• Belle journée à toutes et à tous,

    1- " En mai, fais ce qu'il te plait"...Oups !! Ce serait mal venu en ce moment ! Même côté vestimentaire ...brrr

    2- 1er Mai : Fête du travail !! Oups !! On a encore trop besoin du personnel soignant et des professions qui l'entourent pour se passer d'eux ne serait-ce qu'en cette journée !!

    Alors pour eux, voici ce petit brin de muguet pour les remercier tous et ce texte, écrit il y a plus d'un mois et malheureusement toujours d'actualité

    Bon courage et prenez bien soin de vous.

    Premier mai

    Instant fragile

     Le monde retient son souffle…

    Plus un souffle de vie dans les rues, les parcs, les bois, à la montagne et sur les plages. Tout est désert ! Même les oiseaux ont cessé leurs chants ! Ou peut-être se sont-ils envolés vers d’autres horizons. Ou peut-être sont-ils solidaires tout simplement.

       Le monde retient sa respiration. Plus un battement de cœur au cœur des villes…même le soleil a disparu pour faire comprendre aux habitants de rester chez eux.

       Le monde retient la vie au cœur des foyers. Les parents protègent leurs enfants et les enfants serrent leurs doudous très forts dans leurs bras.

    La nuit succède au jour sans bruit…et le jour se lève silencieux.

    Le monde expulse son souffle, sa respiration, sa vie sur les hôpitaux où le personnel s’active pour préserver ce qu’il reste d’espoir ! Médecins, infirmières, personnel hospitalier, brancardiers, pompiers, ambulanciers… se battent chaque seconde pour sauver des vies au détriment de la leur.

       Le monde pleure pour eux…eux qui n’ont pas le choix, qui ne peuvent même pas prendre soin d’eux-mêmes. Il verse des larmes d’espoir sur ceux qui nous protègent.

    Mais qui les protègent eux ???

    Premier mai

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  • Coucou les ti-loulous,

    Le vieux châtaignier a enfin livré son secret. Voici donc la fin de son histoire (n°3). J'ai publié toute l'histoire (au cas ou vous n'auriez pas vu les deux premiers épisodes)...

    Vous pouvez aussi tout relire (d'ailleurs que faire d'autre par cette journée très très pluvieuse!!!)

    Bonne lecture et à très vite pour une nouvelle aventure

    Prenez bien soin de vous

    Bizatoussssssssssss

    Le vieux châtaignier 1-2 et 3

    Un très vieux châtaignier

    • Bonjour ! Je suis le Trollisson « Prom’nonoudanléboi». Je sais, mon nom est un peu long, mais c’est ainsi que m’ont baptisé mes copains parce que j’adore me promener sur les chemins qui mènent quelque part, nulle part ou... ailleurs.

    Ils sont peut-être un peu jaloux parce que je découvre toujours des lieux invraisemblables, des lieux réels et d’autres imaginaires, des endroits où personne n’a jamais osé poser ses pieds. Parfois ces chemins me guident jusqu’à Rome (oui, c’est vrai, tous les chemins mènent à Rome) et d’autres à Madrid, à Munich… ou à Tombouctou.

    Il m’arrive même de me retrouver dans des coins complètement inconnus, inexplorés, méconnus…  et qui font même un peu peur.

    D’ailleurs, c’est en me promenant dans l’un de ces petits trous perdus que j’ai fait une rencontre des plus étranges.Allez, je ne résiste pas…Je vous raconte :

    C’était il y a quelques jours, ou peut-être plus tôt, ou plus tard. Jene sais plus. Je suis parti me balader mais je ne voulais pas savoir ou j’allais. J’ai marché droit devant moi pendant un certain temps, ou plutôt un temps certain, et je me suis aventuré dans le premier chemin venu.

    Mais voilà, plus j’avançais sur les cailloux et gravillons qui le tapissaient,  et plus les arbres qui le délimitaient pour l’ombrager de leurs feuillages, se rapprochaient. En clair, plus je cheminais et plus l’allée avait tendance à rétrécir. Elle est devenue très très étroite, mais j’ai continué quand même, je voulais trop savoir ce qu’il y avait après.

    J’ai  découvert alors un autre sentier  qui m’a conduit directement à la lisière d’une forêt...ou peut-être était-ce un sous-bois. Je ne sais pas, mais il y avait beaucoup d’arbres très feuillus et très denses.

