• Coucou les ti-loulous,

    Elle est revenue ! elle est revenue !! comme je suis contente!

    Et ça ! c'est grâce à Noah!

    Bizatousssssssssssssss

    Elle est revenue !!!

    Surprise dans le placard... 

    -         Tiens tiens, tiens ! Mais qu’est-ce-que c’est que ça ?

    Oui, je sais, c’est un chocolat ! Mais que fait-il dans mon tiroir à torchons ? Je suis distraite, c’est vrai, mais quand même. Une papillote de Noël ?...au mois de mai ? Mais c’est n’importe quoi ! Qui l’a mise là ? Je l’ouvre souvent ce tiroir pour ranger ou sortir des essuie-verres, je l’aurai vu (et sûrement mangé !) ce chocolat s’il avait été là ces jours-ci...juste là, devant.

    Évidemment, je soupçonne immédiatement mes chers loulous... L’un deux l’aura caché et oublié.  Je suis quand même étonnée de ne pas l’avoir découvert plus tôt. Il est là, abandonné devant ce linge de cuisine soigneusement plié et rangé. Quelqu’un l’a introduit dans ce tiroir, mais qui ? Mystère. Me voilà de nouveau confrontée à des événements étranges, mystérieux.

    Elle est revenue !!!

    Machinalement, je sors le chocolat du tiroir, et… je ne le crois pas, il est entamé ! Il en manque un morceau et le papier est croqué aussi ! Je l’observe de plus près, et je constate alors l’empreinte de minuscules quenottes…il a été « grignoté », et je SAIS par qui ! Je suis d’abord surprise, légèrement stupéfaite, puis carrément ravie…oui, c’est ça… enchantée !! Malgré moi, je souris…oui, c’est bien le mot, je souris…. Vous l’aurez compris, c’est bien une souris qui est entrée dans le placard et qui a déplacé ce chocolat. Mais il n’y en a qu’une qui peut transporter ce chocolat si lourd pour une si petite bestiole !  C’est celle qui vient chercher les petites dents et porter des cadeaux sous les oreillers…et c’est …c’est….Zozotte pattes de mouches ! MA petite souris.

    Elle est revenue !!!

    Je veux en avoir le cœur net. Je tire le tiroir du dessous, celui qui contient mes réserves en confiseries, chocolats, kinders et gâteaux de toutes sortes, et m’aperçoit alors que deux tablettes ont été entamées et croquées de la même façon.

    -         « Sûr ! c’est bien un coup de Zozotte, ça ! Elle exagère quand même ! Elle a goûté le chocolat noir et le chocolat au lait…je suis curieuse de savoir celui qu’elle préfère ! Une petite explication s’impose»

    Je repose les deux tablettes à leur place, bien décidée à la surprendre dans la cuisine pendant la nuit. Je sais qu’elle va revenir! Trop contente de la revoir enfin, cette drôle de petite souris.

    Je crois savoir pourquoi elle est à nouveau dans le coin : Noah à perdu une petite dent hier.

    Je passe le reste de la journée dans l’attente de revoir ma petite Zozotte.

    Elle est revenue !!!

     

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  • Coucou les ti-loulous,

    Et coucou Gabriel ...Te voilà prêt pour "ton plateau"...Je sais que tu joues comme un as, et nous allons te voir jouer au foot avec grand plaisir...En attendant, voici enfin "ton histoire"....peut-être l'avais-tu déjà oubliée.

    Bizatousssssssssssss

    Doudou à l'eau

     

    Gabriel et la pat’patrouille

    A fond la caisse sur sa trottinette, Gabriel fonce droit devant lui… Incliné en avant, les genoux légèrement pliés, il exerce de petites pressions rapides sur le sol avec son pied qu’il soulève aussitôt dans les airs à la manière d’une star !

    A  l’orée du bois, il traverse un petit pont de bois qui surplombe un cours d’eau…puis se ravise…il fait demi-tour en abandonnant sa patinette à même le sol.

