• Coucou les ti-loulous,

    Roucoulvert est arrivé en France...Comment a-t-il fait la connaissance de Ewenn ...Voici la suite de ses aventures ....

    Roucoulvert - 2

    2- Roucoulvert et Bibulle

       Mais avant de parler de sa rencontre avec Ewenn, Roucoulvert m’a fait promettre de raconter son magnifique et long voyage.

    Pour commencer, il devait traverser la Manche, un périple assez éprouvant pour lequel il avait projeté  de profiter du départ imminent d’un Ferry. Tout heureux, il se mit à voler jusqu’ en haut du mat pour avoir une meilleure vue. C’est du haut de ce perchoir qu’il aperçut Bibulle près du bateau.

    Vous ne savez pas qui est Bibulle ? Mais si, souvenez-vous....C’est le charmant dauphin rose qui, pendant les vacances d’été, a fait visiter les fonds marins à Noah... Il lui avait présenté un tas de poissons rigolos, très colorés avec des rayures, des nez en trompette ou des grosses moustaches !

    Bibulle donc, a invité Roucoulvert à grimper sur son dos pour l’emmener directement au large de Saint-Nazaire en longeant les magnifiques côtes bretonnes. Pendant le voyage, il lui a raconté son aventure avec le petit cousin d’Ewenn, tout en surfant sur les vagues.

    -          - Accroche-toi bien…la mer est assez agitée en ce moment.

    Ce n’était pas pour déplaire à notre petit pigeonneau qui, malgré le manque de ménagements du dauphin, admirait la côte rocheuse dentelée. Un tantinet étourdi par l’air iodé et vivifiant des embruns et le « bercement » des vagues,  il finit par s’endormir sur le dos de son nouvel ami.

    Roucoulvert - 2

    Lorsqu’il se réveilla sur  la plage de monsieur Hulot, il s’aperçut que Bibulle était reparti et que la missive qu’il destinait à Ewenn était recouverte de taches humides.

    -         Elle va sécher, se dit-il …et il reprit son envol en écoutant attentivement les directives de son GPS.

    -          - Dans cinq cents mètres, prenez la première rue à gauche, puis continuez tout droit, ordonnait une voix saccadée de femme. A cinquante mètres, tournez à droite et vous serez arrivé à destination.

    -          - Ouf ! ça y est, j’y suis ! il était temps, je meurs de faim !

    -          - Toc, toc, toc !

     - Personne ! Roucoulvert fit le tour de la maison et vit que l’une des fenêtres était entrouverte. Il s’introduisit dans la maison et vit qu’en effet, elle était vide…

    -          - Coucou toi !articula lentement une grosse voix dans la salle de séjour.

    -          - Qui vient de parler ? je ne vois rien !

    -          - Je suis là, devant toi, continua la voix en détachant chaque syllabe.

    -          - Là ? où ?

    -          - Là !

    -          - Mais je ne vois rien…dans la cage ?

    -          - Ce n’est pas une cage, mais un terrarium ! et regarde mieux, je suis sur la branche…

    Roucoulvert sursauta et le vit, tout vert au milieu des feuillages ! Se confondant avec le décor, un animal étrange le regardait fixement en tournant ses yeux à 180°

    C’est ainsi que Roucoulvert et le caméléon d’Ewenn firent connaissance.

    Roucoulvert - 2

     

    3- Roucoulvert et Clamos

     

    -          - Alors dis-moi. Pourquoi es-tu venu me voir ? demanda Clamos (c’est le nom du caméléon)

    -          - Oh ! je suis désolé, mais je ne suis pas là pour toi, mais pour Ewenn. Je dois absolument lui remettre cette lettre de la part de Toudouvert !

    -          - Ah ?? c’est qui ?

    -          - C’est son ami, un gentil dragon qu’il a rencontré dans un livre d’images.

    -          - N’importe quoi ! C’est moi son ami ! Fais voir un peu ce message !

    -          - Oh non ! ce n’est pas pour toi !

    -          - Et alors, on peut quand même y jeter un coup d’œil! Ewenn est en classe, il travaille. Il ne va pas rentrer avant au moins deux heures. En attendant, ouvre-moi donc la porte que je me dégourdisse un peu les pattes...

