• Belle journée à toutes et à tous,

    Petite série de "coïncidences " liées au départ de Jean-Paul Belmondo, ce grand acteur que "presque" tout le monde regrette !

    Je n'ai aucune explication...mais c'est "à mes yeux" assez troublant.

    Bizarre...

    Bizarre…

     

      Comme la majorité d'entre nous, la disparition de "Bébel" m'a beaucoup attristée...loin d’être une groupie, j’avais beaucoup de plaisir à regarder les films dans lesquels il pouvait autant nous émouvoir que nous faire rire. Il forçait notre admiration dans les cascades qu’il semblait effectuer sans difficulté et toujours avec le sourire. On ne pouvait que ressentir dans cet homme, quelqu’un d’ouvert, de généreux et de sympathique. LA personne que l’on aimerait tous avoir comme ami !

    C’est ce dont nous parlions au téléphone avec mon jeune frère après avoir appris cette nouvelle. Je crois que ce jour-là, nous n’étions pas les seuls, et que nombre de conversations tournaient autour de « notre Bébel national ». Je lui disais également que comme dans chaque disparition, nous aurions au moins la chance de revoir l’ensemble de ses films sur le petit écran...Et ça, c’était vraiment cadeau quand on voit les programmations du moment !!

    • J’aimerais tellement revoir « l’itinéraire d’un enfant gâté » lui confiais-je. C’est dans ce film que je le trouve le plus « exceptionnel », le plus « génial ». Il est tout en émotions rien qu’avec son regard ! Il faut dire que ce film fait partie de mes trois films préférés (avec Always et Ghost ! )...en plus j’adore Lelouch !!

    Mon souhait est tout juste prononcé que je vois sa programmation pour le soir-même à la télé !! Un hasard !! Bof, me direz-vous, il n’a jamais tourné qu’une cinquantaine de films...il y avait une chance sur 50 que ce soit celui-là précisément...

    Bien sûr, mais il n’empêche que devant le poste, une grande émotion m’anime...et je sais enfin pourquoi ce film me touche tant ! Ce héros, cet homme qui se détache de tout son passé pour retrouver sa liberté, ce baroudeur, me fait tellement penser à mon frère… parti un an plus tôt...

    C’est à lui que je pense lorsque le générique s’affiche sur l’écran...et je m’aperçois avec stupéfaction que nous sommes le 6 septembre 2021 !! Ma sœur a elle, quitté cette terre le 6 septembre 2012 !! Une coïncidence assez troublante qui me ramène à mon passé avec eux deux.

     Bof, me direz-vous, il n’y a que  365 jours dans une année !!

    Pourtant, ce soir-là, je ne cherche pas forcément les coïncidences...Comme je le disais plus haut, je n’étais pas une fan inconditionnelle de Jean-Paul Belmondo, de personne d’ailleurs. J’admets quand même que j’aurai bien aimé être à la place de mon fils, lorsqu’il y a trois ou quatre ans, il avait aperçu ce « monstre du cinéma » qui se promenait sur le remblai de la Baule. J’avais eu un petit « pincement » lorsqu’il nous avait dit qu’il semblait bien fatigué. On n’aime pas trop voir souffrir les personnes qui nous ont fait rêver. Si j’avais su que je suivais moi-même - depuis plus de cinquante ans- (comme beaucoup de gens d’ailleurs !) ses pas dans les rues de Piriac sur Mer, lieu où il passait ses vacances dans sa jeunesse...je ne l’ai appris que le lendemain de sa disparition sur le journal !! (Je précise que Piriac est le lieu où je viens chaque année me ressourcer parce que j’y retrouve l’âme de mes parents)… Il y organisait des tournois de volley-ball (tout comme mes enfants dans ce même lieu durant l’été!) Petite coïncidence encore...Il est bien connu que les jeunes organisent des tournois de volley l’été !! Et puis, les sports d’équipe ne sont pas si nombreux !!!

    Ce que je trouve « étrange », c’est surtout que ces « coïncidences » liées au départ de cet artiste m’ont ramenée vers mon passé en compagnie de ma famille…et ça ! Je ne sais vraiment pas pourquoi.

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  • Coucou les petits loulous,

    Voici une histoire que j'ai écrit il y a déjà pas mal de temps pour mon amie Samira...Une histoire (à moitié) véridique...

    Je l'édite à nouveau pour vous présenter une autre de mes copines que vous retrouverez bientôt dans mes histoires...il s'agit de Foldingue, la sorcière...Elle n'est pas vraiment méchante...juste un peu

    Belle journée et

    Bizatoussssssssssssss

    Chauvoline

    Où est Chauvoline ?

