• Coucou les ti-loulous,

    Il était une fois une jolie petite fille qui passait ses vacances sur un terrain de camping avec sa mamie....et son grand copain Noah...

    C'était il y a longtemps, mais l'histoire reste gravée sur le sable de la plage.

    Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de sa mamie, alors pour elle, voici cette histoire.

    Bon anniversaire Martine...et

    Bizatousssssssssss

    Morgane

    Morgane

      Avec un joli sourire toujours accroché à ses lèvres, ses yeux rieurs et pétillants de bonheur ainsi que ses cheveux blonds qui virevoltent autour de sa frimousse enjouée, Morgane a tout d’une princesse !

    C’est l’été et elle passe quelques jours de vacances avec sa mamie au bord de la mer, dans une caravane sur un camping qui borde la plage. Elle est ravie, et ce qui la rend plus heureuse encore c’est de pouvoir jouer, rire, sauter dans les vagues et faire des trous très profonds dans le sable...avec son nouveau copain Noah ! Ah Noah ! jamais auparavant elle n’avait rencontré un  petit garçon comme lui ! il la suit partout et il l’a trouve tellement jolie !

    Ils passent beaucoup de temps ensemble et ne se quittent pratiquement plus ! Aujourd’hui, ils ont entrepris de faire un immense château avec du sable mouillé, de gros coquillages blancs et de jolis galets polis par la mer.

    Morgane envoie Noah chercher de l’eau avec son petit seau bleu pour faire un judicieux mélange avec du sable et consolider les  murs du château...il court vers la mer et se laisse surprendre par une énorme vague qui l’enveloppe et l’aspire dans l’océan !

    Morgane l’appelle, l’appelle encore et encore, mais rien ! Noah ne revient pas...Elle s’approche de la mer, encore plus près, plus près encore...et... oh zut ! une nouvelle vague surgit, emportant Morgane avec elle !

    Comme Noah, elle n’a pas le temps d’avoir peur. Sous l’eau, Morgane distingue juste devant elle un gentil dauphin tout bleu qui l’observe d’un air amusé:

    • Il est où Noah ? lui demande-t-elle comme si elle le connaissait depuis toujours.
    • Je viens de le voir partir avec Bibulle (c’est le nom du dauphin rose avec qui Noah est parti à la découverte des poissons rigolos). Veux-tu venir avec moi à sa recherche ? lui propose Barby, comme si lui aussi avait déjà vécu avec elle.
    • Oh oui, lui répond Morgane sans même réfléchir, et sans attendre, Barby la fait grimper sur son dos et l’emmène aussi vite qu’il le peut à la recherche de son ami.

    Ils entrent rapidement dans le magnifique royaume de la petite sirène où vivent quantité de poissons multicolores, coraux roses et mauves et anémones argentées.

    • Comme c’est beau ! s’exclame Morgane !

    A l’instant même, une belle sirène verte à l’abondante chevelure rousse fait son apparition. C’est Ariel en personne qui vient à sa rencontre. Elle est désolée, mais elle n’a pas vu Bibulle de la journée. En attendant, elle propose à Morgane de lui faire visiter son immense pays sous-marin...ensemble elles s’amusent comme deux grandes amies : elles font quelques tours de manège sur le dos d’une famille d’hippocampes, jouent à cache-cache derrière de gros rochers, se déguisent avec de longues algues brunes, nagent avec un banc de poissons-clowns aux belles couleurs oranges et blanches...Elles sont si joyeuses que Morgane en oublierait presque Noah !

    • Comme j’aimerai vivre dans un monde comme le tien ! lui dit-elle soudain.
    • Et moi, j’aimerai bien vivre dans le tien pour retrouver le prince Eric, lui répond Ariel, avec une pointe de mélancolie.

    Morgane pense alors à Noah et demande à Barby de l’aider à poursuivre leurs recherches. Elle s’agrippe à nouveau à sa nageoire dorsale et se laisse entraîner dans les profondeurs marines...En chemin, Barby demande à une grosse pieuvre grise si elle n’a pas vu Bibulle :

    • Ah oui, je l’ai vu...il y avait un petit garçon sur son dos !! ils sont passés par là ! répond-elle en indiquant toutes les directions avec tous ses bras

    Le gentil dauphin bleu prend au hasard une direction et pose la même question à une énorme baleine suivie de son baleineau. Tranquillement, en détachant chacun de ses mots, celle-ci lui répond qu’elle est absolument sûre de les avoir vus, mais elle a aussi vu Bibulle revenir seul !! Elle pense qu’il l’a simplement ramené chez lui.

    • Il n’y a pas lieu de s’inquiéter, et si vous voulez mon avis....

    Mais Barby n’attend pas la fin de sa phrase. Il fait très vite demi-tour. Quand à Morgane, elle a fini par s’endormir la tête sur la peau lisse et douce de son ami...Alors, doucement, Barby la dépose sur le sable et plonge dans une nouvelle vague qui l’emporte au loin.

    A son réveil, Morgane découvrira la photo de Barby sur sa serviette de plage, et Noah, tout près, avec Bibulle sur la sienne.