    Caché derrière un gros chêne, Ryder a lui aussi laissé son quad dans un buisson pour observer la scène. La petite bouille ronde et les yeux rieurs remplis de malice du petit garçon lui tirent malgré lui un sourire. Il le voit choisir quelques jolis cailloux bien lisses qu’il glisse dans ses poches avant de reprendre sa place au milieu de la passerelle. Il jette un regard par-dessus la balustrade – sa tête dépasse tout juste–. Le cours d’eau  murmure doucement sa chanson en glissant le long des roches brunes. Gabriel écoute quelques minutes le clapotis de l’eau qui dégringole d’une minuscule chute, quelques mètres plus loin, puis il commence à lancer ses projectiles un à un en direction des ajoncs qui bordent le ruisseau.

    Ploc, ploc, ploc … C’est trop top! Il s’amuse comme un petit fou et poursuit son jeu jusqu’à ce que deux gros yeux globuleux sortent de l’eau :

    -         Aïe !!! ça ne va pas la tête, petit blondinet ! Tu m’as fait mal coasse madame grenouille en sautant sur une bouteille plastique qui flottait à la surface de l’eau (et d’abord, qu’est-ce qu’elle fait là cette bouteille !!!!)

    Gabriel se fige, surpris dans son élan, puis il aperçoit la grenouille qui s’agite en essayant de tenir en équilibre. Elle frotte sa tête endolorie avec les huit doigts de ses pattes avant. Il éclate de rire, de son petit  rire cristallin et saccadé si communicatif.

    Ce qu’il n’avait pas prévu en revanche, c’est que comme dans la fable du corbeau et du renard, il laisserait tomber sa proie ! C’est-à-dire « son doudou hérisson  » toujours coincé entre ses dents…Celui-ci en effet, en profite pour s’échapper, faire un triple saut et prendre un bain dans l’eau fraîche.

    Oups ! Le voilà qui s’éloigne avec le courant, en faisant des signes désespérés en direction de son jeune ami. L’expression de Gabriel change aussitôt et il passe instantanément du rire aux larmes

    -         Douou dou, appelle-t-il entre deux sanglots.

    Rapide comme l’éclair, Ryder sort de sa cachette et rejoint Gabriel

    -         Ne pleure pas, bonhomme, avec la Pat’patrouille, on va te le rapporter ton doudou…Aucune mission n’est trop dure, car mes amis, ils assurent.

    Déjà, on distingue Stella qui survole les environs avec son hélicoptère :

    -         un petit tour dans les airs.  Çà y est ! Doudou en vue, annonce-t-elle dans son micro…il se dirige vers la rivière ! Vite, Zuma, suis-le avec ton aéroglisseur !

    -         Prêt à plonger dans l’action ! lance Zuma, qui, à vive allure, ne tarde pas à rattraper la peluche qui s’entortille dans les énormes racines des arbres qui bordent la rivière.

    -          Je ne peux pas l’extraire ! A toi de jouer, Ruben !

    Sur son engin de chantier, Ruben prend aussitôt la relève…

    -         Ruben met toujours la gomme !! dit-il en souriant…et en effet, en deux temps trois mouvements, il délivre Doudou, très choqué par son aventure.

    Marcus le gentil pompier, s’affaire lui aussi pour le réchauffer avec une couverture de survie. Il le frictionne et le rassure avant de le reconduire auprès de Gabriel dans son beau camion tout rouge.

    Tous les amis de Ryder sont enfin réunis autour de Gabriel, enchanté de les voir tous auprès de lui, et surtout ravi de retrouver son doudou. Ils se préparent pour une petite fête improvisée.

    -         Eh ! Pas si vite !  coasse la grenouille du début de l’histoire. Il vous reste une mission importante à exécuter !  Regardez !! Tous les regards se posent sur les abords du ruisseau, recouverts de papiers, plastiques et autres détritus « oubliés » par des promeneurs …disons…étourdis !

    -         Chase est sur le coup ! annonce le policier qui fournit à

    Gabriel et tous ses nouveaux amis de la Pat’Patrouille de grands sacs pour nettoyer le ruisseau

    -         Plutôt que de jeter, il faut recycler, lance Rocky le roi du recyclage en entassant les sacs dans son camion poubelle.

