• Coucou les ti-loulous,

    Le "confinement" c'est drôlement pratique pour faire un peu de rangement dans la maison, le jardin, la cabane des enfants....Justement, en parlant de la cabane des enfants, j'y suis retournée pour y mettre un peu d'ordre, et devinez ce que j'y ai "retrouvé" ? Eh bien, le gros livre des Trollissons!

    Vous vous souvenez?  J'avais commencé à vous raconter leurs histoires ...et je n'ai jamais terminé !!

    Alors comme vous êtes en vacances, je vais en profiter pour le terminer ce gros livre de contes....

    Mais pour commencer....Petit rappel. Qui sont les Trollissons?

    Les Trollissons - 1

    Les trollissons

    -         -Quel désordre là-dedans ! C’est un vrai raz-de-marée dans votre cabane! Ce n’est pas très gentil de leur part ! ils auraient quand même pu ranger !

    -         -Mais de qui parles-tu Mamy ?

    -         -Eh bien des Trollissons voyons....

    -         -Les quoi ?

    -         -Les trollissons ! vous savez, ces petits êtres étranges qui ont squatté votre cabane cet hiver …Je ne vous en ai jamais parlé ?

    -         -Noonnn…

    -         -Ah bon ? Alors installez-vous près de moi sur cette banquette. Je vais vous raconter comment je les ai rencontrés.

    Les enfants ouvrent de grands yeux ! Qui sont ces trollissons dont parle Mamy ? Vraiment, elle les a vus ? Ils s’assoient de chaque côté d’elle, sur le petit canapé d’osier recouvert de coussins pour écouter son histoire. Mamy semble bien sérieuse et les enfants savent que ce qu’elle dit, c’est la stricte vérité....elle sourit en apercevant les deux petites têtes tournées vers elle, et commence :

    -         -Je crois que c’était en plein mois de février, une nuit où la lune était si ronde et si grosse qu’elle illuminait la chambre même à travers les persiennes....je me suis réveillée parce que je n’arrivais pas à dormir…allez savoir pourquoi ?  et je me suis levée pour aller boire un grand verre d’eau.

    Tout doucement, je suis descendue sans faire de bruit pour ne pas réveiller les poissons qui dorment dans l’aquarium, et j’ai ouvert la porte de la cuisine. J’ai attendu un peu parce que, au fond de moi, j’espérais bien revoir Zozotte pattes de mouche... j’imaginais qu’elle était là en train de grignoter mes cracottes...Mais non ! Elle est bel et bien partie...je ne crois pas qu’elle reviendra ! C’est dommage, je l’aimais bien ! Je ne sais pas ce qu’elle est devenue !...

    Mais revenons à notre histoire ! J’ai donc pris mon grand verre d’eau tout en regardant machinalement par la fenêtre les nuages qui filaient à toute allure, un peu étonnée de voir que la lune éclairait le jardin comme en plein jour...et c’est là que je les ai vus !!! Les trollissons !

    -         -C’est quoi des trollissons Mamy ?

    -         -Mais je vous l’ai dit, ce sont des petits êtres très rigolos, moitié trolls, moitié polissons...je pense qu’ils avaient remarqué la lumière dans la maison parce qu’ils rampaient dans le jardin en direction de votre cabane pour passer inaperçus.

    -Ils sont entrés un par un...j’en ai compté au moins dix ! Ils étaient chargés de gros sacs qui semblaient très lourds… vous me connaissez, je n’avais qu’une envie : voir ce qu’ils contenaient ces gros sacs !

    Comme je suis très curieuse, je suis donc sortie discrètement dans le jardin et je me suis glissée à genoux, près de la fenêtre. J’ai regardé à l’intérieur de la pièce et je les ai surpris autour de votre petite table en train de manger des escargots vivants !

    -         -Beurk !!

    -         -Ensuite, ils ont tout poussé dans le fond de la cabane, et ils se sont allongés par terre et sur le canapé pour dormir...

    -         -Sur ce canapé là !

    -         -Oui, la preuve...vous voyez cette tâche-là ! eh bien, c’est de la bave d’escargot.

    -         -Beurk... Tu crois qu’ils vont revenir ?