     

         Bien emmitouflée dans sa confortable cape sombre, maman chauve-souris tarde à sortir de sa longue hibernation.

    Pendant ce temps, dans la forêt, la nature se réveille tranquillement. Les arbres frissonnent de plaisir en découvrant leurs nouvelles feuilles vert tendre, les oiseaux entament leurs mélodies estivales et les animaux sauvages inspectent ce décor enchanteur pour le présenter  à leur progéniture qui ouvre tout juste les yeux.

         Accrochée à la plus haute branche d’un chêne, la tête en bas, maman chauve-souris s’étire interminablement. La nuit vient d’envelopper toute la forêt de son voile brumeux, un peu mystérieux.

    Jusque-là, tout semble parfaitement normal…sauf que nous sommes en plein conte, et que cette forêt majestueuse dans laquelle nous nous sommes égarés est en fait peuplée de personnages imaginaires … et pas toujours bienveillants. Si on longe le sentier à droite du chêne séculaire où est toujours suspendue maman chauve-souris, on peut découvrir au loin, une petite cabane de bois aux planches disloquées. Si on s’aventure plus près encore, très lentement, et si on regarde par la fenêtre entourée de toiles d’araignées, on peut distinguer près d’une cheminée, une femme étrange qui prépare une potion malodorante dans un chaudron...vous l’aurez reconnue, c’est la sorcière Foldingue.

        Enfin réveillée et encore cramponnée à son socle de bois, maman-chauve-souris vient d’entendre l’appel de ses copines...

    Toutes se sont laissé tomber de leur point d’ancrage pour s’envoler aussi légères que des plumes, et s’empiffrer d’insectes qu’elles attrapent sans le moindre effort. Elles ont déjà commencé leur ballet fluide dans les airs et on ne voit plus que leurs ombres aller et venir avec une précision et une agilité incroyables.

       Les ailes déployées, maman chauve-souris tourne la tête à droite, vers sa fille Chauvoline...Elle n’est pas là...elle tourne la tête à gauche...pas là non plus !! Mais où donc est-elle passée ? Elle ne sait pas encore voler !! Elle est trop petite !! Chauvolette (c’est le nom de cette maman) glisse le long de la branche et prend son envol à la recherche de son « bébé »

    Ses amies lui confirment ce qu’elle craignait : Chauvoline à disparu. Toutes tentent une explication plausible.

    • Elle a dû tomber, dit l’une
    • Elle s’est fait manger par chouquette, la chouette de la sorcière, affirme sa voisine en attrapant au vol un gros moustique.
    • La sorcière ! c’est ça ! s’exclame Chauvolette… et sans plus attendre, elle se dirige vers la vieille masure au bout de l’allée.

    Elle entre par la cheminée au risque de se brûler les ailes et s’agrippe aux cheveux filasse de Foldingue.

    • Que me veux-tu Chauvolette ? s’écrie la sorcière d’une voix rauque en essayant de dégager sa tignasse des griffes de maman chauve-souris
    • Où est ma fille ? je suis sûre que....
    • Calme-toi ! je sais où elle est ta petite peste. Elle est tombée par terre hier...Trop sympa, je l’ai prise avec moi pour la soigner. Elle était toute étourdie, alors je lui ai donné quelques gouttes de cette potion pour qu’elle reprenne des forces...mais....
    • Où est-elle ?
    • Attends, laisse-moi te raconter la suite. Elle....
    • Où est-elle ?
    • Tu me laisses parler ?...elle n’est plus là ! quand elle a avalé la mixture, elle s’est évaporée !!
    • Quoi ?
    • ..j’ai dû faire une légère erreur...
    • Mais enfin, tu vas me dire où elle est ?

    Très en colère, Chauvolette s’entortille dans les cheveux de la sorcière qui pousse un grand cri de douleur.

    • Chauvoline est sortie de l’histoire ! A l’heure qu’il est, elle est devenue bien réelle...je l’ai vue dans mon miroir magique ! elle est avec Samira, une jeune femme formidable qui l’a soignée, bichonnée, dorlotée…Elle s’apprête en ce moment même à la relâcher dans la nature dans une....
    • Mais elle ne survivra pas toute seule ! fais-là revenir immédiatement.
    • Je ne peux pas
    • Si ! tu peux
    • Bon d’accord, mais c’est parce que c’est toi ! et parce que j’ai mal aux cheveux !!!

