• Bonjour tout le monde,

    Il y a quelques années, j'écrivais des histoires personnalisées pour les enfants....Voici celle de Mylo, qui doit être grand maintenant. A l'époque, il était fou de la Pat-Patrouille.

    Si un enfant veut lui aussi "son" histoire, j'ai encore tout le mois d'août pour lui écrire...

    Belle journée à tous

    PS : En cliquant sur la figurine "chat" à gauche de l'écran (version PC) vous découvrirez le chapitre 4 de l'histoire d'Ewenn 

     

    Mylo

    Mylo

         Avec ses lunettes magiques, Mylo a la chance de voir beaucoup plus loin que tous les autres enfants.

    Lorsqu’il regarde les nuages, ils lui semblent si proches qu’il pourrait presque les toucher du bout des doigts, et se rend vite compte qu’en fait ils ne sont composés que de fines particules d’eau prêtes à se disperser sur le sol pour arroser les légumes, les arbres et les fleurs qu’il aime tant ! Tout ça pour leur permettre de pousser, de vivre et d’arborer de délicates et éclatantes couleurs.

    La nuit, lorsqu’il regarde le ciel, il est capable de reconnaître au premier coup d’oeil Jupiter, la plus grosse des planètes, Saturne avec ses anneaux, ou Vénus.  il peut constater que presque toutes ressemblent (à quelques détails près) à notre terre, et lui seul pourrait dire si Mars est bien habitée par des petits hommes verts circulant dans des soucoupes volantes...mais il ne veut pas dévoiler son secret.

    Il passe aussi des heures à observer la lune et ses différentes phases, et lorsqu’elle est toute ronde et bien dorée, il attend que son ami Jean de la Lune lui fasse un petit signe de la main.

    Ce qui est encore plus génial avec ses lunettes magiques, c’est que Mylo peut voir la vraie vie des personnages imaginaires...et même, il peut vivre, jouer et communiquer avec eux...et ça ! il ne s’en prive pas !

    Le voilà justement à Piriac sur Mer dans le mobilhome de sa mamie en compagnie de la Pat’ Patrouille. Mais, chut ! plus un mot, il ne faut pas le déranger ! il suffit juste de l’observer à notre tour. Il semble jouer, mais en fait, Ryder lui a confié une mission hyper importante.

    En effet, dans la nuit, un violent orage s’est abattu sur le camping, emportant avec lui plusieurs tentes, des auvents et tout le linge étendu sur les cordes de fortune, inondant les sanitaires et déracinant une quantité impressionnantes de chênes, de bouleaux et de saules....un vrai déluge !

    Au petit matin, tous les campeurs se réunissent dans un bungalow pour prendre les mesures qui s’imposent...et surtout appeler Ryder à la rescousse. Avec son quad, celui-ci tente de parcourir les allées du terrain... sans succès...les arbres arrachés lui barrent la route. Il fait appel à toute la Pat’Patrouille qui arrive au grand complet.

    Oups ! Non ! Il en manque un à l’appel. Où plutôt une ! Stella porte peut-être le nom d’une étoile, mais elle brille par son absence. Son hélicoptère est désespéremment vide. Ryder a absolument besoin de Mylo pour partir à sa recherche...Aucun membre de la Pat’Patrouille ne sait piloter cet engin.

    Mylo prend donc les commandes pour son plus grand plaisir et commence à survoler le camping. Il regarde tout autour de lui, fier de sa nouvelle mission, et comme c’est amusant : tout semble si petit d’en haut ! et quelle vue !

    En parlant de vue justement...avec ses lunettes magiques, il peut tout voir,  dans tous les recoins, même les plus minuscules. Pas besoin de jumelles. Il s’attarde un peu sur la piscine, les toboggans et l’aire de jeux qui n’ont pas subi trop de dégradations. Il a malgré tout une petite pointe de regret parce qu’il fait si chaud à présent qu’il serait bien allé faire un plongeon avec ses copains.

    Plus loin, un enchevêtrement de troncs d’arbres emprisonnent une caravane et...mais oui, c’est bien elle ! c’est Stella !

