Bonjour tout le monde,

Voici enfin la solution de l'histoire-jeu proposée par Jimmy " le Permis de Conduire"

Vous avez tout bon ? Félicitations...

Bon dimanche à tous...et prudence sur les routes.

illustration : Que faire avec ce panneau ???

Permis de conduire

Après avoir enfilé tes beaux habits tu me (bitume) signales (signal) que c'est l'heure. A priori, t'es (priorité)prête à aller passer ton permis de conduire (permis de conduire). Tu te précipites dehors. La porte qui claque sonne (klaxon)à mes oreilles. J'ai la tête en feu (feu). Annie t'attend en bas mais c'est pas normal (panneau) que tu sois si pressée !

- Et tu pars sans dire un mot, t'aurais (moto) pas oublié mon bisou?

- C'est toujours le même refrain (frein). T'en as vraiment envie, t'es (vitesse)sûr? Ce ne serait pas sage, Annie vaut (passage à niveau) mieux que d'avoir à poireauter.

- C'est assez chaud, c'est (chaussée)vrai. Pense bien à tous tes objectifs!

- Mon premier sera d'arriver (radar) à l'heure...

- OK, mais dans ta précipitation en traversant le jardin, fais attention aux parterres  pleins (terre-plein)de semis. Si y tu passes trop près du bord, ne (borne)marche surtout pas dessus, Hervé y cultive (véhicule) des tomates. 

- Ah bon? il m'avait dit que c'étaient des haricots!(haricot) Ça ne m'étonne pas, il ne cesse de me rouler (roue)dans la farine.(phare) Il fait partie de ceux qui dés le départ te mentent. . A la (départementale)prochaine occasion je lui dirai "Hervé, c'est trop! Toi, rien (trottoir)ne t'arrête!(arrêt)"

- Ça, c'est quand il a trop bu et qu'il est rond, point!(rond-point) Car (car)malgré son air bagarreur (airbag) il n'est pas méchant. Par contre, avant si on (contravention)y pense, il n'était pas comme ça.

- Dit comme ça, l'envers vaut l'endroit (volant). C'est là qu'on voit (convoi) qu'il n' a pas de quoi se mettre en boule, va rejoindre (boulevard) Annie avant qu'elle ne te tire les bretelles. (bretelle)Si tu es en retard faudra pas mettre ça sur le dos d'Annie (dos d'âne).

- En tous cas cette discussion m'a permis de réviser: dans ce texte j'ai trouvé 30 termes relatifs à la circulation routière.

Belle journée à toutes et à tous,

"Ne l'implore pas, ne le supplie pas, passe-lui commande en étant sûr que tu vas le recevoir..."

Ce n'est pas moi qui le dit, c'est Maud Ankaoua dans l'un de ses bouquins ...

Alors, le hasard existe-t-il vraiment???

Voici un petit exemple assez simple et pourtant juste "matériel" ...

Demain solution de l'histoire-jeux de Jimmy "le code de la route"

Lundi , solution de l'histoire-jeux "nos chers ados"...en attendant un indice : le nombre à trouver est :2340 (Eh oui, djymee, c'est juste!!)

La petite boite à thé

• Je ne le crois pas, me dit ma fille au téléphone quelques jours seulement avant l’anniversaire de sa sœur. J’ai écumé toutes les boutiques qui vendent du thé et je n’ai pas encore réussi à trouver les boites qu’elle veut !
• Je pensais que c’était des boites classiques qu’elle voulait, des boites que l’on trouve partout.
• Oui, c’est ça, des boites toutes simples, unies, mais avec un couvercle arrondi.
• Ça ne doit pas être trop difficile à dégoter. Tu es allée à « un bruit dans la cuisine » ? C’est bien rare si tu n’ en trouves pas là ?
• J’ai commencé par-là, tu penses bien...Je suis aussi allée chez Leclerc, à Blain dans une cave....rien
• Envoies-moi la photo, je vais regarder au Super U.