    -         -Oh non, je ne pense pas...ils viennent squatter les cabanes des enfants seulement l’hiver lorsqu’il fait froid, mais pas au printemps...ils ont trop peur de vous rencontrer.

    -         -Ouf !! …Mais dis-donc…il y avait quoi dans les grands sacs ?

    -         -Je vois que tu as bien écouté. Eh bien, le soir-même, aucun des trollissons ne l’a ouvert ce sac, mais le lendemain, très tôt, avant que le soleil ne se lève, j’ai tiré un peu le rideau de la fenêtre pour les voir repartir sans être vue. J’ai attendu, attendu….la porte s’est enfin ouverte tout doucement, et comme la veille, ils ont rampé pour s’enfuir…En apercevant leurs sacs beaucoup plus légers, j’ai bien compris qu’ils avaient laissé quelque chose dans la cabane…Je suis allée vite fait pour jeter un œil à l’intérieur, mais en voyant tout ce bazar…j’ai fermé la porte et je suis retournée à la maison.

    -          -oh dis Mamy, tu veux bien nous aider à ranger le désordre qu’ils ont fait les trollissons ??? Peut-être que l’on va trouver ce qu’ils ont caché à l’intérieur !

         Et voilà ! C’est comme ça que pendant plus d’une bonne heure, les enfants ont aidé Mamy à ranger leur cabane...Oups ! Je veux dire plutôt que c’est Mamy qui leur a donné un bon coup de main...

    Ils ont commencé par tout sortir dehors, la petite table, la banquette en osier recouverte de coussins, le petit meuble rempli de vaisselle en plastique, l’étagère où l’on dispose plein de livres à la belle saison, le petit « coin marchande »...et tout le reste, en prenant soin de faire un grand tri parmi les objets abîmés ou cassés (et oui, les trollissons  ça casse tout !)

    Une fois vidée, la maison parait beaucoup plus grande...et plus jolie. Mamy ôte même rideaux des fenêtres pour les laver...ce qu’elle accomplit dans la foulée pendant que les enfants s’occupent de la vaisselle. Dans le jardin, la grande bassine remplie d’assiettes, de verres et de couverts déborde de mousse, ce qui amuse énormément Lounis et Alexandre qui en profitent pour faire une grande bataille de mousse en se poursuivant sur la pelouse et en riant aux éclats.

      C’est à ce moment que Noah et Gabriel, tout juste réveillés après une longue sieste, arrivent pour participer eux aussi au nettoyage, au rangement....et à la bataille de mousse. Ewenn ne tarde pas à se joindre à eux:

    -         -Je peux venir aussi ? j’ai envie de faire une petite pause. J ‘ai presque terminé mes devoirs ! Il ne me reste plus que ma leçon d’espagnol, je l’apprendrai avec maman à la maison.

    -         -Plus on est de fous, plus on rit ! plaisante Mamy...Allez ! au boulot, on remet tout en place.

    En  essayant de rentrer l’étagère, Lounis se prend les pieds dans une latte de bois du plancher. Il s’étale de tout son long au beau milieu de la cabane en poussant un grand cri...mamy lâche les rideaux qu’elle est en train d’étendre sur le fil à linge pour voir s’il ne s’est pas blessé. En fait, tout le monde se précipite à l’intérieur de la cabane :

    -         -Oh regardez ! s’exclame Lounis en se relevant...Il y a un grand trou sous le plancher ! C’est moi qui ai fait ça ?

    -         -Oh non ! je ne crois pas. La latte était mal fixée...ou plutôt...je pense que ce sont les trollissons qui l’ont détachée pour cacher le contenu de leurs grands sacs à l’intérieur du trou.

    -         -Mamy, mamy ! qu’est-ce qu’ il y a dans le trou ? C’est quoi le secret des trollissons ?

    Tous les regards se dirigent vers l’ouverture de la cachette...Ewenn attrape la lampe de poche accrochée derrière la porte et éclaire l’intérieur...

    -         -Waouh !!! mais c’est quoi ça ?

