• Belle journée à toutes et à tous,

    Étrange : Sur les traces du passé

    Dans la série "les entités"...quelques images qui se présentent à nous...quand on ne s'y attend pas.

    Re (voir) la Normandie

    Re(voir) la Normandie

    C’est drôle les aprioris !

    On n’a jamais vu une personne et on croit la connaitre. On n’a jamais goûté un plat et on décide qu’on ne va pas l’aimer. Pareil pour une région que l’on n’a jamais visitée. On se dit qu’elle est géniale ou au contraire qu’on s’y ennuiera à mourir.

    Eh oui ! Je n’échappe pas à la règle ! Loin de là !

    L’idée de passer quelques jours en Normandie ne m’avait jamais effleurée. J’ai toujours préféré la côte Atlantique et ses criques, la montagne, les forêts et les paysages variés avec du relief, des cours d’eau et des sentiers ombragés.

    La Normandie ne représentait pour moi que de vastes espaces avec des champs à perte de vue, des vaches et des pommiers, avec bien sûr une côte et des plages immenses…malheureusement vestiges d’un triste passé, pas si lointain que ça !

    Et il est vrai que les plages du débarquement, bien que synonyme de « délivrance de notre pays » ne représentaient pour moi que la  mémoire d’une guerre où je n’avais pas forcément envie de (re)plonger. Les cours d’histoire de ma jeunesse, les films et reportages divers me suffisaient amplement. Pour passer quelques jours de vacances, de repos, je préférais de loin la mer, la montagne, les reliefs, les lieux vivants, mais en aucun cas des monuments ou des lieux « funestes »

    Il aura fallu l’engouement de mon petit-fils pour cette région qui l’avait littéralement fasciné en février, et son désir d’y retourner avec nous pour que je découvre enfin ce lieu.

    Il était si heureux de nous faire partager sa passion pour l’histoire et nous servir de guide sur ces traces du passé qui l’avaient tant ému ! Et quel merveilleux guide ! Il connaissait son sujet comme s’il l’avait vécu ! Il n’avait pas oublié un seul détail de ce qui l’avait touché quelques mois plus tôt.

    J’avoue que j’ai été bluffée ! Pour ne pas dire « bouleversée ».Jamais je n’aurai imaginé ce que j’allais ressentir en marchant sur les pas de tous ces hommes venus de si loin pour nous libérer de nos chaines en sacrifiant leur propre vie. C’était un peu comme s’ils étaient encore présents.

    Si dans les films ou dans les musées, l’histoire me paraissait lointaine, longer les côtes normandes me donnait l’impression d’être en présence de tous ces fantômes d’un passé très très proche. Prendre réellement conscience de ces faits héroïques sans lesquels je n’aurai jamais pu voir le jour quelques années plus tard, m’a vraiment ébranlée.

    J’avais déjà vu les cimetières ou reposent tous les alliés… en photo, dans les reportages ...mais ça n’a rien à voir avec ce que l’on peut éprouver en parcourant les allées, en s’approchant de près de la dernière demeure de ces soldats, très jeunes pour la plupart, qui ont donné leur vie pour nous...

    Si je me décide à écrire ces quelques lignes, c’est précisément parce qu’à l’occasion de l’une de ces visites dans l’un d’entre eux - le cimetière canadien - une sorte de « vision » m’a vraiment troublée. Je ne cherche pas à être « crédible » en racontant cette petite anecdote, mais j’éprouve simplement le besoin de la transcrire... Elle a probablement sa raison d’être.

    Je marche dans l’allée en essayant de comprendre la vie de ces hommes, leur motivation et les sentiments qui les animaient lorsqu’ils ont débarqué sur ces côtes normandes, lorsque brusquement mon attention est attirée par les grands arbres qui encerclent le site. Mon imagination dépasse alors la réalité et il me semble apercevoir des soldats juchés sur ces arbres. C’est un peu comme s’ils observaient les visiteurs et qu’ils essayaient de leur signifier qu’ils sont bien là, mais « vivants »…Difficile de transcrire ce que je ressens à cet instant.

