• Belle journée à toutes et à tous,

    Il pleut ! Eh oui,! et je dirais même ...enfin !(du moins chez nous).

    En fermant les yeux, j'ai écouté ce qu'elle me racontait en tapotant sur ma fenêtre...et j'ai essayé de traduire son message. Rien d'insolite, si ce n'est que la "Nature est bien faite" ...et dans ma série "coups de cœur", il semblait naturel que j'écrive un petit "coup de cœur " à la pluie.

    Voilà ! Ce n'est pas grand-chose, mais j'avais envie d'écrire ces lignes parce que, depuis le début du confinement, la nature que je découvre vraiment de jour en jour m'apporte beaucoup !

    Il pleut !

    Il pleut !

     

    Le nez collé à la fenêtre, je regarde la pluie tomber …Que de larmes !

    Je l’écoute …une musique lancinante qui me donne envie de me recoucher !

    • Quel sale temps ! triste journée… dis-je nonchalamment à mon amie venue passer le week-end à la maison.
    • Comment ça  triste journée ? Tu n’es pas seule dans un appartement comme tellement de monde le dimanche. Je suis là ! tu devrais être heureuse, me gronde gentiment mon amie. Et comment peux-tu critiquer ce temps ?
    • Tu n’as pas vu comme il pleut depuis ce matin ? Une petite pluie fine en plus, qui tombe sans discontinuer. On ne peut rien faire. Sale week-end !
    • Tu exagères ! Rappelle-toi hier. N’étais-tu pas enchantée de notre balade? On cheminait tranquillement en papotant gaiement, interrompues uniquement par les différents gazouillis des oiseaux qui communiquaient entre eux d’arbre en arbre.  On s’est même dit qu’il y avait un côté magique à écouter  le vent qui faisait chanter les peupliers en s’engouffrant dans leurs feuillages pendant que le soleil jouait à cache-cache avec eux. Assises sur le banc et bercées par la douceur de la brise qui nous ébouriffait les cheveux, on se sentait si bien ! On a même fermé les yeux pour mieux profiter du concert des grenouilles et….
    • Et bien justement aujourd’hui, c’est leur fête à ces bestioles ! Il mouille, il pleut, c’est la fête à la …
    • Dis-toi que s’il ne pleuvait pas, jamais la nature ne serait aussi belle !
    • Oui mais en attendant, nous sommes enfermées.
    • Taratata ! Allez prend ton ciré, tes bottes, ton parapluie et suis-moi. Dépêche-toi, on sort.

    Je bougonne un peu pour la forme, mais je m’exécute sans sourciller. Je sais que mon amie me réserve toujours de bonnes surprises et son optimisme est tellement communicatif que même sous la pluie je veux bien la suivre.

    • Admire le paysage, et n’en perd pas une miette ! Me dit-elle, une fois la porte franchie. Tu as vu ces fleurs qui tendent leurs cœurs vers le ciel pour se gorger d’eau, et les feuilles des arbres qui frétillent pour ne laisser passer aucune de ces gouttes et s’en rafraichir ?
    • Quelle imagination !

    Elle doit être un peu vexée ma copine, parce qu’elle ne dit plus rien. Nous  traversons le lotissement, et marchons depuis environ un quart d’heure en silence avant d’emprunter  le chemin- un tantinet boueux-  qui mène à la rivière.

    • Respire à fond en fermant les yeux. Ne sens-tu pas l’odeur de la terre humide qui se mêle à celle de l’herbe et des feuillages, une odeur qui me ramène à l’enfance, je ne sais même pas pourquoi. On dirait que cette terre respire sous nos pieds, s’exclame-t-elle, un peu perdue dans ses pensées.
    • De la gadoue oui !
    • Ne sois pas injuste, toi-même tu disais tout à l’heure que tu avais envie d’imiter les enfants en pataugeant gaiement dans les flaques d’eau…Tu riais comme une gamine. Quelle mauvaise foi ! Ecoute plutôt le chant de la pluie qui murmure des mots doux.

