Bonjour tout le monde,

Difficile de cogiter lorsqu'il fait chaud, n'est-ce-pas?

Et pourtant, certains ont retrouvé les insectes qui se cachaient dans ce texte...Et c'est vrai que par ce temps-là, ils sont fort nombreux (les insectes, j'entends!)

Et la sauterelle ? vous l'avez vue sur l'image???? Bien cachée hein???

Belle journée et prenez bien soin de vous...hydratez-vous et restez à l'ombre.

Natur’Ailes

• Comment ça tu as le bourdon mon doudou ? Allons, Lucas, ne laisse pas la morosité t’envahir, mouche ton nez et viens avec moi. On va aller visiter la ferme de mademoiselle Lucie Olivier, ça te changera les idées…
• C’est qui ? Encore une de tes vieilles connaissances ? Une de ces performantes religieuses qui vivent en communauté avec des abbés yin ou yang…
• N’importe quoi ! Arrête de déblatérer et bouge-toi un peu ! Tu verras, c’est une ferme un peu spéciale.

En effet, grande cuisinière, Lucie a décidé un jour qu’elle sauterait le pas et se lancerait dans la culture de ses propres légumes et herbes aromatiques, ainsi, nos papilles ont la chance de goûter à des saveurs extraordinaires lorsque l’on s’invite à sa table. Dès que l’on entre dans sa « ferme » on peut apercevoir un four mis en valeur près du verger. Lucie est là en train d’enfourner son pain comme au bon vieux temps. Vêtue d’une longue robe vaporeuse, elle me fait penser à une nymphe grecque, une image accentuée par la présence de son guépard assis près d’elle dans la position du Sphinx.  Lucas recule d’un pas en l’apercevant.

• N’aie pas peur jeune homme, il est adorable. Dites-moi, ça vous dirait de faire un tour dans le potager ? Nos légumes sont magnifiques et délicieux d’autant plus que nous les grillons la plupart du temps à la poêle ou sur le barbecue.
• Bien sûr, mais dis-moi, c’est de l’art végétal ce potager...Punaise! Tes arbres et tes framboisiers envahissent tout l’espace...
• Ils sont précieux tu sais...On utilise tout dans l’arbousier, depuis la racine pour l’hypertension jusqu’à son écorce diurétique et ses fruits astringents... Quant aux framboisiers, on les laisse car à Bénodet on en fait de délicieux gâteaux bretons aux framboises. Aucune autre région ne peut imiter leur goût !
• Oui, mais quand même, tu as vu l’quinzième au moins de la surface est envahie par la mousse... et la mousse tique !! Ah ah…
• Ah ça ! C’est pour le carnaval...les chars en sont recouverts..C’est moi qui fournis les végétaux....mais dis-moi, où est passé Lucas ?
• Il doit être dans la ferme. Je suis sûre qu’il est avec ton hamster...je ne sais pas ce qu’il lui trouve. J’aurai perso, rayé cette espèce d’un élevage. Et puis, ça pue ce rongeur ! (puce et puceron)
  
• Et pas que !!! ça griffe aussi ! Mon arcade sourcilière s’en souvient encore !

Côté ferme, les animaux ne manquent pas. Lucas est justement en train de courser les petits canetons qui s’enfuient vers la mare.

• Si tu veux donner à manger aux poules, les graines sont dans le coffre long que tu vois là-bas ! Lui propose Lucie pour le distraire un peu...Et puis après, tu pourras jouer au cerf-volant.
• Oh ! Tu as entendu ? ça crie ! qu’est-ce-qu’il se passe ?
• Oh rien ! C’est le dindon ! Tu sais il n’y a pas moins que quatre-vingt-six gallinacés dans cette cour...ça fait du bruit...et encore j’aimerais bien y ajouter un coq si Nelson veut bien m’en céder un...
• Qui est Nelson ?
• C’est le gendarme du village
• Ah ah ah ah !! Je suis morte de rire. Normal pour un gendarme d’être entouré de poulets !! C’est un intermittent du spectacle ton gendarme ???

