• Mercredi, jour des enfants !

    Un jour de congé bien mérité qui vaut bien une petite histoire inspirée par Lounis.

    D'ailleurs, voici en première partie, l'histoire inventée par mon petit loulou lui-même

    Bizatousssssssssssss

    Le Dragondin

    Le Dragondin ....par Lounis

    Il était une fois, un Dragondin qui vivait dans l'eau. Un jour, il toucha le fond de l'eau et il s'est fait attraper par un piège...et il vécut des jours et des jours dans le filet.

    Mais un jour, un requin mangea le filet...et le requin partit. Puis, les poissons sortirent le dragondin du filet, et le dragondin n'alla plus jamais toucher le fond de l'eau.

    Maintenant, il faut dire ce qu'est un dragondin : c'est un animal moitié dragon et moitié ragondin...voilà.

    Le Dragondin

    Lounis et le Dragondin

        Depuis son aventure dans le piège-filet, le dragondin s’ennuie.

     Les poissons sont partis nager dans les fonds marins où ils jouent à cache-cache avec leurs copains dans les algues et les anémones de mer.

    Lui, reste tout seul au bord d’une rivière, et il n’ose même plus s’aventurer trop loin du bord tellement il a la trouille. Sa seule satisfaction, c’est que  durant les longs mois d’hiver, il peut souffler de l’air chaud sur sa queue pour l’empêcher de geler.

    Mais il est seul, terriblement seul ! Il n’a même pas d’amis…Évidemment, puisqu’il n’est ni un dragon, ni un ragondin, mais les deux à la fois. Ce qui fait que lorsqu’il veut jouer avec un ragondin, celui-ci le rejette parce qu’il a peur du dragon qui sommeille en lui…et lorsqu’il s’approche d’un dragon, celui-là se moque carrément de lui en lui disant qu’il ressemble à un gros rat mouillé !

    Un beau jour de printemps, le soleil apparait enfin dans le ciel et  Lounis se promène sur les bords de la rivière. Il est venu avec son papy et son frère pour faire du canoé, et il attend son tour…il les regarde pagayer au loin et aperçoit soudain le dragondin qui se prélasse sur une feuille de nénuphar (une grosse feuille évidemment !) Il le trouve si rigolo qu’il éclate de rire. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le dragondin n’est pas vexé du tout. Au contraire, il se met à rire avec Lounis. Tous deux n’en peuvent plus tellement ils se marrent, si bien que la feuille de nénuphar chavire et le dragondin tombe à l’eau…Il en ressort avec un poisson sur le nez, et dérange toutes les mouettes qui s’enfuient à tire-d’aile...ce qui déclenche une nouvelle fois le fou-rire de Lounis.

    C’est depuis ce jour-là que tous les deux sont devenus les meilleurs amis du monde. Ils passent même beaucoup de temps ensemble. Quand il vient le voir au bord de l’eau, Lounis emmène son ami faire un petit tour en bateau ou sur le chemin qui longe la rivière jusqu’au petit pont. Ensemble ils regardent les canards, les oies et les plaisanciers et Lounis lui apprend à lire et à compter. C’est le rêve du dragondin qui n’a jamais eu la chance d’aller à l’école.

    Le Dragondin

    Pour le remercier le dragondin lui organise de merveilleux voyages dans les airs. Lounis s’accroche à ses ailes et ils s’envolent tous deux vers des paysages imaginaires tout proches de notre planète. Des endroits magiques remplis de vrais dragons, d’animaux fantastiques et de magiciens qui vivent en parfaite harmonie dans des petites cabanes en bois entourées d’une végétation extraordinaire.

    Bien sûr, Lounis n’a jamais raconté ses aventures à personne... Il garde son secret pour lui tout seul.

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  • Belle journée à tout le monde,

    Pouvoir être à plusieurs endroits en même temps, faire plusieurs choses à la fois...C'est génial, non? Et il parait que certaines personnes sont capables d'un tel exploit, cela se nomme l'Ubiquité...

    Eh oui, si j'en parle, c'est que j'ai un exemple...Voilà

    Ubiquité

    Le Chikungunya

     2005 ! Les moustiques envahissent la Réunion et l’épidémie de  Chikungunya bat son plein…Près de 40% de la population est touchée. Près de la moitié des habitants est alitée à cause de la fièvre, des nausées, des maux de tête, de l’immense fatigue provoqués par ce virus, mais surtout par des douleurs articulaires intenses... Ce n’est pas pour rien que l’on nomme cette maladie le chikungunya signifiant « qui marche courbé en avant », évoquant ainsi la posture adoptée par les malades affectés par ce virus.