    La journée s’achève sur un magnifique coucher de soleil sur le ruisseau  et tous les amis se promettent de se revoir très bientôt. Ryder repart en quad, suivi de Gabriel qui reprend sa trottinette et repart « A fond la caisse », son doudou entre les dents.

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  • Coucou les ti-loulous,

    Après Ewenn et son ami Roucoulvert, Alexandre et son géant, Lounis et Krakrabeurk, voici Noah et son copain Bibulle...

    Bibulle, vous savez, le gentil dauphin qui a également aidé le petit pigeon voyageur a traverser la Manche...

    Bonne journée et bizatousssssssssssss

    Demain, un texte de la série "insolite" inédit

    Bibulle

    Noah et le dauphin rose 

    Noah a mis longtemps à sortir du monde du silence. C’est comme ça ! il y a des enfants qui n’ont rien à dire ou qui passent plus de temps que les autres à observer, rêver, réfléchir, imiter, se préparer...avant de se lancer à aligner quelques mots (« notre » mode de communication !) pour se faire comprendre.

     En attendant, il suscitait l’admiration de tout son entourage pour sa tranquillité, ses grands yeux gris-bleus, sa jolie bouille toute ronde et son sourire enjôleur !

    Puis, un jour, il a découvert que c’était quand même bien pratique de parler. On pouvait demander tout ce que l’on veut (des sucreries, par exemple), dire ce que l’on ressent, raconter des histoires...et surtout blaguer...et ça c’était génial ! Il pouvait faire plein de farces à sa maman et son papa, son frère et même tous les autres membres de sa famille !...et il ne s’en privait pas !

    Un jour – il passait ses vacances au bord de la mer avec ses grands-parents, son frère, sa tata Nono, son tonton Yannou et son cousin Ewenn – l’idée lui vint subitement de faire des blagues :

    -          - Ewenn, il y a une grosse méduse dans l’eau !

    Ewenn part aussitôt à la recherche de la bestiole, sans la voir bien sûr !

    -          - Ah ! tu l’as cru ! tu l’as cru ! s’esclaffe Noah avant de poursuivre :

    -          - Tata Nono...il y a un requin derrière toi !

    Sa tante se retourne, affolée

    -          - « tu l’as cru ! tu l’as cru ! » . Noah rit aux éclats...c’est même un réel plaisir de le voir s’amuser de la sorte.

    Constatant avec bonheur que tous se prêtent à son jeu, il continue ainsi jusqu’au moment ou une énorme vague surgit derrière lui et l’aspire dans l’océan.

    Même pas le temps d’avoir peur. Sous l’eau, Noah distingue juste devant lui un gentil dauphin tout rose qui l’observe :

    Bibulle

    -          - Nous avons nous aussi notre « monde du silence » lui dit-il comme s’il le connaissait depuis toujours. Veux-tu le visiter avec moi ? As-tu envie de découvrir les animaux les plus rigolos des fonds marins ?

    -          - Oh oui, lui répond Noah sans même réfléchir, comme si lui aussi avait déjà vécu avec bibulle (c’est le nom du dauphin).

    Sans attendre, Bibulle le fait grimper sur son dos et l’emmène aussi loin qu’il le peut et en un minimum de temps...il le fait voyager dans l’océan, mais aussi dans les rivières et dans les mers tropicales. Noah se laisse emporter à la rencontre de toute une faune plus impressionnante encore que ce que l’on a pu lui raconter jusque là.

    Bibulle

        Il se trouve rapidement nez à nez avec un poisson-lune, un animal très lourd qui ressemble à une grosse pierre, puis un poisson-clown tout bariolé avec lequel il a envie de faire des grimaces. Plus loin, une méduse jaune avec de longs filaments blancs transparents semble vouloir attraper un banc entier de poissons hyper rigolos pourvus de gros nez en trompette.