Avant de prendre congé, je demande à Lucas, dont le cafard a été pour le moins éphémère, de compter tous les insectes qu’il a rencontrés dans cette ferme ...Eh bien ! Il m’épate ! C’est loin d’être un cancre ! La preuve, il a bien trouvé les quarante et un! A vous de les retrouver aussi !

Bonjour tout le monde,

Nouvelle histoire jeu...pour tous

Aujourd'hui, inutile de regarder les mouches voler, ni de les gober, mais de les compter avec les quarante autres insectes cachés dans ce texte....

Lucas a déjà réussi...

A vos méninges

ps: Un insecte se cache sur cette photo ...De quoi s'agit-t-il ? Qui sera le premier (en commentaire) à le découvrir????

Bonne journée à toutes et à tous

Natur’Ailes

• Comment ça tu as le bourdon mon doudou ? Allons, Lucas, ne laisse pas la morosité t’envahir, mouche ton nez et viens avec moi. On va aller visiter la ferme de mademoiselle Lucie Olivier, ça te changera les idées…
• C’est qui ? Encore une de tes vieilles connaissances ? Une de ces performantes religieuses qui vivent en communauté avec des abbés yin ou yang…
• N’importe quoi ! Arrête de déblatérer et bouge-toi un peu ! Tu verras, c’est une ferme un peu spéciale.

En effet, grande cuisinière, Lucie a décidé un jour qu’elle sauterait le pas et se lancerait dans la culture de ses propres légumes et herbes aromatiques, ainsi, nos papilles ont la chance de goûter à des saveurs extraordinaires lorsque l’on s’invite à sa table.

Dès que l’on entre dans sa « ferme » on peut apercevoir un four mis en valeur près du verger. Lucie est là en train d’enfourner son pain comme au bon vieux temps. Vêtue d’une longue robe vaporeuse, elle me fait penser à une nymphe grecque, une image accentuée par la présence de son guépard assis près d’elle dans la position du Sphinx.  Lucas recule d’un pas en l’apercevant.

• N’aie pas peur jeune homme, il est adorable. Dites-moi, ça vous dirait de faire un tour dans le potager ? Nos légumes sont magnifiques et délicieux d’autant plus que nous les grillons la plupart du temps à la poêle ou sur le barbecue.
• Bien sûr, mais dis-moi, c’est de l’art végétal ce potager...Punaise! Tes arbres et tes framboisiers envahissent tout l’espace...
• Ils sont précieux tu sais...On utilise tout dans l’arbousier, depuis la racine pour l’hypertension jusqu’à son écorce diurétique et ses fruits astringents... Quant aux framboisiers, on les laisse car à Bénodet on en fait de délicieux gâteaux bretons aux framboises. Aucune autre région ne peut imiter leur goût !
• Oui, mais quand même, tu as vu l’quinzième au moins de la surface est envahie par la mousse... et la mousse tique !! Ah ah…
• Ah ça ! C’est pour le carnaval...les chars en sont recouverts...C’est moi qui fournis les végétaux....mais dis-moi, où est passé Lucas ?
• Il doit être dans la ferme. Je suis sûre qu’il est avec ton hamster...je ne sais pas ce qu’il lui trouve. J’aurai perso, rayé cette espèce d’un élevage. Et puis, ça pue ce rongeur !
• Et pas que !!! ça griffe aussi ! Mon arcade sourcilière s’en souvient encore !

Côté ferme, les animaux ne manquent pas. Lucas est justement en train de courser les petits canetons qui s’enfuient vers la mare.

• Si tu veux donner à manger aux poules, les graines sont dans le coffre long que tu vois là-bas ! Lui propose Lucie pour le distraire un peu...Et puis après, tu pourras jouer au cerf-volant.
• Oh ! Tu as entendu ? ça crie ! qu’est-ce-qu’il se passe ?
• Oh rien ! C’est le dindon ! Tu sais, il n’y a pas moins que quatre-vingt-six gallinacés dans cette cour...ça fait du bruit...et encore j’aimerais bien y ajouter un coq si Nelson veut bien m’en céder un...
• Qui est Nelson ?
• C’est le gendarme du village
• Ah ah ah ah !! Je suis morte de rire. Normal pour un gendarme d’être entouré de poulets !! C’est un intermittent du spectacle ton gendarme ???