Quelques secondes plus tard, une photo apparait sur l’écran de mon téléphone : Une boite à thé rose accompagnée à l’arrière par d’autres boites unies de couleurs différentes. En effet, ce n’est pas ce qu’on pourrait appeler une boite classique, mais sa simplicité la rend très jolie.

Je me précipite dans le magasin le plus proche de chez moi, sûre de la trouver. Rien.

• Je vais devoir la commander sur internet, mais on ne l’aura pas à temps, me dit ma fille au énième coup de fil.

On abandonne donc nos recherches et je file, comme prévu, rendre visite à mon petit fils qui habite à l’autre bout de la Chapelle. Contrairement aux autres fois, je passe par le bourg et non par la piste cyclable. Pourquoi ? Aucune idée !

Arrivée au centre-ville, un objet de couleur rose attire mon attention dans une vitrine. Je poursuis malgré tout mon cheminement, puis me ravise. Cette couleur, cette forme...un déclic dans ma petite caboche. Je recule et aperçoit au beau milieu d’une étagère « La Boite ». Sur le présentoir, rien d’autre que cette boite qui trône seule au centre de l’étagère du milieu. Rien autour, un présentoir vide avec uniquement cette boite rose, la même que sur la photo...Incroyable ! C’est un peu comme si elle me faisait « signe », comme si elle m’attendait...alors que je ne devais même pas passer par là !

Le plus étonnant, c’est que jamais je n’avais daigné jeter un coup œil sur la vitrine de cette cave...depuis près de seize ans que je longe ce trottoir au moins deux ou trois fois par semaine. Je ne pouvais donc pas savoir que cette « cave » proposait autre chose que des vins et liqueurs, en l’occurrence des thés et tisanes...

J’entre donc dans cette boutique pour me procurer cette fameuse boite et deux de ses copines...et j’apprends dans la foulée qu’il ne reste plus que celle-là dans cette couleur.

Comme quoi, on trouve toujours ce que l’on veut, même sans chercher. No stress !!!

Coucou,

Une histoire-jeux "spéciale ados" aujourd’hui... avec une petite révision d'une trentaine de départements français ( j'aurai pu en mettre beaucoup plus, mais ça vous aurait "saoulé!" )

J'ai fait court volontairement, parce que je sais que nombreux sont les ados en vacances plus accros à la tablette qu'à un livre...

le jeu consiste à retrouver les départements, inscrire leur numéro et les additionner...n'hésitez pas à m'envoyer le nombre obtenu par mail (non, non !! il n'y a pas de tablette à gagner...mais ma reconnaissance éternelle!)

...pour vous aider :

Nos chers ados

  En écoutant le dialogue d’une maman avec son doux fils ado, je me suis dit qu’à défaut de se comprendre, les deux héros de mon histoire ont au moins l’occasion de faire une petite révision des départements français...

Attention, je précise : ce dialogue est une pure fiction, gardez-vous bien de porter un jugement.

La maman :

• Tu te rappelles qu’il faut que tu viennes avec moi à la réunion parents-élèves-professeurs ?

Le fils :

• T’inquiète, je gère !

La maman, en ouvrant la porte de la chambre de son cher fils:

• C’est l’heure! Il est déjà tard, ne me dis pas que tu es encore sur ta tablette, varie un peu tes occupations.

Le fils, en entendant sa voix :

• Hein? Qu’est-ce-que tu dis ?
• Je dis j’en ai marre, ne discute pas et quitte ces horribles charentaises... Je parie que tu n’as pas encore éteint cette foutue tablette!
• Je termine mon jeu ! j’ai la haine! ça m’saoule !  je suis en train de perdre à cause de mes alliés.

