• Coucou tout le monde,

    Comme promis, voici ma version du "gui porte-bonheur"....

    Elle en vaut bien une autre, non?

    (histoire inédite)

    Bizatousssssssssssssss

    Le gui porte-bonheur

     

    Le gui porte-bonheur

        Il fut un temps où la France, qui s’appelait alors la Gaule, était peuplée d’êtres bien bizarres : nos ancêtres les Gaulois !  Des hommes hyper musclés, avec des grosses moustaches et des cheveux longs. Ils passaient leurs journées à chasser les sangliers pour nourrir leur famille. Superstitieux au possible, ils cultivaient les croyances les plus invraisemblables sur le temps, les astres, les signes... et j’en passe. Le plus grave, c’est que leurs coutumes résultaient de leurs croyances sorties d’on ne sait où et il leur arrivait de sacrifier de pauvres animaux sans défenses lors de cérémonies un peu barbares. Ces « fêtes » se déroulaient  sous un chêne, l’arbre sacré à l’époque, en compagnie d’un druide. Ce personnage, le plus important de la société, était un prêtre qui détenait le savoir et la vérité. Les druides cueillaient le gui qui poussait sur cet arbre pour en faire des « potions magiques ». Pour eux, le gui possédait des pouvoirs incroyables. Il était capable de guérir de tout et apportait l’immortalité... on dit que c’est de cette époque que vient cette tradition qui veut que l’on s’embrasse sous le gui, le soir du 31 décembre...pour avoir la santé toute l’année, mais aussi de la chance, de la réussite, du succès et tout le reste...

    Ah oui ? Et vous croyez ça vous ? Eh bien non, pas du tout ! Le gui est au contraire une plante parasite qui pousse sur les arbres malades ! Pour un arbre sacré, ce n’est pas bien glorieux !

    L’origine du gui qui porte chance la nuit de la Saint-Sylvestre est beaucoup plus récente et il nous a fallu toute une suite d’événements pour croire véritablement à ses vertus...

    Le premier s’est déroulé dans un petit village breton, perdu dans les terres. Un pompier avait été appelé d’urgence pour sauver un malheureux chaton imprudent qui miaulait depuis des heures au sommet d’un chêne. Il s’était aventuré dans la forêt et n’avait rien trouvé de mieux à faire que de poursuivre un oiseau en grimpant dans l’arbre. Bien sûr, il était incapable de descendre tout seul, et Lénaïg, son petit maître était bien triste. A l’instant même où le pompier allait le rattraper, le chaton a pris peur et s’est littéralement jeté dans le vide....pour atterrir...sur une grosse boule de gui! Ouf !Une chance inouïe !

    Quelques temps plus tard, une femme portant sa fillette atteinte de coqueluche dans les bras, passait dans le coin. Elle emmenait son enfant chez le grand sorcier, lorsqu’une quinte de toux plus importante que les autres les immobilisa instantanément sous le même chêne...l’arbre était couvert de gui. La fillette respira son parfum, et fut immédiatement soulagée...on attribua ainsi au gui des vertus médicinales extraordinaires, et le bruit courut que : « le gui était plus puissant que le sorcier ».

    L’année suivante, la vie du jeune bucheron Gwendal se transforma littéralement quelques jours avant Noël tandis qu’il était à la recherche du sapin idéal. Il approcha du chêne, qui, sous l’effet d’un énorme coup de vent, se libéra de toutes les boules blanches du gui qui s’accrochait à lui. Les petites perles transparentes formèrent des petits tas à ses pieds. Il lui prit l’idée saugrenue de les compter et de noter les numéros de chaque tas sur une feuille de papier. Arrivé au village, il prit un billet de loterie comportant ces numéros...et bien sûr, il gagna le gros lot ! Depuis, on dit que le gui apporte la richesse.

    Et ce n’est pas tout ! Un jour deux amoureux qui se promenaient dans la forêt s’embrassèrent pour la première fois sous cette fameuse boule de gui...C’était le premier jour de l’année...Ils vécurent ensuite heureux et eurent beaucoup d’enfant...oui, oui, comme dans les contes de fée !

    Voilà pourquoi on dit que le gui apporte la chance, la santé, la richesse et l’amour si on s’embrasse dessous la nuit de la Saint-Sylvestre...Étonnant non ?

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  • Belle journée à tous, petits et grands,

    Je ne pourrai pas commencer l'année sans parler de Grand-mère Elise, ma mère. C'est elle qui m'a transmis l'amour des enfants et le goût des contes (l'un de va pas sans l'autre). C'est dans sa lignée que j'essaie de raconter des histoires comme elle savait si bien le faire pour nous et pour nos enfants...et comme elle aurait tant aimé le faire pour nos petits-enfants qu'elle n'a pas eu la joie de connaître.

