• Coucou les petits loulous,

    C'est mercredi aujourd'hui...belle journée en vue

    Et si on en profitait pour aller faire un petit tour en campagne, au bord de l'eau ou simplement dans un jardin ou un parc pour écouter le chant des oiseaux !!! Qu'est-ce-qu'ils sont bavards ces temps-ci !!!!

    Belle journée et

    Bizatousssssssssssssss

    le chant des oiseaux

    Le chant des oiseaux

        Il fait très beau aujourd’hui. Assise dans l’herbe, le dos contre un arbre, Maïlis écoute sans bouger le gazouillis des oiseaux qui s’interpellent d’un arbre à l’autre.

    Dans cette immobilité et sous la douce pression du soleil, ses paupières se ferment lentement. Elle se laisse bercer par le souffle léger de la brise. Attentive aux différents chants qui lui parviennent jusqu’aux oreilles, elle pourrait presque comprendre et se joindre aux conversations des pinsons, bergeronnettes, pigeons et merles qui l’entourent...Pour un peu, elle leur répondrait. C’est drôle ! Les yeux clos, elle a l’impression de suivre chacun de leurs mouvements...

    Ça y est, la voilà qui décolle et s’envole ! Légère, aérienne, elle s’éloigne dans les airs et rejoint un coucou qui vient de trouver un nid bien douillet pour s’y installer. Pas besoin de travailler, d’autres l’ont fait à sa place. Il est si content qu’il n’arrête pas de dire « coucou, coucou, coucou» à qui veut l’entendre. Peut-être est-ce le chant d’une petite mésange bleue en colère qu’elle perçoit au même instant...Furieuse de voir ce squatteur occuper sa « maison », elle disparait rapidement dans le noisetier, vive comme un jeune écureuil, à la recherche d’un nouvel emplacement pour s’installer.

    A présent, c’est une tourterelle qui roucoule...elle propose son aide à la petite mésange pour transporter les fines brindilles trop lourdes et toutes deux s’activent pour construire un nouveau logis pour ses petits.

    Plus loin, Maïlis sourit en découvrant un pic vert au plumage vert et à la tête rouge qui cogne rageusement contre un arbre : toc toc toc...toc toc toc !!! Sans doute espère-t-il trouver des insectes sous l’écorce pour se nourrir.

    Le croassement d’un groupe de Corneilles tire la fillette de sa rêverie. Elles viennent d’apercevoir Finaud, le gros chat blanc, qui s’étire longuement et sort tranquillement de la maison. Il a faim ! Elles s’agitent et alertent bruyamment tous les oiseaux qui s’enfuient à tire d’ailes, délaissant graines et insectes :

    • Vite ! Cachez-vous ! semblent-elles leur ordonner.

    Un silence, pesant, fait place à tous les pépiements, babillages, sifflements et gazouillis qui emplissaient l’atmosphère. Seules, les foulées d’un joggeur dans l’allée brisent cette quiétude. Elles sont immédiatement suivies par un petit piaf qui, du haut d’un grand chêne semble se moquer de lui en chantant:

    «  Plus vite, plus vite, plus vite !!! »

    En souriant, Maïlis ouvre paisiblement les yeux, juste au moment où une petite coccinelle se pose doucement sur sa main.

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Étrange : Entités- fantômes....

    Toutes ces anecdotes relatives aux apparitions étranges, ces entités ou fantômes me ramènent inévitablement à une histoire que j'ai lu il y a fort longtemps dans une rubrique qui relatait des faits réels et surprenants....

    Les fantômes ne seraient donc pas forcément des êtres partis dans "l'au-delà"?...

    ubiquité

    Ubiquité

    Voici cette histoire étrange que j’ai lue il y a quelques années dans les revues que recevait ma tante chaque semaine. C’est très loin, mais je m’en souviens comme si je l’avais lue hier !

    J’aimais beaucoup  aller rendre visite à cette tante. Nous partagions tellement de bons moments et de passions comme l’amour des livres et le plaisir de lire. Son grand bonheur était de nous montrer ses dernières acquisitions en matière de cartes postales, beaux livres et même revues. Parmi elles, je me souviens des « Points de vue » qu’elle entassait dans un coin parce qu’elle ne pouvait rien jeter.