    Ce qui est très étrange, c’est que je sais parfaitement que je ne vois rien de concret, mais je fixe néanmoins l’un d’entre eux…enfin, l’image qui s’est « glissée » dans mon esprit comme s’il était vraiment présent. Il est assis en équilibre sur une branche de l’arbre, le pied droit contre le tronc et le genou gauche replié. Son bras gauche repose nonchalamment sur ce genou et il tourne la tête dans notre direction, Son regard est chaleureux, bienveillant. Vêtu d’un uniforme kaki, il n’est pas armé et semble très calme, pacifique. Autour de lui, les autres hommes ne sont pas distincts, comme « enveloppés » dans un halo brumeux.

    Cette image n’a duré que quelques dixièmes de secondes, mais elle a eu pour effet de m’apaiser…afin de me permettre de poursuivre sereinement mes pas sur les traces de ce passé douloureux.

     

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  • Bonjour tout le monde,

    Depuis deux jours, c'est le printemps !! Et voici, pour le fêter, l'histoire de Mina..

    Pour tous...

    Très très bientôt (peut-être après demain, l'histoire du petit fantôme promise !!)

    Belle journée

    Symphonie florale

    Symphonie florale

         La journée a été éprouvante pour Mina : une tonne de travail, un patron constamment sur le dos, et pour finir une heure dans les embouteillages. Ce n’est qu’en arrivant sur le chemin qui la mène à son village qu’elle peut enfin souffler. Au volant de sa voiture, elle se détend et chantonne en écoutant Soprano. Elle admire le paysage et se dit qu’elle a bien de la chance de vivre au milieu de cette nature si généreuse et si colorée en cette saison. Elle se sentirait presque protégée sur cette route bordée de haies touffues d’où jaillissent comme un feu d’artifice des bouquets blancs d’aubépines et jaunes d’or des genêts.

    Symphonie florale

    Perdue dans ses pensées, elle aperçoit soudain deux grandes marguerites qui penchent dangereusement leurs têtes sur la chaussée. « Mais elles font du stop !!» constate-t-elle en s’arrêtant pour les cueillir, comme elles sont jolies !

    • Merci Mina, entend-elle nettement tandis qu’elle remonte dans sa Clio.
    • Je suis fatiguée ! j’entends des voix…dit-elle tout haut en reprenant son volant.

    En arrivant chez elle, elle pose négligemment son sac sur la table du séjour, attrape un vase de terre cuite sur une étagère, le remplit d’eau et y dépose les deux fleurs. Elle sort ensuite dans le jardin pour prendre l’air. Elle en a bien besoin.

    Symphonie florale

    Adossée à la cabane de jardin, bien calée sur une chaise en rotin, elle ferme les yeux et respire profondément, laissant le parfum du jasmin entrer dans ses narines et envahir tout son être. Bercée par la douceur de cette fin de journée, elle  ne tarde pas à s’assoupir. C’est alors qu’elle entend des petites voix cristallines l’appeler :

    • ..coucou...coucou. Tu viens nous regarder ?

    Symphonie florale

    Ce sont les clochettes des campanules violettes qui s’agitent pour l’inviter au plus magique des spectacles. Mina ouvre lentement les yeux et découvre son jardin métamorphosé. Elle s’approche du seringa et ne peut qu’admirer les étamines délicatement parfumées  surgissant du cœur de chaque coupelle blanche. Enivrée par cet arôme, elle se dirige vers les asters qui, pour lui offrir un magnifique ballet,  ont enfilé leur justaucorps jaune et leur tutu mauve. Ils sont accompagnés par les azalées vêtues de longues robes roses et les clématites qui évoluent en toute légèreté dans de longs voiles bleus.

    Symphonie florale

    Plus loin, ce sont les œillets qui s’élancent dans un flamenco endiablé, laissant virevolter autour d’eux leurs longues robes andalouses à frous frous rouges et volants blancs.

