• Bonjour tout le monde,

    Difficile cette  première chasse au trésor ? Je sais, demain, promis, ce sera plus facile...plus complexe, mais plus facile ...

    En attendant, dimanche dernier, il suffisait de " prendre le texte au pied de la lettre", ainsi on pouvait trouver facilement:

    Trésor : solution

    1 - "Vous trouverez le premier indice à l'entrée de cette allée..."  : le A

    2 - "Il y a deux indices collés sur la canne..." : N N

    3 - "Vous verrez celui qui trône au centre de la pièce ..." : le E

    4 - " Un autre à l'intérieur du sac..." : le A

    5 - "Un au beau milieu du mur ..." : le U

    6 - " Je vous donne un dé..."  : le D

    7 - "Ce splendide escalier contient une huitième indication en double " : le E

    8 - " le neuvième signe à droite de ce banc " : le C

    9 - "le sympathique fauteuil crapaud en velours bleu " : le U

    10 - " en sortant du salon " : le N

    11 - "A gauche de l'évier " : le E

    12 - " en entrant dans le garage " : le G

    13 - " le quatrième tiroir " : le O

    14 - " Au cœur du linge " : le N

    15 - " De chaque côté d'un dossard " : le D

    et enfin le 16 : " la deuxième marche du perron "  : le E

    Anneau de Cunegonde

    Je sais, il fallait se creuser les méninges

    Bravo à toutes celles et ceux qui ont trouvé et à demain pour la prochaine chasse au trésor

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Étrange : la loi d'attraction

    Loi d'attraction ou anticipations ?

    Cela semble "étrange" et pourtant nous sommes sans cesse confrontés à ce phénomène...pas plus tard que la semaine dernière, en allant chez le médecin, je pense à une amie qui habite tout près et que je n'ai pas vue depuis longtemps (en tous cas, jamais je ne la rencontre quand je viens dans le quartier) et hop, je la vois ! Non, ce n'est pas elle.....mais c'est bien elle lorsque je ressors du cabinet ! Étonnant non?

    Anticipations

    Anticipations

       On a tous entendu parler de la loi d’attraction : on pense à une copine, et hop ! Elle nous téléphone où on la rencontre par hasard dans la journée en allant faire des courses au supermarché.

    Vous pensez que ce serait sympa d’avoir un beau bouquet de fleurs sur la table du salon, et hop ! Votre mère ou votre fille vient vous rendre visite avec un grand sourire...et une magnifique orchidée dans les mains.

    Parallèlement, il nous arrive de redouter une situation et de la voir se réaliser dans les heures ou les jours suivants...peur des araignées et en voir une énorme sur le mur du salon, peur d’attraper un rhume en voyant la pluie tomber et se retrouver alité avec une bonne grippe le soir même...et j’en passe !

    On appelle cela la loi d’attraction, c’est à dire une théorie selon laquelle nous créons notre propre réalité. Nous attirons ce que nous voulons et même des choses que nous ne voulons pas.

     On a bien sûr, tous, des exemples concrets pour  illustrer cette théorie...j’ai en quelques-uns en magasin :

    Il y a environ quarante ans, le téléphone portable n’existait pas encore, et nous ne téléphonions pas toutes les cinq minutes comme aujourd’hui. Je venais de me rendre compte que je n’avais pas parlé à mon frère depuis plusieurs semaines. J’attrape le combiné pour le porter à mon oreille et, avant même de composer son numéro (il n’était pas programmé comme aujourd’hui), j’entends sa voix dans l’appareil :

    • Mais je ne t’ai pas encore appelé, balbutiais-je, complètement abasourdie
    • « Moi...si » me répond-il du tac au tac

    Surprenante cette anecdote, mais je veux bien croire que « la loi d’attraction » y est pour quelque chose  (j’ai dû capter la pensée de mon frère).

    De même, lorsque j’étais très jeune, le jour où je n’avais pas appris ma leçon, le professeur ne pouvait que m’interroger. J’avais inconsciemment programmé cela et ne fus donc pas surprise d’entendre mon nom… à l’instant même où je me levais.

    Idem pour un objet que je recherchais dans un magasin (une cafetière ? un service à raclette ? je ne sais plus trop de quoi il s’agissait). Après avoir trouvé le modèle que je voulais, la main dessus, j’ai été prise d’un doute, incapable de me décider à l’acheter.... Deux jours plus tard, j’ai eu l’immense surprise de le recevoir en cadeau.