    La Réunion, destination de rêve par les touristes est désormais laissée pour contre. On ne parle plus que de cet horrible moustique et on craint même qu’il arrive jusqu’à nous.

    De leur côté, les réunionnais ne ménagent pas leurs efforts pour enrayer cette épidémie, la minimiser à l’occasion :

    -         Je l’ai attrapé...me dira plus tard mon frère. D’accord, les douleurs et la fièvre nous scotchent au lit pendant quelques jours, mais ça ressemble à une  grosse grippe, rien de plus. Pas de quoi affoler tout le monde et créer une telle psychose !

    On voit alors fleurir des slogans « Même pas peur ! » un peu partout sur les tee-shirts, la vaisselle, les objets publicitaires ou les affiches...

    Si j’osais, je dirai que l’utilisation des pesticides chimiques pulvérisés sur l’ensemble de l’Ile n’était pas non plus sans danger (lors d’inhalations ou contacts cutanés par exemple...)

    A ce propos, j’aimerais relater ici une petite anecdote très étrange que ma nièce a vécue pendant cette période d’affolement général.

    Une nuit, elle dort profondément lorsqu’elle entend dans un demi-sommeil, les chiens qui aboient dans les jardins du quartier. Elle « imagine » alors, ou « rêve » que ces jappements  la réveillent, qu’elle se lève et qu’elle sort sur la terrasse (la varangue qui sert également de cuisine et de salon à la Réunion) :

    -         En fait, je suis sortie de mon corps, raconte-t-elle. Je n’ai pas bougé de mon lit, mais je me promenais comme en plein jour dans la maison. J’ai alors vu des hommes équipés de  combinaisons et de masques qui pulvérisaient un produit un peu partout dans le jardin et sur la terrasse. J’ai aperçu la corbeille de fruits et le bassin et j’ai crié très fort : « Attention ! les fruits ! Attention, les poissons ! ». Je n’étais pas étonnée à l’idée de voir ces hommes en combinaison pulvériser des produits dans ma maison, mais je paniquais à l’idée qu’ils puissent endommager mes fruits ou tuer les poissons du bassin. Ensuite, je suis retournée dans mon lit que je n’avais en fait pas quitté…Quand je me suis réveillée le matin, j’ai pensé qu’il s’agissait d’un mauvais rêve….mais assez violent quand même.

    Le lendemain, encore un peu secouée par ce rêve étrange, ma nièce retourne à ses occupations quotidiennes, puis va  relever le courrier qu’elle a oublié de prendre la veille…Elle tombe alors sur cet avis de la mairie déposé dans toutes les boites aux lettres…Littéralement assommée, elle lit : «  Démoustication menée par l’armée. Demain entre 12heures et 4 heures du matin, intervention des militaires dans tous les jardins pour épandage de produits anti-moustiques ».

     

     

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  • Salut les Ti-loups !

    Voici pour vous l'aventure d'un petit chat assez normal ma foi !!

    belle journée à tous et bonne semaine...

    Bizatousssssssssss

     

    Ti-Fou a faim

    Ti-fou A faim

     

     Il était une fois un petit chaton blanc, noir et roux que des maîtres « distraits » avaient oublié avec sa maman dans une forêt sombre et lugubre.Un beau jour d’hiver, après avoir marché longtemps entre les racines des arbres qui leur tordaient les pattes, ils ont débarqué dans le jardin de Tanette. Avec cette vieille dame charmante et très gentille qui adore les animaux, ils connurent un bonheur immense. Elle avait commencé par donner au chaton le nom de Ti-fou parce qu’il aimait se tortiller sur le sol en jouant avec les feuilles mortes. Il aimait bien ce nom rigolo, et chaque fois qu’elle le prononçait, il s’avançait vers elle en se dandinant. Dorlotés, câlinés et bien nourris, ils n’avaient plus du tout envie de repartir de ce foyer douillet. Tanette aussi appréciait les « ronrons » et les moments de tendresse qu’elle passait avec ses nouveaux petits compagnons.

    Ti-Fou a faim

    Tout allait donc pour le mieux dans le meilleur des mondes, jusqu’au jour ou Tanette fut atteinte d’une  étrange maladie qui la clouait sur son lit.Chaque jour, le pauvre chaton et sa maman passaient de longues heures avec elle sur sa couette, mais elle était si mal qu’elle ne pouvait pas s’occuper d’eux.

    Ti-fou ne mangeait plus du tout à sa faim. Il avait beau aller jeter un coup d’œil dans sa gamelle, elle était désespérément vide. Un jour sa maman qui l’accompagnait dans sa quête de nourriture  lui a fait comprendre qu’il n’y avait plus qu’une solution : il fallait « chasser ».