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  • Coucou les ti-loulous,

    Voici une toute nouvelle histoire que j'ai lue hier dans le gros livre de contes des Trollissons. Elle a été écrite par le Trollisson"Mempamal" et raconte le "sauvetage" d'un jeune héron blessé sur les bords de l'Erdre.

    C'est Alexandre le héros de l'histoire..

    A demain....En attendant, prenez bien soin de vous

    Bizatoussssssssssss

    le héron blessé

    Petit héron blessé

    Histoire écrite par Trollisson « Mempamal »

     

       Silencieux dans son canoé, Alexandre pagaie paisiblement  le long de l’Erdre. Il aime le calme et le bien-être de cet instant, et quel bonheur de se laisser bercer par la brise et le clapotis de l’eau ! Il observe les berges bordées de frênes et d’aulnes dont les racines apparentes cachent des colonies de canetons et autres oiseaux. Peut-être va-t-il aujourd’hui encore apercevoir une famille de poules d’eau sortir de sa cachette. Il semble rêver lorsque soudain, il est interpellé par un cri rauque qui vient probablement d’un animal blessé. Il s’approche au plus près du bord en évitant les branches et aperçoit, à moitié caché dans les roseaux, un jeune héron dont les ailes sont visiblement brisées.

    le héron blessé

    • Oh ! Tu es blessé gentil héron ? Tu dois avoir très mal. Qui t’a fait ça ?
    • J’étais tranquillement perché sur une branche basse de cet arbuste lorsqu’un hors-bord a déboulé à toute vitesse sur la rivière. Dans son sillage, de grosses vagues se sont formées, emportant tout sur leur passage. J’ai été littéralement  projeté sur ces énormes racines. J’ai eu très peur et j’ai essayé de me dégager… mais je me suis abimé les ailes. Oh oui, tu as raison, j’ai très mal.

    Alexandre  aimerait bien l’aider, mais quoi faire ? Il réfléchit et un souvenir lui revient subitement en  mémoire. C’était il y a quelques mois alors qu’il se promenait dans la petite forêt à quelques centaines de mètres d’ici. Près d’une mare à moitié croupie et envahie par des lentilles d’eau, il avait rencontré un très vieil homme qui l’avait impressionné. Enveloppé d’une longue pèlerine grise et  appuyé sur un bâton, il l’avait interpellé pour lui raconter une histoire étrange. Il avait soi-disant vu une licorne. Alexandre n’y avait pas cru forcément, mais il l’avait quand même écouté attentivement. Le pèlerin lui avait certifié qu’il l’avait vue au-dessus de l’étang, à moitié cachée  par  des noisetiers sauvages.

    le héron blessé

    Il lui avait révélé que cette jolie licorne blanche ne se montrait que très rarement simplement parce qu’elle était un peu trouillarde.  Pour se cacher elle prenait l’apparence des troncs d’arbres qui gisent au fond de l’eau. Alexandre avait demandé au vieil homme ce que pouvait faire une licorne dans un tel endroit mais il lui avait juste répondu qu’elle était là pour protéger la rivière et tous les animaux qui y vivent.

    • Ne bouge surtout pas, dit-il alors au héron je sais qui peut t’aider. Je pars à sa recherche.
    • Gros malin ! Tu crois vraiment que je vais m’envoler ?
    • Ah oui, c’est vrai...heu...pardon...Je reviens très vite.

    Il plonge aussitôt sa rame vers la droite et l’active rapidement pour faire demi-tour. Il retourne vers le petit port où son papa et son frère attendent le canoé pour glisser sur la rivière à leur tour.

    Alexandre n’a aucun mal à retrouver la licorne. Elle est là, à l’endroit décrit par le vieil homme. Elle semble même l’attendre.

    le héron blessé

    Elle sort de l’eau, magnifique dans sa robe blanche et sa corne en spirale. Lorsqu’il lui fait part de la mésaventure du jeune héron, elle l’invite naturellement  à monter sur son dos pour aller le rejoindre. Elle s’élève alors dans les airs, légère comme une plume. Rien de plus facile ensuite pour elle que de soigner l’animal et de réparer ses ailes grâce à ses pouvoirs magiques.

    le héron blessé

    Au retour de son père et de son frère, Alexandre est perdu dans ses pensées. Sûr, il n’oubliera jamais ce qu’il vient de vivre : L’immense privilège de voir une vraie licorne, l’approcher, s’élancer dans le ciel avec elle, pouvoir sentir la douceur de son pelage et poser sa tête contre son cou.

    • Regarde Papa comme il est beau ce héron qui s’envole là-bas ! dit-il simplement, gardant pour lui son secret …comme un cadeau.

     

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  • Belle journée à tous  cool,

    Un grand bonjour aussi à tous nos amis qui vivent à la montagne, à la campagne, à la mer....ou dans une bulle de savon !!!!

    Bises à Faustine...et à sa sœur Lucille bien sûr !

    Il me reste encore un peu d'imagination pour d'autres enfants !! le mois d'août n'est pas terminé !! Il suffit de me contacter...