    J’ai avancé prudemment parce que je ne connaissais pas ce bois et que je n’étais pas si rassuré que ça. On ne sait jamais ce que renferme un tel site. J’ai entendu tellement d’histoires effrayantes qui se déroulent au fin fond des forêts.

    Discrètement, j’ai regardé autour de moi et j’ai distingué des passages qui s’entrecroisaient entre les chênes. Je suis resté un long moment avant de me décider et de savoir lequel de ces sentiers j’allais emprunter. J’ai fini par choisir celui qui partait vers la gauche. Un bon choix. Il me paraissait vraiment sympathique avec les fougères, le houx et les jolies fleurs bleues, blanches et jaunes entre lesquels il serpentait. Je l’ai suivi un long moment sans me poser de questions. Il descendait en pente douce, ce qui avait l’avantage de n’être pas trop fatigant.

    Bientôt, j’aperçus un plan d’eau en contrebas...un étang, un cours d’eau ou carrément une rivière...je ne savais pas, mais j’avais bien l’intention de le découvrir.

    Je me suis donc frayé un passage parmi les feuillages et les plantes qui commençaient à envahir la piste ou je m’étais hasardé, lorsque soudain j’entendis un bruit bizarre, une espèce de frôlement, ou plutôt de froissement. Quelqu’un ou peut-être un animal connaissait aussi mon petit paradis. Je me suis redressé, j’ai regardé partout autour de moi et j’ai vu un magnifique chevreuil qui me fixait. Il était là, à quelques mètres de moi.

    C’était évident, il attendait que je le suive, ce que je fis non sans difficultés tellement il était rapide. Au bout d’un temps certain, ou d’un certain temps, il s’est arrêté, pas essoufflé le moins du monde…Moi si !!! Je n’en pouvais plus ! Je suffoquais même ! J’étais rouge comme un coquelicot ou comme une tomate.

     C’est là que je l’ai aperçu ! Un arbre immense au tronc volumineux, enfin une énorme « carcasse » d’arbre qui avait dû connaître plusieurs siècles mais qui s’imposait encore avec toute sa puissance. Ses lourdes branches crochues semblables à des bras robustes et vigoureux prêts à vous empoigner…Une porte impressionnante s’ouvrait à l’intérieur, enfin une large brèche inimaginable,  invitant le jeune chevreuil à entrer….ce qu’il fit en m’adressant un dernier regard. Je l’ai suivi bien sûr, mais lorsque je me suis approché, il n’y avait plus qu’un trou béant. L’animal avait disparu.

    Voilà !

    Oui, je sais…vous allez me dire que mon histoire n’est pas terminée…C’est vrai.

    Je suis donc allé voir mon ami le Trollisson Collect’Or pour lui demander de vous demander de trouver une fin à ce conte.

    Voilà !

    Plusieurs solutions s’offrent à nous :

    • Je suis reparti tranquillement sans me poser de questions.
    • Je suis entré dans l’arbre…et là…
    • J’ai attendu que le chevreuil sorte.
    • Je ne sais pas moi….

    2 - Un très vieux châtaignier

    Bonjour ! C’est encore moi, le Trollisson « Prom’nonoudanléboi» , vous savez, celui qui aime se promener sur les chemins qui mènent quelque part, nulle part ou... ailleurs.

    Je vous ai raconté l’autre jour ma rencontre avec un jeune chevreuil qui avait disparu dans le creux d’un très très vieux châtaignier.

    J’ai même essayé de vous faire découvrir la fin de mon aventure, mais j’ai bien compris que vous attendiez que je vous la raconte moi-même...ce que je vais faire dès maintenant, non sans vous dire que je ne suis pas très fier de la solution que j’ai prise sur le moment. J’avais quatre possibilités : repartir tranquillement sans me poser de questions, entrer dans l’arbre ...oups ! Où attendre que le chevreuil sorte...eh bien voilà... j’ai choisi la première solution....l’histoire pourrait donc se terminer là, mais non ! Pas du tout ! Je vous raconte :

    J’ai donc pris mes jambes à mon cou et j’ai refait le chemin inverse. Oui oui, exactement... c’est bien ça : J’ai suivi les longs sentiers à moitié envahis par les fougères et les ronces au risque de me tordre les chevilles, et Je suis sorti de la forêt tout essoufflé. J’ai continué le chemin qui menait cette fois quelque part, puisqu’il me ramenait à la maison, et j’ai rejoint mes pénates (pour ceux qui ne savent pas ce que sont « mes »  pénates, c’est ma cachette secrète, celle où je vais me réfugier quand je ne veux pas que l’on me voie).