    Avec son bec, Roucoulvert débloque le loquet du terrarium...

    Très lentement ...tranquillement... sans se presser, Clamos amorce une avancée saccadée… au ralenti...vers la sortie... Près de cinq minutes plus tard, il s’approche de la porte...Roucoulvert éclate de rire :

    -         A ce rythme-là, on n’est pas près de la lire, cette lettre. Mais, j’ai une idée...grimpe sur mon dos.

    Roucoulvert - 2

    Clamos se hisse tant bien que mal sur le dos du pigeonneau, s’accroche de son mieux sur les plumes de l’oiseau, et tous deux prennent leur envol dans la salle de séjour, visitant tous les recoins, s’attardant sur les plantes pour le plus grand plaisir de Clamos qui en profite pour se confondre avec un magnifique aloès, escalader une clématite et s’agripper aux rideaux. Pris par son élan, Roucoulvert s’échappe ensuite par la fenêtre avec son nouvel ami sur le dos, trop fier de lui montrer ses prouesses en matière de vol...il risque même quelques loopings qui ne manquent pas d’effrayer le petit caméléon qui passe du vert au marron foncé, sa couleur lorsqu’il est en panique !

    Juste avant l’arrivée d’Ewenn, Roucoulvert déplie la lettre déjà toute froissée et couverte de taches d’eau. Comme il ne sait pas lire, c’est Clamos qui déchiffre le message, non sans mal...Certains mots sont effacés :

    Roucoulvert - 2

     

    «  Mon cher Ewenn,

    Comme tu as pu le remarquer, je suis sorti de ton  livre d’images parce que j’avais trop envie d’aller visiter l’Angleterre. J’ai emporté avec moi ton appareil photo pour partager avec toi quelques souvenirs lorsque je reviendrai. Tu verras, c’est très très beau. Je te raconterai ma nouvelle aventure, et comme je sais que tu es toujours très gentil et que tu travailles bien au collège, je te ramènerai une surprise. Je confie ce petit mot à Roucoulvert qui deviendra très vite ton ami. Il est vraiment très sympa.

    A  très bientôt

    Ton ami Toudouvert »

    -          - Vite, Ewenn arrive ! je te ramène dans ta cage.

    -          - Ce n’est pas une cage, mais....

    -          - Oui, je sais.

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Un peu de "légèreté" aujourd'hui avec cette histoire extraordinaire promise il y a quelques jours. Une histoire inédite ...et bien réelle ! Certains doivent s'en souvenir.

    Braquage !!!

    Braquage !

      

    Les grands sages affirment  que « lorsque l’on n’a pas peur, il ne peut rien nous arriver », et je crois bien qu’ils ont raison ! Pourtant, ce n’est pas toujours facile de se maîtriser.

    Ainsi, si par le plus grand des hasards, je me retrouvais face à un lion, ou pire, une vipère, je suis sûre que je prendrai mes jambes à mon cou sans me poser de questions.  Je ne prendrai pas non plus le risque de faire un saut à l’élastique ou de marcher sur un câble à 100 mètres de hauteur… juste pour vérifier l’exactitude de ce « dicton », et pourtant, certains le font !!...et il ne leur arrive rien de spécial ! Sans aller jusque-là, les plus trouillards d’entre nous ont même peur d’une araignée ! Pff, n’importe quoi ! Vous avez déjà vu une araignée ? C’est tout petit !

    Bref...tout ça pour en venir à une histoire extraordinaire que j’ai lue dans la presse alors qu’elle venait de se dérouler à deux pas de chez moi.  Cette anecdote  qui illustre assez bien cette affirmation sur la peur date d’une bonne vingtaine d’années, mais je l’ai toujours en tête tellement elle est riche en « enseignement ».