    Arrivées près de la rivière, nous restons un long moment à contempler la nature : les arbres vivifiés qui regardent fièrement leurs reflets dans l’eau, le paysage entièrement dépoussiéré qui arbore des couleurs plus intenses pour donner davantage de relief.

    • Tu as raison, il semblerait que la nature se réveille d’un long engourdissement et qu’elle revit, bredouillai-je
    • Ah ! quand même !

    Sur le chemin du retour, j’oublie définitivement mon aversion pour la pluie et me laisse porter par tout ce qu’elle apporte comme douceur à ce qui m’entoure, j’ouvre grand mes oreilles, mes yeux, je respire à fond et je découvre enfin que la fraîcheur de l’air, les parfums du seringa et de l’oranger du Mexique, de toutes les plantes et fleurs, terriblement amplifiés, envahissent tout mon être.

    J’ai l’impression d’être, moi aussi, plus vivante !

     

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Lettre à....Il fallait absolument que je l'écrive !!!

    Elle ne "parlera" pas à grand-monde, mais j'avais vraiment besoin de la publier...Elle me libère.

    Bonne fin de semaine à tous.

    Lettre à....

    Lettre à ...

       En rentrant chez moi l’autre soir, mon regard s’est attardé sur cette petite toile – presque insignifiante -  que tu avais peinte il y a si longtemps !

    A moitié cachée dans le recoin formé entre le dressing et le mur qui sépare le hall d’entrée du salon, elle m’a soudain interpellée tant la lumière qu’elle dégage est puissante ! Soulignées par l’éclairage blafard de l’encoignure, les couleurs vives qui balaient le paysage ont subitement fait déferler sur moi une vague puissante. Une lame si  forte qu’elle a bien failli m’engloutir en réveillant au plus profond de mon être des sentiments violents, des angoisses dues à ton brusque départ.

    J’avais retrouvé cette toile en vidant la maison de notre chère tante. Elle l’avait conservée précieusement (comme absolument tout ce qu’on lui offrait) et je l’avais accrochée là en attendant de te la remettre en mains propres à la première occasion.

    Tout naturellement, je me suis figée pour la contempler et retrouver une partie de toi dans cette œuvre que je « découvrais » vraiment en cet instant.

    J’ai avancé un peu, puis plus près et j’ai rapproché mes yeux du tableau jusqu’à ne voir que lui. J’ai fixé le petit sentier entouré de hautes herbes qui mène à la maisonnette et j’ai commencé à cheminer sans même m’en rendre compte. Le souffle du vent ébouriffait mes cheveux et je me sentais étrangement et parfaitement bien dans ce décor champêtre.

    En me connectant à ce décor et cette maison que tu avais croqués sur cette toile, je  t’imaginais quelques années en arrière lorsque tu vivais dans une charmante chaumière au cœur de la Brière. Je te revoyais, heureux, serein, avec toujours de nouveaux projets pour la rendre plus confortable pour tes filles et toi.

    A mi-chemin, j’esquissai un petit mouvement de recul. Pourquoi avais-tu fermé les fenêtres et cette jolie porte d’entrée ? Toi qui laissais toujours ta maison ouverte aux visiteurs...même lorsque tu partais en voyages...tous tes amis pouvaient venir lorsqu’ils le souhaitaient !

    Tandis que j’arrivai près du buisson de jasmin qui s’accrochait au mur de pierres, j’étais certaine de te retrouver à l’intérieur. Pourtant, devant la lourde porte de bois je me suis arrêtée, étrangement émue. Une boule se formait au fond de ma gorge. Prête à faire marche arrière, j’ai néanmoins pris mon courage à deux mains, et je l’ai poussée. En pénétrant dans la pièce principale, sombre et emplie de cette odeur d’humidité propre aux habitations longuement inhabitées, je me suis mise à trembler. Le froid ? Le doute ? La crainte ? Je ne sais pas. Une certaine panique sûrement. Je ressentais tellement ta présence que je me suis figée sans réagir, le regard dans le vague.