    J’ai pris mon petit déjeuner parce que j’avais oublié de le prendre ce matin et je suis allé me coucher. Ça vous semble peut-être étrange, mais réfléchissez bien : Je refaisais le chemin « inverse ».

    Voilà ! Je me suis endormi aussitôt, et très vite, des songes sont venus me rendre visite dans mon sommeil profond.

    Dans le premier, j’ai revu comme dans un film le chemin que j’avais parcouru la veille dans la forêt parmi les fougères, le buis, les boutons d’or et les campanules sauvages. Dans le second, j’approchais tout près du vieux châtaignier, je l’observais, et bizarrement, je n’avais pas peur du tout. Je m’aventurais même à l’intérieur. Il y faisait très sombre, je n’y voyais rien, mais quelqu’un m’appelait, quelqu’un qui connaissait mon nom sûrement, sinon il ne m’aurait pas appelé. Cela m’a réveillé en sursaut. J’ai sauté hors de mon lit et sans réfléchir, je suis retourné dans le bois… Je voulais savoir.

    Je n’ai pas hésité pour le chemin à emprunter et en deux temps trois mouvements, je suis arrivé jusqu’à la rivière que je n’avais pas pris le temps d’observer la veille. Elle m’a semblé soudain « magique »  sans que je sache vraiment pourquoi. Peut-être à cause de sa beauté, de son éclat, de la clarté du paysage environnant, de la végétation dense qui se reflétait sur sa surface ou de ce côté paisible qu’elle offrait.

    Je me posais cette question lorsque mon regard fut attiré par une toute petite grenouille qui s’amusait à sauter d’un nénuphar à l’autre sans bruit. Elle semblait si leste, si agile et surtout si rigolote avec sa grande bouche entr’ouverte et son petit chapeau sur la tête. J’attendais en souriant qu’elle tombe à l’eau, mais non, elle n’est pas tombée....elle est arrivée ainsi en sautillant jusqu’à la berge, elle m’a regardé et s’est dirigée tranquillement jusqu’à l’arbre qui m’intriguait tant. Comme le chevreuil, elle est entrée et je l’ai suivie. J’ai regardé à l’intérieur...et ....Rien...elle avait disparu !

    Du coup, je n’ai pas pris mes jambes à mon cou. Je me suis assis par terre, et j’ai attendu...attendu longtemps en mâchouillant un brin d’herbe que j’ai ramassé par terre.

    Au bout d’un certain temps, ou d’un temps certain, je me suis dit qu’il ne se passerait rien tant que je serai devant cet arbre immense qui commençait à m’effrayer avec ses branches robustes prêtes à m’étrangler. Oui, parfaitement, avec la  nuit qui s’apprêtait à tomber, elles semblaient s’approcher dangereusement de moi. Je suis allé me cacher derrière un bosquet...et j’ai encore attendu un peu.

    J’ai bien fait...quelques longues minutes après, ou peut-être des heures, j’ai vraiment cru que j’étais en train de rêver. J’ai vu sortir de l’arbre un beau chevalier très élégant dans son habit de lumière. Il chevauchait un magnifique cheval blanc à la crinière noire. Il n’a pas pris le temps de galoper très longtemps puisqu’il s’est élevé dans le ciel lentement… aussi incompréhensible que cela puisse paraitre.

    C’est seulement à ce moment-là que je me suis décidé… et que j’ai enfin osé m’aventurer à l’intérieur de l’arbre….

    Oui, je sais…vous allez me dire que mon histoire n’est pas terminée…C’est vrai. Pour la suite, il faudra encore attendre un peu ! Mais cette fois-ci je n’ai pas besoin de mon ami le Trollisson Collect’Or.

     

    3- Un très vieux châtaignier

     

    Quelle histoire ! Mais alors quelle histoire !

    Me revoilà !Vous savez le Trollisson « Promenonoudanléboi ».

    En entrant dans le vieux châtaignier, je ne m’attendais certainement pas à ça !