La maman, pantoise, se transforme en lionne...elle commence à crier et jure à qui mieux mieux (Rooo, ne me demandez pas de noter ici ses gros mots)

• Quelle misère! Bon …dimanche, tu seras privé de sortie...et puis c’est pas bientôt fini c’t’air idiot que tu prends quand je te parle !
• Ça va, ça va ! D’ailleurs, je crois qu’Aude vient d’arriver et sonner à la porte pour venir avec nous.
• Elle est un peu pâlotte! C’est avec elle que tu jouais ?
• N’importe quoi ! Non, elle, elle vend des chichis sur la plage pour son argent de poche. Tiens à propos  d’arg…
• Stop ! Il va falloir partir maintenant !

Après ce petit dialogue, il vous suffit de retrouver les trente départements cités.  Le plus difficile sera de trouver la somme des numéros correspondant à ces départements...Bon courage !

Belle journée à toutes et à tous,

Restons encore quelques temps sur les "signes", "messages" et autres venus d'on ne sait où ...

C'est vrai, il faut savoir les déchiffrer, mais avec Internet, c'est assez facile (voir texte précédent).

Très bientôt, une nouvelle anecdote (après-demain probablement) très explicite....

Il faut juste savoir, écouter, observer...

« Message » à déchiffrer

     Il arrive bien souvent qu’un « message » venu d’on ne sait où se présente à nous pour nous guider sur nos « chemins de vie ». J’en ai relaté quelques-uns dans mes textes précédents, et il semble évident que ces « signes » existent bel et bien !!

Ça, c’est fait !

A présent, il est également possible de tenter une toute autre expérience, à savoir : Demander un signe à  …un ange gardien, une personne que l’on a aimée et qui nous a quittés ou simplement à l’Univers…Pourquoi attendre que l’on nous délivre un message, il suffit de demander !

Si, si, ça marche, je vous assure…j’en ai fait l’expérience (textes Orchidée…Comme Saint Thomas…).

Il suffit juste ensuite  de « reconnaître » le signe demandé. Il se présente sous différentes formes (un livre, une chanson, un rêve….) et est souvent très éloigné de ce que l’on attend ! Il faut aussi savoir l’interpréter…et ça, c’est une autre paire de manches.

Si j’écris ces lignes, c’est bien sûr parce que j’ai un exemple bien concret à relater. Le voici :

Après le confinement, nombreux sont ceux qui ont malheureusement perdu leur emploi et ont dû vivre des mois très difficiles. Plusieurs mois après, peu ont eu la chance d’en retrouver un.

C’est le cas de Gabriella, qui n’allait pas tarder à déprimer lorsque son téléphone a enfin sonné. On lui proposait un nouveau job.

Un jour, deux jours, trois jours, une semaine après la reprise, elle se pose des questions : « Dois-je accepter ce CDI que l’on m’offre si rapidement ? Pourquoi insiste-t-on pour que je signe un contrat ? C’est étrange ! D’habitude, ça ne se passe pas aussi vite…Il y a toujours des « mais ». Tout ça lui semble irréel…Il doit y avoir un truc !

Il faut dire qu’avec le confinement et ses suites, Gabriella a perdu un peu confiance en elle…elle imagine à tort ou à raison qu’il y a un Hic dans cette nouvelle activité....mais quoi ? Quelque chose la chiffonne. Elle sent comme un malaise qu’elle n’arrive pas à expliquer.

Doit-elle accepter ? Après tout, elle a tout à y gagner ! Faut-il refuser ce job? Si ce malaise persiste, elle va quand même passer beaucoup de temps dans l’entreprise...

Ne sachant quelle décision prendre, puisque tout le monde autour d’elle lui confirme qu’elle est la seule à pouvoir  répondre à cette question, elle demande à sa grand-mère de lui envoyer un signe dans son sommeil.

Au matin, elle se réveille avec une image devant les yeux, celle d’un Bouddha !

• Je ne comprends pas ce que cela veut dire mais ce n’est pas grave, me dit-elle, j’ai pris ma décision, je vais signer ce contrat ! Après tout j’ai tout à y gagner.
• Eh bien, nous y voilà, c’est la solution de la sagesse, celle que ce Bouddha te souffle à l’oreille.