    Mina réfrène ensuite un éclat de rire en apercevant les fleurs de pommes de terre aux allures de clown. Elles semblent jouer au rugby avec le ballon orange qu’elles portent à bout de bras sur leur maillot blanc. Sur le terrain, les pissenlits et les bleuets jouent les pom pom girls en agitant leurs gros pompons jaunes et bleus pour encourager leurs équipes.

    Symphonie florale

    Elle s’arrête enfin, près d’un fragile coquelicot rouge vif tout tremblant :

    • Je ne pensais pas que tu me regarderais, lui dit-il timidement. Je suis tellement quelconque. Je n’ai pas une garde-robe si impressionnante et majestueuse que les roses, ni...
    • Les roses sont fières et orgueilleuses ! toi, tu es simple et tu dégages tellement de douceur. Quand je t’aperçois, je suis émue rien qu’en pensant à l’or des champs de blé dans lesquels tu vis habituellement...C’est tellement beau !

    Symphonie florale

    En disant ces mots, Mina ferme à nouveau les yeux pour imaginer ces grandes étendues rouge et or dans lesquelles elle jouait lorsqu’elle était enfant, et sombre à nouveau dans un profond sommeil.

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Étrange : les entités

    Quand elles se manifestent physiquement !!!

    Anecdote bien connue de mon entourage...et bien réelle aussi !

    Bon mardi à tous

    Visite inattendue

    Visite inattendue

     

         Dans le petit village de Bretagne où il vit depuis déjà quelques années avec ses deux filles, mon frère partage son temps entre sa profession d’enseignant et la rénovation de sa maison. Je dis « maison », mais en  fait, il s’agit plutôt d’une « grange » au toit de chaume assez typique. Elle est relativement grande mais carrément vide. Tout est inventer et créer à l’intérieur. Après des heures et des mois de travaux, le résultat est plutôt sympa : une vaste pièce de vie dominée par une immense cheminée et cuisine attenante au rez-de-chaussée, belle salle de bains en contrebas, et chambres à l’étage. Le style assez rustique apporte un charme fou à cet intérieur chaleureux ou l’on se sent particulièrement bien tout simplement.

      Un soir, après sa journée de travail, mon frère veille un peu plus tard que d’habitude. A l’étage, ses filles dorment tranquillement et il en profite pour terminer ses préparations de classe. Cahiers, livres, polycopies et autres recouvrent la lourde table de chêne qui trône au milieu de la pièce, et tandis qu’il rédige le déroulement des séances de sa journée du lendemain sur son « cahier-journal », il ressent une présence tout près, et un regard posé sur lui, juste derrière son dos. Il n’y prête que peu d’attention, attribuant cette impression à la fatigue accumulée dans la journée...il faut bien admettre que les journées d’un homme qui travaille et élève seul deux enfants sont sensiblement équivalentes à celle d’une maman seule !!!

    Il poursuit ses écritures mais la persistance du regard l’incite à se retourner presque malgré lui.

    Il aperçoit alors un vieil homme, assis sur les marches les plus basses de l’escalier qui le fixe sans rien dire...calme. Il jette un coup d’œil sur la porte d’entrée : non, non, il n’a pas oublié de la fermer. Personne donc n’a pu entrer.

    Le jeune homme se frotte les yeux : «  je dois être bien fatigué » se dit-il « je n’ai pourtant pas abusé des excitants ! » Il n’est pas non plus un adepte des drogues et autres stupéfiants. Il reprend son crayon et continue son travail.

    Intrigué malgré tout, il se retourne une nouvelle fois pour s’assurer qu’il s’agit bien d’une hallucination...et se retrouve une nouvelle fois en présence de cet inconnu, toujours silencieux, vêtu d’un costume croisé, cintré,  et d’un pantalon rayé assortie à la veste. Un chapeau sur la tête, il arbore une grosse moustache en guidon de vélo (30 ans après cette vision, le portrait de cet homme est encore gravée dans la mémoire de mon frère qui peut en faire une description encore plus précise que les quelques mots que je note dans ce récit !)

    Un peu « secoué » je pense, il ne cherche pas à lui adresser la parole et lui tourne le dos avant de se retourner une troisième fois, bien décidé du coup à lui demander des explications...