    Plantons d’abord le décor : la poste de la  Contrie à Nantes. Cette poste, je l’ai vue se construire depuis la fenêtre de ma chambre. Nous habitions avec nos parents dans une très grande maison qui dominait une grande partie la ville de Nantes. Au loin, nous distinguions  l’église Sainte Thérèse qui se détachait sur le ciel immense, imposante dans sa magnifique robe de briques rouges au milieu de toutes les maisons et monuments. A l’avant, des espaces verts et des arbres, (très vite remplacés par le quartier des Dervallières), et de l’autre côté du boulevard, un pigeonnier de pierres sur son piédestal accueillait encore de nombreux oiseaux.  Quelle vue superbe ! Je ne me lassais pas de l’admirer !

    Même la vieille bâtisse toute délabrée située de l’autre côté de la rue présentait un certain charme avec les herbes folles qui peuplaient un semblant de jardin.

    Les années passant, les squatters qui avaient élu domicile dans cette vieille masure ont été priés de quitter les lieux pour permettre la construction d’un bureau de poste. Nous n’avions qu’à traverser la rue pour poster notre courrier (on écrivait encore à l’époque !).

    Ce que j’aimais par-dessus tout, c’est que de ma fenêtre, j’apercevais beaucoup de monde défiler dans cette nouvelle poste. L’animation était assurée dans ce quartier que j’affectionnais particulièrement. Je me souviens même d’une année où l’hiver était si rude que le sol était gelé. Les trois-quarts des personnes qui se rendaient à la poste n’arrivaient pas à conserver leur équilibre dans cette descente et  se retrouvaient automatiquement sur les fesses... Quelle rigolade !...Mais revenons à nos moutons !

    Ces souvenirs étaient bien présents, quelques années plus tard, lorsque je lisais ce fameux article sur le journal. Il y avait longtemps que « notre » maison avait été remplacée, et que, une fois mariée et maman de quatre enfants,  je vivais (comme par hasard) dans une autre jolie maison à moins d’un kilomètre de cet endroit.

     « Braquage à la poste de la Contrie » titrait le journaliste, avant de raconter cette histoire incroyable qui venait de se passer à ma porte !

    Tout semblait calme dans le bureau de poste ce matin-là, lorsque soudain, un individu cagoulé  avait poussé violemment la porte pour s’introduire bruyamment dans les locaux. Il s’était  présenté au guichet avec une arme à la main.  Sans perdre de temps  il ordonnait aux employés de lui « donner rapidement la caisse » en les menaçant de son revolver…. Comme dans un film ! A ce moment précis, on ne sait pas ce qui s’est passé dans la tête de l’une des femmes présentes face à lui…En apercevant l’arme du malfaiteur pointée sur elle, elle n’a pu se contenir et s’est mise à éclater de rire, un rire nerveux certainement, mais un rire contagieux, entraînant toutes les personnes présentes dans un fou rire gigantesque.

    Du coup, le semblant de panique qui avait dû durer quelques instants changeait de camp. Surpris,  pour ne pas dire ébahi…et probablement vexé, blessé dans son amour propre, l’homme armé a été complètement déstabilisé. Il a aussitôt pris ses cliques et ses claques pour se sauver aussi vite qu’il était arrivé … devant une dizaine de personnes de plus en plus hilares !

    Sans commentaires !!!

     

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  • Coucou les ti-loulous,

    Ewenn revient d'Angleterre ...et bien sûr il a rencontré son ami Roucoulvert...Il m'a raconté la suite de l'histoire que publierai bientôt dans ce blog. Mais avant, rappelons qui est Roucoulvert....Comment Ewenn a fait sa connaissance...

    Ps : les histoires de Roucoulvert et Ewenn ont été publiées en février et mars 2018

    Roucoulvert ...qui est-ce?

    Roucoulvert

     

    Roucoulvert a vu le jour au sommet de l’une des tours de Tower Bridge, à Londres. Son œuf a éclos un beau jour de printemps dans le nid que son papa et sa maman avaient eu la bonne idée de construire en équilibre, près d’une fenêtre.

    Quelques jours plus tard, lorsqu’il s’est enfin décidé à pointer le bout de son nez à l’extérieur de sa frêle habitation, il est devenu tout palot...pris d’un terrible vertige !!!

    Ses plumes se sont aussitôt dressées sur sa tête, ce qui a déclenché le fou-rire de ses parents. Ils lui trouvaient une vague ressemblance avec les gardes de Buckingham Palace coiffés de leurs fameux bonnets en poils d’ours, les « bearskins ».