Avant de prendre congé, je demande à Lucas, dont le cafard a été pour le moins éphémère, de compter tous les insectes qu’il a rencontrés dans cette ferme  ...Eh bien ! Il m’épate ! C’est loin d’être un cancre ! La preuve, il a bien trouvé les quarante et un! A vous de les retrouver aussi !

Bonjour tout le monde,

Un grand bravo à Maëlle, Soazig et Jimmy ...et tous ceux qui ont trouvé pratiquement tous les instruments de musique cachés dans le texte...

En fait il n'y en avait que trente sept !

Les voilà :

Bonne journée à tous

Quelle harmonie !

   Je me suis réveillée si tard ce matin que je devrais vaquer à mes occupations plutôt que de me vautrer sur ce banc joliment recouvert de coussins...Bien sûr, mais, comme des millions de personnes, j’ai les yeux rivés sur la télé pour essayer d’apercevoir la reine Élisabeth II faire une halte au balcon. A l’heure qu’il est, personne ne sait encore si sa santé le lui permettra. Elle a tellement lutté contre la maladie depuis plusieurs semaines que c’est clair, on croise les doigts pour qu’elle soit suffisamment vaillante pour participer à son propre jubilé.

 Tout le monde attend, bourré d’espoir. Pour les anglais, c’est sacré ! Celle qu’ils vénèrent tant doit être là ! Pour cette femme pas de répit, à noter qu’elle le veut bien…sans doute par devoir, mais certainement pas par orgueil !!

Certains engagent des paris sur sa présence ou sur la couleur de sa robe et de son traditionnel chapeau... Moi-même, j’ai parié vingt-cinq balles avec ma fille que non seulement elle fera une apparition, mais qu’elle sera vêtue d’une tenue orange avec une écharpe blanche.

En attendant, je m’amuse en assistant au défilé des milliers de soldats qui, loin d’être abattus, battent le pavé en mesure. Une  bien  belle harmonie car aucun faux pas ne peut être accepté. Ils sont en parfait accord et on les voit évoluer tels des soldats de plomb. Esclaves simplement d’une rigueur exemplaire, ils forment, tout en se déplaçant lentement au pas et en rangs serrés, des figures géométriques : des lignes, des carrés et même des triangles. Ce « Corps » ne musarde pas ! Tout est parfaitement orchestré...rien ne cloche...Aucun parmi eux ne se trompe étant donné les milliers d’heures de répétitions qu’ils ont dû endurer.

A côté de moi, assise sur une grosse caisse, Mara casse des noisettes qu’elle grignote en attendant... Pendant ce temps sa fille est en train de siffler une menthe à l’eau dans une timbale en plastique, tout en feuilletant son album préféré : la belle au bois dormant.

• Ils sont un peu gonflés d’exiger autant de discipline à ces pauvres soldats ! me dit ma fille
• Et encore tu n’as pas tout vu ! Regarde la beauté des chevaux qui défilent avec tant d’élégance pour la Reine. Là-bas, son fils accompagné de la princesse Anne et de William montent de magnifiques pur-sang. Loin d’arriver en trombe au niveau du palais, ils avancent au pas, accompagnés par toute une batterie de musiciens.

Soudain, les caméras se braquent sur le balcon du palais de Buckingham. La reine vient d’arriver, sans chanceler ni grelotter, magistrale et superbe dans son manteau bleu assorti à son chapeau entouré de roses en soie blanches.

• Flute alors ! J’ai perdu mon pari...mais qu’elle est belle !!!
• Oui, et ce n’est pas du pipeau! Elle ne fait pas son âge. Qui pourrait imaginer qu’elle est si fatiguée !....Elle ne semble ni affaiblie, ni alanguie, ta reine..après sa vie au long cours, elle est encore bien courageuse et semble si forte ! On devrait donner une amende aux linottes qui disent le contraire !