    Foldingue attrape donc son portable au fin fond de sa poche pour m’appeler... Comme c’est une de mes meilleures copines, je suis allée aussitôt voir Samira pour récupérer Chauvoline et la réintégrer dans le conte... Elle est à présent avec sa maman dans la forêt où elle prend place dans l’immense ballet des chauves-souris à la chasse aux moustiques.

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Comme la majorité d'entre nous, la disparition de "Bébel" m'a beaucoup attristée...et pour plus d'une raison ! J'ai en effet découvert,  au fil des heures qui ont suivi l'annonce de son départ, une suite de coïncidences qui m'ont laissée sans voix !!

    Ce sera le thème du prochain texte (après-demain !)

    Un peu comme Patrick Sébastien...il y a des coïncidences et dates "étranges" qui jalonnent notre vie... en voici déjà quelques unes...la suite donc après-demain

    Synchronicités

    Des dates « magiques »

     

        Il y a quelques temps, je lisais sur une revue un article dans lequel l’animateur Patrick Sébastien parlait de sa fascination pour les synchronicités des dates : « Il y a des dates qui se croisent et on ne sait pas pourquoi... La chanson de Serge Lama Le 15 juillet à 5 heures...à toujours été ma préférée. Mon fils, Sébastien, s’est tué dans un accident de moto le 15 juillet à 5 heures... » Citait-il comme exemple parmi plusieurs autres... Des chiffres et des dates qui ont étrangement marqué sa vie.

        Forcément, son témoignage m’a interpelé.  J’ai toujours trouvé surprenantes certaines de  ces coïncidences troublantes concernant certains jours de l’année ...et bien sûr, j’ai commencé à lister toutes les dates marquantes qui ont jalonné ma  vie et celle des membres de ma famille. Il s’agit principalement de dates de naissance et de décès, certainement parce que la vie et la mort sont étroitement liées. En voici quelques-unes, les plus flagrantes :

        Pour commencer, je pense évidemment à cette date du 24 janvier où j’ai donné naissance à mon quatrième enfant, ma fille Soazig. Elle est née le jour anniversaire de son père, lui-même né le  même jour que sa sœur aînée. Original comme cadeau, non ? ...Le hasard ne s’arrête pourtant pas là puisque  j’ai appris à cette occasion que ma mère avait également vu le jour le 22 janvier, comme son père, né lui aussi un 22 janvier !  Du coup, j’étais un peu vexée d’avoir été précédée dans ce choix pour un cadeau d’anniversaire !....ma grand-mère avait déjà eu cette idée géniale !!!

    Pour compléter cette série, Soazig elle-même a continué la chaine en donnant la vie à son deuxième fils le 25 juillet, jour de naissance de son frère, mon fils donc...elle aussi a imité sa mère (moi en l’occurrence ) et son arrière-grand-mère (ma grand-mère)....ça doit être héréditaire !! Sauf que ma mère est une exception à la règle : aucun d’entre nous n’est né le 22 février (jour de naissance de mon père)...Mais comme elle avait un fort sens de l’humour, ma sœur a pointé le bout de son nez un premier avril !!! Eh oui, un vrai « poisson d’avril » puisque mon père aurait préféré un fils !

    La suite est un peu moins drôle puisque les dates qui vont suivre se réfèrent à des fins de vie.  En effet, lorsque mes parents ont perdu la vie dans un accident de voiture le 28 novembre, le choc,  terrible, était double...personne, du côté de mon père, n’avait oublié ce jour funeste, un 28 novembre,  qui avait également emporté sa sœur aînée. Un décès survenu lors d’un accouchement ! L’enfant n’avait pas survécu non plus ! ....Quelques années plus tard, la « malédiction » s’est inversée ....avec la naissance de ma nièce le 28 novembre ! (une petite fille que n’auront malheureusement pas connue mes parents ! quoique ....de là-haut ?) 

    C’est précisément aujourd’hui ! Alors bon anniversaire ma nièce !!

    Et pour « boucler » la boucle, une note joyeuse et un peu plus légère avec ma propre date de naissance, le 31 mai …C’est aussi le jour où mon filleul a obtenu son permis de conduire....un clin d’œil sans doute pour oublier « cette peur incontrôlable de la route ! »...un beau cadeau !

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  • Coucou les petits loulous,

    C'est drôle, cette nuit, j'ai revu "Toudouvert, le gentil dragon". Il est venu me faire un petit coucou pour me demander des nouvelles d'Ewenn, le petit garçon qu'il avait...il y a bien longtemps!...sauvé des griffes d'une méchante sorcière.

