pour se rendre dans la forêt de Brocéliande ou la plupart d’entre eux ont élu domicile. Il arrive chez celui qui se comporte un peu comme le chef du groupe (En fait, il n’y a pas vraiment de chef, mais tous le considère comme le plus « sérieux », le plus raisonnable du groupe, celui qui sait tout faire et prend toujours les bonnes décisions)

    Il frappe à la porte de sa maisonnette qui n’est autre qu’un gros champignon rouge à pois blanc et n’entend aucune réponse.

    Il regarde par la fenêtre et n’en croit pas ses yeux ! Notre lutin est allongé sur son lit, le bonnet sur le nez et il tient dans la main un drôle d’objet plat. Un objet qui a l’air de beaucoup l’intéresser et même de l’amuser à en croire l’expression réjouie sur sa frimousse. Bien sûr le Père Noël  ne peut pas entrer pour discuter avec lui parce qu’il est un peu trop …enfin, vous savez, c’est tout petit chez les lutins.

    • Que fais-tu ? Lui demande –t-il alors à travers la vitre.
    • Je teste un jeu qui était sur la liste d’un ado.
    • Et les autres lutins sont aussi chez eux ?
    • Oui, ils testent aussi des jeux que nous ont demandés ces jeunes.
    • Et c’est quoi ces jeux ?
    • Des tablettes….
    • Elles ont l’air de bien fonctionner !
    • Oui, c’est génial…on a téléchargé des jeux et …on les teste.
    • Vous en avez pour longtemps ? Parce qu’il y a encore beaucoup de travail à faire à l’atelier et ….
    • L’atelier ? Ah oui ! T’inquiète Père Noël! On gère…

    Le  Père-Noël rentre chez lui un peu déçu. Il ne peut tout de même pas obliger les lutins à venir l’aider pour fabriquer les jouets, emballer les cadeaux et tout et tout.

    Il doit donc retourner seul dans le grand entrepôt, remettre ses machines en marche et commencer la fabrication des jouets….mais comme il est seul et qu’il y en a beaucoup à confectionner, il va en avoir pour très très longtemps.

    • Tant pis, se dit-il….pour une fois, Noël attendra !!
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  • Bonjour tout le monde,

    Une dernière sorcière pour clore la série..Celle-là, vous ne la connaissez pas encore...elle vient tout juste de se présenter à moi...La plus méchante de toutes celles que je connaisse!!! Attention, âmes sensibles s'abstenir!

    Les vacances se terminent hélas, et avec elles, les sorcières repartent dans leur petit monde.

    Si vous voulez d'autres histoires de sorcières, il en reste quelques unes dans la rubrique "histoires pour enfants" (à gauche de l'écran, version PC)...Elles se cachent parmi d'autres histoires (Tartalapraline, la sorcière du jardin....

    Bon week-end à tous

    La sorcière Delécran

    La Sorcière Delécran

    • Melvin ! Melvin !

    Cela fait au moins cinquante fois que Maman appelle Melvin pour qu’il vienne l’aider à mettre le couvert, mais comme chaque jour, il  ne l’entend pas. Il est plongé dans son jeu vidéo…hyper passionnant ce jeu !

    Il vient tout juste d’obtenir de nouvelles armes laser hyper sophistiquées pour abattre des zombies qui envahissent la planète, et il ne s’en prive pas. Avec ses copains qui vivent aux quatre coins du monde, il doit la sauver cette planète. Ce n’est certes, pas le moment de le déranger. Et voilà qu’il devient un « super héros » et obtient plein de récompenses…virtuelles, les récompenses,  mais récompenses quand même. Il est fou de joie ! Il est à fond dans son jeu et ne voit pas tout de suite que son écran commence à se troubler, à bouger.  Puis brusquement, un visage apparait, un visage monstrueux. Il ne voit d’abord que deux yeux globuleux grands comme des tasses à café, des yeux effrayants remplis de haine, de malveillance, de méchanceté et d’agressivité. Il baisse légèrement la tête et aperçoit des rides profondes, violacées, encerclant un énorme nez crochu couvert de pustules…

    • Une sorcière ! S’exclame –t-il avec un mouvement de recul, mort de trouille, mais il n’a pas le temps de se lever de sa chaise. Une énorme main puissante sort de l’écran et des doigts crochus lui attrapent le col de son pull pour l’entrainer à l’intérieur même de son ordinateur.

    En l’espace de quelques dixièmes de secondes, il se retrouve seul au milieu d’une vaste pièce froide, humide et blanche, sans aucun décor. Il est ficelé comme un saucisson à une chaise qui lui fait mal aux fesses, le nez sur un nouvel écran géant sur lequel il distingue des centaines et des centaines de têtes d’enfants réjouis qui l’observent.