     Bien agrippé à la nageoire dorsale de Bibulle, Noah s’amuse avec son nouvel ami qui n’hésite pas à sauter dans les vagues ou suivre les mouvements d’une famille de  poissons volants aux longues ailes translucides comme du cristal.

    -          - Oh ! ils ressemblent à des sioux ceux-là avec leurs rayures multicolores ! s’amuse Noah... et ceux-là ! comme ils sont drôles, on dirait des grosses crevettes  toutes jaunes.

    Quelle aventure au milieu de cet univers étrange ! il ne se lasse pas de contempler la vivacité des habitants des coraux à la recherche de nourriture, la tranquillité d’une énorme baleine suivie de son baleineau ou la nonchalance de ce requin tigre qui lui fait malgré tout un petit peu peur !

    Bibulle

    -          - Tiens ! ça c’est un poisson d’avril qui réunit toutes les caractéristiques de tous les autres, dit soudain Bibulle. C’est sa photo que les enfants accrochent dans le dos de leurs copains le 1er avril pour leur faire une farce et....

    Mais, déjà, Noah ne l’écoute plus ! il a fini par s’endormir la tête sur la peau lisse et douce de son ami...Alors, doucement, Bibulle le dépose sur le sable et plonge dans une nouvelle vague qui l’emporte au loin.

    A son réveil, Noah découvrira la photo de Bibulle sur sa serviette de plage.

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Alors comme ça j'écris des "histoires déjantées"?

    Eh oui ! et en voici une particulièrement étrange et pourtant absolument véridique;

    Si quelqu'un a vécu le même genre d'aventure, racontez-moi votre histoire ...je serai heureuse d'avoir des nouvelles de ces petits êtres venus d'ailleurs...

    Bonne journée.

    OVNIS ???

    Drôle de balai nocturne

    Piriac !!! Que de joies, événements, péripéties et faits étranges demeurent à jamais liés à cette station balnéaire !

     J’ai souvent évoqué ce lieu, c’est vrai, je ne m’en lasse pas, etje vais encore raconter une anecdote qui s’est déroulée dans ce décor, ce havre de paix que j’affectionne particulièrement pour y avoir séjourné pendant de longs mois d’été. Parfois, j’ai l’impression d’y avoir passé la moitié de ma vie.

    Dès que les beaux jours reviennent, je ressens irrésistiblement le besoin d’y passer ne serait-ce qu’une journée pour me ressourcer, respirer l’air marin chargé de goémons et écouter le roulis des vagues qui se fracassent contre les rochers. C’est vital. Un peu comme le printemps apporte le renouveau, l’endroit où j’ai passé pratiquement toutes mes vacances en famille m’apporte une sorte de « renaissance » après une longue hibernation hivernale.

    Toute la « tribu » se rassemblait régulièrement sur ce terrain dès le début juillet jusqu’à la fin août (elle n’est pas belle la vie d’enseignants ?). Le soir, après un « tarot », une partie de belote ou un poker où j’étais capable de perdre une boite complète d’allumettes, il nous arrivait, ma sœur et moi, de nous allonger à même le sol pour observer les étoiles. Mon père en profitait pour nous apprendre à reconnaitre les constellations et la disposition des étoiles dans le ciel. Il nous était ainsi très facile d’identifier Venus, l’étoile du Berger, la toute première à faire son apparition. Cassiopée, la grande ourse ou l’étoile polaire située « au bout de la queue de la petite ourse n’avaient elles non plus, aucun secret pour nous…et c’était devenu une habitude, presqu’un jeu de découvrir et nommer les étoiles et constellations qui  illuminaient le ciel les unes après les autres.