    Roucoulvert lui, ne riait pas du tout. Ce petit pigeonneau tremblait comme une feuille et si sa maman ne l’avait pas rattrapé à temps, il aurait plongé tout droit dans la Tamise.

    Pour éviter qu’il ne fasse une mauvaise chute, justement, ses parents ont fait appel à une nurse-pigeon anglaise qui devait, avant toute chose, lui apprendre à voler. Roucoulane, la nourrice, se montrait très pédagogue et patiente avec Roucoulvert, qui, bientôt, n’eut plus du tout peur du vide...

    -          - Regarde comme je vole bien, criait-il avec un fort accent anglais

    à qui voulait l’entendre. Je pique du nez et plonge dans le vide....et je file à la vitesse des avions...Yoououou ! Génial !

    Avec Roucoulane, il avait pris l’habitude d’aller se promener sur les bords du fleuve. Il n’était pas rare de les voir trainer près de la Cathédrale St Paul à la rencontre de Mary Poppins qui passait souvent dans le coin. Ils venaient pour becqueter les graines que distribuait en chantant une vieille dame de sa connaissance, assise sur les marches : « Pour nourrir les ptits oiseaux, deux pence, deux pence, deux pence le sac. ».

    C’est ainsi que Roucoulvert prit un plaisir fou à picorer, et picorer encore et encore... En fait, lorsqu’il ne prenait pas son envol...il cassait la graine !

        Un jour, tandis qu’il mangeait des graines près de la Tamise, il sentit un souffle chaud derrière sa tête. Il se retourna vivement et fit face à Toudouvert*, le gentil dragon. Il sursauta en apercevant cet énorme animal, et fit trois petits sauts en arrière...Le petit monstre le rassura aussitôt en se moquant un peu de la maladresse du pigeonneau qui venait de tomber, le derrière dans une flaque d’eau.

    -          - N’aie pas peur Roucoulvert ! je ne suis pas du tout méchant. Je suis sorti d’un livre de contes pour visiter l’Angleterre, et aujourd’hui,  j’ai besoin de toi.

    -          - De moi ? et pourquoi ?

    -          - Pour porter un message à un petit garçon qui m’attend. Je sais qu’il a ouvert son livre d’images il y a quelques jours, et il s’est aperçu que j’avais disparu. A l’heure qu’il est, il se demande ce que je suis devenu.

    -          - Et comment je fais-moi ? je suis tout petit.

    -          - je t’observe depuis longtemps, et j’ai pu constater que tu faisais beaucoup de progrès avec Roucoulant. Tu voles comme un as ! tu fais de ces loopings ! C’est pour cette raison que je t’ai choisi pour aller en France. Je vais attacher ma lettre et ce minuscule GPS autour de ton cou et tu n’as plus qu’à suivre le chemin qui te sera indiqué.

    C’est ainsi, que Roucoulvert, le petit pigeon voyageur anglais est arrivé il y a quelques jours chez Ewenn...avec une longue lettre de Toudouvert, le gentil dragon.

     

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Place à "l'étrange" aujourd'hui, avec une anecdote des plus insolites et pourtant bien réelle....Que s'est-il passé???

    La prochaine anecdote sera du même acabit que les "chiffres magiques", inédite et plutôt "amusante". Dans deux jours.

    Voyage dans le temps

     

    Un saut dans le temps

         Lorsque nous étions jeunes, nous n’avions aucun mal à trouver un emploi pendant nos vacances d’été, beaucoup moins que les jeunes d’aujourd’hui.

    Pour ma part, à 17 ans, j’ai commencé à me familiariser au monde du travail en m’occupant de cinq enfants âgés de 2 à 6 ans à Pornichet ! Qui, aujourd’hui confierait des enfants de cet âge à une « gamine » de 17 ans !!! Et pourtant, je ne m’en étais pas trop mal sortie…avec quelques kilos en moins à la fin du mois ! Ensuite, j’ai eu la chance, avec ma sœur, d’être embauchée dans une colonie de vacances SNCF en Haute-Savoie… Le rêve ! Des mois inoubliables ou le travail - pourtant très sérieux à la plonge, à la lingerie ou au service de table- ressemblait étrangement à des vacances avec ses temps libres en excursions avec les colons, au foyer le soir, et à Genève les après-midi.