    Près de lui, la sorcière, debout en haillons, se tient bien droite. Elle s’adresse à lui en ricanant et les paroles qui sortent de sa bouche édentée le glace d’effroi :

    • Ah ah ah ….Alors microbe, c’est maintenant à ton tour de servir de cible à tous ces enfants assoiffés de jeux vidéo. Tu les vois sur cet écran ? Ils ne savent évidemment pas que tu ne fais pas partie de leur monde virtuel et que tu es bien vivant…que tu es l’un d’entre eux…et comme toi, ils feront tout ce qui est en leur pouvoir pour t’abattre. Lorsqu’ils t’auront éliminé, j’irai chercher celui qui aura réussi l’épreuve pour prendre ta place….A présent, je vais te détacher et tu devras éviter les projectiles comme tu as appris à le faire dans tes jeux vidéo…

    Ah ah ah ah ! C’est fou ce que je m’amuse !!! poursuit-elle de sa terrifiante voix éraillée.

    Melvin n’en croit pas ses oreilles. L’épreuve c’est lui. Il ne peut absolument pas s’échapper, et rien dans cette pièce froide, humide et blanche ne peut le protéger, tandis que les flèches, balles, lasers et autres armes commencent à fuser de toutes parts dans sa direction. Il tente désespérément de se faire un bouclier avec la chaise, zigzague, part à droite, à gauche à toute vitesse,  longe les murs ou il pense être moins vulnérable, mais ne résiste pas longtemps… Il s’effondre…et c’est le trou noir !

    C’est sa maman qui, à bout d’arguments pour le faire sortir de sa chambre, vient de couper le courant. Elle s’impatientait et commençait à s’énerver en ne voyant pas arriver son fils.

    Melvin revient à lui, lentement. Il est devant son ordinateur, heureux de voir que ce qu’il vient de vivre n’était qu’un mauvais rêve dû sans doute à la fatigue…Il descend vite fait les escaliers et se réfugie dans les bras de sa mère.

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  • Bonjour tout le monde,

    Vous vous souvenez de Ambre, cette jeune femme que Jonathan a pris pour une sorcière? Mais si ! Dimanche dernier, l'histoire-jeu où il fallait retrouver des couleurs ! (solution lundi d'ailleurs!)

    Eh bien, je l'ai rencontrée ! Et je peux à présent affirmer comme lui qu'il s'agit bel et bien d'une sorcière!

    Allez, je vous raconte....

    Bon week-end à tous

    Ambre

    Ambre

          Jonathan a raison. Ambre est bel et bien une sorcière, et pourtant elle vit presque comme tout le monde dans une jolie maisonnette  au bord de la mer. C’est vrai aussi que Robert est son neveu. Mais là ou Jonathan a tort c’est que lorsqu’il la vue donner des bonbons à cet enfant, c’était juste pour le remercier d’avoir fait une petite course pour elle. Il n’en a pas voulu simplement parce qu’il revenait de chez le dentiste, un point, c’est tout. C’est la raison aussi pour laquelle elle lui a donné une petite pièce pour qu’il s’achète un livre. Il adore la lecture.

    C’est fou ce que les gens peuvent imaginer parfois !

    Mais revenons à nos moutons ! Ou plutôt à Ambre.

    Cette jolie jeune femme, parce qu’en plus elle est belle et jeune, vit presque normalement, comme chacun d’entre nous. Parfois le fait d’être seule la rend un peu triste. Elle aimerait bien rencontrer quelqu’un pour partager les bons comme les moins bons moments de sa vie…seulement, elle est très réservée, voire timide, et ne laisse personne l’approcher.

    Ça, c’est en temps normal ! Parce qu’Ambre se transforme en sorcière tous les mois, les nuits de pleine lune. Dès que l’astre de la nuit s’arrondit et éclaire le paysage, elle se glisse dans la peau de cette affreuse femme, vêtue d’une horrible robe longue noire et d’un châle tout rapiécé, attrape au passage des fioles qu’elle planque dans un placard secret, et se dirige vers la plage à califourchon sur son balai.

    Je le sais parce que je l’ai rencontrée un jour… Ou plutôt une nuit.

    J’étais venue sur la jetée pour prendre l’air, écouter le va et vient des vagues sur les rochers et admirer le ballet des goélands au centre de cette grosse boule dorée.

    Elle était là, juste devant moi et s’avançait vers le phare en chantant une mélodie de sa voix rocailleuse et éraillée. Lorsqu’elle a ressenti ma présence, elle s’est tournée vers moi avec un regard menaçant, m’agressant verbalement :

    • C’est vous qui faites fuir les marins !
    • Euh ! Je …je …ne comprends …pas
    • Lucidora, la sorcière des sorcières m’a affirmé que j’avais une très jolie voix comme les sirènes…Je chante pour les charmer les marins et je ne vois personne venir vers moi…c’est à cause de vous ça !
    • Euh… Lucidora ? Elle s’est moquée de vous !
    • Tu critiques ma voix ! hurla –t-elle furieuse, postillonnant et m’attrapant le poignet avec violence.
    • Non, ta voix est ravissante ! (j’ai menti pour qu’elle lâche mon bras) mais les sirènes envoutent les marins pour les attirer au fond de l’eau. Ce n’est pas ce que tu veux n’est-ce-pas ? Tu ne veux pas vivre au fond de l’eau comme les sirènes ?
    • C’est pas faux ! m’a –t-elle répondu en se calmant un peu…mais alors que dois-je faire ?
    • Euh…c’est toi la sorcière, lui ai-je répondu en reculant de deux pas, c’est toi qui décides
    • Très juste…et je vais même en profiter pour me débarrasser de toi, a-t-elle ajouté avec un rire tonitruant et méchant qui aurait transformé en statut de pierre le plus courageux des marins qui se serait aventuré dans le coin …et sans que j’ai le temps de dire ouf (enfin Euh…) elle a dirigé sa baguette magique dans ma direction avec une formule magique que je ne connaissais même pas.