      Un soir cependant, ma sœur qui était capable de scruter le ciel dans ses moindres détails durant des heures entières, nous interpella. Elle semblait fort intriguée par deux petits points lumineux, juste au-dessus du terrain. Elle nous en fit part, et, tandis que nous levions tous la tête en direction de ces deux « nouvelles étoiles », chacun s’amusa à donner sa propre version de ce que nous contemplions, non sans la  taquiner un tant soit peu :

    -          - « Ce ne sont que deux étoiles un peu plus grosses que les autres ! elles devaient être cachées derrière un nuage tout à l’heure»

    -          - « Sûrement pas, je viens de les voir arriver très lentement l’une vers l’autre » précise-t-elle

    -          - « Alors, ce sont des avions !...  ou des satellites… » riposte mon père

    -          - « Depuis quand les avions et les satellites s’arrêtent en cours de route ? »

    Tiens, c’est vrai ça, les deux points brillants semblent statiques. Son imagination lui joue encore un tour. Ces deux étoiles viennent de faire leur apparition et à force de rester le nez en l’air, ma sœur a cru les voir  « bouger ».

    Chacun s’apprête à retourner à ses occupations (pour ma part, je suis sur le point d’aller raconter une histoire aux enfants qui commencent à s’agitent dans leurs tentes…), mais nous sommes stoppés net par un cri légèrement étouffé :

    -          - « Regardez !!! »

    De nouveau, nous levons tous les yeux vers la voie lactée bien visible ce soir…Plus un nuage ne semble la déranger

    -          - Vous avez vu ? les deux étoiles, comme vous dites, eh bien, on dirait qu’elles communiquent

    -          - N’importe quoi !

    On se moque un peu de la frangine, mais quand même, on ne résiste pas à la tentation de fixer ces deux points lumineux pendant un instant, et ce que l’on observe nous interpelle malgré tout. Il y a effectivement quelque chose d’inhabituel qui se déroule au-dessus de nos têtes. A tour de rôle, les deux ….les deux quoi au juste ? Disons les deux « objets non identifiés, émettent des signaux lumineux très brillants, en direction de leur homologue…un peu comme du morse. On dirait que ces deux « je ne sais pas quoi » se répondent

    Le manège dure de longues minutes pendant lesquelles nous tentons de trouver une explication plausible.

    -          - « C’est peut-être un code morse ? »

    -          - «Tout ce que je connais, c’est SOS : trois flashs longs, trois courts, trois longs », mais là, on dirait  des signaux de même intensité avec des espaces plus ou moins longs

    -         -  Bipbip…bipbipbip…bip…bip

    -          - « Bizarre ! »

    -          - «  J’aimerais bien savoir ce qu’ils se racontent !  Dommage qu’on ne puisse déchiffrer ce code "

    Mon père, toujours prêt à donner une justification à n’importe quel phénomène déclare encore qu’il doit s’agir de deux astres devant lesquels passent de légers stratus ou des cumulus…Mais, c’est qu’il a de bons yeux le paternel ! Le ciel n’a jamais été si clair.

    L’un d’entre nous parle d’OVNI !  On n’y croit pas trop, mais il s’agit pourtant bien de deux objets volants (quoi que là, à l’arrêt !) non identifiés …on n’a pas dit des martiens non plus !  Quoi que !

    On reste ainsi, fascinés par ce spectacle lorsque brusquement, sans crier gare, les deux « objets », dans un même élan, traversent précipitamment la voute céleste tels deux flèches, plus rapidement que deux étoiles filantes…. Il n’a fallu quelques dixièmes de seconde pour qu’ils disparaissent totalement

    -         -  « j’avoue, c’est quand même étrange ! » conclut simplement mon père

     

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  • Coucou les ti-loulous,

    Comme promis, voici la suite de Roucoulvert ...j'ai fait de mon mieux pour suivre les idées et conseils de Ewenn pour poursuivre cette histoire.

    Bizatoussssssssssssssssss

    Roucoulette

     

    7-  Roucoulette

       Il y a bien longtemps que cette rencontre dans le parc a eu lieu.

    Aussitôt après, Ewenn a en effet eu le plaisir de découvrir Salamanque avec Toudouvert, qui, contrairement à ce qu’il avait affirmé n’avait pas préparé le terrain ! Il y faisait un froid de canard !! Mais que c’était beau ! Et non seulement il en garde un souvenir inoubliable, mais depuis, il a pris le goût des voyages.