    Je vous raconte comment s’est passée cette aventure vraiment extraordinaire que je viens de vivre...C’était il y a quelques jours, ou peut-être plus tôt, ou plus tard :

    J’étais devant cet immense châtaignier aux bras immenses et puissants et j’avoue que j’étais un peu « mort de trouille » :

    • Allez courage !! me suis-je dit... j’entre...j’hésite encore un peu...Je n’entre pas et je fais demi-tour ? Heu ! Non, j’ai trop envie de voir ce que contient cet arbre.

    J’ai fait un pas, puis un autre, j’ai baissé la tête....Oups, c’est idiot !Je n’en ai pas besoin, je suis tout petit.

    Ça  y est… enfin à l’intérieur de l’arbre, je n’en menais quand même pas large. J’ai regardé autour de moi, et je n’ai rien vu d’extraordinaire qu’un arbre classique, normal quoi...j’avais l’impression d’être dans une petite cabane rigolote sans plus. Je m’apprêtais donc à ressortir lorsque j’ai été aspiré dans un énorme tourbillon qui m’a donné le vertige. J’avais un de ces tournis ! On aurait dit que je m’étais égaré dans le grand huit d’une fête foraine. J’en avais mal au cœur.

    Ça a duré quelques secondes, ou quelques minutes, je ne sais plus.

    Au bout d’un certain temps ou d’un temps certain, je me suis retrouvé assis sur les fesses au beau milieu d’un tapis de mousse.

    Tout étourdi, j’ai ouvert doucement les yeux, et j’ai vu une jeune blondinette qui me souriait. En fait elle se moquait de moi :

    • Comme tu es drôle petit Trollisson ! Tu verrais ta tête !
    • Qui es-tu ?
    • Tu sais très bien qui je suis, mais tu n’arrives pas à le croire, c’est ça ! Je suis Raiponce ...et voici tous nos amis.

    Autour de nous, tous les personnages des contes et histoires pour enfants étaient rassemblés dans un espace gigantesque plus grand encore que Disneyland.  J’en ai reconnu beaucoup comme les nains de Blanche Neige, la fée Carabosse, des princes charmants près des châteaux, des petits cochons dans leurs chaumières avec un grand méchant loup (pas si méchant que ça d’ailleurs). Plus loin, toute une colonie de dalmatiens jouaient avec les chiots de la Pat’Patrouille dans un champ rempli de boutons d’or, marguerites et coquelicots. Des korrigans se cachaient derrière les arbres d’une magnifique forêt de Cryptomerias, et, dans un immense plan d’eau, la petite sirène nageait avec Flipper le dauphin et Boucle d’Or (qu’est-ce-qu’elle faisait là, elle ?).

    J’ai demandé :

    • Où suis-je et qu’est-ce-que je fais là avec vous tous ?
    • Tu fais partie de notre monde, c’est normal que tu sois là, toi aussi.
    • Mais, le chevreuil que j’ai suivi l’autre jour et qui n’est pas ressorti, il est où ?
    • C’était Bambi, tu ne l’as pas reconnu ? Parfois, l’un d’entre nous sort de l’arbre pour aller voir les enfants...Il revient ensuite ici. C’est simple. Nous sommes ici dans le monde des rêves.
    • Et le chevalier que j’ai vu sortir tout à l’heure ?
    • Il est sorti parce qu’une maman est en train de raconter une histoire à ses loulous. Quand l’un d’entre nous entend son nom, il se rend sur place, et seuls les enfants sont capables de le voir…exactement comme dans un livre d’images.
    • Je suis sûr qu’aucun gamin n’a jamais pu vraiment vous voir. Comment c’est possible ?
    • Détrompe-toi ! Ils nous voient parfaitement. Nous faisons tous partie de leur imagination...tout comme toi !

    Je ne me suis plus posé de questions et pendant des heures, je me suis amusé avec tous mes amis ? J’ai essayé les bottes du Petit Poucet, navigué sur le voilier du Capitaine Crochet, voyagé dans un ballon et volé sur le balai de Harry Potter ? Enfin, je suis sorti du châtaignier sur le tapis volant d’Aladin...

    Et me voilà !

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Un grand classique des histoires "incroyables" et réelles survenues dans la famille.

    Et si c'était vrai? Si nous étions "vraiment" accompagnés dans la journée par des êtres qui nous veulent du bien ... Des anges gardiens ou ...autres.

    ça nous donnerait un peu d'espoir dans cette période "insolite", non?

