• Bonjour tout le monde,

    Avant de continuer sur la lancée des "galettes", il est grand temps de faire une petite pause digestive...Voici pour commencer, l'origine (telle que je l'imagine bien sûr) de cette fameuse boule de gui "porte bonheur" sous laquelle la plupart d'entre nous avons souhaité une bonne année à nos proches...

    Demain, avant une nouvelle galette...pour les enfants, une histoire de la "collection" des "insolites" (suite de celle du 27 décembre)

    Bonne journée à toutes et à tous...et si vous reprenez le boulot, bon courage.

    Le gui porte bonheur

    Le gui porte-bonheur

     

        Il fut un temps où la France, qui s’appelait alors la Gaule, était peuplée d’êtres bien bizarres : nos ancêtres les Gaulois !  Des hommes hyper musclés, avec des grosses moustaches et des cheveux longs. Ils passaient leurs journées à chasser les sangliers pour nourrir leur famille. Superstitieux au possible, ils cultivaient les croyances les plus invraisemblables sur le temps, les astres, les signes... et j’en passe.

    Le plus grave, c’est que leurs coutumes résultaient de leurs croyances sorties d’on ne sait où et il leur arrivait de sacrifier de pauvres animaux sans défenses lors de cérémonies un peu barbares. Ces « fêtes » se déroulaient  sous un chêne, l’arbre sacré à l’époque, en compagnie d’un druide. Ce personnage, le plus important de la société, était un prêtre qui détenait le savoir et la vérité. Les druides cueillaient le gui qui poussait sur cet arbre pour en faire des « potions magiques ». Pour eux, le gui possédait des pouvoirs incroyables. Il était capable de guérir de tout et apportait l’immortalité...

    on dit que c’est de cette époque que vient cette tradition qui veut que l’on s’embrasse sous le gui, le soir du 31 décembre...pour avoir la santé toute l’année, mais aussi de la chance, de la réussite, du succès et tout le reste...

    Ah oui ? Et vous croyez ça vous ? Eh bien non, pas du tout ! Le gui est au contraire une plante parasite qui pousse sur les arbres malades ! Pour un arbre sacré, ce n’est pas bien glorieux !

     

    L’origine du gui qui porte chance la nuit de la Saint-Sylvestre est beaucoup plus récente et il nous a fallu toute une suite d’événements pour croire véritablement à ses vertus...

    Le premier s’est déroulé dans un petit village breton, perdu dans les terres. Un pompier avait été appelé d’urgence pour sauver un malheureux chaton imprudent qui miaulait depuis des heures au sommet d’un chêne. Il s’était aventuré dans la forêt et n’avait rien trouvé de mieux à faire que de poursuivre un oiseau en grimpant dans l’arbre. Bien sûr, il était incapable de descendre tout seul, et Lénaïg, son petit maître était bien triste. A l’instant même où le pompier allait le rattraper, le chaton a pris peur et s’est littéralement jeté dans le vide....pour atterrir...sur une grosse boule de gui!

    Ouf ! Une chance inouïe !

    Quelques temps plus tard, une femme portant sa fillette atteinte de coqueluche dans les bras, passait dans le coin. Elle emmenait son enfant chez le grand sorcier, lorsqu’une quinte de toux plus importante que les autres les immobilisa instantanément sous le même chêne...l’arbre était couvert de gui. La fillette respira son parfum, et fut immédiatement soulagée...

    On attribua ainsi au gui des vertus médicinales extraordinaires, et le bruit courut que : « le gui était plus puissant que le sorcier ».

    L’année suivante, la vie du jeune bucheron Gwendal se transforma littéralement quelques jours avant Noël tandis qu’il était à la recherche du sapin idéal. Il approcha du chêne, qui, sous l’effet d’un énorme coup de vent, se libéra de toutes les boules blanches du gui qui s’accrochèrent à lui. Les petites perles transparentes formèrent des petits tas à ses pieds. Il lui prit l’idée saugrenue de les compter et de noter les numéros de chaque tas sur une feuille de papier. Arrivé au village, il prit un billet de loterie comportant ces numéros...et bien sûr, il gagna le gros lot !