    Je lui ai rappelé que cela faisait très longtemps, et que le petit garçon avait bien grandi !! qu'il était devenu un beau jeune homme ! Il m'a juste répondu : "Dommage, il n'a plus besoin de moi !! "

    Je n'ai rien compris, mais j'y pense...Vous voulez peut-être que je vous rappelle son histoire...Alors, la voilà !

    Toudouvert....

    Qu’est  devenu  Toudouvert, Le  dragon  vert ?

     

    Vous vous souvenez de Toudouvert, le gentil dragon vert qui vivait dans un livre d’images ? Non ?

    Oh mais bien sûr ! Que je suis sotte ! Vous ne pouvez pas connaître son histoire puisqu’elle était destinée à un seul petit garçon, qui lui ne l’a pas oublié…Il m’en a même reparlé il n’y a pas si longtemps en me demandant ce qu’il était devenu, ce sympathique dragon.

     Bien sûr que je la connais, moi, la suite de l’histoire de Toudouvert.  Il est toujours au pays des contes et des légendes où il attend sagement que l’on vienne lui rendre visite.

    Vous voulez faire sa connaissance ?  Alors je vais d’abord vous le présenter : Toudouvert est un très adorable dragon qui a sauvé Ewenn des griffes d’une affreuse sorcière alors qu’il n’était qu’un jeune enfant.

    Tartozépinar (c’est le nom de l’abominable sorcière aux doigts crochus, aux  grosses verrues et au nez tordu) était apparue dans le livre qu’il feuilletait, et comme par magie,  elle lui avait attrapé le bras avant de le faire entrer de force dans la page de l’album.

    Il avait  beau hurler, tambouriner, taper du pied, pleurer, appeler son papa, et essayer de ressortir du livre, il n’y arrivait pas et Tartozépinar le retenait prisonnier dans un pays glacial. Lors d’un moment d’inattention de la sorcière, il sauta dans la page suivante où il tomba nez à nez avec un dragon…Toudouvert ! Eh oui !

    Je passe sur les détails, mais c’est grâce à lui qu’Ewenn a enfin pu retraverser l’album et atterrir à nouveau dans sa chambre.

    Voilà ! Je ne peux pas en raconter plus parce que cette histoire appartient à Ewenn, mais je vais, en revanche, vous raconter la suite de l’aventure de Toudouvert.

    Après cette péripétie effrayante, Ewenn est parti rapidement à l’école avec sa maman, sans penser une seule seconde que le dragon avait profité de l’occasion pour sortir lui aussi du livre d’images.

    Le soir même, il avait complètement oublié sa rencontre avec la sorcière et Toudouvert lorsque celui-ci apparut en pleine nuit, à la lueur de sa veilleuse. Comme Ewenn aimait beaucoup les contes, Le gentil dragon lui raconta des histoires jusqu’au petit matin et lui promit de revenir très vite.

    Mais jamais il ne le revit et il pensa que son nouvel ami l’avait oublié.

    En fait, Toudouvert était libre et son désir le plus cher était avant tout de découvrir la vraie vie, celle dont le petit garçon lui avait parlé le soir où ils s’étaient retrouvés.

    Il trouva d’abord très amusant d’aller rendre visite aux enfants le soir lorsque tout le monde dormait dans les maisons…parfois, il les terrorisait et il se retrouvait très rapidement à la porte chassé par des parents furieux.

    D’autres fois, il se cachait parmi les peluches et personne ne le voyait. Il pouvait alors regarder les enfants dormir, et comme il en avait le pouvoir, il transformait leurs cauchemars en beaux rêves étranges peuplés d’animaux fabuleux, de pays lointains, de preux chevaliers, et, pour les filles, de jolies princesses aux cheveux d’or.

    Une nuit de pleine lune où il venait d’être délogé d’une villa à grands coups de balai, il décida qu’il était grand temps de retourner chez lui, avec sa famille, dans son « histoire » à lui. Mais pour cela, il devait à tout prix retrouver le chemin qui le mènerait chez Ewenn. C’est lui qui possédait « son album ».

    Il déambula dans les rues, sur les chemins déserts, traversa des bois et de vastes champs,  et se retrouva bientôt près d’un lac gelé.

    Des éclats de lune glissant sur la glace étincelante offraient un spectacle éblouissant …il resta longtemps à le contempler lorsque soudain, il vit dans ce miroir argenté, le reflet d’une petite cabane en bois située de l’autre côté de l’étendue gelée. Décidé à aller la visiter, il se précipita sur le lac et s’affala de tout son long – il ne savait pas patiner ! -  A plusieurs reprises, Il tenta de se relever, mais sans succès et tomba encore et encore… ce qui fit éclater de rire une fillette qui l’observait depuis un long moment, de l’autre côté du « miroir », près du cabanon.