    Dans les jours à venir...anecdotes "inédites"

    Présence troublante

    Visite inattendue

    Dans le petit village de Bretagne où il vit depuis déjà quelques années avec ses deux filles, mon frère partage son temps entre sa profession d’enseignant et la rénovation de sa maison. Je dis « maison », mais en  fait, il s’agit plutôt d’une « grange » au toit de chaume assez typique. Elle est relativement grande mais carrément vide. Tout est inventer et créer à l’intérieur. Après des heures et des mois de travaux, le résultat est plutôt sympa : une vaste pièce de vie dominée par une immense cheminée et cuisine attenante au rez-de-chaussée, belle salle de bains en contrebas, et chambres à l’étage. Le style assez rustique apporte un charme fou à cet intérieur chaleureux ou l’on se sent particulièrement bien tout simplement.

      Un soir, après sa journée de travail, mon frère veille un peu plus tard que d’habitude. A l’étage, ses filles dorment tranquillement et il en profite pour terminer ses préparations de classe. Cahiers, livres, polycopies et autres recouvrent la lourde table de chêne qui trône au milieu de la pièce, et tandis qu’il rédige le déroulement des séances de sa journée du lendemain sur son « cahier-journal », il ressent une présence tout près, et un regard posé sur lui, juste derrière son dos. Il n’y prête que peu d’attention, attribuant cette impression à la fatigue accumulée dans la journée...il faut bien admettre que les journées d’un homme qui travaille et élève seul deux enfants sont sensiblement équivalentes à celle d’une maman seule !!!

    Il poursuit ses écritures mais la persistance du regard l’incite à se retourner presque malgré lui.

    Il aperçoit alors un vieil homme, assis sur les marches les plus basses de l’escalier qui le fixe sans rien dire...calme. Il jette un coup d’œil sur la porte d’entrée : non, non, il n’a pas oublié de la fermer. Personne donc n’a pu entrer.

    Le jeune homme se frotte les yeux : «  je dois être bien fatigué » se dit-il « je n’ai pourtant pas abusé des excitants ! » Il n’est pas non plus un adepte des drogues et autres stupéfiants. Il reprend son crayon et continue son travail.

    Intrigué malgré tout, il se retourne une nouvelle fois pour s’assurer qu’il s’agit bien d’une hallucination...et se retrouve une nouvelle fois en présence de cet inconnu, toujours silencieux, vêtu d’un costume croisé, cintré,  et d’un pantalon rayé assortie à la veste. Un chapeau sur la tête, il arbore une grosse moustache en guidon de vélo (30 ans après cette vision, le portrait de cet homme est encore gravée dans la mémoire de mon frère qui peut en faire une description encore plus précise que les quelques mots que je note dans ce récit !)

    Un peu « secoué » je pense, il ne cherche pas à lui adresser la parole et lui tourne le dosavant de se retourner une troisième fois, bien décidé du coup à lui demander des explications...

      Personne, l’homme a disparu !!

    Un peu inquiet sur son état de santé, mon frangin monte se coucher sans demander son reste. Il va sans dire que le sommeil n’arrive pas facilement !!!

       Les jours suivants, il raconte son aventure à ses amis qui ont bien du mal à la prendre au sérieux !! On a facilement tendance à mettre la santé mentale des gens en cause lorsqu’il s’agit de phénomènes qui nous dérangent, ou qui  dépassent un peu !

     Il faut croire que cela ne le décourage pas puisqu’il en parle quelques temps plus tard à l’ancien propriétaire de la maison, un ami lui aussi. Il lui décrit dans les moindres détails  sa « vision » : l’homme qu’il a aperçu sur les marches de l’escalier, son allure, sa tenue vestimentaire très chic, son regard....

    Sans sourciller, cet ami l’écoute attentivement, puis il se lève, quitte la pièce et revient quelques minutes plus tard avec le portrait de son père....Mon frère reconnait alors l’homme dont il vient de faire une description précise !

    Ce grand-père avait vécu pratiquement toute sa vie dans cette maison...peut-être ne l’a-t-il jamais quittée après tout !

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  • Coucou les ti-loulous,

    Notre ami le Trollisson "Promenonoudanléboi" n'est pas encore revenu...J'ai bien peur qu'il ne soit resté dans le gros châtaignier. S'il ne revient pas d'ici deux jours, j'irai moi-même voir ce qu'il s'y passe dans cet arbre. je suis très curieuse de savoir...pas vous? Je sais où il se trouve, cela ne sera pas si difficile...J'ai quand même un peu peur...