    Les exemples sont fort nombreux et tout le monde se souvient (ou pas) de telles anecdotes. ..Par contre, certaines fois, « des hasards » presque similaires  ne semblent pas entrer dans le cadre de cette « loi » comme le jour où je m’apprête à téléphoner à ma fille et que je chantonne : « je lui dirai les mots bleus.... » Une chanson que je n’ai pas entendu depuis des siècles et que je ne trouve même pas folichonne !!! Quelques instants plus tard, je monte dans ma voiture, je mets le contact et j’entends la voix de Christophe qui chante « les mots bleus » !!!

    Mon petit-fils de treize ans appelle ce phénomène « anticipation » et m’explique que cela lui  arrive assez souvent ...je l’ai d’ailleurs constaté par moi-même deux fois de suite à la maison.

    Un matin, il s’amuse sans raison apparente à  « imiter » Mickey en empruntant sa voix et en portant ses mains au-dessus de sa tête pour faire ses oreilles. En riant, je sors pour chercher le courrier dans la boite aux lettres et je reviens avec en mains une lettre dont le timbre représente Mickey...

    Pendant les dernières vacances, il vient souvent déjeuner avec nous. Tandis que nous sommes à table, il prend la bouteille d’eau dans ses mains et nous demande « comment on fait pour qu’il y ait des bulles dans le Perrier ? ». La question nous surprend un peu, mais ce qui nous étonne plus encore, c’est que presque simultanément la réponse apparait sur l’écran de télévision à l’occasion d’un jeu télévisé.

    • Ça m’arrive souvent,  nous dit-il alors
    • Oui, je me souviens...les oreilles de Mickey !
    • Pas seulement... l’autre jour, je passais en bus devant le petit calvaire qu’il y a en face de Capellia. En voyant la croix, je me suis dit qu’elle avait bien besoin d’être repeinte...et bien le lendemain, c’était fait !...et c’est drôle, ce genre de trucs, ça m’arrive souvent...mais je ne me souviens pas de tout...

    C’est vrai, on ne fait pas attention à ce genre de « détails », mais avouez que c’est quand même étrange non ?

    Depuis le jour où j’ai écrit ce texte, j’ai d’avantage prêté attention à ces…disons… « Anticipations »…Eh bien …en fait, cela se produit très très souvent.

    Pas plus tard qu’hier soir :

    La veille ma fille me rappelait que pendant une longue période  cette chanson un peu magique que l’on entend dans le film « Ghost » : « Unchained mélody » était « le signe » qui me faisait penser que ma mère était près de moi. Dès que « je doutais », dans les moments difficiles….je l’entendais comme par hasard dans la voiture ou sur les chaines de télé… Et bien sûr, il y avait des années que je ne l’avais plus entendue…jusqu’à ce que je jette un œil sur mon compte Facebook hier soir pour y découvrir Demi Moore dans le film Ghost…mais qui diable a pu me mettre ce film sur « mon mur » !!!

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  • Bonjour tout le monde les gens,

    Aujourd'hui, place au cirque avec un texte de Jimmu : Démonito

    Belle journée à tous

    Démonito

    Démonito

    Démonito se secoue, son pelage de feu encore ruisselant des eaux du Styx qu'il vient de traverser afin d'échapper aux rigueurs de l'enfer.

    "Démon je suis, démon patent, démon notoire, certes, mais je ne peux plus endurer toute cette misère, toute cette haine! je veux faire autre chose, quelque chose d'utile. Je veux faire rire les enfants."

    Démonito aperçoit au loin un chapiteau.

    "Un cirque! se dit-il, Diable que la providence est bonne! C'est exactement ce qu'il me faut: je vais devenir clown."

    Un coup d'aile suffit pour propulser Démonito à vive allure devant l'entrée du cirque. Heureux de pouvoir enfin réaliser son rêve, il s'engage aussitôt sur la piste et entame quelques burlesques pirouettes.

    "Ahhhh! Au secours! Un démon! S'exclament à l'unisson les enfants paniqués".

    En un temps record les gradins du cirque se retrouvent désertés. Désabusé, Démonito quitte la scène et s'en va pleurer au pied de son ami Chênefeu, le vieil arbre centenaire, sage de la forêt:

    — Que t'arrive-t-il, mon bon Démonito? S'enquiert l'ascète végétal. Toi qui es de coutume si gai et plein de vie, je te vois tout morose...

    — Je voulais faire rire les enfants, mais dés qu'ils m'ont vu ils se sont tous enfuis!

    — Et ça t'étonne? Regarde toi! Tes longues et épaisses cornes menaçantes les ont impressionnés, Voilà l'explication.