En contrebas, se massent des milliers de personnes venues acclamer leur reine. Magnifique, accompagnée de presque toute sa famille, elle discute avec ses petits-enfants debouts sur une cale basse, et l’on ne peut que constater cette tendresse qui les unit. Elle suit du regard le survol aérien de la Royal Air Force, et là, un immense sourire se dessine sur son visage. Élisabeth,  dans un éclat, rit nettement.

Et maintenant, n’entendez-vous pas la musique qui emplit l’atmosphère ? En effet, trente-huit instruments de musique se sont cachés dans ce texte…mais où ???

Bonjour tout le monde,

Pour tous ceux qui aiment "jouer", voici une nouvelle histoire qui cache cette fois-ci trente huit instruments de musique...il fallait bien cela pour fêter nous aussi le jubilé de la Reine Élisabeth II.

N'hésitez pas à me dire en "commentaire" combien vous en avez trouvé ! Merci

Et pour Jimmy, j'ai mis un point d'orgue (de barbarie) à ajouter ses instruments préférés !!

Belle journée et

Prenez bien soin de vous.

Quelle harmonie !

   Je me suis réveillée si tard ce matin que je devrais vaquer à mes occupations plutôt que de me vautrer sur ce banc joliment recouvert de coussins...Bien sûr, mais, comme des millions de personnes, j’ai les yeux rivés sur la télé pour essayer d’apercevoir la reine Elisabeth II faire une halte au balcon. A l’heure qu’il est, personne ne sait encore si sa santé le lui permettra. Elle a tellement lutté contre la maladie depuis plusieurs semaines que c’est clair, on croise les doigts pour qu’elle soit suffisamment vaillante pour participer à son propre jubilé.

 Tout le monde attend, bourré d’espoir. Pour les anglais, c’est sacré ! Celle qu’ils vénèrent tant doit être là ! Pour cette femme pas de répit, à noter qu’elle le veut bien…sans doute par devoir, mais certainement pas par orgueil !!

Certains engagent des paris sur sa présence ou sur la couleur de sa robe et de son traditionnel chapeau... Moi-même, j’ai parié vingt-cinq balles avec ma fille que non seulement elle fera une apparition, mais qu’elle sera vêtue d’une tenue orange avec une écharpe blanche.

En attendant, je m’amuse en assistant au défilé des milliers de soldats qui, loin d’être abattus, battent le pavé en mesure. Une  bien  belle harmonie car aucun faux pas ne peut être accepté. Ils sont en parfait accord et on les voit évoluer tels des soldats de plomb. Esclaves simplement d’une rigueur exemplaire, ils forment, tout en se déplaçant lentement au pas et en rangs serrés, des figures géométriques : des lignes, des carrés et même des triangles. Ce « Corps » ne musarde pas ! Tout est parfaitement orchestré...rien ne cloche...Aucun parmi eux ne se trompe étant donné les milliers d’heures de répétitions qu’ils ont dû endurer.

A côté de moi, assise sur une grosse caisse, Mara casse des noisettes qu’elle grignote en attendant... Pendant ce temps sa fille est en train de siffler une menthe à l’eau dans une timbale en plastique, tout en feuilletant son album préféré : la belle au bois dormant.

• Ils sont un peu gonflés d’exiger autant de discipline à ces pauvres soldats ! me dit ma fille
• Et encore tu n’as pas tout vu ! Regarde la beauté des chevaux qui défilent avec tant d’élégance pour la Reine. Là-bas, son fils accompagné de la princesse Anne et de William montent de magnifiques pur-sang. Loin d’arriver en trombe au niveau du palais, ils avancent au pas, accompagnés par toute une batterie de musiciens.

Soudain, les caméras se braquent sur le balcon du palais de Buckingham. La reine vient d’arriver, sans chanceler ni grelotter, magistrale et superbe dans son manteau bleu assorti à son chapeau entouré de roses en soie blanches.

• Flute alors ! J’ai perdu mon pari...mais qu’elle est belle !!!
• Oui, et ce n’est pas du pipeau! Elle ne fait pas son âge. Qui pourrait imaginer qu’elle est si fatiguée !....Elle ne semble ni affaiblie, ni alanguie, ta reine après sa vie au long cours, elle est encore bien courageuse et semble si forte ! On devrait donner une amende aux linottes qui disent le contraire !