    Ti-Fou a faim

    Elle a bien essayé de lui apprendre, mais rien à faire, il ne voulait pas faire de mal à ces petites créatures aux longues moustaches qui l’amusaient tant...

    Il quitta donc le jardin et partit à l’aventure. En chemin, il rencontra des copains avec qui il passait beaucoup de temps à jouer à cache-cache ou à chat perché...mais il se retrouvait souvent seul pendant que ses nouveaux amis partaient à la recherche de mulots pour se nourrir.

    Ti-Fou a faim

    • Si tu ne veux pas chasser, tu peux toujours retourner dans la forêt pour chercher de quoi manger...tu trouveras certainement des baies sauvages, des châtaignes ou des champignons, lui dit un jour l’un d’eux.

    Il suivit donc ce conseil...mais comme il était seul, sans sa maman, et que la nuit commençait à tomber, il eut soudain très peur...il se mit à trembler, à greloter et à pleurer...ou plutôt à miauler...et finit par se cacher sous une grande feuille de fougère. Là, il vit deux yeux qui le fixaient. Deux yeux d’un bleu intense qui appartenaient à un curieux et minuscule bonhomme qui se mit à lui adresser la parole d’une voix mélodieuse:

    Ti-Fou a faim

    • Je sais pourquoi tu es là ! et je sais de quoi tu as besoin...j’ai suivi tes aventures depuis le début. Je t’ai vu avec ta maman quand vous étiez seuls, abandonnés tout près d’ici. Vous êtes bien avec Tanette, c’est la plus agréable et généreuse des personnes que je connaisse...il faut retourner près d’elle. Ta maman t’attend elle aussi.
    • Mais elle est malade ! et personne ne vient remplir notre gamelle !
    • Regarde ce joli champignon à collerette violette ! prends le doucement...il est magique ! il te suffira de le donner à Tanette pour qu’elle guérisse.

    Et c’est ce que fit Ti-fou...Tanette reprit très vite des forces et avec sa maman qui surveillait très souvent la cuisson des gâteaux qu’elle confectionnait pour eux, il reprit sa vie comme avant … heureux comme un poisson dans l’eau.

     

    Ti-Fou a faim

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  • Belle journée à tous

    Pour les tout-petits, cette histoire de chat dans la neige

    Demain, pour eux également, une autre histoire de chat (inédite cette fois)...illustrée de plusieurs photos

    Il a neigé

    Il neige !!

     

       Au fond du jardin, la petite cabane de bois est entrouverte. Qui est donc allé s’y cacher par un temps pareil ? Il fait très froid ce matin. Le jardin s’est recouvert d’un épais manteau blanc pendant la nuit. C’est drôle, il n’y a pas de traces de pas aux alentours.

    Je ne suis pas très rassurée, mais j’observe dans ses moindres détails ce cadre blanc, calme et reposant. C’est si rare dans notre région.

        Juste au-dessus, dans le ciel, les mouettes se sont regroupées pour se lancer dans un incroyable balai. Dès que le froid s’annonce, elles s’enfoncent ainsi dans les terres, sans doute pour se réchauffer. Elles virevoltent et poursuivent  sans fin leur chorégraphie aérienne, légère et vaporeuse dont elles seules ont le secret.

          La lourde porte de bois grince...puis s’ouvre doucement.

     

    Il a neigé

     

    Pitou, le petit chat roux, pointe le bout de son nez. Il semble très étonné de voir  cette étendue blanche. Quelle drôle d’idée il a eu d’aller se réfugier dans cet endroit hier soir, pelotonné sur une vieille couverture qui trainait là. Il doit sortir, mais il semble un peu inquiet.

     

    Il a froid et surtout très faim. En pensant à son bol de croquettes, il retrouve toute son énergie.

    -          -  Allez, il faut sortir maintenant...

     Il pose une patte sur ce tapis froid, puis les autres. Il frissonne un peu, avance précautionneusement. Il fait un pas, puis un autre, et se décide enfin à affronter cette mousse blanche qui lui chatouille un peu les coussinets. Il me regarde fixement et se dandine fièrement en traversant le jardin. Je sais qu’il me nargue un peu : « même pas peur ! », semble-t-il me dire alors que je considère chacun de ses mouvements, bien au chaud derrière ma fenêtre.

     

    Il a neigé

     

    Il arrive, je lui ouvre la porte d’entrée. Il me frôle les jambes en se déhanchant et passe devant moi mine de rien. Il se dirige directement vers sa gamelle d’eau et se met à boire avidement...puis tranquillement grappille quelques croquettes.