    Depuis, on dit que le gui apporte la richesse.

    Et ce n’est pas tout ! Un jour, deux amoureux qui se promenaient dans la forêt s’embrassèrent pour la première fois sous cette fameuse boule de gui...C’était le premier jour de l’année...Ils vécurent ensuite heureux et eurent beaucoup d’enfant...oui, oui, comme dans les contes de fée !

    Voilà pourquoi on dit que le gui apporte la chance, la santé, la richesse et l’amour si on s’embrasse dessous la nuit de la Saint-Sylvestre...Étonnant non ?

     

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  • Coucou les ti-loulous,

    C'est aujourd'hui l'Épiphanie !

    Super ! On va pouvoir partager une délicieuse galette des rois.

    Et si vous ne trouvez pas la fève, c'est sans doute parce qu'elle s'est ....échappée! Allez savoir....

    Coup de chaud ...

    Coup de chaud dans la galette

     

    Il fait noir. Dans sa boutique, le boulanger installe les galettes toutes chaudes sur son étal. Satisfait de son travail de la nuit, il part se reposer deux ou trois heures avant l’ouverture de la boulangerie.

    -         On a eu chaud hein !! Coup de chaud ...

    La petite voix étouffée de lapin blanc retentit dans la pièce. Pourtant, il n’y a absolument personne ! Que se passe-t-il ?

    -         Oui, je suis en nage ! lui répond la baleine verte…elle aussi invisible.

    -         Vous avez raison. Je suis tout cuit-cuit lance à son tour le petit poussin jaune…

    Coup de chaud ...

    Ça y est ! On commence à comprendre.

    -         J’ai bien cru que j’allais être transformé en hot dog, aboie enfin le chien marron...Mais...où êtes-vous ?

    -         Moi, je suis dans une brioche toute douce et moelleuse, reprend lapin blanc...ça sent drôlement bon !

    -         Et moi, je suis dans une galette au beurre...c’est très gras, et j’étouffe un peu, poursuit poussin jaune.

    -         Là où je suis, ça sent le chocolat et la poire...un bonheur ! ajoute baleine verte

    Coup de chaud ...

    -         Tu as de la chance, j’adore le chocolat...lui dit le chien. Moi, je crois que je suis caché dans une frangipane...et ça n’a pas l’air mauvais du tout...je n’ai pas pu résister…je viens d’y goûter.

    -         Hum !! c’est vrai ça ! c’est drôlement bon...Lapin blanc se met lui aussi à grignoter la galette dans laquelle il a été caché.

    -         C’est super ! c’est délicieux, et quand on mange, ça nous laisse un peu plus de place...Le petit chien est fou de joie. Il se régale avec sa galette

    Coup de chaud ...

    Les uns après les autres, un peu par gourmandise, mais surtout parce qu’ils ont très faim, les animaux dégustent le gâteau dans lequel ils sont prisonniers...ils commencent par grappiller et ronger quelques bouchées, puis dévorer, et enfin s’empiffrer de ces délicieuses galettes.

    Au fur et à mesure qu’ils engloutissent frangipane et galettes dans lesquelles ils sont enfermés, ils grossissent, grossissent, enflent et gonflent jusqu’à devenir aussi grands que les animaux qu’ils représentent.

    Les voilà tous les quatre dans la boulangerie, libérés de leurs délicieuses prisons.

    -         Et on fait…quoi  maintenant ? demande lapin blanc.

    Les quatre amis se regardent, semblent hésiter...puis sans attendre une minute de plus, sortent de la boulangerie pour prendre la poudre d’escampette.

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  • Coucou les ti-loulous,

    Voici une nouvelle galette des rois- Oups! des reines- rien que pour vous

    Bon week-end à tous

    Bizatoussssssssssssss

    La galette des reines

    La galette des reines

     

         Émilie tourne et retourne la fève dans ses mains...C’est la première fois qu’elle a la chance de trouver cette drôle de figurine dans une part de gâteau. Chance est d’ailleurs un bien grand mot puisqu’elle vient de se casser une dent en croquant son morceau de galette juste dessus. Une dent de devant en plus ! Elle va être défigurée pendant un bon moment, c’est sûr ! C’est déjà arrivé à Matthieu la semaine dernière et il n’est vraiment pas beau depuis que sa dent est tombée...Quand il parle, on ne voit que le trou, et quand il rit, c’est encore pire. Pourtant, il semblait plutôt content parce que la petite souris lui a apporté une pièce de deux euros sous son oreiller...mais quand même, il est trop moche !