        Dans l’obscurité, je t’ai enfin aperçu près de la table. Tu étais exactement comme dans mon souvenir. Tu me regardais et lorsque tu m’as souri, j’ai cru voir briller des perles d’eau sous tes yeux, comme chaque fois que l’on se retrouvait après une longue absence. Je suis allée vers toi, mais à l’instant même où j’allais ouvrir la bouche pour te parler, ton image s’est estompée avant de disparaitre complètement. J’ai su alors, qu’après cette année éprouvante, remplie de tristesse et de larmes, je venais enfin de te dire « au revoir ».

     

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Au téléphone avec une amie hier soir, nous avons évidemment dévié vers le sujet qui "fâche",  une année passée marquée par la peur, la maladie et tout le toutim. Nous avons aussi évoqué les moments forts et ce que nous avons retenu. Une belle leçon!

    Et bien sûr, il était hors de question d'oublier le courage de tous ces gens en première ligne qui, dans l'ombre à présent, passent leur temps à sauver des vies au péril de la leur !

    Vous vous souvenez? on les applaudissait à 19h chaque soir...Ne les oublions pas !!!

    Ce texte "coup de cœur " pour leur donner un petit coup de chapeau et applaudir une nouvelle fois leur courage...Ils n'ont pas baissé les bras, eux !!!! Ils sont toujours là !!!!

    Sur le bout du doigt

    Sur le bout du doigt

       Hier matin, j’ai vu passer une très belle image sur Facebook...ça arrive parfois. Il s’agissait du magnifique sourire d’une petite fille en fauteuil roulant qui venait de recevoir un cadeau : Une jolie poupée qui, comme elle, devait s’habituer à son fauteuil. Voir la joie de cette enfant devant cette poupée avait quelque chose de très émouvant. Elle pouvait enfin s’identifier à cette barbie, comme toutes les petites filles. Et bien sûr, cette image m’a naturellement fait penser à une anecdote qui s’est déroulée il y a bien longtemps. Elle m’avait également terriblement émue.

    Mes enfants se sont pratiquement tous pris les doigts dans les portes...aïe aïe aïe, très douloureux !  D’autant plus que pour deux d’entre eux, la journée s’est terminée aux urgences. La première fois, c’est notre fils qui, devant la douleur et en voyant son doigt en sang, pleurait toutes les larmes de son corps en croyant qu’il allait mourir. Pour se rassurer, dans le box des urgences où l’on attendait un médecin, il nous a demandé de chanter. Je nous revois encore chanter à tue-tête devant le personnel et les gens qui passaient devant nous...Je ne précise pas, bien sûr, à quel point je chante faux !!

    Alors, lorsque notre petite dernière s’est elle aussi coincé le doigt dans une porte si violemment que l’extrémité s’est littéralement coupé, c’est le cœur gros que nous l’avons emmenée à la clinique de la main. Pour ne pas avoir à faire des vocalises, cette fois, et pour lui donner du courage, nous avons attrapé au passage quelques doudous, albums et jeux pour l’occuper dans la chambre.

    Ses larmes nous brisaient le cœur, mais nous avons été accueillis chaleureusement par une équipe de soignants d’une gentillesse extrême. Une infirmière est venue expliquer à notre petit bout d’chou tout ce qui allait se passer le plus simplement du monde… comment le chirurgien allait lui réparer son petit doigt. A notre grand étonnement, alors que nous commencions à dégager son lit des jouets qui l’encombraient, elle nous a demandé de les laisser avec elle pour qu’elle soit dans « son élément » dans la salle d’opération. Nous avons donc vu partir notre fille avec son ours en peluche, ses livres et ses jeux ...et nous l’avons sagement attendue dans sa chambre.