     Je me suis retrouvée comme par hasard dans mon lit avec un livre à la main…je ne sais pas comment.

    Le lendemain, j’ai cru évidemment que j’avais fait un cauchemar, et j’ai oublié cette mésaventure. Ce n’est que lorsque je suis allée au supermarché pour acheter des bonbons pour les enfants (le soir, c’était  Halloween.) que je l’ai rencontrée au rayon poissonnerie. Elle était redevenue l’Ambre que tout le monde connait, beaucoup plus souriante, joyeuse…. et accompagnée d’un beau jeune homme avec un costume marin…

    Très étrange ! Vous ne trouvez pas ?

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  • Coucou les p'tits loups ,

    Une toute nouvelle histoire  parce que c'est mercredi....

    En effet, c'est en me promenant que je crois avoir découvert l'origine d'un drôle d'animal qui sort dès qu'il pleut !!

    Attention, dès samedi les sorcières reviennent !!!

    Belle et douce journée à vous tous

    L'escargot or et jaune

    L’escargot Or et jaune

       Qu’il était beau lorsqu’il défilait nonchalamment parmi ses confrères !

     C’était le plus bel escargot  de toute la forêt et les animaux s’étaient réunis pour l’élire  « Mister Escargot 2023 ». Il faut croire que dans le monde des escargots il y a aussi des concours de beauté… comme chez nous.

     Bon ! C’est vrai, il faut reconnaître qu’il transportait une admirable coquille d’un beau marron-jaune avec des rayures dorées qui étincelaient dès qu’un rayon de soleil éclairait le ciel !

    Il était évident qu’il ne devait pas sortir lorsque cela se produisait, mais notre gastéropode était si fier de son titre et de sa beauté qu’il frimait dur,  et aimait se pavaner devant son public dès que les nuages disparaissaient. Et bien sûr, il peinait terriblement pour porter sa maison et s’essoufflait très vite. Alors, il faisait des pauses régulièrement et en profitait pour discuter avec les animaux qui passaient près de lui.

    L'escargot or et jaune

    Un jour, n’en pouvant plus, il se mit à l’ombre d’un champignon et il vit arriver vers lui un drôle d’animal qui lui ressemblait un tout petit peu, mais en beaucoup moins beau forcément. Il habitait une étrange coquille dans laquelle il semblait bien à l’étroit, ce qui fit sourire notre escargot qui s’adressa à lui  avec un soupçon de mépris :

    • Tu m’as l’air bien engoncé et quelque peu ridicule dans ton abri de fortune! D’où viens-tu comme ça ? Je ne t’ai jamais vu dans le coin.
    • Je ne viens pas de si loin! C’est une petite fille qui m’a ramassé sur la plage et m’a emmené dans la forêt. Elle croyait avoir trouvé un joli coquillage et lorsqu’elle m’a aperçu, elle a pris peur et m’a abandonné ici !
    • Et tu comptes faire quoi maintenant, perdu au milieu de nulle part ?

    Le Bernard l’Hermite, car il s’agissait  bel et bien de cet animal réfléchit un moment et répondit très nonchalamment :

    • Heueu ! Rien de bien spécial, je vais me reposer un peu avant de retourner chez moi. La mer n’est pas si loin ! Mais avant, je dois te féliciter ! Tu as une bien jolie maison et tu la portes divinement bien. Elle te va à ravir ! jamais je n’ai vu si belles demeures !

    L’escargot avide de compliments et toujours satisfait et heureux d’être ainsi flatté, commença à discuter avec son nouvel ami, qui  finalement, lui semblait bien sympathique.

    • Mais dis-moi, poursuivit le Bernard l’Hermite, il doit être bien lourd et encombrant ce merveilleux logis, et tu me sembles bien fatigué. Pourquoi ne le quitterais-tu pas un instant pour te reposer toi aussi ?

    L’escargot, voyant que son presque « semblable » commençait  à quitter son abri, en fit autant, tranquillement, sans précipitation, mais à peine terminait-il  de se déshabiller que le Bernard l’Hermite s’introduisit  à l’intérieur de l’habitacle pour s’enfuir illico, laissant notre escargot tout nu et bien penaud.

    Depuis cette mésaventure, rouge de honte et de colère de s’être ainsi fait berné,  notre escargot glisse tristement sur les feuilles mortes de la forêt en grignotant tout ce qu’il rencontre pour se consoler…

    Voilà comment un magnifique gastéropode élu le plus bel escargot de toute la forêt, est devenu une grosse et grasse limace rouge boulimique.

    L'escargot or et jaune

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