Un peu soulagée, Gabriella me parle également d’un mail « étrange » qu’elle vient de recevoir. Une jeune femme qu’elle ne connait pas vient de lui envoyer un message parce qu’elle est « au bout du rouleau » ! Elle a pris sa suite dans une entreprise qu’elle a quittée il y a quelques années parce qu’elle était victime de harcèlement moral de la part de la patronne. Cette jeune femme vit le même « calvaire » qu’elle. Elle lui dit qu’elle comprend pourquoi elle a quitté cette entreprise et lui raconte ce qu’elle vit au quotidien.   Elle précise même dans son message qu’elle a longuement hésité avant d’écrire, mais qu’elle en avait besoin, même si elles ne se connaissaient pas toutes les deux. Une « force irrésistible » l’a poussée à le faire juste à ce moment-là.

• Le voilà le vrai « signe » ! Gabriella était « mal à l’aise », hésitait tout simplement parce qu’elle avait peur « inconsciemment » de revivre ces mois de « persécution ! » de harcèlement ! Elle pensait que les compliments formulés à son égard cachaient à nouveau de mauvaises intentions...Cette lettre arrive juste à point pour lui en faire prendre conscience

Bon sang ! Mais qu’est-ce-que ça peut faire comme dégâts, le harcèlement. Tous ceux qui l’ont vécu n’en sortent pas indemne ! Cela peut les poursuivre tout au long de leur vie active !

Allez, Gabriella, ces compliments dans ton nouveau boulot, tu les mérites ! Et tu vas y arriver ! Tu peux être fière de toi et reprendre totalement confiance en toi. Tu peux croire en toi…. En attendant, réponds a cette jeune femme qui compte sur toi pour se rassurer elle aussi.

Coucou les petits loulous,

Vous vous souvenez de Rocambolin et de Rocambola?  Deux petits personnages très bizarres...Eh bien les revoilà !

La prochaine fois, vous découvrirez une toute nouvelle histoire-jeux...pour les ados ! (mais les plus jeunes...et les plus grands!)  pourront jouer aussi...Il s'agira d'un dialogue entre une maman et son fils ...déjà  ado !!!!

Belle journée et

Bizatousssssssssssss

Rocambolesque

Rocambola et Rocambolin sont deux petits personnages extraordinaires rencontrés par hasard au fin fond d’une forêt de peupliers et de saules pleureurs qui n’arrêtent pas de geindre.

Rocambola est ce qu’on pourrait appeler un personnage féminin avec une épaisse crinière sauvage rousse dressée au-dessus de la tête. Elle est  vêtue d’une très longue robe de feuillages bruns et rouges (sans doute ramassés en automne) et d’une capeline recouverte de mousse et de lierre.

Rocambolin, lui, semble venir de la famille des lutins. Il ne dépasse pas la taille des champignons sous lesquels il peut s’abriter sans peine les jours de pluie. Et comme justement, mon histoire se déroule en Bretagne, vous le trouverez facilement à l’occasion d’une sortie en forêt. Il est facile à reconnaître : il porte toujours un minuscule complet vert fluo, un bonnet rouge au bout duquel flotte un pompon mauve, et des chaussures poulaines en or …oui oui, en or pur !! Avec même un bien joli diamant à l’extrémité.

Mais non ! Ne partez pas tout de suite à sa rencontre, attendez un peu de connaître son histoire, sinon... !!!

Voilà : vous l’aurez compris. En automne, lorsque les gens prétendent venir cueillir des champignons en forêt, ils sont à la chasse aux lutins! …pour leur piquer leurs chaussures bien sûr ! D’ailleurs, honnêtement, vous en avez vu souvent  des « promeneurs »  sortir de la forêt avec un panier plein de cèpes, de girolles ou de chanterelles ?

Non ? Eh bien voilà, c’est bien ce que je disais : ils sont venus uniquement pour rencontrer Rocambolin …ou plutôt, ses souliers !