    Il reprend aussitôt ses bonnes vieilles habitudes et s’installe, bien au chaud, sur le dossier du canapé pour regarder la neige tomber dans le jardin.

     

    Il a neigé

     

     

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  • Belle journée à tous !

    Après l'histoire de l'armoire qui se "déplace toute seule" (voir le 16 novembre), voici une anecdote qui montre que par la seule pensée nous pouvons réellement "déplacer des montagnes"

    Et si on tentait l'expérience une nouvelle fois ?

    Excellente journée

    Pas si lourd !!

    Des meubles en « bois plume » 2

    Après l’histoire de l’armoire qui se « déplace toute seule », voici une anecdote du même acabit avec une énorme table en chêne massif.

         Il y a de cela quelques années, voire quelques dizaines d’années. Allez, je n’ai pas peur de le dire : près de quarante ans se sont passés depuis cette soirée mémorable, mais ma mémoire est pratiquement intacte ! Oui, oui.

       Nous étions en vacances dans un petit village de Haute Savoie avec des amis très proches. Nous partagions tout : nos soirées, nos jours de détente, nos vacances, nos rires, nos joies, nos passions….enfin tout. Nous n’avions pas encore connu de peines ! Uniquement le bonheur de connaître l’insouciance de la jeunesse.

    Enseignants dans le même bahut, Jean et Bernard s’entendaient comme larrons en foire et l’on ne voyait jamais l’un sans l’autre. C est donc tout naturellement que nos deux familles s’étaient rapprochées…. Nous vivions vraiment ce que l’on peut appeler le « bonheur »

        Allons, allons, laissons de côté la nostalgie des jours passés, je ne vais pas m’étendre sur cette relation qui somme toute, était relativement simple. Je vais juste écrire quelques lignes sur cette mémorable soirée « tarot » durant laquelle notre conversation avait quelque peu viré au « surnaturel », ou plutôt au « pouvoir de la pensée » !

    Comme tout le monde, nous avions appris que nous n’utilisions qu’une infime partie de nos capacités, que nos facultés s’étendaient bien au-delà de ce que nous réalisions, et nous trouvions bien dommage de ne pas savoir comment « aller plus loin »

    -         le pouvoir de la pensée est infini ! c’est fou ce que l’on peut faire simplement en y croyant vraiment, nous affirma notre ami

    -         Que veux-tu dire ?

    -         Que tout est possible !

    -         C'est-à-dire ?

    -         Simplement que l’on peut vraiment déplacer des montagnes !!

    -         Oui, bien sûr ! c’est une expression pour dire que l’on peut toujours faire mieux ! toi, le prof, tu dois dire ça à tes élèves pour les inviter à se dépasser, c’est normal. Mais, c’est quand même limité, non ?

    -         Non ! il y a un exemple très simple que j’ai déjà vérifié avec des potes …Tiens, si vous voulez, on le fait ce soir.

    -         Allons-y

    -         Tu vois cette table ! eh bien, je vous garantie qu’avec Bernard, on la soulève tous les deux avec seulement deux doigts

    Mais bien sûr !! Une grande table comme ça ! En chêne massif en plus ! Tu as fumé la moquette ? J’essaie quand même machinalement de soulever un coin de la table (avec mes deux mains), elle ne bouge pas d’un chouia.

    -         Mets-toi de l’autre côté. On ferme les yeux et on se concentre…il suffit d’imaginer qu’elle est légère…allez, c’est parti

    Mon amie et moi les regardons en silence, complètement incrédules ! Les deux copains se regardent, ferment les yeux et placent leurs deux index sous la table…quelques secondes plus tard, on constate, non sans surprise que la table décolle de quelques millimètres (il ne faut pas exagérer non plus !)

    -         On peut faire encore mieux si vous n’y croyez pas…Tiens, ton fils, il pèse bien une quinzaine de kilos, non ?

    Et sans attendre la réponse, il prend notre fils dans ses bras et l’assoie sur la table…

    -         Allez, on recommence

    L’expérience est une nouvelle fois un succès !! La table se soulève une nouvelle fois ! avec un enfant assis dessus (comme si le poids seul de ce meuble n’avait pas suffi)

    Nous n’avons jamais retenté l’exploit…peut-être parce que le pouvoir de l’esprit fait un peu peur malgré tout.

    Avec le temps, je me demande quand même comment cette expérience a été possible !!

    Il n’y avait bien sûr aucun trucage !

    En écrivant ces lignes, je me dis qu’il est peut être temps de renouveler cela !! Après tout, c’est rassurant de se dire que l’on peut faire toujours plus !

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