      Personne, l’homme a disparu !!

    Un peu inquiet sur son état de santé, mon frangin monte se coucher sans demander son reste. Il va sans dire que le sommeil n’arrive pas facilement !!!

       Les jours suivants, il raconte son aventure à ses amis qui ont bien du mal à la prendre au sérieux !! On a facilement tendance à mettre la santé mentale des gens en cause lorsqu’il s’agit de phénomènes qui nous dérangent, ou qui  dépassent un peu !

       Il faut croire que cela ne le décourage pas puisqu’il en parle quelques temps plus tard à l’ancien propriétaire de la maison, un ami lui aussi. Il lui décrit dans les moindres détails  sa « vision » : l’homme qu’il a aperçu sur les marches de l’escalier, son allure, sa tenue vestimentaire très chic, son regard....

    Sans sourciller, cet ami l’écoute attentivement, puis il se lève, quitte la pièce et revient quelques minutes plus tard avec le portrait de son père....Mon frère reconnait alors l’homme dont il vient de faire une description précise !

    Ce grand-père avait vécu pratiquement toute sa vie dans cette maison...peut-être ne l’a-t-il jamais quittée après tout !

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  • Coucou les petits loulous,

    Encore une histoire de fantômes !

    Très bientôt, une histoire qui fait beaucoup plus peur....Préparez-vous!

    Bon week-end et

    Bizatousssssssssss

    Le vieux manoir

    Le vieux manoir

        Les enfants sont fous de joie.

    D’abord, ils se sont figés face au paysage qui s’offrait à leurs yeux, puis, tout excités, ils ont sauté dans tous les sens en regardant cette jolie maison au sommet de la colline. C’est désormais dans ce superbe manoir qui surplombe la vallée qu’ils vont vivre avec leurs parents. Ils ont tellement hâte d’aller le visiter ! Aucune comparaison possible avec le petit trois pièces au cinquième étage qu’ils occupaient jusqu’alors. Quelle chance ils ont ! Ils n’en croient pas leurs yeux !

    Dans son coin, Manon, l’aînée, ne partage pourtant pas le bonheur des jumeaux Alix et Yohann. Face à cette immense bâtisse, elle semble inquiète. Ce vieux manoir ressemble tellement à celui qu’elle a vu dans une émission télé où il était question de maisons hantées ! Même haute tour ! Et ce donjon ! Sûr, un fantôme attend la nuit pour en sortir ! Elle ne dit rien à personne pour ne pas affoler ses petits frères et ses parents.

    Elle sait que les fantômes prennent un malin plaisir à faire peur aux habitants des lieux par leurs cris effrayants et leurs apparitions nocturnes. Ils n’hésitent pas non plus à changer les meubles de place, vider les frigidaires, chatouiller les pieds des enfants pendant leur sommeil...et puis, il parait qu’ils sont souvent très dangereux !

    Elle n’en mène pas large. Aussi, afin que personne ne s’aperçoive de ses craintes, elle se contente de murmurer entre ses dents :

    • Elle n’est pas un peu grande cette maison ?
    • Mais voyons, ma chérie, tu sais bien que nous allons la transformer en gite ! Ce sera génial tu verras.

    Ses jeunes frères s’aperçoivent alors de son trouble. Ils lui attrapent la main pour l’entrainer à l’intérieur des lieux. Elle se ressaisit et les regarde, attendrie, monter dans les étages, courir le long des couloirs et ouvrir toutes les portes pour explorer chaque pièce et découvrir  leur nouvelle chambre.  Au dernier étage, Yohann essaie de pousser la petite porte qui semble ouvrir sur la tour, mais sans succès....maman ne retrouve même pas dans son trousseau  la clé qui lui correspond:

    • Ce n’est pas grave, on demandera demain à l’agence. Ils ont dû l’égarer. En attendant, nous allons commencer à tout ranger et vider vos cartons dans vos chambres. Allez oust, c’est parti !