Je sais, c’est tentant, et je devine que vous aussi vous attendez que je termine mon histoire avec maints détails pour vous lancer à sa poursuite !

Dans quelques instants, vous y renoncerez, soyez en sûrs.

Rocambola et Rocambolin forment ce que l’on pourrait appeler « un couple extravagant » mais très soudé, et surtout vraiment rusé. Si on est gentil avec eux, ils se montrent tout à fait « corrects », voire « sympathiques », mais si quelqu’un cherche à les duper, il peut s’en mordre les doigts … et le regretter amèrement.

Pour bien comprendre ce que l’on risque à s’aventurer dans leur forêt simplement pour les surprendre, se moquer d’eux ou voler les chaussures de Rocambolin, voici deux exemples très concrets :

Je vais commencer par une histoire qui me touche de près puisqu’elle concerne l’arrière-arrière-grand ’père du frère de la cousine de mon oncle benji. Il s’appelait Médard. C’est important de retenir ce nom !

Ce jour-là, Médard tout content de voir que le soleil brille dans le ciel breton, attrape son chapeau, ses bottes et un grand panier, grimpe sur son tracteur et se dirige tout droit dans la forêt de Brocéliande. Il a lu dans le « chasseur français », parmi les petites annonces,  une drôle d’histoire. Il veut en avoir le coeur net, et surtout, retrouver ce « Rocambolin »... ça mettrait un peu de beurre dans les épinards !

Arrivé au carrefour « des trois biches », il se gare le long du sentier et décide de se rendre au chêne creux. Il doit pour cela marcher de longues heures et se rendre là où la forêt est le plus dense parmi les saules qui lui donnent la chair de poule tellement ils pleurent. Il doit longer la longue allée de peupliers et traverser de hautes fougères et d’épaisses broussailles épineuses (tout cela est bien sûr noté sur le plan qu’il a élaboré à partir de l’histoire qu’il a lu !).

Un peu égratigné, il en ressort dans une immense clairière dominée par  cet arbre millénaire dont tout le monde parle mais que personne n’a jamais vu. Un chêne immense dont les branches tentaculaires semblent vouloir vous agripper dès que vous vous en approchez. Il est  creux comme son nom l’indique et gardé par monsieur Hibou. Médard, qui n’a peur de rien se dirige vers lui et entre direct à l’intérieur.

• Que viens-tu faire par ici ? lui demande monsieur Hibou
• Je viens saluer Rocambola et Rocambolin et les remercier de veiller sur cette belle forêt.
• Hum hum !! je ne te crois pas une seconde! lui hulule monsieur Hibou d’une voix caverneuse. Tu es bien comme tous les autres, tu....

Et sans attendre la suite de la phrase, Médard s’engouffre au fin fond du chêne....Là, il découvre une immense étagère sur lesquelles s’alignent des dizaines de paires de chaussures minuscules. Il les contemple, ébahi. Elles sont toutes en or jaune, rose et blanc, et serties d’un magnifique diamant, d’un rubis ou d’une émeraude...

A l’instant même où sa main se pose sur l’une d’elle, Rocambola surgit derrière lui, l’attrape par le col de sa chemise et l’envoie direct à l’extérieur du chêne. Il retombe sur une vieille souche de saule et, complètement sonné,  se met à pleurer toutes les larmes de son corps, lui, le « gros dur » qui n’a jamais versé une larme de sa vie !!!

 Il relève le bout de son nez, et aperçoit Rocambolin qui le nargue sous un gros cèpe et qui lui crie à l’oreille :

• Toutes ces larmes seront les gouttes d’eau qui tomberont désormais en pluie sur la Bretagne pendant quarante jours à partir du jour de ta fête. C’est ta punition pour avoir voulu t’emparer de mes chaussures !

D’où le proverbe : « S'il pleut à la Saint-Médard (8 juin), il pleut quarante jours plus tard, à moins que Saint-Barnabé (11juin) ne lui coupe l'herbe sous le pied ». Rocambolin devait bien savoir que Saint-Barnabé ne savait pas se servir d’une tondeuse à gazon !!!!