    Mon frère, quant à lui, travaillait dans un magasin de pièces et accessoires automobiles grâce à un oncle qui connaissait très bien le patron (le piston marchait déjà bien !!!). Il s’occupait des colis et livraisons sur Nantes, un job qui lui plaisait bien, d’autant plus que le patron était un homme charmant, très professionnel et à l’écoute des jeunes.

    Tout ceci se passait dans les années 70… toute notre jeunesse !

    Après cette période « rose », nous avons tous poursuivi nos études avant de  nous installer réellement dans le monde du travail… sans difficulté... C’est vrai que nous étions très chanceux à cette période !

    La vie a donc tranquillement suivi son cours, avec mariages, enfants, joies, peines, et …train-train quotidien.

    Par contre, rester dans la même ville, dans le même bahut  n’était absolument pas la tasse de thé de mon frère qui a passé sa carrière d’enseignant à vadrouiller à l’étranger  en Côte d’Ivoire et au Maroc,  et enfin en France… mais à la Réunion.

    Bien sûr, de temps en temps, on avait le bonheur de le voir faire une apparition dans le coin.  On passait des heures à écouter ses péripéties, des anecdotes pleines de charme…et c’est précisément en revenant de Côte d’Ivoire qu’un autre voyage l’attendait ! Mais quel voyage ! Un voyage dans le temps.

    C’est à l’occasion d’une sortie au centre-ville qu’il passe par hasard devant l’ancienne boutique où il avait travaillé étant jeune. Il s’arrête,  et se dit que ce serait sympa d’y retourner un instant pour saluer le patron qui l’avait si bien accueilli. Il entre et s’imprègne  à nouveau de l’atmosphère du lieu qui n’a pas changé. Il trouve même particulièrement agréable de retrouver cette sensation de bien-être…ses souvenirs le rattrapent.  Par contre, certains éléments du décor ont néanmoins été modifiés. C’est plus aéré, l’agencement est plus  pratique et le comptoir n’est plus à la même place, laissant les étagères du fond de l’atelier plus visibles. Justement, au comptoir, le patron a le nez dans un énorme registre. Quand il relève la tête, il reconnait mon frère et les deux hommes se mettent à discuter comme s’ils s’étaient vus la veille. Dans la conversation, monsieur Mac Alistair prend de ses nouvelles et lui explique qu’il est grand temps pour lui de préparer sa retraite prochaine et c’est la raison pour laquelle il est en train de mettre ses comptes à jour…un boulot impressionnant.

    Le temps passe et mon frère, heureux de sa visite retourne à la maison.

    Quelques jours plus tard, il rencontre mon oncle et lui parle de sa visite. Il lui raconte les transformations réalisées dans la boutique, le prochain départ à la retraite de son ami et lui transmet même son bonjour. Mon oncle l’écoute sans rien dire,  s’informe de la date à laquelle a eu lieu cette entrevue, le fixe et s’étonne :

    -          - Tout ça me semble tout à fait exact. Effectivement, les changements que tu me décris ont bien été réalisés, mais…  monsieur Mac Alistair  est décédé depuis déjà plusieurs années. Le magasin est fermé !

    Mon frère reste figé sur place et n’a plus qu’une envie, retourner dès le lendemain s’assurer de la véracité des faits.

    A l’endroit même où il avait discuté avec son ex-employeur les jours précédents, l’établissement est bien à la même place, mais les portes et fenêtres murées, sans trace de vie !

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  • Coucou les ti-loulous,

    Alexandre nous a fait passer une belle journée hier en participant à son tournoi de foot...Quel sportif !! Il a super bien joué.

    Alors pour te remercier, voici "ton" histoire ... tu te souviens ??

    Bien sûr, les autres loulous auront aussi la leur...à l'occasion !

    Bizatousssssssssssssssssss

    Le géant d'Alexandre

    Alexandre et le Géant

     

    Quand Alexandre est né, la petite Géante sortait dans les rues de Nantes avec son chien El Xolo, tout près de la clinique.