    Mamy plonge la main à l’intérieur de la cachette…et en ressort deux gros livres reliés de cuir rouge et bleu ornés de belles lettres d’argent…

    Ensemble, Ewenn, Lounis et Alexandre déchiffrent lentement :

    -         « Les belles histoires des Trollissons »

    Mamy ouvre l’un des livres et les enfants n’en croient pas leurs yeux : de merveilleuses illustrations ornent des textes écrits à la plume avec de l’encre rouge et or.

    -         -C’est beau ! mais c’est quoi cette écriture ?

    -         Ça s’appelle de la calligraphie, c’est une écriture très ancienne…et très belle, et je crois que je serai encore capable de vous lire ces histoires si vous le souhaitez les enfants…mais pas aujourd’hui. On n’a pas terminé notre rangement.

     

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  • Coucou les ti-loulous,

    Avez-vous remarqué que vous êtes en vacances ????

    Je sais, ça ne change rien, vous restez à la maison...Oui, mais demain, c'est Pâques et c'est le jour de la grande "chasse aux œufs".

    En attendant, voici une petite histoire qui vous fera sans doute comprendre pourquoi les "œufs poussent dans les jardins";

    Bizatoussssssssssssssss

    Rosynou

    Le petit lapin rose

          Vous ai-je déjà parlé de mes deux petits lapins ? Vous savez, ceux qui vivent tout au fond du jardin dans un grand clapier abrité par un sapin ? Oui ?

    Alors, je vous ai sûrement dit comme ils sont mignons avec leur jolie frimousse et leur pelage tout doux. Ce que vous ne savez pas en revanche, c’est que depuis les vacances dernières, maman lapine a eu de beaux bébés, neuf lapereaux adorables. Au début, je ne pouvais même pas les compter, ils restaient blottis dans leur petit nid douillet fait de poils et de paille. Je les voyais seulement bouger et crapahuter les uns sur les autres. 

        Quelquefois, un tout petit bout’chou plus futé que ses frères et sœurs sortait le bout de son museau, puis il se glissait jusqu’à sa mère pour essayer de téter. Mais, très vite, il était chassé et regagnait son nid en bondissant.

          Je regardais pendant des heures leur joyeux manège, jusqu’au jour où ils sont tous sortis de leur nid les uns après les autres….

          Oh ! Il y a trois, quatre, cinq petits lapins ! Non ! Il y en a un autre, et encore un ! Huit, neuf ?

    Neuf bébés ! Comme c’est mignon ! Et celui-là ? Mais…il semble différent des autres, avec une grosse touffe de poils toute douce…on dirait un lapin angora. Mais, ma parole, il est  rose  en plus ! Tiens, comme c’est bizarre !

    Hier, comme tous les jours, je suis allée au fond du jardin  pour admirer les petits lapereaux, je leur ai apporté deux grandes feuilles de chou, arrachées en passant dans le potager (je leur en donne souvent, ils adorent ça !), Et j’ai attendu, accroupie près du clapier, la tête entre les mains.

           Soudain, tandis qu’ils faisaient la ronde autour des feuilles pour grignoter, le petit lapin rose s’est arrêté et il m’a regardée…longtemps. Puis, il s’est adressé à moi : « coucou toi ! » Je me suis d’abord demandé si je ne rêvais pas, j’ai secoué la tête…Mais non, un lapin ne parle pas bien sûr, je rêve.

    Mais si ! Il a même ajouté : « J’en ai assez de tes feuilles de chou, je veux des fraises ! » Alors, j’ai répondu, un peu en colère :

       - « Depuis quand les lapins se mettent-ils à parler ? Et puis, des choux, c’est très bon pour les lapins. D’ailleurs, quand on est un lapin, on ne mange pas de fraises »

    -         « Ça m’est égal » a-t-il insisté «  moi, je veux des fraises. Les choux vont me faire devenir tout vert et je veux rester rose. Pour cela, il me faut des fraises. »

          N’importe quoi ! Un lapin qui parle et qui réclame des fraises par-dessus le marché. On aura tout vu ! Il est à peine sorti de son nid qu’il demande déjà des choses impossibles.

    -         « Mais, ce n’est pas la saison des fraises ! »

    -         « Ça ne fait rien, j’en veux quand même ! »

    -         « Tu ne préfèrerais pas des carottes ? c’est rouge des carottes. Tu conserverais ta jolie couleur, et les carottes, c’est bon pour les lapins !! En principe, les lapins aiment grignoter des carottes.