     Dès que j’arrivais, je feuilletais  les dernières parutions avant de lire la rubrique « chronique de l’étrange » que je dévorais. J’ai toujours eu un goût très prononcé pour ces histoires qui semblent irrationnelles et pourtant si réelles. Parmi elles, il y en a une que je n’ai jamais oubliée...peut-être parce que j’aurai aimé la vivre aussi.  Il y a un côté si fascinant !

    Je vais la raconter avec mes mots, puisque je me souviens parfaitement du déroulement de cette aventure vraiment hors du commun :

    « Très souvent, la nuit, une jeune fille vivant dans un charmant village de Grande Bretagne, rêvait d’une magnifique demeure qu’elle décrivait le matin à sa mère. Ce rêve la laissait toujours assez perplexe tant il semblait réel. Elle aimait cette maison qu’elle « visitait » la nuit. Elle était si belle ! Et surtout, aucun détail ne lui échappait. C’était comme si elle la connaissait depuis toujours ! Nuit après nuit, elle reconnaissait le portail, l’allée bordée d’arbres qui la conduisait jusqu’à la porte d’entrée. Le jardin, les vieux murs de pierres, les vastes pièces meublées agréablement, les tapis...tout lui était familier. Chaque fois que ce rêve se manifestait, il lui laissait toujours une impression de légèreté très agréable.

    Un beau jour, cette jeune fille rencontra son « prince charmant ». Son esprit vagabonda vers de nouveaux horizons (forcément !) et elle en oublia son rêve. Oui, enfin jusqu’au  jour où...se promenant avec son chéri très loin de son domicile, dans un endroit où elle n’avait jamais mis les pieds, elle crut reconnaître le lieu dans lequel elle se trouvait. Une impression de « déjà vu ». Elle se dirigea naturellement dans un chemin et s’arrêta devant une immense propriété : la maison de ses rêves. Elle la reconnut immédiatement et se sentit défaillir. C’était elle ! Dans les moindres détails : le portail de fer, les murs de pierres, les arbres….

    Elle en informa son ami et s’approcha du portail où se balançait une grande pancarte : « A vendre ».

    • C’est un signe, lui dit-elle. On peut toujours s’informer du prix. Qu’en penses-tu ?

    Sans vraiment attendre de réponse, elle emprunta l’allée recouverte de gravier qui la mena jusqu’à la porte. Elle frappa. Une femme d’un certain âge vint lui ouvrir et s’évanouit sur le champ. Un peu gênée par cet incident, elle attendit que l’on vienne la secourir et prit congé…un peu déçue de n’avoir pu obtenir les renseignements qu’elle espérait.

    Dans l’après-midi, les deux tourtereaux s’arrêtèrent dans un café du bourg après avoir pique-niqué …la jeune fille interrogea le patron :

    • Nous avons vu une jolie maison à vendre non loin d’ici. Savez-vous s’il est possible de la visiter ? Nous aimerions bien nous installer dans le coin,
    • Oh ! vous n’êtes pas au courant ? leur répondit-il aussitôt. Cette maison est hantée…Cela fait des années qu’un fantôme s’y promène la nuit. La propriétaire vend parce qu’elle ne supporte plus ces visites nocturnes et les objets qui se déplacent… et figurez-vous qu’aujourd’hui même, elle a reconnu son fantôme…Il est venu frapper à la porte ! elle en a fait une syncope ! »
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  • Bonjour tout le monde,

    Dimanche = Histoire-jeu

    Petite recette du bonheur dans un énorme bouquet de fleurs

    Bon dimanche

    La vie en fleurs

    La vie en fleurs

       Si vous êtes un peu mélancolique, ne laissez pas vos soucis vous envahir.

    Je n’ai qu’un conseil à vous soumettre : Ne gardez ni animosité, ni rancune au fond de votre cœur et n’ayez que des pensées positives pour voir la beauté en toute chose, même dans ce que Dali a peint ! Enfin, ce qu’il a voulu peindre ! (Je plaisante ! J’adore Dali !)