    • Allo le quartier général de la Pat’Patrouille, ici Mylo...J’ai repéré Stella tout en bas du camping...Elle est encerclé par des grosses branches d’arbres et ne peut plus bouger...il faut envoyer d’urgence Ruben et son engin de chantier pour la dégager.
    • Ici la tour de contrôle de la Pat’ Patrouille...message reçu cinq sur cinq. J’envoie Ruben et Marcus à la rescousse

    Mylo se pose à proximité et accompagne Ruben qui n’hésite pas à « mettre la gomme »...

    • Rien de cassé Stella ?
    • Non ! tout va bien, mais j’ai eu très peur !

    Marcus le pompier s’occupe des petites éraflures de Stella dans son beau camion rouge.

    Plus tard dans la journée, après avoir tout déblayé et nettoyé le terrain de camping, Mylo et tous les membres de la  Pat’Patrouille s’offrent une belle partie de rigolade dans la piscine...bien méritée celle-là !!!

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Etrange : Comment déplacer des montagnes....La force du mental 

    En voilà un étrange sujet ! Je n'ai qu'un tout petit exemple de la force de notre mental,  mais je suis sûre qu'il vous est arrivé à vous aussi de relever des "défis" qui vous semblaient irréalisables au premier abord....

    Ma  "petite expérience" s'est déroulée à l'endroit même ou je viens me ressourcer chaque année et où je suis actuellement.

    N'hésitez pas à les partager avec nous

    Belle journée à tous

    Déplacer des montagnes

    Comment « Déplacer des montagnes »

        L’anecdote de l’armoire pleine déplacée le plus simplement du monde par les petits bras musclés d’une enfant en bas âge... l’expérience de la « table en chêne » soulevée du bout des doigts par la seule force de la pensée...Ces histoires nous font inévitablement penser que le pouvoir de l’esprit est immense...Il suffit d’y croire !!

        On  a en effet tous entendu parler du mental de certaines personnes capables de « déplacer des montagnes » à la seule force de leur volonté : Des sportifs qui ont réalisé des exploits aussi incroyables que de traverser la Manche à la nage, porter des voitures de 160 kg sur la tête (John Evans) ou battre des records avec un handicap. Je pense aussi à Johanna Quaas, cette gymnaste époustouflante de 86 ans que l’on voit régulièrement sur Facebook. Tous ces exploits font appel à une force physique exceptionnelle ou à une force mentale étonnante, comme le fait de vaincre la peur ou le vertige comme ces funambules qui voltigent au-dessus des chutes du Niagara par exemple.

    Y-a-t-il un mystère là-dessous ? Non, le mystère est en nous, en chacun de nous...Nous sommes, j’en suis convaincue, capables d’exploits plus ou moins importants selon notre mental, la force que nous mettons consciemment ou inconsciemment à relever des défis.

    Comme beaucoup d’entre nous et sans réaliser de telles prouesses, j’ai moi-même souvent essayé de me lancer des défis pour vaincre un terrible manque de confiance en moi... et en écrivant ces mots, je pense à une expérience qui m’a fait énormément de bien à mon moral...comme j’étais fière de moi à cette époque ! Et pourtant, c’est un tout « petit pas » bien banal.

    J’ai une dizaine d’années, et nous venons de passer nos toutes premières vacances en famille, un séjour de rêve dans un camping situé au beau milieu d’une magnifique forêt de pins au cœur des Landes. C’est là que je me suis aperçue que j’adorais ces petites maisons de toile et la vie au grand air, comme si c’était ma nature profonde. Chaque jour, nous allions nous baigner dans un cours d’eau où mon père essaie de nous  apprendre à nager. Quelques mouvements de brasse plus tard, nous terminons les vacances d’été à Quimiac avec notre mère pendant que notre père retourne au boulot...Ah ! Quimiac ! Encore un lieu que j’affectionne avec la plage à cinq minutes...l’occasion de continuer le perfectionnement en natation. Bon, c’est du barbotage...mais je suis très fière de moi...au point ou lorsque, quelques années plus tard, l’on nous propose de passer un brevet de natation, je m’inscris sans hésiter. J’ai dix-sept ans, mais je ne sais encore pas nager…A l’époque, le sport féminin est encore un peu, disons « tabou » - Si, si !

    -          Tu es folle ? tu n’y arriveras jamais, c’est en pleine mer ! Ma mère n’est pas rassurée, mais comme ma sœur ainée s’inscrit pour le 25m (elle nage mieux que moi bien sûr), elle accepte néanmoins que je tente l’aventure avec elle.