    Faustine

    Faustine

    Derrière la fenêtre de son chalet, Sophie ne se lasse pas de regarder avec  tendresse sa fille Faustine, fixant dans sa mémoire cet instant magique. Dans la  vaste prairie qui descend en pente douce jusqu’à la terrasse, elle est allongée dans l’herbe fraîche parsemée de gentianes et de campanules bleues. Sans relâche, elle suit des bulles de savon qui s’échappent et s’envolent autour d’elle. Parfois, elle se relève et essaie de les rattraper avant qu’elles n’éclatent….Pif ! paf ! Ploc !

    Elle rit aux éclats et souffle si fort dans la rondelle de plastique qu’une bulle plus grosse que les autres se forme, grandissant encore et encore, se teintant de jolies couleurs irisées bleues, roses et mauves. Elle atteint rapidement une taille si importante qu’elle retombe sur Faustine, l’enveloppe totalement et l’emporte avec elle au gré du vent.

    La bulle monte dans les airs…Faustine se sent toute étourdie, mais heureuse, légère, bercée dans cette bulle à travers laquelle elle aperçoit  le chalet devenir de plus en plus petit. Elle survole les montagnes aux pics rocheux parfois recouverts de neige, les villes et les villages aux clochers pointus, les champs de maïs et de tournesols qui se tournent tous vers elle, mais aussi les rivières et les lacs argentés.

    -         -  Comme c’est beau ! hurle Faustine au fond de sa bulle qui se met aussitôt à redescendre vers le sol. Elle atterrit au beau milieu d’un champ de blé parsemé de coquelicots rouges vifs.

    Faustine ferme les yeux et les ouvre aussitôt pour découvrir une magnifique princesse qui la regarde affectueusement. Elle est vêtue d’une longue robe rose brodée d’étoiles d’or et d’argent. Sa longue chevelure blonde qui effleure le sol est couverte de fleurs multicolores.

    -          -  Je suis la Princesse Fleur, lui dit-elle avec douceur...Tu veux bien venir avec moi ?

    Même si elle trouve la Princesse Fleur très jolie, Faustine n’en est pas moins méfiante et recule d’un pas. Elle  lui répond du tac au tac :

    -          -  Non ! Dis-moi d’abord où tu veux m’emmener ?

    -          -  C’est une surprise !

    -          -  Je veux savoir…Faustine élève un peu la voix.

    -          -  Je te propose de venir avec moi découvrir la campagne…et plus précisément la vie à la ferme.

    -          -  Avec des vaches, des chevaux, des moutons et tout et tout ??

    -         -   Oui, ça te plait ? Alors, on y va ?

    -          -  Oh oui ! répond notre petite blondinette très enthousiaste.

    Au même instant, un tracteur vert et rouge surgit près d’elles. Salopette bleue, moustaches noires et casquette rivée sur la tête, le fermier les invite à monter à côté de lui. Elles traversent ainsi le champ de blé et empruntent un petit chemin qui les conduit tout droit dans une cour de ferme. Elles sont accueillies par les aboiements d’un gros chien noir tout frisé. L’odeur de foin, de terre et de crottin remplace les délicates senteurs de gentianes, de pins et de résine que respirait Faustine quelques heures plus tôt. Cela fit rire Princesse Fleur quand elle lui dit avec une petite moue :

    -          -  Ça sent bizarre !

    A peine descendue du tracteur, Faustine s’en donne à cœur joie, sous l’œil amusé du fermier. Elle court derrière un gros dindon qui s’enfuit, affolant les poules et les poussins qui picoraient tranquillement quelques graines au sol.  Elle patauge joyeusement dans la boue et s’élance à la rencontre d’une famille de canards qui nage à la surface d’une mare bordée de joncs et couverte de nénuphars…On peut même y percevoir le coassement des grenouilles.

    Plus loin, elle s’amuse en voyant deux chatons roux et blanc qui essaient d’attraper les plumes colorées d’un coq qui leur pique le bout du museau.

    Après la visite du potager dans lequel elle a dégusté une tomate bien mûre, une carotte et  quelques fraises, Faustine entre dans l’étable. Ça tombe bien, c’est l’heure de la traite des vaches.  La fermière lui offre un verre de lait tout chaud et pouffe de rire en voyant la grimace de Faustine.

    Devant les clapiers, elle est émerveillée par des bébés lapins. Elle en prend un dans ses mains, le caresse doucement et enfouit sa tête dans ses poils duveteux en lui faisant plein de bisous.

    Un peu fatiguée par toute cette activité, elle demande à Princesse Fleur de la ramener chez elle…Sa maman, son papa et sa sœur Lucille lui manquent trop…Elle veut leur raconter son aventure.

    -          -e  Ferme les yeux et compte jusqu’à dix !

    -          -  Un…deux…trois… (A toi maintenant !)

    Lorsqu’elle s’éveille, Faustine est allongée dans l’herbe, un edelweiss blanc et cotonneux en forme d’étoile dans les mains, le même qu’elle a vu sur la robe de princesse Fleur. Elle se précipite jusqu’au chalet et se blottit dans les bras de sa maman.

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