    Tout le monde sait à quel point le temps semble long à ce moment-là, l’inquiétude à l’idée de la savoir seule dans cette salle froide et lugubre, en présence de personnes qu’elle ne connait pas etc etc… C’est donc  très étonnés que nous l’avons vue revenir, le visage rayonnant, égayé d’un large sourire :

    • Regardez ! Mon nounours a le même pansement que moi !

    J’aurai voulu être une petite souris lorsque le chirurgien a demandé à ma fille de lui confier son nounours pour l’opérer à son tour et lui faire ce magnifique bandage autour de la patte. L’infirmière a tenu à nous préciser que c’était bien lui qui s’en était chargé en personne ! Quelle belle preuve d’humanité !

    Chapeau le personnel soignant !!! (Tout avait été pensé pour que notre fille soit dans des conditions de bien-être absolu (ses jouets, l'identification au nounours...)

    Jamais je n’aurai imaginé, avec la quantité de travail qu’on leur connait, que des médecins puissent aller si loin pour éviter tout traumatisme à une enfant.

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Comme promis, voici un nouveau "coup de cœur" . Aujourd'hui, c'est à tous les enseignants du monde entier que j'envoie mes plus belles pensées. Merci à eux pour leur dévouement auprès de leurs jeunes (et moins jeunes) élèves.

    Courage !

    Dans la bonne humeur

    Dans la bonne humeur

     «  Il est temps de se lever

    Et de prendre son petit-déjeuner

    L’école est toujours fermée

    Les maîtresses ont tout préparé !

    Faut aller se connecter

    Ouvrir les mails, pas la télé.... »

    Cette parodie du « Coach » de Soprano ne manquait pas de faire sourire les enfants lorsqu’ils ouvraient leur ordinateur lors du premier confinement. En effet, pour commencer la journée dans la bonne humeur et pour dédramatiser la situation, de nombreux enseignants leur envoyaient ce « petit encouragement ». Quoi de mieux en effet qu’un éclat de rire pour stimuler les enfants qui avaient bien du mal à se mettre au travail, seuls ou avec des parents souvent un peu démunis. Il faut reconnaitre que « faire classe » à la maison n’est pas chose aisée lorsque l’on est soi-même en télétravail !

    Oui,  on s’en souviendra tous de cette année 2020 et des « confinements », pourtant nécessaires pour essayer de vaincre ce virus qui se balade tranquillement dans le monde entier.

    Le premier nous a tous surpris, indignés, laissés démunis, et pour certains « anéantis »...Bien sûr, pour ceux qui restaient à la maison, souvent, malheureusement, en ayant perdu leur emploi, les solutions ne manquaient pas pour passer le temps ou continuer quelques activités (sport à la télé, téléphone pour communiquer avec l’entourage, cuisine, couture, lecture...)

    Mais, Pour les enfants, et les parents en télétravail, il s’agissait de faire « l’école à la maison » Pas facile, facile !

    Et pourtant, il faut bien avouer que cela s’est relativement bien passé ! Et pour cause ...j’ai en effet eu l’occasion d’apporter mon aide à mes petits « loulous », et ce qui m’a le plus étonnée, c’est de constater avec quelle conscience professionnelle et quelle précision, les « maîtresses » préparaient leur journée. Un travail de titan ! Chaque jour, la page de « devoirs » qui apparaissait sur l’écran était présentée d’une façon attrayante et simplement. Connaissant ce travail pour avoir moi-même enseigné, je reconnais que rien n’a été laissé au hasard, et que ces journées de préparation devaient demander un travail considérable.

    Et comme si cela ne suffisait pas, les enseignants prenaient le temps d’appeler chacun de leurs élèves pour faire le « point » avec eux sur leur travail, mais aussi sur leurs difficultés par rapport à la situation. De leurs domiciles, ils n’ont jamais été si proches d’eux pour leur apporter leur soutien.