    — Alors, que puis-je faire? Je ne vais tout de même pas les couper!

    — Laisse moi faire, répond l'arbre, je vais tout arranger.

    Flop! Flop! Flop!

    — Et voilà! Essaie ceci...

    L'arbre vient de confectionner avec ses feuilles et quelques brindilles un merveilleux chapeau pointu. Démonito le pose sur sa tête, il lui sied divinement... ce qui, pour un démon, n'est pas des plus banal. Les importunes cornes ont entièrement disparu et Démonito recouvre le sourire. Il se précipite vers le chapiteau, arrive au centre de la piste et entame à nouveau quelques burlesques pirouettes.

    "Ahhhh! Au secours! Un démon! S'exclament à l'unisson les enfants paniqués".

    En un temps record les gradins du cirque se retrouvent désertés. Démonito, fatigué, éperdu, décontenancé, quitte la scène et se re dirige vers Chênefeu, le vieil arbre centenaire, sage de la forêt, bien décidé à lui faire part de sa cruelle déception. En chemin il croise son amie Pattenlaire, la petite araignée maligne:

    —  Que t'arrive-t-il, mon bon Démonito? S'enquiert l'espiègle tégénaire. Toi qui es de coutume si gai et plein de vie, je te vois tout morose...

    — Je voulais faire rire les enfants, mais dés qu'ils m'ont vu ils se sont tous enfuis!

    — Et ça t'étonne? Regarde toi! Tes ailes grises et gluantes, ainsi que ton gros ventre velu les ont impressionnés, Voilà l'explication.

    — Alors, que puis-je faire? Je ne vais tout de même pas couper mes ailes et raser ma bedaine!

    — Laisse moi faire, répond l'araignée, je vais tout arranger.

    Couic! Couic! Couic!

     — Et voilà! Essaie ceci...

    L'araignée vient de tisser un ample joli manteau de toutes les couleurs. Démonito l'enfile, il lui sied divinement... ce qui, pour un démon, n'est pas des plus banal. Les effrayantes ailes et le ventre repoussant ont entièrement disparu et Démonito recouvre le sourire. Il se précipite vers le chapiteau, arrive au centre de la piste et entame une nouvelle fois quelques burlesques pirouettes.

    "Ahhhh! Au secours! Un démon! S'exclament à l'unisson les enfants paniqués".

    En un temps record les gradins du cirque se retrouvent désertés. Démonito, fatigué, éperdu, décontenancé, quitte la scène. Cette fois c'est trop, et trop c'est trop. Démonito, découragé, va se réfugier au sommet de la montagne. Arrivé tout en haut, se croyant seul il fond en larmes. C'est alors qu'apparaît son ami Rapaçon, l'aigle royal.

    — Que t'arrive-t-il, mon bon Démonito? S'enquiert l'oiseau majestueux. Toi qui es de coutume si gai et plein de vie, je te vois tout morose...

    — Je voulais faire rire les enfants, mais dés qu'ils m'ont vu ils se sont tous enfuis!

    — Et ça t'étonne? Regarde toi! Tes doigts crochus et tes sabots sont vraiment très impressionnants! Voilà l'explication.

    — Alors, que puis-je faire? Je ne vais tout de même pas arracher mes griffounettes et rogner mes sabots!

    — Laisse-moi faire, répond l'oiseau, je vais tout arranger.

    Slap! Slap! Slap!

    — Et voilà! Essaie ceci...

    Rapaçon s'est allégé de quelques plumes et duvets qui lui tenaient trop chaud, et vient de confectionner de jolies moufles et des immenses chaussures. Démonito les enfile, elles lui siéent divinement... ce qui, pour un démon, n'est pas des plus banal. Les griffes menaçantes et les sinistres sabots ont entièrement disparu et Démonito recouvre le sourire. Cette fois, toutes les traces de son aspect démoniaque ont disparu, les enfants n'auront plus peur. Il se précipite vers le chapiteau, arrive au centre de la piste et engage une ultime fois quelques burlesques pirouettes.

    "Ouhhhh! Ouhhhh! Ce n'est même pas un clown! S'exclament à l'unisson les enfants déçus".

    Cette fois Démonito n'en peut plus. Il reste figé sur place, seul au milieu de la piste, il n'a même plus assez de larmes pour exprimer sa peine. Les enfants se sont tus, le silence devient pesant. C'est alors que notre héros entend un bourdonnement: c'est son amie Bébeille l'abeille:

    — Que t'arrive-t-il, mon bon Démonito? S'enquiert l'insecte malicieux. Toi qui es de coutume si gai et plein de vie, je te vois tout morose...