      Pour en revenir à la fève, elle représente un héros de Star Wars plutôt tristounet avec ses grandes oreilles vertes et sa cape. C’est écrit « Maitre Yoda » dessous. Il n’a pas l’air très sympa ce petit personnage. Les autres enfants autour d’Emilie disent qu’elle a de la chance de l’avoir trouvée cette fève ! Ah bon???? Elle ne sait pas trop, elle n’a jamais vu « Star Wars » et pour le moment, elle se sent surtout terriblement ridicule avec cette horrible couronne de papier doré dont on l’a affublée !

    Elle jette un coup d’œil autour d’elle et elle voit bien que tout le monde la regarde. Tous ces yeux posés sur sa tête, la rendent vraiment très mal à l’aise...Elle continue de tripatouiller sa fève entre ses doigts, un peu gênée.

    -         Maintenant, quand on a la fève on doit choisir un roi! lui dit l’institutrice en souriant... A qui vas-tu offrir la deuxième couronne ?

    Un roi, pourquoi un roi ? se demande Émilie...Les garçons de la classe sont tous « Nunuches », et ils n’arrêtent pas de l’embêter pendant la récréation. Elle préfère choisir sa meilleure copine comme deuxième reine. Songeuse, elle se voit dans l’un des magnifiques châteaux qu’elle a visités avec ses parents sur les bords de Loire. Elle l’imagine avec deux reines ou deux rois plutôt qu’un roi et une reine...pourquoi pas ?  Et puis, elle ne comprend décidément par pourquoi on appelle cette frangipane et cette brioche des galettes des rois ! Toute la classe a participé à la réalisation de ces délicieux gâteaux...garçons et filles...alors  pourquoi ne les appellerait-on pas  « la galette des reines ».

    Lorsqu’elle pose la question, la maîtresse répond un peu embarrassée, il faut bien l’avouer, que cette tradition a une origine très lointaine et que chaque année, on mange une galette à l'occasion d’une fête chrétienne, l'Épiphanie, qui célèbre la visite des rois mages à l'enfant Jésus.

    -         On raconte aussi que cette tradition viendrait de l’histoire des romains qui désignaient un esclave comme « roi d’un jour ». Ils utilisaient la fève d’un gâteau pour tirer au sort celui qui aurait la chance d’exaucer tous ses désirs pendant la journée.

    Pas très convaincue par les explications de son institutrice et sur l’insistance de ses petits camarades pour qu’elle choisisse enfin son roi, Émilie pose enfin la couronne argentée sur la tête de Naïma. 

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  • Coucou les ti-loulous,

    Et si c'était vrai ? Si, un jour une gentille petite fée venait nous rendre visite sur terre...Profiterait-elle de ce début d'année ???

    La fève magique

     

    La fève magique

              Il était une fois une petite fée qui voyageait sur terre incognito. Elle voulait voir de ses propres yeux le monde de très près, et constater par elle-même la véracité de ce que l’on racontait au royaume des fées. Elle avait entendu dire par exemple que les terriens avaient beaucoup de difficultés pour vivre en harmonie, que certains étaient bien malheureux à cause de la maladie ou de gros soucis, d’autres ne manquaient de rien mais souffraient de solitude, d’autres encore passaient leur temps à courir après le bonheur sans jamais le rencontrer....et pour cause, ils ne savaient pas ce que c’était...

    Bien sûr, il y avait beaucoup de gens heureux…Parmi eux, certains rencontraient souvent de gros obstacles dans leur quotidien, mais ils les surmontaient avec le sourire. Les enfants quant à eux, se posaient bien moins de questions que les grands et un « petit rien » pouvait les combler de bonheur.