    En attendant, j'ai cherché une histoire écrite par les enfants ( de la Chapelle sur Erdre ) que le Trollisson Collect'Or consigne dans son gros livre....

    Oeil rouge

    Œil rouge, le dragon

    Tartiflette est une très gentille sorcière. Elle s’est donné comme mission de transformer les méchantes sorcières et de les rendre gentilles elles aussi.  C’est pour cette raison qu’elle élève des dragons qui sont chargés de changer ces affreuses sorcières, un élevage relativement facile puisqu’une dragonne peut pondre jusqu’à 20 000 œufs à la fois. Elle aime beaucoup ses animaux de compagnie et elle les dresse avec beaucoup de patience.

    « Œil rouge » est son préféré. Il est rouge avec une armure et des griffes en or. Il a aussi un bouclier pour se protéger. Il peut se téléporter pour accomplir sa tâche. Quand il rencontre une méchante sorcière, il l’hypnotise pour la rendre plus aimable. Et gare à celles qui résistent ! Parfois, forcément, ça ne marche pas, alors « Œil rouge » leur mange un orteil ! Ainsi, elles ne peuvent plus lancer de sorts !

    Son rôle est également de monter la garde près de la fenêtre de la maison de Tartiflette...pour la protéger au cas où il y aurait une attaque de chevalier !

    Oeil rouge

    Mais voilà qu’un jour, fatigué par ses longues nuits de garde, le dragon s’est endormi devant la maison. Tartiflette est allée cueillir des herbes spéciales pour ajouter à ses potions magiques. Elle est partie de l’autre côté de la planète avec son balai et son voyage doit durer trois jours et trois nuits.

    Une méchante sorcière, qui n’attendait que ce moment, en profite pour capturer le dragon en lui ôtant son armure. Elle le traîne jusqu’à son manoir, une immense forteresse, et l’enferme après l’avoir enchaîné solidement.

    Oeil rouge

    La dragonne de cette horrible sorcière se prénomme « Œil de Lynx » parce que sa vue est extrêmement puissante. Elle l’aperçoit de loin dans son  cachot. Il semble si malheureux qu’elle vient le délivrer. Évidemment, ils tombent amoureux l’un de l’autre. Pour s’échapper et vivre heureux loin de la sorcière, ils crament son chapeau avant de s’enfuir par téléportation.

    C’est bien connu, sans leur chapeau, les sorcières n’ont plus aucun pouvoir. Elles sont bien trop coquettes pour sortir de chez elles…Vous en connaissez, vous, des sorcières sans leur chapeau pointu ?

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Le pouvoir des maux...pardon, des mots, ça vous parle?

    En fait, c'est un peu la méthode Coué...l'autosuggestion...mais elle a fait ses preuves...et en ce qui me concerne, en ce moment, je l'utiliserai bien pour me dire que tout va bien !!! ...

    Allez, prenez bien soin de vous...

    A bientôt pour de "nouvelles" anecdotes

    Des mots...des maux...démo

    Pouvoir des mots (maux)

    Mon arrière-grand-mère était une femme tout à fait exceptionnelle et d’une force mentale incroyable. Je me souviendrai toujours des anecdotes que me racontait ma mère à son sujet. Petite bonne femme au caractère bien trempé (une bretonne !), et boulangère de métier (un métier difficile...surtout à l’époque), elle ne supportait pas la paresse et montrait l’exemple en transportant elle-même ses sacs de 100 kg de farine sur son épaule ... pour les monter par une échelle de meunier au grenier...Elle avait « ses têtes » comme on dit, et ne s’en cachait pas. Ma mère me faisait toujours rire lorsqu’elle me parlait de ses relations avec son gendre, mon grand-père. Elle ne l’aimait pas beaucoup (un bien brave homme pourtant)  et savait lui montrer en raccommodant ses chaussettes avec des fils voyants (du rouge pour des chaussettes bleues par exemple !)...pas toujours très commode, elle se montrait parfois...disons un peu « roublarde » et vers la fin de sa vie, elle prenait  un malin plaisir à refuser toute nourriture ...uniquement pour aller se plaindre de maltraitance auprès de ses voisins chez qui elle allait partager les repas.