    Peut-être est-ce elle qui me souffle les mots, les phrases et les idées de mes histoires...pour perpétuer ce qu'elle avait commencé.

    Voici donc son secret pour raconter des histoires...et ce qu'en ont retenu les enfants:

    grand-mère

    « Sur la pointe du cœur, et à tout petits pas, ils m’ont ouvert la porte de leur enfance et j’y suis entrée, et Dieu fasse que je n’en sorte jamais. C’est ce qui pouvait m’arriver de meilleur : entrer à nouveau dans ce monde fascinant et merveilleux, ce moment de la vie que l’on quitte toujours beaucoup trop tôt. Merci à mes huit petits enfants, merci ils m’ont pris par la main, par le cœur, et je n’ai plus vu les nuages, mais le soleil, et il est toujours là – pour eux – avec eux – quelle belle histoire d’amour !

     Comment tout cela était-il arrivé ?

    UN soir, deux paires d’yeux et deux petites voix innocentes m’avaient mise au défi. Ce soir-là leur père les avait envoyés au lit sans leur raconter d’histoire. Une habitude ! Et leurs voix d’anges m’avaient dit : « Grand-mère tu viens nous raconter une histoire ? » Pourquoi pas ? Ce n’était pas très difficile. Des histoires, j’en connaissais. Alors j’ai commencé à raconter le Petit Chaperon Rouge, mais les yeux attentifs et sereins ne se fermaient pas, et tout à coup, la petite voix douce et tendre de Maune : « Grand-mère, celle-là on la connaît par cœur. C’est une histoire à  toi qu’on veut. » Et pof ! Pas prévu ce truc, j’ai essayé…à grand renfort d’imagination et de je ne sais quoi. Si mes souvenirs sont exacts, j’ai dû raconter l’histoire de la baleine blanche : une vague histoire de baleine. Ceci se passait au terrain *.

     Çà aussi, c’est une histoire ! ! Mes deux petits monstres étaient dans leur tente, et dans la tente à côté, deux autres petits monstres qui, le lendemain me demandaient la même histoire. Les petits chameaux, ils m’ont laissé dire ; et à la moitié : « Grand-mère, on la connaît par cœur, tu l’as racontée hier soir aux filles. Voilà, j’ai relevé le défi, et j’ai inventé, raconté, et le seul bonheur que j ‘ai, ils me l’ont donné : « Grand-mère, elles sont formidables tes histoires. » 

    Il reste dans le gros cahier inachevé de grand-mère de nombreux titres d’histoires qu’elles nous a racontées sur le terrain … des titres qui évoquent encore pour nous toute la poésie et la tendresse de ces moments que nous aimions tant, ces moments privilégiés un peu hors du temps…l’un d’entre nous se souvient-il de l’histoire « Le rossignol et l’orvet », cette histoire d’un petit rossignol aveugle qui demande des yeux à un orvet pour une cérémonie, de celle du «  bonhomme de neige » ou du « Manège ».

    Pour ce qui est du manège, personne ne semble se souvenir de l’histoire, mais tous, nous avons encore dans le cœur ces longues soirées passées au manège de Piriac.

    C’est vrai que l’on en a passé des heures dans l’une des petites voitures ou dans la soucoupe volante, chahutant, riant, et faisant des signes à nos parents, à Grand-mère et à Grand-père qui tranquillement nous regardaient en souriant tout en attendant la fermeture…quelles soirées !!!

    Peut-être un jour réinventerons-nous à notre tour pour nos enfants, les histoires cachées sous ces titres :

    -       Joli hérisson, pourquoi es-tu si triste ?

    -       Bateau blanc, comme je voudrais t’avoir !

    -       Petite feuille, aide-moi !

    -       Glace magique, dis-moi qui je suis.

    -       Et si j’étais une fée.

    -       La petite souris qui avait la queue en trompette

    -       Quelle jolie brosse à bouteille…

    Ainsi que celles pour lesquelles nous avions déjà réalisé de très jolis dessins :

    -       L’escargot et le poisson rouge

    -       La petite souris

    -       Le petit canard pleurnichard

    Grand-mère avait une imagination très fertile, une imagination qu’elle cultivait au jour le jour et qu’elle puisait dans sa passion pour ses petits enfants…mais aussi dans son amour de la vie. Tout ce qu’elle voyait, admirait,  touchait, côtoyait, tous les animaux, la nature était pour elle source de rêve et de poésie.

    Nous n’avons pas oublié tous ces bons moments qu’elle partageait avec nous !! peu après son terrible accident, nous avons noté quelques mots pour elle, en hommage à toute cette tendresse qu’elle savait donner . Chacun se reconnaîtra dans ces messages :

     1 - « C’ était le soir avant de s’endormir… Il y avait quelque chose de magique dans ces moments.

