• Coucou les petits loulous,

    Il pleut depuis deux ou trois jours et tout le monde est content...On avait besoin d'eau!

    Et ce n'est pas parce qu'il pleut que nous restons enfermés chez nous...Bien au contraire...Quel plaisir de sauter dans les flaques d'eau, de respirer l'air imprégné de milles parfums différents..et d'observer les animaux qui peuvent enfin sortir de leurs cachettes....comme ce gentil petit escargot...que dis-je, cet escargot géant !!

    Belle journée et

    Bizatoussssssssssssssssss

     

    le crapaud et l'escargot

     

    Le crapaud et l’escargot géant

     

    Si j’étais née sous le nom de Jean de la Fontaine , j’aurai écrit une bien jolie fable après ma délicieuse rencontre de ce matin...du genre «  le crapaud qui voulait se faire aussi gros que l’escargot » ! Mais hélas, je ne m’appelle pas Jean et encore moins de la Fontaine, alors je vais me contenter de raconter ce que j’ai surpris dans mon jardin...ce que j’ai vu et entendu...ou cru entendre.

    Planqué derrière le panier de basket, monsieur crapaud attend la nuit pour sortir se dégourdir les pattes. Manque de chance, le jardinier passe par là et déplace sa cachette pour laisser pousser l’herbe qui a disparu sous son poids. Crapaud se sent mal ! Il est en plein milieu du jardin et se sent tout nu, tout seul, isolé dans cette grande étendue. Il a un peu peur, froid ...et faim. Il mangerait bien quelques insectes ou une petite limace pour se remplir l’estomac. Tiens ! Justement, voilà un escargot qui se dirige vers lui.

    • Oups ! Fait le crapaud…j’ai des hallucinations, le soleil tape trop fort ! Il semble immense cet escargot !
    • Oups ! Fait l’escargot, le soleil me joue des tours…j’ai cru voir un crapaud…mais pas de danger, il est ridiculement minuscule !

    L’un et l’autre conservent  cependant une certaine distance en espérant y voir plus clair. De mon côté, j’attends calmement, sans bouger,  que l’un d’entre eux se décide enfin  à se déplacer, impatiente de savoir ce qu’il va se passer. Qui aura le dessus ? Le crapaud outrageusement petit ? L’escargot anormalement géant ?

    le crapaud et l'escargot

    L’escargot qui sait à présent qu’il ne se fera surement pas dévorer par ce lilliputien, prend de l’assurance, il sort ses cornes et s’approche au plus près de l’animal quasiment insignifiant :

    • ôtes-toi de mon chemin crapaud pustuleux... tu as beau être grassouillet, tu n’en es pas moins pataud et je ne donnerai pas cher de ta peau si un chat passe par là !

    Un peu sonné par ce discours pour le moins méprisant, le crapaud n’ose pas bouger d’un pouce,  et laisse l’animal baveux passer devant lui sans broncher....Un jour, il a entendu sa maman lui dire que le « plus intelligent était celui qui ne disait rien » Il sait que le jardinier est dans le coin puisqu’il l’a privé de sa cachette...Il sait aussi qu’il ne le laissera pas poursuivre impunément son chemin...mais voilà...il ne l’avertit pas et c’est tant pis pour lui...Il prend son élan et se contente de sauter  au-dessus de l’escargot pour aller à la recherche d’une nouvelle proie plus à sa portée. Non mais dès fois !!! Pour qui se prend-il cet animal nuisible, même pas capable de sauter !!! (quoiqu’en disent certains !)

    Voilà, c’est tout...je n’ai rien vu ni entendu de plus...pas de morale non plus à cette histoire...à quoi bon !!!

    Juste quelques photos pour prouver que cette histoire est absolument « véridique ».

    le crapaud et l'escargot

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Étrange : Pouvoir du rire

    Pourquoi ce thème après ceux des "anges gardiens"...probablement parce qu'ils nous guident de différentes manières...ils nous insufflent parfois des comportements que l'on aurait jamais imaginés dans certaines situations....

    Le rire par exemple, face au danger

    photo : c'est à cet endroit que la poste a été construite

    Braquage

    Braquage !

    Les grands sages affirment  que « lorsque l’on n’a pas peur, il ne peut rien nous arriver », et je crois bien qu’ils ont raison ! Pourtant, il n’est pas toujours facile de se maîtriser.