    Dernièrement justement, en constatant que ses progrès en anglais n’allaient pas assez vite, sa maman a décidé de l’emmener à Londres. Ça tombait bien parce qu’Ewenn commençait à s’ennuyer de Roucoulvert qui n’était jamais revenu. Peut-être même l’avait-il oublié ? Ce n’était pas pour déplaire à  Clamos, qui lui, le suivait partout dans la maison.

    Ewenn pensait qu’il le reverrait certainement du côté de Tower Bridge où il vivait lorsqu’il prenait des cours de vol avec Roucoulane...mais il n’y était pas. Une idée lui vint alors à l’esprit en se souvenant du film qu’il était allé voir avec son papa « Mary Poppins ». Sûr, Roucoulvert devait errer sur le parvis de la Cathédrale Saint Paul ! Il était très gourmand et attendait certainement la vieille dame qui venait chaque jour  distribuer ses graines aux gentils pigeons !

    Roucoulette

    Lorsqu’il arriva sur la place, Ewenn ne put qu’admirer ce magnifique édifice bâti au cœur de la ville, et comprit pourquoi tous ces volatiles aimaient tant s’y abriter...et il ne s’était pas trompé, son « ami », fidèle à ses habitudes, picorait et picorait encore. Il se disputait même des miettes de pain avec des moineaux affamés. Cela le fit rire...et il attendit que Roucoulvert l’aperçoive enfin.

    Les retrouvailles furent comme il se doit, chaleureuses, mais sans larmes, il ne faut tout de même pas exagérer. D’ailleurs, avant qu’Ewenn ne lui fasse des reproches sur sa longue absence, l’oiseau prit les devants en s’inquiétant de sa santé et de ses résultats scolaires. Avec ce fort accent anglais qui le caractérisait, il demanda même des nouvelles de Clamos, qu’il savait excessivement jaloux !

    Roucoulette

    Tandis que maman cherchait une boulangerie pour acheter un bon goûter, ils décidèrent tous les deux d’aller l’attendre dans un petit square sur le bord de la Tamise. En chemin, Roucoulvert expliqua à son ami pourquoi il n’était pas retourné en France durant tout son temps :

    -         -  Tu comprends, je ne pouvais pas repartir à cause du Brexit. Nous, les pauvres petits pigeons voyageurs n’avons plus le droit d’aller porter des messages en dehors des frontières ! J’ai bien compris que je n’avais plus le droit d’aller te rendre visite.

    -        - Mais, tu n’as rien compris ! C’est vrai que tu as une toute petite cervelle ! C’est n’importe quoi ! Le British Exit est la sortie du Royaume Uni de l’Union Européenne, sans doute, mais personne n’a encore construit de murs autour de votre beau pays !

    Ewenn se rendit compte qu’il était allé un peu loin en voyant la mine déconfite de Roucoulvert. Il rectifia

    -          - Bon d’accord, c’est vrai que c’est un peu compliqué cette histoire, mais tu es libre de venir me voir et moi de te rendre visite....voilà.

    -          - Ah bon ? Si tu savais comme je me suis ennuyé tout seul. J’ai souvent pensé à toi tu sais, et puis, j’ai renc....

    Il n’eut pas le temps de terminer sa phrase. Maman arrivait tout juste avec un gros sac de viennoiseries. Ils allèrent s’installer sur un banc pour déguster de délicieuses chocolatines et appétissants petits cakes aux fruits rouges. C’est alors qu’Ewenn vit arriver près d’eux un autre pigeon qui s’approcha de Roucoulvert :

    -          - Je te présente Roucoulette, mon amie…comme j’essayais de te le dire tout à l’heure, nous nous sommes rencontrés lors d’un concours de looping. C’est une championne, tu sais… et comme tu peux le constater, elle est très très jolie, n’est-il pas ?

    Roucoulette

    -          - Oui, c’est ça, j’ai compris !  l’ennui, le brexit, tout ça !!! C’était pas la peine de chercher des excuses. Je comprends bien et même, je suis super content pour vous deux... vous serez toujours les bienvenus à la maison...j’imagine la tête de Clamos quand il vous verra tous les deux ! poursuivit-il dans un éclat de rire.

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