    -          Mais non ! c’est le 1000 mètres que je veux faire ! J’ai lancé cette phrase comme une boutade, une provocation,  mais je suis têtue (Si si !) et si je ne suis pas « prête » à relever le défi, je suis à présent obligée de le faire. Je l’ai dit !! (Têtue est en fait un mot faible ! je ne sais pas revenir en arrière quand je me lance un défi...)

    Ma mère est persuadée qu’au bout de 10 mètres je serai ramenée en bateau, mais elle me laisse faire, non sans me dire ce qu’elle pense. On m’a tellement rabâché ce qui était négatif en moi (mauvaises notes, manque de concentration, élève médiocre...), jamais le bon côté, et là, je crois que je veux prouver que je suis capable de faire quelque chose de positif...et donc JE SAIS  que j’irai jusqu’au bout !! Je l’ai dit et je ne veux pas passer pour quelqu’un de faible, encore une fois nulle.

    Je m’élance donc avec toute une équipe de nageurs dans une eau glaciale, accompagnée par les  méduses qui viennent d’envahir la mer (aujourd’hui, rien que pour l’une de ces deux raisons, je ne mettrai même pas un orteil dans les vagues !). Un quart d’heure plus tard,  les plus sportifs qui ont décidé de passer leur 3000 m prennent le large à leur tour...et me dépassent rapidement...Il faut dire que telle une tortue, j’avance très très lentement, surveillée de près, brasse après brasse, par deux charmants garçons dans leur zodiac. Super sympas les gars ! Ils ne m’ont pas lâchée, engageant même la conversation pour m’empêcher de flancher, m’encourageant de leur mieux…plaisantant parfois :

    -          Au fond, tu vas y arriver !!

    -          C’est ça…tout au fond même !!

     Bien sûr, à plusieurs reprises, ils me proposent de monter à bord...mais ils ont bien compris que c’est parfaitement  inutile d’insister (merci à ces deux anges gardiens !). Un vrai travail de fourmi...mètre après mètre je me démène sans faiblir...luttant contre le froid qui me transperce tout en essayant de contourner les bestioles gluantes et transparentes… et je fini par arriver sur le sable au bout d' une heure et six minutes (plus de temps que les nageurs de 3000m)....

    Je m’effondre littéralement sur la plage, mes jambes ne me tiennent plus ! Ma mère s’élance vers moi pour me couvrir et me frictionner...je suis gelée et de couleur verte !

    Mais quel bonheur !! Je l’ai fait ! Par la seule force de mon mental ! Un minuscule « exploit »

    Et vous ? De quoi êtes-vous le plus fier ? Vous acceptez de partager votre expérience ?

     

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  • Coucou les petits loups,

    Où en êtes-vous de votre cahier de vacances ? Pas trop dur ?

    Solutions des jeux de la semaine dernière demain ....avec une nouvelle page : les anagrammes

    En attendant, voici une histoire rien que pour vous

    Belle journée

    L'arbre à bonbons

    L'arbre à bonbons

    Mais où sont passés les enfants ?

    Depuis ce matin, à tour de rôle, les parents et grands-parents arrivent à l’accueil les uns après les autres, complètement essoufflés, et surtout terriblement inquiets, voire en pleine crise de panique. Ils ont fouillé le terrain de camping de fond en comble, les tentes, les caravanes, les camping-cars, les sanitaires et la bibliothèque...et rien ! Plus un môme à l’horizon ! Les plus grands ne squattent plus le terrain de jeux pour une partie de ballon ou de pétanque, et plus un bambin sur les jeux de cordes et les toboggans !!

    Mais que se passe-t-il ?

    • Vous êtes allés voir sur la plage ? leur demande Annie, avec toujours ce sourire rassurant qui ne la quitte jamais.
    • Oui, bien sûr ! et dans le bourg de Piriac... au cas où TOUS, sans exception, auraient eu la même idée en même temps, c’est à dire, aller faire un tour de manège ou manger une glace au « Pôle Nord ».

    Annie reste perplexe. C’est quand même étrange que toute la marmaille disparaisse en même temps.

    • Vous êtes sûrs qu’ils ne sont pas en train de vous faire une blague ? Ils se sont cachés à coup sûr !
    • On a cherché partout !!