    -         « non ! les fraises, c’est meilleur ! »

    Vous auriez vu la tête de l’épicier, ce matin, lorsque je lui ai demandé des fraises pour mon petit lapin ! Il a d’abord ouvert de grands yeux, puis il a éclaté de rire. C’est vexant. Jamais, je n’aurai dû lui raconter mon histoire. Je pense qu’il ne m’a pas cru.

         En attendant, il m’a quand même vendu des fraises…il en avait congelé pour faire des tartes cet hiver.

         Une fois décongelées, je les ai apportées à Rosynou (c’est le nom que j’ai donné au petit lapin rose) qui les a toutes englouties d’un seul trait. Puis, il m’a regardé droit dans les yeux et il a simplement dit :

    -         « Merci »

    -         « pas de quoi ! ça me fait plaisir de…. » Sans me laisser le temps de terminer ma phrase, il a ajouté :

    -         « comme tu es sympa, je vais te confier mon secret »

    -         « un secret ? tu as un secret toi ? tu viens tout juste d’arriver sur terre et tu as déjà un secret ? »

    -         « je ne viens pas d’arriver sur terre…je suis venu ici parce que je savais que personne ne viendrait me chercher là…. c’est tout »

    De plus en plus étrange ce lapin !!!

    -         « Que veux-tu dire ? »

    -         « j’ai assez parlé pour aujourd’hui….je te raconterai la suite quand tu m’auras rapporté des cerises »

    -         « Ah non ! pas des cerises ! « 

    -         « si, des cerises ! »

    Du coup, je suis passée devant l’épicerie, mais je ne suis pas entrée. Je ne voulais pas que monsieur laponix se moque de moi encore une fois. J’ai pris ma voiture et je suis allée au supermarché. Là, dans le rayon « congélation » j’ai trouvé des cerises.

    Je me suis précipitée au fond du jardin, trop curieuse de connaître le secret de Rosynou.

    Il a tout avalé goulument. Il m’a regardé droit dans les yeux et a juste dit :

    -         « Merci »

    -         «  Pas de quoi, ça me fait …. » Sans me laisser le temps de terminer ma phrase, il a ajouté :

    -         « c’était très bon …demain, je mangerai bien des framboises »

    -         « D’accord, mais avant, tu dois me dévoiler ton secret. Tu as promis »

    Rosynou ne s’est pas fait prier très longtemps…il savait à présent que j’étais capable de lui fournir en toutes saisons les fruits qu’il me réclamait, c’est-à-dire des fraises, des cerises, des framboises, mais aussi des mûres, des groseilles et même des petites baies de Goji dont il raffolait. Il me révéla donc son grand secret.

    Vous voulez le connaître ? Vraiment ? Bon, d’accord, mais n’en parlez à personne, on ne vous croirait pas. Il a tourné un peu en rond dans sa « cage et il m’a fait attendre un bon bout de temps avant de se lancer dans un long discours :

    -         « Je suis un petit lapin de Pâques » me dit-il « Tu sais, celui qui aide les cloches à cacher de gros œufs en chocolat dans les jardins »

    -         « Mais pourquoi te cacher ? »

    -         « Parce que nous ne voulons pas que les enfants nous voient »  « Nous ? qui nous ? »

    -         « Nous sommes très nombreux…un dans chaque quartier de chaque ville. La plupart vivent dans les clochers des églises, d’autres dans les champs, et la plupart d’entre nous se réfugie avec les autres lapins dans des clapiers »

    -         « Et vous êtes tous roses ? »

    -         « Non, bien sûr ! Nous sommes multicolores. Les lapins verts mangent des choux, des courgettes, des salades ou des haricots, les jaunes se nourrissent de pommes, de poires et de bananes et les bleus raffolent de fleurs comme les bleuets, les ancolies et les crocus »

    -         «  Et vous sortez dans les jardins le jour de Pâques, c’est ça ! »

    -         « Non, ce n’est pas tout …Quelques jours avant, on se réunit dans l’un des jardins et chacun de nous confectionne avec sa fourrure de jolis rubans pour entourer les œufs…et le jour J, les cloches déposent les œufs dans les jardins et nous, on va les cacher après les avoir joliment décorés. Voilà »

    Il a juste ajouté qu’il ne fallait pas essayer de le voir ce jour-là, sinon, il n’accomplirait pas sa mission tout simplement.