    En effet, si par le plus grand des hasards, je me retrouvais face à un lion, ou pire, une vipère, je suis sûre que je prendrai mes jambes à mon cou sans me poser de questions.  Je ne m’imagine pas non plus faire un saut à l’élastique ou marcher sur un câble à 100 mètres de hauteur… juste pour vérifier l’exactitude de ce « dicton », et pourtant, certains le font !!...et il ne leur arrive rien de spécial !

    Sans aller jusque-là, les plus trouillards d’entre nous ont même peur d’une araignée ! Pff, n’importe quoi ! Vous avez déjà vu une araignée ? C’est tout petit !

    Bref...tout ça pour en venir à une histoire extraordinaire que j’ai lue dans la presse alors qu’elle venait de se dérouler à deux pas de chez moi.  Cette anecdote  qui illustre assez bien cette affirmation sur la peur date d’une bonne trentaine d’années, mais je l’ai toujours en tête tellement elle est riche en « enseignement ».

    Plantons d’abord le décor : la poste de la  Contrie à Nantes. Cette poste, je l’ai vue se construire depuis la fenêtre de ma chambre. Nous habitions avec nos parents dans une très grande maison qui dominait une grande partie la ville de Nantes. Au loin, nous distinguions  l’église Sainte Thérèse qui se détachait sur le ciel immense, imposante dans sa magnifique robe de briques rouges au milieu de toutes les maisons et monuments. A l’avant, des espaces verts et des arbres, (très vite remplacés par le quartier des Dervallières), et de l’autre côté du boulevard, un pigeonnier de pierres sur son piédestal accueillait encore de nombreux oiseaux.  Quelle vue superbe ! Je ne me lassais pas de l’admirer !

    Même la vieille bâtisse toute délabrée située de l’autre côté de la rue présentait un certain charme avec les herbes folles qui peuplaient un semblant de jardin.

    Les années passant, les squatters qui avaient élu domicile dans cette vieille masure ont été priés de quitter les lieux pour permettre la construction d’un bureau de poste. Nous n’avions qu’à traverser la rue pour poster notre courrier (on écrivait encore à l’époque !).

    Ce que j’aimais par-dessus tout, c’est que de ma fenêtre, j’apercevais beaucoup de monde défiler pour se rendre dans cette nouvelle poste. L’animation était assurée dans ce quartier que j’affectionnais particulièrement. Je me souviens même d’une année où l’hiver était si rude que le sol luisait sous une épaisse couche de glace. Les trois-quarts des personnes qui se rendaient à la poste n’arrivaient pas à conserver leur équilibre dans cette descente et  se retrouvaient automatiquement sur les fesses... Quelle rigolade !...Mais revenons à nos moutons !

    Ces souvenirs étaient bien présents lorsque quelques années plus tard, je lisais ce fameux article sur le journal. Il y avait longtemps que « notre » maison avait été remplacée, et que, une fois mariée et maman de quatre enfants,  je vivais (comme par hasard) dans une autre jolie maison à moins d’un kilomètre de cet endroit.

     « Braquage à la poste de la Contrie » titrait le journaliste, avant de raconter cette histoire incroyable qui venait de se passer à ma porte !

    Tout semblait calme dans le bureau de poste ce matin-là, lorsque soudain, un individu cagoulé  avait poussé violemment la porte pour s’introduire bruyamment dans les locaux. Il s’était  présenté au guichet avec une arme à la main.  Sans perdre de temps  il ordonnait aux employés de lui « donner rapidement la caisse » en les menaçant de son revolver….Comme dans un film ! A ce moment précis…on ne sait pas ce qui s’est passé dans la tête de l’une des femmes présentes face à lui,  qui, en apercevant l’arme du malfaiteur pointée sur elle s’est mise à éclater de rire…un rire nerveux certainement, mais un rire si contagieux qu’il a entrainé tout son entourage dans un fou rire gigantesque.

    Du coup, le semblant de panique qui avait dû durer quelques instants changeait de camp. Surpris,  pour ne pas dire ébahi…et probablement vexé, blessé dans son amour propre, l’homme armé a été complètement déstabilisé. Il a aussitôt pris ses cliques et ses claques pour se sauver aussi vite qu’il était arrivé … devant une dizaine de personnes de plus en plus hilares !

    Sans commentaires !!!

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    8 Mars : Journée de la femme

    Voici donc une histoire que j'ai écrite il y a déjà un bon moment et que je dédie à toutes les femmes....

    Bon mercredi

    Pétronille

    Un peu de magie

         Il était une fois une très très vieille femme très très moche qui...

    • Comment ça comme Mamy ? mais dites donc vous !!!