    — Je voulais faire rire les enfants, mais regarde les, ils ne rient pas, ils attendent, ils disent que je ne suis pas un clown!

    — Et ça t'étonne? Regarde toi! Un clown, un vrai, ça doit avoir un gros nez rouge.

    — Alors, que puis-je faire? Je ne vais tout de même pas peindre mon pif en rouge, et de toutes façons il ne sera jamais assez gros!

    — Laisse moi faire, je vais tout arranger. Ferme les yeux, je vais te piquer le bout du nez, et ainsi il deviendra bien gros et bien rouge.

    — Mais ça va me faire mal! Proteste Démonito.

    — Et alors? Lui répond Bébeille, tu es un démon: un démon c'est fait pour avoir mal, non?

    — Pas faux, acquiesce Démonito en fermant les yeux.

    Bébeille vient se placer sur le nez de son ami:

    Pic! Pic! Pic!

    — Aïe! Aïe! Aïe! Tu viens de me piquer trois fois! Pourquoi trois fois?

    — Une fois pour le bout du nez, et une fois pour chaque narine, répond la malicieuse, et le résultat est excellent!

    — Et tu crois que cette fois-ci ça va marcher?

    — Rouvre tes yeux et tu verras.

    Démonito rouvre ses yeux, et voit... les enfants se sont rapprochés de lui en chantant et en riant, et sont en train de danser en farandole autour de lui. Le plus jeune de tous, entre deux éclats de rire, s'exclame:

    “C'est le clown le plus drôle que j'ai rencontré de toute ma vie!”

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  • Coucou les petits loups,

    Histoire pour vous

    Il pleut .....Quelle drôle d'aventure pour notre petit escargot gris !

    Belle journée et

    bizatoussssssss

    Jour de pluie

    Jour de pluie...

        Il pleut...

    Tout le monde rentre dans sa maison pour se mettre à l’abri...tout le monde sauf Gri-gri l’escargot gris, qui lui, sort de la sienne, une magnifique coquille nacrée qu’il porte sur son dos. Il glisse lentement vers le potager et s’attaque à une belle salade verte. Elle est si tendre et si croquante qu’il la grignote goulument sans s’apercevoir que quelqu’un s’approche. C’est le jardinier qui, comme par hasard choisit la même salade pour son déjeuner.

    Voilà notre petit escargot qui s’envole dans les airs caché dans les feuilles frisées.

    • Whaouh ! c’est haut !

     Il s’accroche tant bien que mal, mais il a un peu le vertige. Il est ensuite bousculé, secoué, brusqué comme il ne l’a jamais été ! C’est Gustave, notre jardinier qui jette les feuilles de salade dans l’évier rempli d’eau froide. Il les remue pour ôter toutes les petites salissures qu’elles contiennent. Il tombe dans le fond du bac et se cogne au risque de briser sa belle maison :

    • Aie, aie, aie...ouille !

    Heureusement, Gustave ne l’a pas vu et tire la chainette pour vider l’eau.  Il se retrouve alors seul dans un tourbillon qui l’entraine dans un long tuyau sombre. Il a peur. Il a froid. Il y a bien longtemps qu’il s’est réfugié tout au fond de sa coquille et qu’il tremble comme une feuille justement.

    Il n’est pourtant pas au bout de ses surprises, ni de ses émotions ! Il est ballotté à une vitesse vertigineuse dans cette cascade qui n’en finit pas. Puis, le calme revient, mais une odeur insoutenable lui chatouille les narines. Il nage malgré lui dans une nappe d’eau crasseuse et malodorante...Il ne le sait pas, mais il voyage dans les égouts qui récoltent les eaux usées du village.

    Il fait ensuite un très très long voyage, toujours enfermé au fond de sa maisonnette. Soudain, il est éjecté...dans la mer ! Il sent alors un parfum où se mêlent le sel, l’iode et le goémon... et se décide à sortir sa tête. Il se pose tranquillement sur un rocher

    • Ouf ! enfin tranquille !

    C’est alors qu’il aperçoit, tout près de lui, un petit animal qui lui ressemble étrangement.

    • Qui es-tu ? lui demande-t-il
    • Je suis Bauno, le petit bigorneau...Et toi, que fais-tu là ?
    • Oh c’est une longue histoire.