    Notre petite fée passait donc son temps à observer tout ce petit monde qu’elle trouvait ma foi, fort sympathique...elle avait très envie de les aider et de donner à tous la solution aux problèmes qu’ils rencontraient, mais le plus discrètement possible...

    Mais voilà,  comment réaliser une telle mission sans se faire reconnaitre ?

    Elle remarqua que ce qui rapprochait le plus tous ces terriens, c’était leurs traditions et leurs coutumes. Vers le mois de janvier, elle les vit se réunir les uns chez les autres, en famille, entre amis, au bureau et même dans des lieux insolites comme les clubs de football ou les salles de sport pour partager un gâteau qu’ils appelaient « la galette des rois »…Chacun en avait une part et celui qui découvrait le petit objet en porcelaine, en plastique ou en terre, caché à l’intérieur recevait une couronne de papier doré qu’on lui posait sur la tête...C’était le roi de la journée ! Et bizarrement, cela dessinait sur son visage un immense sourire. Il était très content…Elle se dit que finalement, il ne fallait pas grand-chose pour faire le bonheur des hommes, mais s’aperçut vite que cette joie était éphémère…les petits soucis reprenaient très rapidement le dessus !

     Il lui vint alors une idée qu’elle estima géniale...elle se déguisa en boulangère et glissa une pièce d’or dans toutes les galettes...C’était bien sympa pour les gens qui n’étaient pas riches, mais le problème, c’est que ces pièces d’or n’avaient aucun effet sur les enfants qui avaient des mauvaises notes à l’école ou qui se faisaient sans arrêt gronder par leurs parents pour des « petites bêtises ». Cette pièce d’or ne redonnait pas le sourire aux gens tristes ou malheureux …et surtout, elle n’avait aucun pouvoir sur tous les autres qui souffraient pour des tas d’autres raisons...

    La petite fée réfléchit, réfléchit encore et encore et trouva une autre idée qu’elle trouva encore plus géniale. Toujours avec sa toque et son tablier de boulangère, elle introduisit dans toutes les galettes un petit anneau magique. Celui qui découvrait cet anneau dans sa part de gâteau voyait tous ses vœux réalisés et ce, tant qu’il le portait à son doigt.

    C’est ainsi que l’on vit du bonheur fleurir un peu partout sur terre avec des personnes qui réalisaient enfin leurs rêves (peut-être parce qu’ils y croyaient d’avantage grâce à cet anneau !)…d’autres qui ne savaient plus sourire, retrouvaient comme par magie la joie de vivre.  Les enfants se mettaient bizarrement à aimer l’école et s’activaient chaque jour à ranger leur chambre sans grogner…des bergères rencontrèrent leur prince charmant… Il y eut aussi des tas de guérisons spectaculaires dans les hôpitaux et tant d’autres réalisations encore…On a même vu des voleurs rendre leur butin et des méchants devenir gentils ! si si, c’est vrai !!!

    Peut-être avez-vous déjà trouvé ce petit anneau dans une part de galette. Alors, gardez-le précieusement.

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  • Coucou les ti-loulous,

    Dimanche, c'est le jour où l'on va enfin pouvoir partager la fameuse galette des rois. Je sais que vous rêvez tous de trouver la fève à l'intérieur...Je connais même des enfants qui mangent deux parts pour avoir une chance de plus...

    Et vous savez pourquoi on met une fève à l'intérieur??? Voici une deuxième version révélée par Zozotte (la première, je l'ai racontée mardi)

    Une fève dans la galette

    -        Une « fève » dans la galette

    Chaque année, des milliers de galettes sont dégustées en France, et même ailleurs. Chaque année, des milliers de personnes découvrent avec plaisir la fève qui se cache à l’intérieur. Normal, c’est une coutume !

     Mais qui connait la raison pour laquelle nous avons pris cette drôle d’habitude ?...En fait, on s’en moque un peu...C’est tellement agréable de déguster une délicieuse part de gâteau ! Et surtout, c’est très amusant d’être le seul à trouver le petit personnage en porcelaine que le boulanger à enfoui dans la frangipane. Du coup, on ne se pose même plus la question...