    Bienveillante, Annie conseille à tous les campeurs de rentrer tranquillement dans les caravanes et d’attendre... elle va mener son enquête et ramener tous les enfants avant ce soir... C’est promis !

    Toujours optimiste, gaie comme un pinson et surtout très proche des enfants, Annie n’est pas du genre à se laisser destabiliser...il y a une solution, et elle va la trouver.

    Elle commence par consulter le tableau des entrées dans le camping depuis hier matin ... au cas où ! Uniquement des campeurs qu’elle connait depuis des années ! ...

    • Tiens, tiens, mais il y a bien cette dame qui est arrivée toute seule hier... et presque sans bagages !! Madame Tarline. C’est vrai que Je l’ai trouvée bizarre avec sa longue robe noire et son drôle de chapeau pointu, noir aussi ...mais si on se méfiait de tous les gens bizarres ! ... Voyons, voyons, elle a absolument tenu à s’installer au C9 bis, cet emplacement isolé...je vais aller voir, mine de rien.

    Au C9 bis, Annie découvre une yourte. Oui oui, une yourte ! Et gigantesque de surcroit ! Tout ça pour une seule personne sans bagages ! Elle est fermée, mais de délicieuses effluves de chocolat chaud, de miel, de cannelle et de confiture de fraise s’en échappent, lui chatouillant agréablement les narines...de plus en plus surprenante cette histoire !

    Annie contourne la yourte et – son instinct ne l’avait pas trompé – l’entrée du petit bois est juste derrière. Le petit bois ! Un endroit quelque peu abandonné depuis que la famille Picotin a rencontré un « dahu » qui rôdait par-là...Annie s’y aventure quand même, et découvre, posé contre un arbre, le vélo de Lounis, et plus loin, celui d’Estéban. Elle avance doucement, traverse un buisson d’épines noires, s’érafle un peu les jambes, mais continue lentement sa progression parmi les sapins, les chênes, les bouleaux et....

    • Oh ! mais qu’est-ce...mais c’est...mais oui ....UN ARBRE A BONBONS !!

     Annie reste scotchée : devant ses yeux, un gigantesque arbre rempli de nougats, sucettes, guimauves, sucres d’orge, fraises tagada, réglisses, berlingots, calissons et caramels au beurre salé de Guérande, s’offre à elle...à portée de mains...Elle avance le bras pour cueillir un chamallow, puis se ravise. Elle vient de s’apercevoir que l’arbre se divise en trois grosses branches distinctes et qu’au centre du tronc, un énorme trou est creusé à la manière d’un puits.

    Annie a tout compris ! C’est encore un tour de Tartalapraline !! madameTarline, c’est elle ! (Tar- talapra-line) voilà, c’est ça !! Elle a pris le début et la fin de son nom ! Heureusement, Annie connait son histoire ! Elle sait qu’elle est revenue de Madagascar et qu’elle attendait le moment propice pour recommencer à attirer les enfants avec ses friandises...pour les « manger » !! Quelle horreur !

    • Je vois, les enfants ont dû passer par là....A coup sûr, ils ont voulu cueillir les sucreries ... et...mais oui, c’est ça ! ils ont été aspirés dans le trou ! mais comment les ressortir !

    Elle ne voit qu’une solution, appeler les pompiers et les gendarmes, leur expliquer la situation, et attendre leur arrivée.

    Les pompiers ne tardent pas. Ils plongent dans la cavité à l’aide de grosses cordes et ressortent...avec les enfants complètement affolés. Ils étaient emprisonnés au fond de cet immense abîme qui communique par un sous-terrain avec la yourte de la sorcière !

    Pendant ce temps, les gendarmes n’ont pas tardé à appréhender Tartalapraline, désormais sous les verrous pour un bon bout de temps....temps pendant lequel Annie s’en donne à cœur joie, accompagnée de tous les loupiots, pour faire la meilleure récolte de tous les temps.

    A titre indicatif : l’arbre à bonbons vient de refleurir !!!!

     

     

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Étrange : Méditation ? Auto-hypnose ?

    Revivre des moments doux, forts, intenses et riches en émotions "positives"

    Bon week-end à tous

    Retour vers le ...passé

    Retour vers le passé !