    Et voilà notre Gri-gri qui n’en finit pas de raconter son épopée à son nouvel ami. Ils se jettent ensuite sur une algue savoureuse qu’ils dégustent de bon cœur pour apaiser leur fringale. Sur leur rocher, ils s’amusent à regarder des crevettes et des minuscules poissons qui jouent à défier des anémones aux longs bras multicolores, prêtes à les attraper pour les croquer. Ils suivent du regard les petits crabes qui jouent à cache-cache sous les galets et dans les cavités étroites de la roche, et tentent une petite escalade pour atteindre le sommet du rocher qui surplombe la mer afin de prendre un peu l’air.

    • Nous n’aurons plus qu’à attendre la marée basse si tu veux reprendre le chemin de la terre ferme, lui dit Bauno..Oups ! tu ne seras pas arrivé sur le sable avant la marée haute...je crois qu’il est préférable que tu attendes une vague...elle te conduira directement sur le sable.

    Et c’est ce que fait notre petit escargot à la coquille nacrée. Il ne veut pas attendre que la mer se retire et se laisse emporter par un gros rouleau qui l’enveloppe et le déroule sur le sable mouillé. Il repart alors tranquillement, s’éloigne de la plage et dans quelques jours, il retrouvera un magnifique jardin potager en haut de la falaise...Cette fois, il choisira un énorme chou aux larges feuilles vert foncé pour s’y enfouir et dormir un long, long moment.

     

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    "Quand on veut, on peut"

    "Quand on cherche, on trouve"

    Certaines fois cependant, cela semble tenir de phénomènes extérieurs à notre bonne volonté, comme dans ce texte....

    Bon mardi à tous

     

    Conséquences

    Conséquences

     

       Comme chaque jour, Eléna s’apprête à aller voir sa maman hospitalisée. Aujourd’hui, c’est la fête des mères et elle est vraiment heureuse parce qu’elle a réussi à trouver le cadeau qu’elle voulait absolument lui offrir, un livre qui lui  fera plaisir à coup sûr. Elle le sait parce que sa mère  a récemment lu dans une revue  un article très intéressant et engageant  sur cet ouvrage. Elle lui en a parlé l’autre jour et il était évident qu’elle avait vraiment envie de le lire. Le critique parlait d’un thriller remarquable, très humain, et d’un suspense qui tient en haleine de la première à la dernière page.

    Oui, mais voilà, ce livre était introuvable ! La veille, Eléna a écumé plusieurs librairies et maisons de la presse sans succès. Il en restait une seule au centre-ville. Elle s’y est rendu en désespoir de cause:

    • Je voulais tellement le trouver ce bouquin qu’au fond de moi, j’ai demandé à mon père de m’aider. Je suis persuadée que les êtres chers qui nous ont quitté sont toujours présents près de nous...et qu’ils peuvent nous guider.

    Elle entre dans la librairie, repère sans difficulté le rayon des romans  policiers et cherche à la lettre W le nom de l’auteur, Williams...rien. Peut-être a-t-il été classé à la lettre D, celle de son prénom Darren...rien....le C du titre du livre Conséquences ? ...Rien non plus...

    Bon, il est mal rangé certainement, Eléna recommence l’opération dans les autres rayons, y compris le rayon « jeunesse », toujours sans succès. Elle s’approche du comptoir ou  la libraire est en train d’étiqueter une montagne de manuels scolaires :

    • Je cherche le livre de Darren Williams « Conséquences », mais je n’arrive pas à le trouver. Pouvez-vous me dire si vous l’avez en stock ?
    • Je ne pense pas que nous ayons ce titre en rayons, lui répond-elle, et pour s’en assurer, elle fait défiler les titres de tous les ouvrages présents dans la boutique sur son ordinateur.
    • Non, effectivement, nous n’avons aucun livre de cet auteur….mais je peux vous le commander si vous le souhaitez…
    • Ce n’est pas la peine, je voudrais l’offrir demain…

    Mais Eléna ne veut pas en démordre. Il lui faut absolument ce bouquin, et sans tenir compte de ce que vient de lui dire la vendeuse, elle retourne dans les rayons. Une petite voix au fond d’elle lui affirme qu’elle peut le « trouver » ce livre.

    Bien sûr, il n’y est pas ! Elle est sur le point de quitter la librairie et se retourne une dernière fois- comme guidée par une force étrange- pour regarder ces étagères qui ont refusé de lui accorder ce qu’elle voulait avec tant de force.

    Et là, elle reste figée ! Elle n’en croit pas ses yeux....en plein milieu, parmi tous les livres dont elle ne distingue que le dos, un livre est retourné, de face, sur la première de couverture. Il n’y en a qu’un seul dans cette position! Il semble la narguer....et elle peut lire en grosses lettres : Conséquences !!!

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