    Je reprends... je disais donc une femme d’un certain âge qui ne se trouvait pas très jolie....mais tellement gentille que tout le monde l’aimait beaucoup, ce qui, bien sûr, ne lui faisait ni chaud ni froid puisque son apparence lui gâchait la vie...

    Devenir jeune ?  Pétronille savait bien que cela était impossible puisqu’elle avait déjà neuf cent trente-cinq ans !  Elle ne pouvait pas revenir en arrière ! Quoique ! Il existait bien un moyen, mais ça ne l’intéressait pas vraiment. Ce qu’elle voulait, c’était effacer les rides qui lui creusait le visage, retrouver un visage de jeune fille, une belle chevelure longue et bouclée et une peau aussi douce que celle d’un bébé....mais pour ça, il fallait absolument qu’elle aille au pays des fées  pour demander à la plus ancienne le secret de la beauté éternelle.

    Rien de plus simple ! Sauf qu’elle devait franchir une haute montagne, marcher longtemps dans une épaisse forêt très sombre ou vivaient d’horribles sorcières et traverser une rivière remplie de crocodiles.

    Un beau matin, elle se mit donc en chemin et s’arrêta devant la haute montagne.

    • Oh là là ! que c’est haut !

    Elle faillit renoncer, mais c’était mal la connaître...elle était très courageuse et téméraire et mit des jours et jours pour grimper jusqu’au sommet. Arrivée tout en haut, le spectacle qui s’offrait à elle la récompensa de tous ses efforts ! C’était magnifique !! Elle respira une grande bouffée d’un air d’une fraîcheur incomparable et découvrit un paysage à couper le souffle...C’est donc avec l’incroyable impression de voler, légère et très heureuse qu’elle descendit sur l’autre flanc de la montagne.

    Elle pénétra ensuite dans une forêt sombre et mystérieuse

    • Oh là là ! ça fait drôlement peur !

    Elle faillit renoncer, mais c’était mal la connaître...elle était très brave et audacieuse. Elle affronta donc sans sourciller les abominables sorcières qu’elle rencontra inévitablement. Tandis que l’une d’elle s’approchait d’elle pour la transformer en crapaud, Pétronille lui fit un croche-pattes qui la fit voltiger dans les airs…La poudre magique qu’elle s’apprêtait à lui lancer se répandit sur sa vieille robe  et c’est elle qui fut transformée en batracien...Bien fait !!! Elle brava aussi des créatures très bizarres qui voulaient lui faire rebrousser chemin, mais elle ne se laissa pas intimider...et c’est fièrement qu’elle sortit de la forêt saine et sauve... elle était si satisfaite de s’être surpassée que c’est d’un pas confiant qu’elle se prépara à traverser la rivière.

    • Oh là là ! ils sont énormes ces crocodiles !! et quelles mâchoires !!!

    Elle faillit renoncer, mais c’était mal la connaître...elle était débrouillarde et futée. Elle s’approcha donc de la rive, et parla gentiment aux crocodiles qui voulaient la croquer. Elle leur raconta une histoire drôle et pendant qu’ils se tordaient de rire, elle grimpa sur la tête de l’un d’eux pour passer sur l’autre rive.

    En arrivant au pays des fées, c’est une femme souriante, fière de ses exploits, heureuse même, qui se présenta devant la plus ancienne magicienne.

    • Bonjour Pétronille...lui dit celle-ci. Pourquoi es-tu venue jusqu’ici ?
    • Je voudrais connaître le secret de la beauté éternelle, lui répondit la vieille femme
    • Mais tu le connais ce secret ! tu es gentille, courageuse, téméraire, brave, audacieuse, débrouillarde et futée...que demander de plus. La beauté est en toi, et c’est cela que l’on voit lorsque l’on est en ta présence! n’es-tu pas heureuse d’avoir réussi toutes les épreuves qui se présentaient sur ton chemin ?
    • Si, bien sûr !
    • Alors, regarde-toi dans ce miroir et dis-moi ce que tu vois.

    Avec un peu d’appréhension, Pétronille fixa son reflet et ne vit que ses yeux...des yeux remplis de bonheur.

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  • Bonjour tout le monde,

    Solution de l'histoire jeu de la semaine dernière "Voyage voyage"...

    Le nom des villes et départements en rouge dans le texte

    Bon début de semaine à tous

    Voyages...jeu

    Voyage, voyage !!

    Aujourd’hui le temps est magnifique. Le soleil brille depuis l’aube.  