    N’empêche que j’aurai bien aimé moi, voir les petits lapins multicolores tresser des rubans et cacher des chocolats et friandises dans le jardin. Pas vous ?

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Ces jours-ci, je relisais un texte que j'ai écrit il y a quelques mois (publié en août dernier), et il m' a fait réfléchir à la situation actuelle....

    « Lorsque tout semble aller contre vous, souvenez-vous que les avions décollent toujours face au vent » disait Henry Ford.

    Nous savons tous plus ou moins, qu'il y a du "positif" à retirer de ce que nous vivons actuellement...pourtant, vous êtes nombreux à "morfler dur" !! Bon courage à toutes et à tous...et surtout...

    Prenez bien soin de vous.

    Une chance inattendue

    Une chance inattendue

     

    La chance prend souvent des chemins biscornus ...comme dans cette anecdote.  Tout a commencé par un banal accident de la route.

    Banal ! ... Hum ! C’est vite dit  si l’on considère que j’avais une peur panique de la route et qu’un jeune conducteur inexpérimenté a coupé un virage pour foncer droit sur moi. Bilan : quatre côtes cassées et un mois d’incapacité de travail. Bon ! Ça fait mal sur le coup…et même après, mais ça aurait pu être pire ! Non !

    C’est la suite de cette petite mésaventure qui est intéressante. A ce moment, tout va s’enchainer naturellement, comme si c’était « écrit » quelque part. Un enchainement « étonnant » de situations  qui vont me simplifier considérablement la vie par la suite !

    Comme chacun le sait, lorsque l’on n’est pas en tort dans une collision, l’assurance de la « partie adverse » monnaye ce qu’elle estime être votre préjudice physique. Mon assureur m’appelle pour cela à plusieurs reprises et demande de mes nouvelles...j’ai beau dire qu’il ne s’agit que de côtes cassées et que je me remets normalement, il estime que tout cela à un coût ! Et au bout de quelques temps, je reçois une somme d’argent non  négligeable de la part de l’assurance du « mauvais conducteur »...Un petit « pécule » que je n’attendais absolument pas et que je n’allais tout de même pas refuser. Je me dis néanmoins qu’il serait dommage de l’utiliser pour les dépenses courantes.

    L’idée ne se fait pas attendre. J’approche de la cinquantaine et je ne veux pas être larguée ! L’informatique n’est pas mon fort, mais je suis prête à apprendre. Il faut dire que mon jeune frère se moque de moi chaque fois que je touche à son clavier lorsqu’il me donne des cours …il me faut dix minutes pour trouver une lettre, et c’est tout juste si je sais comment mettre en route un ordinateur ! ...

    C’est simple ! J’ai juste la somme nécessaire à l’achat de mon premier ordinateur !

    A partir de là, je passe des heures et des heures à l’apprivoiser, mais j’ai du temps évidemment.

    Comme je l’écrivais plus haut, tout s’enchaine naturellement...Comme par hasard, pour ses études, ma fille apprend dans ce même laps de temps à écrire sans regarder son clavier. Elle m’apporte alors une copie du logiciel qu’elle utilise. Une méthode simple à laquelle je consacre au moins deux heures par jour.  Très persévérante, je m’en sors plutôt bien. Deux  mois plus tard, ma fille est scotchée en constatant à quelle vitesse, je « tape un texte »

    -         Tu vas plus vite que moi !

    -         Peut-être, mais cela fait plus de cent vingt heures que je m’entraine d’arrache-pied !! c’est normal ! Il n’empêche que je  suis plutôt fière de moi...oui ,oui, j’avoue !