    Et pourtant, il y a une explication très simple que j’ai entendu raconter par Zozotte pattes de mouches. Vous vous souvenez d’elle ? Oui, bien sûr ! Elle est partie, mais je n’ai pas oublié tous  les moments que j’ai passés avec elle lorsque je la trouvais dans la cuisine en train de boulotter mes biscottes. Cette petite souris me manque beaucoup ; non parce qu’elle apportait des petits cadeaux aux enfants en échange de leurs dents, mais parce qu’elle savait mieux que personne me conter des aventures incroyables qu’elle avait vécues.

    Cette nuit-là, tandis qu’elle s’empiffrait d’un gâteau aux amandes que j’avais pourtant bien caché dans mon placard, elle s’était confiée à moi pour me révéler pourquoi on avait pris l’habitude de cacher des petits sujets dans les galettes.

    Une fève dans la galette

    -           - Il y a une fève dans ton gâteau ?

    -          - Non ! pourquoi ?

    -          - Parce que je ne veux pas me casser les dents tiens ! A propos, tu sais pourquoi, on glisse toujours une petite surprise dans les galettes ?

    -          - Non ! dis-moi

    -          - Eh bien, ça remonte à mon arrière-arrière-arrière-grand-mère. Tu sais que nous sommes un peu comme le père-noël, personne ne doit nous voir !

    -          - Oui, et alors ? 

    -          - Eh bien, un jour, mon arrière-arrière-arrière-grand-mère est sortie de sa cachette en plein jour pour visiter la maison. Elle se promenait, tranquille, dans la salle à manger, dans les chambres...et même dans la cuisine. Elle ne se méfiait pas, mais soudain, elle s’est retrouvée nez à nez avec un énorme matou…Il s’est planté juste devant elle, et a commencé à poser sa grosse patte sur son dos...sûr, il voulait jouer…

    -          - Où la croquer, ai-je ajouté en riant.

    -          - Chut ! laisse-moi continuer…ce n’est pas drôle, elle a eu très peur ! tu penses ! Elle a voulu s’enfuir, mais le gros chat la retenait prisonnière dans ses griffes. Elle tremblait un peu, mais surtout, elle ne voulait pas crier de peur qu’on ne la voit …Personne ne devait l’apercevoir…alors, elle a fait ni une ni deux, elle a utilisé ses pouvoirs magiques pour se transformer…Il ne restait plus sur le sol qu’une petite figurine de porcelaine blanche avec laquelle le chat s’est mis à jouer.

    -          - Et ton ancêtre a attendu que le chat s’en aille pour reprendre sa forme normale

    -          - Pas du tout ! écoute la suite. A ce moment, la maîtresse de maison est entrée dans la cuisine…elle a pris de la farine, du beurre, du sucre, des œufs, et s’est mise à préparer une belle galette dorée pour ses enfants. Dès qu’elle s’est retournée pour allumer son four, mon arrière-arrière-arrière-grand-mère en a profité pour se cacher à l’intérieur du gâteau pour échapper au vilain matou.

    -          - Elle a dû avoir très chaud !!

    Une fève dans la galette

    -           - Non, puisqu’elle s’était transformée…mais le chat, pas dupe, est restée près du four. Il attendait patiemment que la galette en sorte pour récupérer son « joujou »…Seulement, il n’en a pas eu le temps. Dès que les enfants sont revenus de l’école, leur maman a partagé la galette, et c’est le petit Sylvain qui, en croquant goulument dans le gâteau est tombé sur la petite souris blanche. Sa petite dent qui bougeait depuis déjà plusieurs jours et qui le gênait terriblement est enfin tombée. Il  était si heureux que depuis ce jour, on glisse toujours un petit objet en céramique ou en plastique à l’intérieur des gâteaux au mois de janvier…en souvenir.

    -           - Et qu’est-il arrivé à ton arrière- arrière- arrière- grand-mère dans tout ça ?

    -          - Elle a attendu la nuit pour redevenir elle-même, elle a glissé un petit cadeau sous l’oreiller de Sylvain et elle est partie. C’est tout !

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