    Les jumeaux sont les premiers à s’activer. Ils sont tellement heureux ! Pensez donc, leurs deux nouveaux petits nids douillets sont exactement ce dont ils rêvaient, avec une porte communicante entre les deux. Yohann a l’impression d’être dans un navire avec un grand lit bateau, des  hublots, un  gouvernail, un hamac et une échelle de corde pour accéder à une mezzanine remplie de coussins. Celle d’Alix ressemble à une forêt avec un énorme tronc d’arbre pour y cacher son lit.

    Manon dormira dans la chambre juste en face de celles de ses frères, une vaste pièce très lumineuse avec une grande salle de bain et un bureau attenants.

    La journée se passe dans la joie, entre rangements, projets, découverte des lieux avoisinants et plongeons dans la jolie piscine du parc. La soirée s’annonce très douce et toute la petite famille s’installe alors à la terrasse pour dîner. Ce n’est que lorsque la lune, toute ronde apparait derrière les sapins du petit bois que  tout le monde décide d’aller dormir. Personne ne se fait prier et chacun monte dans sa chambre en baillant.

    Une ombre passe alors au-dessus du manoir, comme un voile opaque l’enveloppant tout entier…Mais sans doute ne s’agit-il que d’un nuage !

    Dans son lit, Manon est très agitée, elle n’arrive pas à fermer les paupières. Elle scrute chaque trait de lumière dans la pénombre, et reste attentive au moindre bruit…On ne sait jamais, les jumeaux pourraient avoir peur !!!

    Soudain un cri lugubre venant de nulle part lui parvient jusqu’aux oreilles, une sorte de « hou hou hou » plaintif et angoissant qui la pétrifie. Il est suivi de plusieurs autres gémissements tout aussi sinistres…Elle n’ose plus bouger dans son lit, et attend, affolée, que le silence revienne totalement. Il ne se passe pas cinq minutes qu’un bruit étrange rompt une nouvelle fois le calme de la demeure. Il s’agit d’une sorte de frôlement qui se rapproche de la porte de la chambre….puis plus rien. Courageusement, Manon sort de son lit et se dirige lentement vers la porte. Elle se fige en voyant la poignée tourner doucement….puis la porte s’ouvre en grinçant et ce qu’elle aperçoit alors la glace d’horreur.

    Une forme blanche s’avance vers elle. Elle n’est plus qu’à quelques mètres de la fillette (j’ai oublié de vous dire que la chambre de Manon est si vaste  qu’une bonne vingtaine de pas la sépare de la porte d’entrée …et surtout que dans la panique, elle a oublié d’allumer sa lampe)

    Où en étais-je ? Ah oui, la forme blanche est à présent tout près d’elle… et déjà, Manon ne respire plus ! Elle suffoque et aucun son ne sort de sa bouche. Elle ne peut même plus bouger…Elle le savait ! Le fantôme est là, face à elle et elle sent que dans une seconde elle va s’évanouir.

    C’est à ce moment précis qu’elle entend un gros éclat de rire. Elle reconnait la voix des jumeaux. Elle attrape le drap qui les recouvre et le jette sur le sol.

    • Mais ma parole, vous êtes complètement fous ! Quelle idée vous est passée par la tête ? Et ne croyez surtout pas que j’ai eu peur !
    • Même pas de la chouette tout à l’heure ?
    • Ah ? c’était une chouette ? Allez, tout le monde au lit sinon on risque de réveiller Papa et maman !
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  • Belle journée à toutes  et à tous,

    Étrange : Manifestations surprenantes

    Parfois, il nous arrive de "ressentir" la présence de quelqu'un près de nous...et pourtant nous ne voyons personne...Quelques anecdotes

    Bonne fin de semaine à tous

    Manifestations

    Sommes-nous entourés d’êtres invisibles ?

         Sommes-nous réellement entourés « d’êtres invisibles », ces âmes errantes, comme l’explique Nono dans son texte (voir texte avant hier) avec des expériences assez étonnantes ?

         Je serai tentée de dire « oui » si j’en crois quelques anecdotes qui m’ont parfois bien troublées...mais j’aimerais croire qu’il ne s’agit pas uniquement d’âmes « égarées ».