En contrebas, se massent des milliers de personnes venues acclamer leur reine. Magnifique, accompagnée de presque toute sa famille, elle discute avec ses petits-enfants debouts sur une cale basse, et l’on ne peut que constater cette tendresse qui les unit. Elle suit du regard le survol aérien de la Royal Air Force, et là, un immense sourire se dessine sur son visage. Élisabeth,  dans un éclat, rit nettement.

Et maintenant, n’entendez-vous pas la musique qui emplit l’atmosphère ? En effet, trente-huit instruments de musique se sont cachés dans ce texte…mais où ???

Bonjour tout le monde,

"On ne voit bien qu'avec le cœur

l'essentiel est invisible pour les yeux"

Bravo aux deux lecteurs qui ont trouvé cette jolie citation de Saint-Exupéry...

Et voici donc le texte "A la Bibliothèque"....sans les trous.

Belle journée à tous

A la bibliothèque

    Mélissa est heureuse parce qu’aujourd’hui c’est mercredi. Et le mercredi, c’est le jour où sa meilleure copine Julia l’accompagne à la bibliothèque.

Depuis un an, elles s’y rendent toutes les deux pour lire sur place et emporter chez elles quelques livres qu’elles choisissent ensemble :

• Tu es prête Mélissa ?  On peut y aller ?

C’est Julia qui vient d’arriver. Mélissa est folle de joie. Le sourire de son amie vaut tout l’or du monde.

• Tu sais Julia, si un jour tu veux aller jouer avec les autres, je comprendrai que tu ne veuilles pas m’accompagner.
• Tu veux rire. Jamais je ne manquerai cet après-midi avec toi. On n’est pas bien toutes les deux ? Et puis on a plein de points communs.

Madame  Péry connait les deux amies depuis longtemps. Elle connait leurs goûts et voit tout de suite dans les rayonnages quels ouvrages leur conseiller. Aujourd’hui elle a préparé quelques BD que Julia va dévorer en un rien de temps, et propose à Mélissa de lire « Le Petit Prince » qui vient tout juste de « rentrer »

• Bien  sûr, si vous préférez, je peux aussi vous le lire sur place. J’ai tout mon temps.
• Oh oui ! S’écrient en chœur les deux fillettes qui se dirigent spontanément dans ce coin rempli de coussins qu' elles affectionnent particulièrement.

Avec la bibliothécaire, Mélissa aide alors son amie à descendre délicatement de son fauteuil roulant pour l’installer sur la petite bergère en rotin.

Elles le  connaissent par cœur ce livre, mais c’est toujours avec plaisir qu’elles écoutent la voix chantante d’Antoinette Péry leur raconter cette histoire. Elles aiment tellement l' histoire de cet enfant venu d’une autre planète. Il est tellement attachant lorsqu’il parle du renard, de sa rose et de son volcan. Un jour, Julia avait dit à Mélissa : « Toi aussi, tu es un peu ma rose, l’essentiel c’est que l’on soit toujours ensemble.» et Mélissa avait laissé couler quelques larmes sur sa joue.

• J’ai lu ce livre lorsque j’étais très jeune, leur dit soudain Antoinette en plein milieu du conte. Je ne m’en lasserai jamais. Je pourrai le raconter encore des centaines de fois sans me fatiguer. J’aime voir le regard des enfants. C’est un vrai bonheur !

En disant ces mots, Antoinette se souvient du jour où, tandis qu’elle lisait des passages de Harry Potter aux deux amies, elle surprit un léger nuage dans les yeux de Mélissa. Elle lui demanda alors pourquoi elle était si triste, et elle répondit du tac au tac :

• Moi aussi, j’aimerais bien avoir la cape d’Harry Potter, juste pour être invisible

Surprise, elle lui avait juste dit qu’elle était trop jolie pour vouloir s’effacer ainsi, et qu’elle n’avait jamais connu une si belle amitié que celle qui liait les deux amies.

Là encore, elle vit dans les yeux de Mélissa, mais aussi de Julia, des petites perles qui ne demandaient qu’à rouler sur leurs visages.