    Tout cela pour dire, que sa vie, elle a su la choisir elle-même sans se soucier des autres. Et cela était valable même pour sa santé. Jamais malade, elle n’a jamais vu le médecin...Elle n’était pourtant pas infaillible et un beau jour, sa santé se dégrada et son visage fut marqué par une horrible « grosseur » qu’aujourd’hui on appellerait probablement une « tumeur cancéreuse ».

    Il n’était bien sûr pas question de « consulter » ou d’appeler le toubib ! Pas elle ! Elle devait malgré tout rester alitée, aussi chacun s’inquiétait sur son avenir et se préparait à une fin proche.

    C’était sans compter sur sa force psychique et ses connaissances innées sur le pouvoir de la pensée… Ma mère n’a jamais oublié les heures qu’elle a passées auprès  de cette femme...disons, autoritaire et exigeante. Elle semblait n’avoir confiance qu’en elle (peut-être parce qu’elle-même avait un caractère assez fort ! ) et lui « imposait » de venir à son chevet pour dire des ...prières qu’elle lisait chaque jour sur une sorte de bible...Ma mère s’exécutait sans sourciller sans penser un seul instant que ces textes pouvaient être d’un secours quelconque à mon aïeule....Pourtant, quelques semaines plus tard, elle recouvrit des forces et ...guérit complètement.

    Je pense sincèrement que cette guérison était due plus à la force de sa pensée qu’aux prières récitées par ma mère.

    Elle avait plus de quatre-vingt-dix ans lorsqu’elle quitta (volontairement) la vie...elle en avait assez et s’est laissée mourir de faim.

    Tout se passerait donc au niveau de la pensée ? ...d’où l’expression : « c’est dans la tête ! »

    Cet exemple prouve que nous avons probablement le pouvoir de « guérir » par la pensée....

    Nous savions déjà que par cette même pensée nous pouvions altérer notre santé, et cela semblerait « logique » que nous puissions « inverser la vapeur »

    La façon dont nous abordons certains événements, difficultés, soucis peut nous rendre malade. Ainsi ne dit-on pas  « j’en ai plein le dos » et porter réellement  sur soi le poids des ennuis, ce qui se concrétise physiquement par des douleurs réelles plus ou moins supportables ?

    De même, lorsque l’on a mal aux oreilles (en tant qu’adultes), c’est bien souvent parce qu’on ne veut pas entendre quelque chose de précis...mal à la gorge : problème de communication...

    Nos « maux » et notre santé sont donc étroitement liés à la manière dont on fait face aux aléas de la vie...soit !

    La force de la pensée est vraiment puissante.

    Les anecdotes suivantes montrent que l’on peut également se laisser « influencer » par les paroles (positives ou négatives) de notre entourage.

    Attention, ce premier exemple est une expérience à ne pas « reproduire »...

    Je tiens l’anecdote suivante de mon père, qui, lui était persuadé que tout se passe dans la tête. Il avait donc convaincu l’ensemble du personnel de l’atelier dans lequel il travaillait qu’une personne pouvait « tomber malade » simplement en lui « suggérant » cette idée. Leur cible, l’un des ouvriers, un homme charmant, travailleur, toujours ponctuel et surtout résistant, d’une santé de fer et n’ayant par conséquent jamais manqué une seule journée à son poste...Chacun à leur tour, ses collègues ont semé des petites « phrases assassines » dans son cerveau...du genre : «  Salut ! Oh quelle tête tu as aujourd’hui. Ça va ? », «  Tu as mauvaise mine ! Tu te sens bien ? » Ou « tu n’aurais pas dû venir, tu n’as pas l’air  bien » etc...

    L’homme en question, s’étonne, s’inquiète...se regarde dans le miroir des sanitaires, se trouve bien palot... et rentre chez lui...réellement malade !...

    Pas bien cette expérience!!!

    Après le pouvoir de cette pensée négative, voici une expérience inverse très commune:

    Toujours racontée par mon père :

    Il encadrait à l’époque une bande de jeunes en vacances. L’un d’eux se plaignait sans cesse d’un mal de tête et demandait à corps et à cris du paracétamol pour en venir à bout. Mon père finit par lui donner des cachets « placebo » ...Cinq minutes après, il avait cessé de se plaindre, participait aux activités avec entrain et se sentait parfaitement bien.

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