    Lorsqu’il la vit, Toudouvert se sentit si penaud qu’il s’énerva et se mit à souffler. Il souffla si fort qu’une longue flamme orange et jaune s’échappa de ses naseaux.

    Je ne vous l’avais pas encore dit, mais Toudouvert était un très jeune dragon. Il ne comprit donc pas ce qui lui arrivait, c’était la première fois qu’il crachait du feu. Il fut encore plus surpris de constater que la glace sur laquelle il luttait depuis un moment fondait rapidement sous son poids. C’est alors qu’il plongea tête la première dans l’eau froide. Plouf !!

    Évidemment, cela eut pour effet de faire s’esclaffer encore plus Gretel (c’était le nom de la fillette !) qui aperçut alors la tête du dragon sortir de l’étang gelé, un énorme poisson sur le bout du nez.

    Terriblement vexé sur le moment, notre gentil dragon regarda la fillette et se mit à rire lui aussi – le rire est une bonne maladie très contagieuse –  et s’envola pour se libérer.

    Il vint se poser près de Gretel  et il remarqua qu’elle grelottait. Il souffla un petit peu (mais pas trop !) pour qu’elle se réchauffe pendant qu’elle lui racontait son histoire.

    Elle confia à Toudouvert qu’elle s’était échappé d’un livre alors qu’une horrible sorcière voulait s’emparer d’elle (Il comprit bien sûr qu’il s’agissait de Tartozépinar). Elle avait atterri dans cette masure où il faisait très froid, et depuis plusieurs mois, elle était seule et commençait à s’ennuyer. Elle n’avait qu’une idée en tête : retrouver son frère Hansel et ses parents.

    Le gentil dragon lui proposa alors de monter sur son dos et ils voyagèrent ainsi de longues heures pendant lesquelles Toudouvert soufflait de temps en temps (mais pas trop !) pour réchauffer la fillette.

    Ensemble ils cherchèrent parmi les villes qu’ils traversaient, les quartiers, les immeubles et  les maisons, l’endroit où vivait Ewenn.

    Ils finirent bien sûr par retrouver sa maison, ils passèrent par la fenêtre de la chambre d’Ewenn, lui firent un petit coucou en passant en lui promettant de revenir bientôt, et sautèrent ensemble dans l’album qui n’avait pas quitté la table de chevet.

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Jimmy est très productif

    Voici une jolie poésie qu'il m'a envoyée...

    Quoi de mieux qu'un texte très poétique pour bien démarrer la journée

    De chaque côté

    De chaque côté de la fenêtre

      De chaque côté de la fenêtre il y a des enfants.

    Un rayon de soleil frappe les carreaux, illumine de son reflet les petites frimousses des garçons qui jouent à la guerre, des filles qui jouent à la dînette.

    Un rayon de soleil pénètre dans la grande chambre noire, frappe la porte close, enflamme sur son passage les poussières qui dansent.

    En silence.

    Une faible lueur nuance à peine le visage figé du petit bonhomme assis dos au mur, en tailleur.

    Il n'a pas d'amis. Il fait des origamis à sa façon. Il plie et replie des petits bouts de papier, pendant des heures.

    C'est l'idée qu'il se fait du bonheur.

    On dit qu'il n'est pas normal. Il le sait.

    Ça lui fait mal.

     

      Les années passent, le petit fantôme devient un homme.

    Il a gardé avec lui sa fenêtre ; il l'oriente vers le soleil et capte les rayons. Il observe les poussières qui dansent. Ça lui rappelle son enfance, celle qu'il n'a pas eue. Ça virevolte, ça va dans tous les sens.

    De l'autre côté de la fenêtre il y a des ouvriers, des secrétaires, des gens qu'on admire, d'autres qu'on méprise, des gens qui se font la guerre et qui rentrent le soir se remplir le ventre d'une bonne soupe bien chaude.  

     

    Les années passent encore.

    Une faible lueur nuance à peine les marques du temps gravées sur le visage du petit rien du tout. La poussière s'est déposée sur sa fenêtre, il ne sait plus où est le soleil.

    Son cœur épargné par la guerre ne reçoit plus de chaleur.

    Il n'est pas normal, le petit rien du tout. Personne ne le lui dit plus, mais il le sait et il en est heureux.  

     

    Quelqu'un a lancé un caillou vers sa fenêtre.

    Un rayon de soleil traverse le carreau cassé, et vient illuminer ses yeux pour la première fois.

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