     

       Hier soir, alors que rien ne se « bousculait » dans ma tête, une expérience assez surprenante s’est imposée à moi le plus naturellement du monde. J’ai aussitôt attrapé un papier et un crayon pour en écrire les grandes lignes, mais c’était inutile...Je m’en souviens parfaitement et dans les moindres détails...Je dis une « expérience », parce qu’elle est basée sur un acte volontaire et qu’elle peut, j’en suis sûre à présent, être renouvelée et renvoyer, comme hier, à de vives émotions du passé !!

    Allez, je raconte :

    Tout juste glissée sous ma couette, je me suis soudain sentie merveilleusement bien sans savoir pourquoi. Des images du passé sont apparues comme par enchantement. J’étais chez mes grands-parents avec le « lapin », doudou de mon père, que je venais de délivrer du coffre à jouets. J’aimais tellement cette peluche pourtant bien moche avec ses longues oreilles toutes molles ! Je sais qu’elle m’accompagnait souvent lorsque j’étais enfant et « séparée » de mes parents. Une odeur accompagnait cette image et est venue me chatouiller les narines! L’odeur de l’arrière-cuisine ou se trouvait précisément le coffre en bois brut, gardien des jouets. Une senteur que je reconnaitrais entre mille tant elle a accompagné mes journées de vacances, mais que je ne saurai décrire. Je flottais littéralement dans cette atmosphère un peu surannée d’antan que j’aimais tant ! Une atmosphère qui ne m’avait pas « rattrapée » depuis bien des décennies !

    J’ai fermé les yeux et j’ai immédiatement été transportée, comme téléportée dans ce décor d’un autre temps avec des sensations intactes. Je reconnaissais ce lieu ! Tout autour de moi était « vivant » comme autrefois...Avec l’odeur, je retrouvais chaque détail d’une scène que je revivais comme si j’y étais.

    On peut se souvenir d’images, de flashes, d’un élément d’un décor...mais là, tout était présent, et pour accompagner ces senteurs, tous mes sens étaient en éveil.

    Je revoyais nettement ma grand-mère, ma tante et mon oncle et j’aurai même pu les décrire dans les moindres détails, leurs mimiques, leurs vêtements...alors que bien souvent, je suis incapable de revoir leurs traits sans l’aide d’une photo !

    J’entendais nettement la voix joviale de ma cousine, son timbre si particulier que j'aimais tant, tandis qu’elle s’avançait vers moi, tout sourire...j’en avais les larmes aux yeux tant j’étais émue, tant je revivais des moments heureux. C’était magique !! Ce n’était pas un souvenir, mais un nouvel instant rassemblant tous les éléments d’une période révolue. Difficile de mettre des mots exacts sur cet épisode vraiment « vivant » mais  tellement précis et riche en émotions. C’était un peu comme si tous les moments heureux vécus à cet endroits se résumaient en un seul instant, mais tellement significatif…prodigieux !!

    Je ne peux pas expliquer réellement cette expérience, mais je me sens prête à la renouveler...il suffit de retrouver un élément de ces années passées : odeur, goût (comme dans les petites madeleines de Proust), image...et de se laisser aller. Est-ce cela que l’on appelle une auto-hypnose ??? Je ne saurai le dire, mais c’est génial !

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  • Bonjour tout le monde,

    Histoires personnalisées.

    Il y a quelques années, j'écrivais des histoires "personnalisées" pour les enfants qui le souhaitaient.

    Durant le mois d'août, je suis prête à recommencer pour les enfants qui le souhaitent. Il suffit de me donner votre prénom, dire ce que vous aimez, vos traits de caractère, vos souhaits etc (sur mon adresse mail : lucelegendre@yahoo.fr ) ...

    et comme pour Jade (qui doit être bien grande maintenant), j'écrirai "votre" histoire

    Belle journée à tous

    Jade

    Jade dans la forêt

         Les bébés ne sont pas tous identiques lorsqu’ils naissent, il y en a des minuscules, des très gros, des tout fripés, de très beaux et d’autres moins….Il y en a même un qui est né tout vert ! c’est pour cela que ses parents ont eu l’idée de l’appeler « Jade » !