    • Allez les enfants, je vous invite à faire un petit tour...Que dis-je ? Une grande virée dans les plus belles villes de France.
    • Pas possible!
    • Comment ça, ce n’est pas possible ?
    • On n’a pas le droit ! Tu sais bien que nous sommes « confinés » et que l’on ne doit pas dépasser les dix kilomètres à la ronde !
    • Très juste ! Mais quand on veut, on peut ! Oust ! Il fait chaud les loulous, on prend juste un gilet, on saute dans les baskets...et on sort !
    • Quel pull je prends, me demande Charles avec sa voix de bébé.
    • Celui que tu préfères avec le col marron et les manches trop longues.

    Sans un mot de plus, les enfants me suivent aveuglément et viennent avec moi sur le sentier étroit qui mène au cœur d’une magnifique forêt dominant les bords de la rivière. Je suis sûre qu’ils ne seront pas déçus. Nous en avons pour une bonne heure de marche à pied, mais le paysage vaut le détour.

    Dans le petit bois, la réunion d’arbres d’essences variées, désormais ornés de leurs plus belles couleurs, donne un aspect magique au décor.

    • Au secours ! un lion! S’exclame soudain Antony
    • N’importe quoi !
    • Si, regarde cette branche ! Ce n’est pas une vanne ! Je parie qu’il va rugir et sauter sur nous ! Vite, fuyons le danger!!!
    • Oh c’est vrai, poursuit son frère en riant aux éclats ! Et là, on dirait un renne ...il attend sans doute le Père-Noël ! Là-bas, une colombe prête à s’envoler !! Et là-bas...
    • Oui, sur l’écorce de ce sapin, il y a un petit pantin qui court après une canne...sûr, il veut la manger...et...

    Je souris en écoutant leurs histoires qu’un père ne comprendrait sans doute pas (Non ! je rigole !!!)...C’est étonnant tout ce que les enfants arrivent à découvrir dans la nature, et ce, sans avoir l’air de se creuser les méninges !!

    Tandis que nos regards d’adultes se fixent sur la beauté des paysages dans son ensemble, leurs yeux attrapent avec grâce le moindre détail et leur imagination les porte au loin, dans un monde invisible pour nous.

    Hier, c’était le cas ...

     Heureusement, certains d’entre nous sont encore capables de garder cette douce âme d’enfant...et ça, c’est merveilleux !

    J’ai voulu jouer le jeu moi aussi, et lorsque nous sommes arrivés près de la rivière, j’ai observé de près cette belle étendue calme et j’ai cherché une image satisfaisante. J’ai plongé mon regard  dans le reflet des arbres qui dansaient sur la surface de l’eau et j’ai vu une scène qui m’a semblé magique : Dans les branches, le vent dévoilait l’œuvre de Rodin, les bourgeois de Calais, qui flottait tranquillement sur un miroir. J’en fis part aux enfants

    • Bof ! ont-ils simplement répondu. C’est nul ! Pas de pot, tu n’as même pas remarqué le passage secret et le roi assis sur son trône. Il nous tend la clé des secrets...Tu viens Antony, on va aller sur l’Ile..

    Pendant un bon moment, les enfants ont poursuivi leur délire, jouant et imaginant des mondes passionnants dans lesquels je ne trouvais plus ma place. Je me sentais bien misérable !

    De retour à la maison, Charles se souvint de ce que je leur avais promis en partant :

    • C’était génial ! on s’est bien amusé, mais on n’a vu aucune ville
    • Ah non ??? Vous avez mal regardé alors ! Je n’ai peut-être pas votre sens de la fantaisie, ni ce petit brin de malice qui vous caractérise,  mais nous avons quand même visité 50 villes et départements !!! …au minimum….

    Et toc !!! A vous de les retrouver à présent !

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Étrange : Les anges gardiens 2

    A suivre dans les prochains jours, d'autres histoires sur ce thème (mardi...jeudi...)

    Et bien sûr d'autres histoires "étranges" à gauche de l'écran (version PC)

    Bon week-end

    Pas de chômage - 2

    Pas de chômage pour les « anges gardiens »

    2 -

       Heureux sont ceux qui n’ont peur de rien.

    J’ai un peu honte de l’avouer, mais pour ma part, j’ai la phobie de la route, de tout ce qui rampe, des tsunamis, du vide…et de bien d’autres choses encore !!!  Mais jamais, non jamais un modeste tas de bois ne m’a causé la moindre crainte…et c’est bien avec une totale confiance que je suis allée avec mon mari chez notre fille pour ranger les vingt-cinq stères de chêne qui nous attendaient à 200 mètres de son hangar, en bas d’un champ voisin.