    A cette période, je suis correspondante de presse pour un journal. Chaque jour (ou presque), je porte mes textes (écrits à la main) et mes photos à la rédaction...je n’imagine même pas comment faire autrement...Eh bien, comme par hasard, c’est précisément à ce moment-là que l’on nous demande de taper les textes sur ordi et de les envoyer directement à la rédaction...Si je n’avais pas pris de cours auprès de mon frangin, ni fait tout ce travail, jamais je n’aurai pu continuer cette activité ( sans parler que je n’aurai pas d’ordinateur pour le faire !)

    Quand on nous annonce ce changement, je me pose bien sûr des questions. Je n’avais jamais imaginé que j’aurai besoin de travailler avec un ordinateur…alors qui  m’a inspiré cette idée ? Avec en plus ce hasard d’avoir les moyens de le faire (logiciel "emprunté "!) au bon moment ?

    C’est à cette période que j’ai réellement pris conscience qu’un évènement « négatif » peut se transformer en positif.

    En réalité, c’était une sacré chance cet accident ! Et cela vérifie bien ce que disait Henry Ford : « Lorsque tout semble aller contre vous, souvenez-vous que les avions décollent toujours face au vent »

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Comment ça va ???

    Je pense à vous tous et je pense que le meilleur moyen de "s'en sortir, sans sortir" comme on dit souvent, c'est de sourire un peu....

    Si vous avez vous aussi des anecdotes à me proposer, n'hésitez pas à me les envoyer par mail (rédigées ou pas)...Je les noterai dans ce blog (lucelegendre@yahoo.fr)

    Cette histoire est connue de la plupart d'entre vous, mais je l'aime beaucoup.

    Chiffre fétiche

    Chiffre fétiche

       Qui n’a pas « son » chiffre fétiche ? Vous savez un chiffre « porte-bonheur », un chiffre qui vous suit partout ?

    Le mien, ce n’est pas un chiffre, mais un nombre – le 13 – parce que je l’aime bien le 13....il parait qu’il porte bonheur et je veux bien y croire...même s’il ne m’a jamais vraiment prouvé cette vérité ! Quoique, ma fête est le 13 décembre et ma date de naissance le 31 (treize à l’envers), c’est tout !

    Pourtant, si je réfléchis un peu, il y a bien un nombre qui me suit partout, c’est le 11 ! Pourquoi ? Je n’en sais strictement rien, mais ce 11 est souvent sur mon passage (j’ai habité trois fois au numéro 11 d’une rue). Je devrais peut-être le jouer au loto !

    Tout ça pour en revenir à une anecdote que j’adore !! Un « fait réel que j’ai lu il y a bien longtemps dans une revue que mes parents recevaient chaque mois. A chacune de mes visites, je prenais quelques minutes pour « dévorer » les chroniques relatant des histoires  extraordinaires véridiques... comme chacun sait, je les affectionne particulièrement.

    Ce jour-là, cette « histoire » a eu le mérite de me mettre de belle humeur. Il y a certainement des  détails qui m’ont échappés, mais dans l’ensemble, ça donnait à peu près cela :

    Il s’agissait d’un homme poursuivit par le chiffre 7. Né le 7 juillet d’une année terminant par 7 à sept heures du matin, il était le septième d’une fratrie de sept enfants. il a obtenu son permis de conduire après l’avoir passé sept fois, et habitait au numéro 7 d’une rue normale. Il s’est marié (sept fois ???) et a eu lui-même sept enfants....Bref, le 7 faisait partie de sa vie et il vivait très bien avec...Je passe sur de nombreuse autres coïncidences avec ce chiffre qui bien entendu l’interpelait chaque fois qu’il le rencontrait.

    Un beau jour, cet homme feuillette son journal et tombe sur la rubrique hippique. Son regard est tout de suite attiré par l’encadré qui présente la septième course. Le cheval portant le numéro sept se nomme « 

    Septième Ciel ». Il y voit immédiatement un signe du destin et se précipite à l’hippodrome où va se dérouler cette course, et mise sept dollars sur « Septième Ciel », le cheval portant ce fameux numéro 7...De la tribune, il assiste à la course… et reste pantois :

    « son »  cheval arrive septième.

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  • Coucou les ti-loulous,

    Encore quelques jours et vous êtes en vacances....Eh oui, c'est bientôt Pâques !!