Ok ! Je vois bien que vous n’êtes pas convaincus et que ce n’est pas un petit crachin breton qui va vous empêcher de suivre l’exemple de Médard !!  Alors, attendez la suite !

Quand vous aurez pris connaissance de ce qui est arrivé à Miranda, vous hésiterez un peu avant de vous lancer à la poursuite de nos amis de la forêt... ou plutôt avant d’essayer de vous procurer leur trésor.

Qui est Miranda ? Voyons, voyons ! En fait, je n’ai pas trop le droit de vous le dire, parce qu’il s’agit d’une personne très très proche de vous. Elle vit tout près d’ici et Rocambola m’a fait promettre de ne rien révéler. Elle accepte seulement que je vous conte sa ...disons...sa mésaventure. 

Miranda, bien sûr, connaissait l’existence de Rocambola et Rocambolin. Plus futée que les autres, elle a décidé un beau jour de partir à leur rencontre et d’emmener son chien avec elle. Elle croyait ainsi se protéger de toutes les malédictions.

Comme Médard, elle a traversé de hautes fougères, longé les saules qui versaient de chaudes larmes et emprunté des chemins épineux et sombres. Couverte d’éraflures, elle s’est dirigée vers le chêne creux, au plus profond de la forêt.

 Quelle ne fut pas sa surprise de découvrir à l’endroit de la clairière un immense tapis recouvert de citrouilles et de potirons !

• Qu’est-ce-que c’est que ça ??
• Ce sont MES citrouilles et MES potirons, lui répondit aussitôt une voix stridente et sifflante derrière son dos.

Elle fit volte-face et se retrouva nez à nez avec ....une sorcière !

• Ah ah ah ! tu ne t’attendais pas à me voir, hein ? lui susurra la sorcière
• Que faites-vous ici ? lui demanda Miranda en tremblant (Elle avait bien sûr reconnu la célèbre Tartalapraline). Vous n’êtes plus à Madagascar ?

Pour toute réponse, Tartalapraline se tordit de rire. Miranda avait oublié que le 31 octobre, Rocambola organisait le grand rassemblement des sorcières pour fêter Halloween (c’était pourtant écrit dans le chasseur français !).

Loin de la défendre, son chien vint se blottir contre elle en frissonnant. Il avait une peur bleue des sorcières depuis qu’un crapaud avec lequel il s’amusait,  s’était brutalement transformé devant lui.

• Je sais pourquoi tu es venue Miranda. Rocambolin ne se laissera pas dépouiller aussi facilement. Aujourd’hui, c’est moi qui vais avoir le privilège de te jeter un sort.

Miranda eut beau essayer de se défendre en prétendant qu’elle était venue pour promener son chien, rien n’y fit. Tartalapraline lui jeta son sort....et quel sort !

Sous les yeux médusés de toutou, Tartalapraline se transforma en Miranda, enferma celle-ci dans le gros chêne sous la surveillance de monsieur hibou... et prit sa place.

• Dorénavant, toutes les nuits d’Halloween, c’est moi qui accueillerai les enfants dans ta maison....et tu sais quel sort je leur réserve ? grimaça-t-elle

Miranda se débattit comme une lionne, essaya de briser les liens qui lui enserrait les poignets, cria de toutes ses forces, mais rien n’y fit, elle dut se rendre à l’évidence et rester en compagnie de Rocambola, Rocambolin et monsieur Hibou toute la nuit.

Elle savait aussi que dans le quartier, lorsque les enfants viendront sonner à sa porte, ils risquent fort de tomber sur Tartalapraline...

Alors, attention les enfants ! Lorsque vous viendrez toquer à la porte de Miranda le jour d’Halloween....Tartalapraline vous attend de pied ferme !!

Pour rappel : Tartalapraline (histoire déjà racontée) attire les enfants avec ses friandises, les enferme et attend qu’ils deviennent bien potelés pour les ....manger !!!