    Deuxième confinement : l’école a repris dans de nouvelles conditions. J’ai eu l’occasion de rencontrer une institutrice qui m’a confié avoir moins de difficultés, d’être moins fatiguée…mais dans son regard, j’ai lu une certaine « tristesse». J’ai essayé de m’imaginer à sa place et je me suis vue de nombreuses années en arrière face à mes chères têtes blondes. J’aimais tellement voir leurs mimiques, leurs sourires et entendre leurs chants et  leurs rires cristallins…Comment les deviner à présent derrière ces masques !!

    Courage à toutes et à tous…et félicitations pour tout ce travail que vous faites au quotidien !

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Dans la série "Coup de cœur", voici à travers une "tranche d'histoire vraie" un hommage à toutes celles et ceux qui ne comptent pas leur temps pour se dévouer et apporter un peu de bien-être autour d'eux.

    Je pense surtout à tous ceux qui agissent dans l'ombre, sans même espérer un soupçon de reconnaissance.

    Quand il y en a pour un...

    Quand il y en a pour un…

    Quelle tristesse ces infos !! Quand il ne s’agit pas de virus, de catastrophes, d’intempéries, d’agressions ou  de violences… on entend parler des anniversaires des  virus, des catastrophes, des intempéries, des agressions et des violences !!! Pour donner le moral, il y a mieux !!!

    Allez, j’exagère, j’ai regardé le journal télévisé ce midi et j’ai laissé passer la vague des mauvaises nouvelles pour ne m’attarder que sur le positif…et oui, il y avait quelque chose : Une association dont les membres préparent des repas chauds pour les sans-abris (entre nous, il ne devrait pas y avoir de sans-abris dans notre  beau pays, mais bon, il y en a !!!). Ils vont ensuite à leur rencontre pour leur distribuer ces plats chauds et passer un peu de temps avec eux, discuter, les écouter…Là, je dis bravo ! Ça mérite vraiment un « coup de chapeau » !

    Et bien sûr, cela me fait penser à une personne que je connaissais parfaitement et qui n’est malheureusement plus ici aujourd’hui.

    Elle œuvrait dans l’ombre, sans rien dire, toujours humble, disponible pour chacun…et il n’y avait pas de journal télévisé pour divulguer à tous ses bonnes actions. 

    Elle vivait simplement dans un petit appartement et s’occupait principalement de son compagnon lorsqu’il est tombé gravement malade. Elle ne vivait que pour lui apporter un peu de réconfort sans penser à elle. Pourtant, elle était souffrante elle aussi, mais l’ignorait, ou ne voulait rien savoir. Tant qu’elle avait un semblant d’énergie, elle l’utilisait pour son entourage…Elle savait mieux que personne  consoler,  soutenir ceux dont le moral faisait défaut, apaiser les craintes et les problèmes de chacun.

    J’ai conservé comme un trésor sa dernière lettre, celle dans laquelle elle me  confiait à quel point il est difficile de prendre soin d’une personne en fin de vie : « J’avoue que ce n’est pas facile… mais je suis là et je pense que ça le rassure et que ça l’empêche de baisser les bras …surtout ne t’inquiètes pas pour moi, j’ai assez de forces pour gérer la situation. J’ai des trucs pour ne pas me laisser abattre. Déjà, je mange bien…je me fais des petits plats (au cas où il aurait envie de manger) » Et comme si ce n’était pas suffisant, elle ajoute «  Et j’en donne une part à un ami handicapé qui ne mange que des conserves…Comme ça, je ne cuisine pas que pour moi »

    J’ai reçu cette lettre deux jours plus tard, en apprenant qu’elle venait de nous quitter définitivement.

    C’est pour cette raison que j’ai envie de parler aujourd’hui de ces personnes, dans l’ombre, qui tendent la main sans rien attendre en retour… et leur faire un petit hommage…elles ont une place au fond de mon cœur.

     

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