    Sans jouer les narcissiques, sachez que vous êtes belles de jour comme de nuit : Alors, pas question de vous enfermer dans un monastère : maquillez-vous, lissez bien vos cheveux et enfilez une jolie robe en tulle hyper classe, au col chic et avec des boutons d’or, d’un or qui déchire ! (pas la robe bien sûr ! qui est en prime vert pomme). Ajouter un gilet un peu palot et vert amande avec un ibis customisé sur le dos...et surtout, allez de l’avant de suite.

    Pas besoin de prendre le volant de votre « Lotus » et de vous rendre à Lille à la braderie ou à Rome (bien que Véronique et Hortense y habitent un charmant pied à terre dont le renom culturel n’est plus à démontrer).

    Non, pour retrouver le sourire, il faut déjà se maintenir à une certaine discipline Zen : rechercher un coin tranquille en ville (il n’y a pas que Retford, cette magnifique ville d’Angleterre qui puisse vous faire rêver !) en pleine nature ou à la mer, écouter une belle musique, du jazz, allez ! Prenez un livre pour lire ici ou ne faites rien: Respirez à fond, ayez un œil exigeant, observez ce qui vous entoure avec bienveillance, soyez émue, gaie, regardez vers le cosmos le ciel bleu, et soyez sûre, ce ringard de blues disparaitra. Vous vous sentirez comme dans une arène des présages de bien-être et de bonne humeur.

    Si avec tout ça, vous n’avez pas retrouvé le sourire, cueillez les quarante  fleurs de ce texte. Cette très jolie gerbe éradiquera à coup sûr les humeurs les plus moroses afin qu’elles glissent inexorablement vers la joie la plus pure. Un nouveau cycle amènera beaucoup de bonheur en vous.

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Étrange : Les murs se souviennent

    Pourquoi se sent-on bien à certains endroits ...et pas à d'autres???

    Bon week-end à tous

    Les murs se souviennent

    Les murs se souviennent

           C’est étrange ! Il y a des endroits où l’on se sent merveilleusement bien et d’autres où l’on ressent un certain malaise. Pour qui, pour quoi ? La plupart du temps, on n’en a pas la moindre idée...Pourtant, il y a certainement des raisons. Pour me l’expliquer, j’ai recherché dans mes souvenirs les endroits que j’ai le plus appréciés et certains qui m’ont profondément troublée.

    Je me suis donc projetée dans mon enfance, lorsque je passais un ou deux mois  de vacances chez mes grands-parents paternels. Non seulement j’y étais heureuse, mais aussi sereine, vivante... Ce petit village à la campagne me convenait parfaitement. Je m’y sentais en « osmose » avec la nature et je savourais chaque instant : les virées en vélo, les balades jusqu’au petit pont entouré de noisetiers, les jeux sur la rue avec les copines, la chasse aux escargots dans le petit jardin...mais aussi la « prière du soir » à six heures précises dans l’église du village, avec tous mes amis...Rien qu’en me remémorant ces moments, je me sens envahie d’une immense tendresse, d’un calme profond. Je crois que l’atmosphère paisible de l’endroit, sa simplicité, la personnalité et la douceur de mon grand-père, l’affection de ma grand-mère ont fait de sorte que je me sente en toute confiance en ce lieu.

    De même, certains endroits nous procurent une certaine gêne, des angoisses. Ce sont souvent des lieux où une tension bien réelle relie les personnes qui le fréquentent. C’est une sensation que j’ai ressentie parfois bien avant d’apprendre ce qu’il s’y passait.

    Il y a aussi des lieux plus étranges :

    Un petit bond dans le temps, et je me revois à la porte du lycée où je vais passer mes dernières années de scolarité...Je suis en compagnie de ma mère et j’ai envie de fuir. Je suis oppressée, au bord du malaise :

    • Je vais y être malheureuse, dis-je à ma mère. Je ne pourrai jamais m’habituer à cet établissement.
    • Mais si, tu verras, tout va bien se passer.