    C'est le printemps et vous pouvez déjà constater de grands changements dans la nature...Les arbres ont revêtu leurs jolies feuilles et de belles couleurs roses ou blanches...les oiseaux sortent de leurs nids....

    Belle journée et bizatousssssssssssssssss

    Photo : Je sais que ce ne sont pas des canards !!!

    Le petit canard...

    Le petit canard pleurnichard

         Choinchoin est un bien joli petit canard, mais il n’arrête pas de pleurnicher, ce qui évidemment, agace ses deux frères Pitchou et Tichou qui le taquinent à longueur de journée. Il faut quand même dire que ce n’est pas tout à fait de sa faute, le pauvre : à sa naissance, il a été traumatisé ! Je vous raconte :

     C’est le printemps et maman cane est folle de joie ! Elle entend enfin le fameux « toc toc toc » qu’elle attendait depuis plus d’un mois, un mois sans quitter son nid plus d’un quart d’heure par jour.

    -          - « Ouf ! », se dit-elle, je commençais à avoir des fourmis dans les pattes !

    Les coquilles de deux de ses œufs se fissurent doucement et  s’ouvrent légèrement laissant apparaître deux petits becs jaunes suivis  de  deux adorables boules de duvet mouillé. Elle les prend tout de suite sous son aile pour les réchauffer. Puis, elle attend tranquillement l’éclosion du troisième sans se douter un seul instant que son dernier caneton est en train de se débattre dans son abri. Il a beau toquer, cogner et tambouriner avec son bec, la coquille résiste et  refuse carrément de se casser.

    -          - Toc toc toc ! aidez-moi, pleurniche-t-il à l’intérieur, mais personne ne l’entend. Pour passer le temps et se dégourdir les pattes, maman cane décide alors d’aller faire un tour avec Pitchou et Tichou pour leur faire visiter les lieux.

    Pendant ce temps, notre caneton remue, s’agite et gesticule tellement dans cet espace réduit, que l’œuf se met à rouler, rouler, rouler jusqu’à l’arbre le plus proche...et patatras ! Bing ! Boum ! L’accident ! La coquille se brise d’un coup sec. Le petit canard sort complètement sonné de son habitacle. Il titube, vacille, bascule et tombe par terre. Il est très agacé et se lamente :

    -          - Snif, snif ! j’ai la tête qui tourne...Eh ! Attendez-moi, snif, snif.

    -          - Oh ! te voilà mon chéri ! Allez viens avec nous jusqu’à la mare...Je vais vous apprendre à nager, glisser délicatement sur l’eau  et...

    -         Oh, mais c’est trop loin ! Je n’ai pas envie de nager dans de l’eau glacé...et je suis fatigué, se lamente Choinchoin. Quand il les voit partir gaiement en le laissant tout seul, il sent les larmes monter à ses yeux. Il est un peu en colère contre sa maman et ses frères qui l’abandonnent ici.

    Chaque jour, c’est la même rengaine, Choinchoin ne veut pas accompagner sa famille et reste seul, en geignant dans un coin. Aujourd’hui, il a décidé d’aller pleurnicher derrière un buisson d’aubépine. Il y rencontre un drôle d’animal, une petite boule de poils toute rose avec de grandes oreilles. Il est très drôle  et le petit canard le trouve très sympathique!

    -          - Qu’est-ce-que tu as Choinchoin ? lui demande ce drôle d’animal.

    -          - Je suis tout seul, personne ne m’aime !

    -          - Allez, viens avec moi ! tu veux bien m’aider ? Je suis le lapin de Pâques et j’ai pris beaucoup de retard dans ma distribution de friandises dans les jardins!

    Il étale alors devant lui un gigantesque panier rempli de chocolats et d’œufs multicolores entourés de gros rubans rouges et jaunes. En voyant cet énorme tas d’œufs, Choinchoin est pris de panique. Il se souvient de ses débuts difficiles dans la vie ... il prend ses pattes à son cou et s’enfuit à toute vitesse jusqu’à la mare. Il  plonge dans l’eau pour rejoindre sa maman et ses frères et se dit que finalement, l’eau n’est pas si froide qu’il le pensait. Il prend même beaucoup de plaisir à jouer avec Pitchou et Tichou…et du coup, sans pleurnicher.

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