    On la forçait parfois à raconter des histoires, mais elle n’attendait que cela, on le savait bien.

    L’histoire qui m’a le plus marqué, c’est celle de la souris avec une queue en tire-bouchon »

    2 - « On attendait, allongés sur notre lit, les histoires que grand-mère allait nous raconter, comme tous les soirs. Bien sages et attentifs, nous l’écoutions. J’étais fascinée en la voyant si expressive et si gaie. J’adorais être avec elle un petit moment avant de m’endormir ».

    3 - « Je ne me souviens pas vraiment des histoires, mais je sais qu’elle racontait des faits imaginaires. Elle partait d’objets ou de personnages et les transformait dans l’irréel. On aimait bien les animaux. En partant par exemple d’un chien, elle créait une histoire qui coulait de source.

    Quand elle racontait, on rentrait dans l’histoire, on se comparait aux personnages qu’elle imaginait.

    Ce dont je me souviens avant tout, c’est l’atmosphère, l’ambiance. On était vraiment transporté dans le rêve. Je me rappelle des lieux (dans les chambres, sur son lit même que nous étions installés autour d’elle).

    C’était tellement vivant lorsqu’elle racontait qu’on réclamait d’autres histoires et on ne voulait plus s’endormir, et quand je finissais par fermer les yeux, j’entrais dans le monde magique qu’elle venait de nous décrire.

    Son cœur débordait de générosité .

    4 - « Huit petites têtes sur l’oreiller à moitié recouvertes de draps et de sommeil. Huit petites têtes avides d’histoires et de sommeil.

    Assise dans la pénombre, Grand-mère attend que huit petits ronflements lui annonce qu’enfin elle peut aller se reposer.

    Soudain, perçant le silence de la nuit qui commence, une petite voix implore :

    -       Grand-mère, une histoire !

    -       Oh oui, grand-mère, raconte-nous une histoire, reprennent en cœur les sept autres petites voix.

    Grand-mère s’y attendait. Cherchant dans ses souvenirs d’enfance, elle se décide alors et entame :

    -       Il était une fois, le petit chaperon rouge et le grand méchant loup qui…

    -       Oh non ! Grand-mère, protestent les enfants, nous la connaissons par cœur, cette histoire-là.

    Cette nuit là, les enfants s’endorment encore sans le conte merveilleux qu’ils avaient tant désiré et ils sont très déçus. Grand’mère aussi est déçue tant elle aimerait faire plaisir à ses huit petits enfants.

        Dans son sommeil, les contes se mélangent. Le Petit Poucet va réveiller la Belle au Bois Dormant qui se précipite dans son carrosse vers les sept nains qu’elle doit absolument saluer avant minuit. Elle rencontre le Grand méchant loup et le vilain petit canard, et soudain, un grand éclair, puis, plus rien…une forêt se dessine enfin. Grand-mère sait qu’il faut qu’elle se rende à la clairière, que quelqu’un l’attend.

      Le chemin est sinueux, mais si lumineux que Grand’mère ne tarde pas à arriver à son rendez-vous. La fée des contes est là, souriante, belle comme la femme de la photo jaunie accrochée au salon. Est-ce une vraie fée ? Ne serait-ce pas plutôt Grand’mère elle-même qui aurait traversé le miroir du temps ?

    -       Faisons un marché, dit la fée. Je suis seule et j’ai besoin de toi. Raconte-moi chaque nuit la vie de tes petits enfants et moi, en contre partie, je te narrerai un conte que tu pourras leur dire le soir pour les faire rêver. Nous ferons cela pendant quarante nuits …

    Huit petites têtes sur l’oreiller :

    -       Grand-mère, une histoire !

    Grand’mère est heureuse, ce soir, et les enfants aussi. Ils vont pouvoir s’endormir chaque fois désormais au milieu de leurs nouveaux amis : un petit nuage, une gentille araignée, un grand bonhomme de neige, la petite sœur …et tant d’autres encore qui vont leur faire vivre des histoires merveilleuses ».

      

     

     

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  •  

    Bonne année

    2019

    Bonne Année

     

    Et là, sous le gui...

    je vous fais à tous, petits et grands,

    un énorme

    bisou

    Le gui plante porte-bonheur dit-on

    pourquoi?...

    Simplement parce que pour les Gaulois  le gui était une plante sacré qui a pour nom "celui qui guérit tout". Ainsi ces derniers attribuaient au gui des vertus médicinales et d'immortalité

    Il y a peut-être une autre raison, non ?....cherchons un peu....Voyons, voyons !

    Résultat de mes recherches très prochainement dans une nouvelle histoire

     

    Re-bizatousssssssssssssssssssss et très très bonne année

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