    Quand j’ai vu la montagne de bois, j’ai cru qu’on n’y arrivait jamais !!

    • « Waouh !! ça fait tout ça vingt-cinq stères ??? »

    Pas de temps à perdre, on remonte nos manches tous les trois, on prend une bonne paire de gants et on commence illico à remplir la  première remorque accrochée à la voiture….Ma fille  et moi suivons le chargement jusqu’au hangar, ce qui nous donne le temps de souffler avant de décharger et d’empiler les rondins consciencieusement le long du mur.

    Pour aller plus vite, on en sort deux ou trois d’un coup….c’est un peu lourd, mais ça va plus vite…on s’active sans trainer …le temps menace dur !! Il a plu toute la nuit et on annonce de la pluie pour la journée. Pour le moment, ça va.

    Plusieurs remorques plus tard, les bras, les jambes et le dos commencent à s’énerver sérieusement !!! Ils donnent quelques petits signes de fatigue. Il est temps de faire une petite pause déjeuner.

    • «  Pas trop longtemps quand même, sinon, on ne se relève plus ! »

    N’empêche, on l’apprécie ce petit moment de détente…et surtout les délicieuses lasagnes préparées par notre petite cuisinière.

    C’est reparti ! On change de technique. On fait une sorte de relais. Je plonge les bras dans la remorque pour prendre les buches que je dépose sur les bras de ma fille et elle les passe à mon mari qui les empile toujours plus haut…A présent, il est en haut de  l’échelle pour installer le bois.….

    • «  C’est pas un peu haut ? »
    • « Non, ça va, regarde »

    En disant cela, il pousse légèrement sur le tas qui tremble légèrement

    • « ça bouge quand même pas mal !!! »
    • « Non, il faudrait vraiment insister pour que ça tombe…mais on va quand même arrêter par là et commencer à faire une deuxième rangée devant…ça consolidera le tout »
    • « Si tu le dis !! »

    On poursuit donc notre travail sans trop se poser de questions…entre temps, mon mari teste encore la solidité du tas de bois…je plonge encore dans la remorque…aie, aie, aie le dos !! Il va falloir changer de rôle au prochain tour…le tas devient de plus en plus impressionnant, une véritable « forteresse » !

    La remorque est enfin vide. On repart en charger une nouvelle.

    Quelques minutes plus tard, le chargement est de nouveau à l’entrée du hangar. Mon mari descend de la voiture, et de loin, on l’entend s’écrier :

    • «  Nom de …la caravane !!! »

    En voyant sa tête - Il est livide ! -  on comprend tout de suite ce qui s’est passé. 

    Le tas de bois s’est effondré pendant notre courte absence

    • «  Il faut tout recommencer !!! »
    • «  Tu rigoles !!! Refaire le tas…la caravane, …MAIS ON S’EN MOQUE ROYALEMENT ! A cinq minutes près, tu étais dessous…et ta fille aussi probablement ! Je suis super contente de recommencer tout ça…

    Eh oui, en réfléchissant un instant, s’il était tombé quelques instants avant, il n’y avait aucun moyen d’en réchapper ! Dans le fond du hangar, d’un côté le tas de bois, de l’autre la caravane …il n’y avait aucune sortie de secours…

    On se regarde tous les trois et ensemble on a la même idée : on est vraiment bien protégés sur ce coup là ! Si les anges gardiens n’existent pas, qui a fait s’écrouler le tas de bois pendant notre absence ? Le seul moment où il aurait pu tomber est quand mon mari testait la solidité…A croire que « notre ange gardien «  a profité de notre absence pour éviter le drame. Et si c’est seulement un coup de bol…il est de taille !

    Ça calme !!

    On reconstruit l’édifice…bien moins haut et plus solide, on termine les chargements quasi dans le silence (d’ailleurs, on n’a plus trop la force de parler), on oublie nos douleurs, mais on est quand même sous le choc. Quel coup de chance !!

    …Et ce n’est pas le seul ! Le deuxième arrive en fin de journée au moment où l’on dépose la dernière buche dans la remorque. A cet instant précis, les nuages se vident d’un seul coup de toute l’eau accumulée dans la journée…. On fonce dans la voiture juste à temps pour éviter d’être trempés comme des soupes !!

    Quand on allumera le feu dans la cheminée cet hiver, on se souviendra sûrement de cette histoire et on l’appréciera, notre chauffage !!!

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