     Espiègle dans sa belle robe rouge et bleue et ses longues tresses, elle se savait admirée de milliers de personnes venues de tout le département rien que pour elle. Elle posait tranquillement son regard sur le public à ses pieds, et sur tout ce qui l’entourait, lorsqu’elle aperçut derrière une fenêtre d’un immeuble (la clinique !) un magnifique bébé qui gigotait dans son berceau. A côté de lui, sa jolie maman souriait, heureuse, malgré sa fatigue. Il était si attendrissant qu’elle ne résista pas au plaisir de rester là  de longues minutes à le contempler tandis qu’une foule de lilliputiens tentaient désespérément de tirer sur ses ficelles pour la faire avancer.

    Elle finit par céder à leur pression, mais dès la nuit tombée, elle se libéra de ses chaines et retourna devant la clinique avec son jeune frère Ronaldo qu’elle était allée rechercher vite fait en Antarctique parce qu’elle s’ennuyait un peu toute seule !

    -         -  Comme il est mignon ! s’exclama Ronaldo….Je peux l’emmener dans ma maison ?

    -         -  Mais non voyons, on ne prend pas les bébés pour les emmener dans nos maisons, ça ne se fait pas !

    -          - Oh regarde ! il pleure ! il va réveiller sa maman ! dit-il en passant le bras par la fenêtre pour s’emparer d’Alexandre.

     Il le blottit dans le creux de sa main pour le bercer tendrement et lui confier au creux de l’oreille :

    -         -  Je te promets que l’on se retrouvera très vite ! j’ai ma petite idée !

    Six ans plus tard, Alexandre a bien grandi. Il est devenu un beau petit garçon très gentil et presque toujours sage. Aujourd’hui, il est très content parce que c’est le jour où il se rend à la bibliothèque avec toute sa classe. Il regarde machinalement les livres qui trônent sur les étagères. Soudain, il est attiré par un album qui a pour titre : « Ronaldo à Paris ». La couverture représente un drôle de géant près de la Tour Eiffel…Il le saisit pour le regarder de plus près et n’en  croit pas ses yeux ! Le géant le regarde lui aussi, et même, il lui fait un clin d’œil ! Surpris, Alexandre demande à la maîtresse :

    -          - Je peux l’emmener dans ma maison ?

    -          - Bien sûr Alexandre. C’est un livre de bibliothèque…Tu peux même le garder une semaine entière.

    Ce soir-là, après la douche et le brossage des dents, sa maman prend l’album et commence la lecture de l’histoire de Ronaldo :

    -         Il était une fois un géant qui avait décidé d’aller tout seul visiter la capitale….

    Mais Alexandre ne l’écoute déjà plus ! Ronaldo lui a attrapé la main et l’emmène avec lui dans les rues de Paris. Très vite, il s’aperçoit que le petit garçon ne marche pas assez vite pour lui. Il traine pour remonter les Champs Elysées. Alors, il le fait sauter sur son épaule. De là-haut, Alexandre a une vue superbe sur toute la ville.  Il découvre la butte Montmartre et le Sacré Cœur, la Cathédrale Notre Dame, la Pyramide du Louvre toute en verre, la place de la Concorde et son Obélisque qui ressemble à un grand crayon, et  l’Arc de Triomphe sous lequel Ronaldo n’a pas réussi à passer. Dans les jardins du Luxembourg, il se baigne avec Ronaldo dans le bassin du Sénat. Ils se dirigent ensuite sur les bateaux mouches pour naviguer sur la Seine.

    Mais le plus génial, c’est quand Ronaldo l’emmène chez Mickey  à Disneyland …Là Alexandre s’amuse comme un petit fou.  Il joue avec Blanche Neige, Spiderman, Dumbo, Alice, fait de l’accrobranche avec Indiana Jones, … et rencontre même des personnages de Star Wars …Quelle belle aventure !

    Tard dans la soirée, Alexandre, un peu fatigué, commence à bailler… et lorsque sa maman ferme le livre, il se retrouve tout seul dans son lit. Il ferme les yeux et sombre dans un profond sommeil.

    Ronaldo, lui,  reste tout seul dans son album !

     

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