    Je désirerais savoir en fait si certaines personnes proches que l’on a aimées et qui nous ont quittés,  peuvent « revenir » pour simplement nous faire prendre conscience qu’elles sont encore près de nous ...dans une autre dimension. Peut-être même se présentent-elles à nous pour nous aider...Pourquoi pas ?

    Et dans ce cas, pourquoi les aider à partir « vers la source » ?

    C’est juste une question que je me pose et à laquelle je ne trouve aucune réponse pour le moment (Avis aux spécialistes...).

    A ce sujet, de nombreux points d’interrogation se dressent sur mon chemin, et n’ayant pas de réponses à mes questions, je vais juste relater ici deux ou trois anecdotes qui m’ont laissée quelque peu désorientée :

     

     1 - La première s’est déroulée quelques temps après la disparition de ma sœur. J’étais seule à la maison et vaquait à mes occupations quotidiennes lorsqu’une forte odeur de tabac est venue me chatouiller les narines. Plus personne ne fume à la maison, et ceci depuis bien des années. D’ailleurs, à part moi, il n’y a personne ici. Je regarde partout, rien ne peut justifier cette odeur qui flotte autour de moi...les fenêtres sont également fermées et la rue est déserte.

    Je pense immédiatement à ma sœur, qui elle, n’avait pas réussi à arrêter cette « vilaine »  habitude... pourtant, là où elle se trouve à présent, je ne pense pas qu’il lui soit possible de griller une cigarette !

    Cette odeur était-elle uniquement « dans ma tête » ?...un simple souvenir.

    L’odorat est-il un moyen de communiquer ???  Tout comme ces parfums « étranges » et souvent peu connus qui nous surprennent parfois sans raison ?

     

    2 – Il fait nuit. Je suis dans mon lit et je suis éveillée par le bruit de pas dans l’escalier. J’entends nettement les craquements reconnaissables de la troisième et de la cinquième marche, puis les pas un peu lourds sur le plancher. Je ne prends même pas la peine d’ouvrir les yeux et me rendors immédiatement. Je sais que mon mari se lève presque chaque nuit. Rien d’anormal...sauf que ce matin, il m’affirme qu’il n’a pas bougé du lit.

    Cette « illusion » s’est encore répétée il y a quelques jours, et cela m’a vraiment inquiétée ….c’était tellement réel !!!

    L’ouïe nous jouerait-elle des tours elle aussi ?

     

    3 – Plus surprenant encore, une « expérience » déjà vécue il y a longtemps, et que j’avais oubliée... mais qui s’est manifestée à nouveau à moi il y a peu de temps. J’étais en train d’écrire tranquillement un texte sur mon ordinateur lorsque mon mari s’est approché de moi et posé sa main sur mon épaule. Surprise-  je ne l’avais pas entendu arriver - et légèrement agacée – je n’aime pas que l’on lise ce que j’écris par-dessus mon épaule- je me retourne vivement pour lui dire...et rien ! Personne  derrière moi ! Qui donc s’est permis de vérifier ce que j’écrivais ?

    Ces anecdotes me laissent d’autant plus « perplexe » qu’elles n’aboutissent à rien de précis. Pas de message, rien de vraiment compréhensible...

    Questions qui resteront probablement sans réponse !!!

    Je me dis seulement pour le moment que nos chers disparus utilisent probablement nos cinq sens pour communiquer :

    • La vue : nombreux exemples comme la « femme en rouge », faisceaux lumineux…
    • L’ouïe : bruits…
    • L’odorat : parfums étranges…
    • Le toucher : mains sur l’épaule, chatouillis ****…
    • Et aussi le goût…rappelez-vous des « petites madeleines de Proust !!

    **** Les chatouillis : Il s’agit d’une autre anecdote. De son vivant, ma mère nous avait dit un jour en riant que lorsqu’elle ne serait plus de ce monde, elle viendrait de temps en temps nous chatouiller les pieds…Et bien, me croira qui veut…parfois la nuit, je ressens « ses » chatouillis !!!

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