• Le phare de Loc Ael

    Coucou sarcastic,

    Me revoilà...avec une nouvelle histoire...Celle que j'ai racontée à mes amies les mouettes.

    Le phare de Loc Ael

    Le phare de Loc Ael

    Entre nous, les vaches sont un peu jalouses parce qu’elles sont un peu absentes du conte...Je me rattraperai une autre fois...

    Le phare de Loc Ael

    Le phare de Loc Ael

     

         Dans un coin isolé de Bretagne, à  quelques kilomètres de la pointe du Finistère, le phare de Loc Ael abrite un très vieux gardien qui veille constamment au bon fonctionnement du phare. Grace à son travail et son application à la tâche qui lui est confiée, le phare propage très loin sur l’océan, une très vive lumière clignotante qui  rassure les marins perdus en pleine mer dans la nuit, et guide leurs bateaux à bon port.

    Ce n’est pas pour rien que cet endroit se nomme Loc Ael, ce qui signifie en breton « le lieu de l’ange »...L’ange, c’est justement ce vieux gardien toujours vigilant et attentif lorsque la tempête se déchaine et que les bourrasques fracassent les vagues contre les rochers, au pied de ce géant de pierres qui surplombe la mer.

       On peut dire en effet  que Gwenolé est un homme très sympathique qui ne voit pourtant pas grand monde dans la journée. Les rares touristes qui s’aventurent sur cette haute falaise, admirent le paysage à couper le souffle – surtout les jours de tempête – mais rarement cet édifice qu’ils trouvent si haut qu’ils évitent de pousser la petite porte de bois un peu vermoulue.

    Seuls les mouettes et les goélands prennent plaisir à venir saluer notre gentil gardien. Chaque matin, Gwénolé les attend sur le petit balcon qui entoure le sommet de l’édifice, juste sous la grosse lampe qui clignote la nuit...là, il leur distribue des bouchées du pain qu’il fait cuire lui-même et qui sent si bon. Elles se jettent  goulument sur les miettes en le remerciant de leurs cris joyeux et stridents. Si les vacanciers levaient un peu les yeux vers le ciel lorsque le jour se lève, ils pourraient aussi découvrir le majestueux ballet aérien qu’offrent chaque matin ces oiseaux en signe de reconnaissance.

    Pourtant, ce matin, rien, nada...pas de danse résonnante dans le ciel, pas de cris stridents ! Les mouettes sont bien là, mais pas Gwénolé ! Que se passe-t-il ?

     Inquiets, les goélands s’engouffrent par une petite fenêtre restée ouverte et découvrent le gardien à même le sol...Il est tombé et s’est foulé la cheville.

    -         -  Oh ! vous êtes venus, leur dit-il tristement...je n’arrive plus à me

    relever et le ciel est bien sombre. Cette nuit, la tempête va se lever et les bateaux risquent de s’écraser sur les rochers si le phare ne fonctionne pas...je ne sais pas quoi faire.

    -         -  Ne t’inquiète pas ! on s’occupe de tout...et sans attendre la

    réponse du gardien, les goélands s’envolent dans les airs...ils vont tous ensemble à la ferme voisine –à quelques kilomètres quand même – pour prévenir le fermier.   

    Le brave Loïg (c’est le nom du fermier !) comprend immédiatement qu’il y a un danger et comme il n’a pas de voiture, il s’empresse d’accrocher une charrette derrière ses deux bœufs qui broutaient tranquillement dans le champ voisin. Il saute dans la charrette et suit les oiseaux jusqu’au phare...Il entre et aide Gwénolé à se relever pour l’emmener à l’hôpital le plus proche. Il le rassure en lui promettant de bien s’occuper du phare pendant son absence

    Le vent commence à souffler très fort. A la surface de l’eau, les vagues se forment et prennent de la puissance. Cette nuit, Loïg viendra garder le phare entouré de toute une ribambelle de mouettes et de goélands qui lui indiqueront la marche à suivre.

     

     

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