    ….Non, je rigole ! Ce n’est pas vrai…Je recommence mon histoire…

    Elle n’était pas verte, mais comme la pierre fine et précieuse, Jade resplendissait, et au fil des ans, elle a pris le caractère à la fois solide et tenace de cette pierre…ce qui, bien sûr, est une grande force. Sans elle, jamais elle n’aurait pu sauver son petit cousin Tiago le jour où…..

      Nous sommes en plein mois de décembre dans une forêt de pins. Il fait froid et sombre. Jade tient la main de Tiago et lui conseille de faire attention où il met les pieds à cause des buissons d’épines et du houx qui pourraient le piquer et lui écorcher les jambes.

    • Ça fait longtemps que l’on est parti de chez Mamy Edith. Tu avais dit 5 mn ! …je suis fatigué de marcher…je veux rentrer, se plaint le petit garçon.
    • Tu exagères, c’est toi qui as voulu entrer dans la forêt pour suivre le petit écureuil et voir où il habite. On s’est quand même bien amusés quand il s’est précipité sur une pomme de pin pour extraire les graines cachées à l’intérieur et les grignoter, assis par terre.

    En fait, Jade n’est pas très fière. Elle est partie sur un coup de tête pour « faire un petit tour » avec son cousin parce qu’elle perdait au jeu des petits chevaux. Sûr ! son Papy Philippe avait triché !! Cela l’avait énervée, vexée ! Maintenant, elle est perdue au fin fond de cette maudite forêt de conifères et elle ne sait pas trop quoi dire à son cousin.

    • Tu veux bien ramasser quelques pommes de pin pendant que je cueille ces jolies branches de houx. On pourra faire de jolies décorations pour Noël avec Papa. On les peindra en or et argent et on enverra les photos à Mamie Jocelyne. Je suis sûre qu’elle voudra qu’on lui en apporte pour son sapin !
    • Non, je veux rentrer...j’ai peur !
    • Il n’y a pas de quoi, je t’assures !

    C’est à ce moment précis qu’une gigantesque masse aux longs poils gris se plante devant eux. Les deux enfants lèvent la tête et aperçoivent deux yeux rouges gros comme des soucoupes qui les observent bizarrement...La créature ouvre en grand sa grosse machoire remplie d’énormes dents acérées qui semble vouloir les croquer !

    Jade

    • UN MONSTRE ! s’écrie Tiago en tremblant comme une feuille. Il aimerait s’enfuir en courant mais n’y arrive pas. Il reste planté devant cette horrible « chose » qui déjà, brandit ses deux pattes avant pourvues de terribles griffes  en direction des deux enfants.

    Jade sort de ses gonds.... Elle se poste juste devant son cousin pour le protéger et fait face au monstre en le fixant droit dans les yeux.

    • Tu ne me fais pas peur tu sais ! c’est pas une grosse patate comme toi qui va m’impressionner !

    Le monstre se met aussitôt dans une telle furie que l’on pourrait  entendre son rugissement à des kilomètres à la ronde.  Jade soutient toujours son regard avec une telle intensité que la « bête » se raidit sous son emprise, se transformant instantanément en bloc de pierre, semblable à un menhir.

    • Cours aussi vite que tu peux ! ordonne aussitôt Jade à son cousin. Il ne va pas rester longtemps immobile.

    Tous les deux, main dans la main, prennent leurs jambes à leur cou...droit devant eux, traversant la forêt de long en large, s’écorchant au passage les jambes sur les ronces.

    A l’orée de la forêt, une large rivière leur barre la route. Sur la rive opposée, les enfants savent qu’ils peuvent rejoindre la maison de leur mamie. Jade regarde autour d’elle : pas le moindre pont, pas de passerelle, pas de barque , rien qui puisse les aider. Elle sent la panique l’envahir d’autant plus que les hurlements du monstre lui rappelle qu’il se rapproche dangereusement.

    • C’est là que j’interviens ! souffle une voix douce et mélodieuse juste derrière elle...Jade se retourne et se trouve nez à nez avec Elsa, la Reine des Neiges en personne, son héroïne ! Celle-ci s’approche du bord de la rivière, se penche pour transformer l’eau en glace.

    Jade et Tiago n’ont pas le temps de remercier Elsa qu’elle disparait  aussi vite qu’elle est arrivée...dans un halo de brume. Ils ne perdent pas une seconde et s’élancent pour patiner sur cette piste gelée.

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