    Il n’empêche que ce trouble ne m’a jamais lâchée, et chaque fois que passais la porte de ce lycée, je ressentais un pincement au niveau de la poitrine, parfois même un certain malaise, pour ne pas dire « mal être » …isolée sûrement volontairement, je ne m’y suis jamais fait d’amies, et je ne me souviens même plus de mes professeurs (alors que je n’ai pas oublié les précédents dans les autres établissements !)

    A l’époque, il n’y avait pas internet, mais aujourd’hui si...alors évidemment, j’ai fait ma petite curieuse...et voilà ce que j’ai appris : « Pendant la seconde guerre mondiale, le lycée Guist’hau reste ouvert. En 1940, une partie des bâtiments, l’aile gauche, en entrant dans le lycée, est occupée par l’armée allemande Ce lycée comptait dans ses murs des élèves juives…Nous avons retrouvé 27 noms d’élèves juifs, dont nous avons relevé, plus ou moins précisément, l’itinéraire. Cinq ont été déportés et assassinés à Auschwitz »

    Il semblerait que les murs se souviennent des événements qui se sont déroulés dans ces lieux...et c’est peut-être ça que je ressentais inconsciemment !

    Cela me rappelle une autre anecdote tout aussi étrange. Lorsque ma sœur est devenue propriétaire de sa maison, elle ne s’y trouvait pas aussi bien qu’elle le souhaitait. Elle lui plaisait bien sûr, mais quelque chose la rebutait sans qu’elle sache vraiment quoi. Un jour, elle se surprend à observer le sol de son garage, et quelques taches sur le béton lui font penser à des traces de sang. Elle m’en parle et je lui affirme qu’elle « se fait des films », elle a une de ces imagination ! N’empêche que quelques semaines plus tard, elle apprend par une voisine qu’un homicide a été commis dans cette maison, dans CE garage… il y a bien des années …jamais elle ne s’habituera à cette idée !

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  • Bonjour tout le monde,

    Depuis quelques jours le printemps a fait son retour....Quel bonheur !

    Bon week-end à tous

    Monsieur Printemps

    Monsieur printemps

     

        Après une longue nuit de sommeil, monsieur Printemps ouvre timidement les yeux.

    Il s’étire longuement et sort de son lit, un charmant ruisseau qui serpente gaiement entre les roseaux et les grosses pierres luisantes. 

    A son réveil, il écoute  la musique relaxante du clapotis de l’eau et de la cascade  qui s’élance et s’écoule entre les roches brunes. Accompagnés par cette douce mélodie, mésanges, rossignols  et passereaux se mettent  à gazouiller et chanter leur hymne à la nature pour le saluer.

    Amusés par cette chorale improvisée, grenouilles et crapauds sautent sur les larges feuilles d’un nénuphar et  se joignent à eux avec entrain.

    A peine levé, monsieur Printemps  s’habille de couleurs fraîches,  pastel ou vives. Chênes, bouleaux, saules, peupliers et ormes  se couvrent alors de bourgeons colorés et de feuilles frissonnantes de toutes les nuances de vert. Les cerisiers, amandiers, pruniers et autres arbres fruitiers se parent de fleurs roses et blanches délicieusement parfumées, tandis que les  Jacinthes, jonquilles, narcisses et primevères lèvent la tête  pour offrir leur plus joli sourire au soleil en ouvrant largement leurs corolles.

    Pour se coiffer, monsieur Printemps se laisse bercer par une brise légère, ébouriffant tendrement les champs de colza d’un joli jaune intense, de coquelicots rougeoyants et de  tulipes multicolores.

    Ainsi paré, Monsieur Printemps ajoute sa touche finale sur son costume en s’accompagnant d’abeilles voletant de fleur en fleur pour butiner, de papillons aux ailes délicates, de coccinelles et d’une ribambelle de bébés animaux.

    C’est alors que d’un pas léger et d’humeur joyeuse, il s’invite dans chaque demeure et dans le cœur de chacun pour chasser la morosité de monsieur Hiver…et apporter  joie de vivre, vitalité et bonheur.

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