• Belle journée à tous  cool,

    Un grand bonjour aussi à tous nos amis qui vivent à la montagne, à la campagne, à la mer....ou dans une bulle de savon !!!!

    Bises à Faustine...et à sa sœur Lucille bien sûr !

    Il me reste encore un peu d'imagination pour d'autres enfants !! le mois d'août n'est pas terminé !! Il suffit de me contacter...

    Faustine

    Faustine

    Derrière la fenêtre de son chalet, Sophie ne se lasse pas de regarder avec  tendresse sa fille Faustine, fixant dans sa mémoire cet instant magique. Dans la  vaste prairie qui descend en pente douce jusqu’à la terrasse, elle est allongée dans l’herbe fraîche parsemée de gentianes et de campanules bleues. Sans relâche, elle suit des bulles de savon qui s’échappent et s’envolent autour d’elle. Parfois, elle se relève et essaie de les rattraper avant qu’elles n’éclatent….Pif ! paf ! Ploc !

    Elle rit aux éclats et souffle si fort dans la rondelle de plastique qu’une bulle plus grosse que les autres se forme, grandissant encore et encore, se teintant de jolies couleurs irisées bleues, roses et mauves. Elle atteint rapidement une taille si importante qu’elle retombe sur Faustine, l’enveloppe totalement et l’emporte avec elle au gré du vent.

    La bulle monte dans les airs…Faustine se sent toute étourdie, mais heureuse, légère, bercée dans cette bulle à travers laquelle elle aperçoit  le chalet devenir de plus en plus petit. Elle survole les montagnes aux pics rocheux parfois recouverts de neige, les villes et les villages aux clochers pointus, les champs de maïs et de tournesols qui se tournent tous vers elle, mais aussi les rivières et les lacs argentés.

    -         -  Comme c’est beau ! hurle Faustine au fond de sa bulle qui se met aussitôt à redescendre vers le sol. Elle atterrit au beau milieu d’un champ de blé parsemé de coquelicots rouges vifs.

    Faustine ferme les yeux et les ouvre aussitôt pour découvrir une magnifique princesse qui la regarde affectueusement. Elle est vêtue d’une longue robe rose brodée d’étoiles d’or et d’argent. Sa longue chevelure blonde qui effleure le sol est couverte de fleurs multicolores.

    -          -  Je suis la Princesse Fleur, lui dit-elle avec douceur...Tu veux bien venir avec moi ?

    Même si elle trouve la Princesse Fleur très jolie, Faustine n’en est pas moins méfiante et recule d’un pas. Elle  lui répond du tac au tac :

    -          -  Non ! Dis-moi d’abord où tu veux m’emmener ?

    -          -  C’est une surprise !

    -          -  Je veux savoir…Faustine élève un peu la voix.

    -          -  Je te propose de venir avec moi découvrir la campagne…et plus précisément la vie à la ferme.

    -          -  Avec des vaches, des chevaux, des moutons et tout et tout ??

    -         -   Oui, ça te plait ? Alors, on y va ?

    -          -  Oh oui ! répond notre petite blondinette très enthousiaste.

    Au même instant, un tracteur vert et rouge surgit près d’elles. Salopette bleue, moustaches noires et casquette rivée sur la tête, le fermier les invite à monter à côté de lui. Elles traversent ainsi le champ de blé et empruntent un petit chemin qui les conduit tout droit dans une cour de ferme. Elles sont accueillies par les aboiements d’un gros chien noir tout frisé. L’odeur de foin, de terre et de crottin remplace les délicates senteurs de gentianes, de pins et de résine que respirait Faustine quelques heures plus tôt. Cela fit rire Princesse Fleur quand elle lui dit avec une petite moue :

    -          -  Ça sent bizarre !

    A peine descendue du tracteur, Faustine s’en donne à cœur joie, sous l’œil amusé du fermier. Elle court derrière un gros dindon qui s’enfuit, affolant les poules et les poussins qui picoraient tranquillement quelques graines au sol.  Elle patauge joyeusement dans la boue et s’élance à la rencontre d’une famille de canards qui nage à la surface d’une mare bordée de joncs et couverte de nénuphars…On peut même y percevoir le coassement des grenouilles.

    Plus loin, elle s’amuse en voyant deux chatons roux et blanc qui essaient d’attraper les plumes colorées d’un coq qui leur pique le bout du museau.

    Après la visite du potager dans lequel elle a dégusté une tomate bien mûre, une carotte et  quelques fraises, Faustine entre dans l’étable. Ça tombe bien, c’est l’heure de la traite des vaches.  La fermière lui offre un verre de lait tout chaud et pouffe de rire en voyant la grimace de Faustine.

    Devant les clapiers, elle est émerveillée par des bébés lapins. Elle en prend un dans ses mains, le caresse doucement et enfouit sa tête dans ses poils duveteux en lui faisant plein de bisous.

    Un peu fatiguée par toute cette activité, elle demande à Princesse Fleur de la ramener chez elle…Sa maman, son papa et sa sœur Lucille lui manquent trop…Elle veut leur raconter son aventure.

    -          -e  Ferme les yeux et compte jusqu’à dix !

    -          -  Un…deux…trois… (A toi maintenant !)

    Lorsqu’elle s’éveille, Faustine est allongée dans l’herbe, un edelweiss blanc et cotonneux en forme d’étoile dans les mains, le même qu’elle a vu sur la robe de princesse Fleur. Elle se précipite jusqu’au chalet et se blottit dans les bras de sa maman.

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    4 commentaires
  • Belle journée à tous sarcastic,

    Toudouvert est prêt à nous rendre visite une troisième fois...Mais avant qu'il ne revienne pour de prochaines aventures, il est temps de vous rappeler sa deuxième rencontre avec Ewenn.

    Les récits "un enfant-une histoire" sont loin d'être terminés...très très bientôt l'aventure d'une charmante petite fille ...Un indice : elle vit à la montagne !

    A bientôt

    Dessin de Lounis (Toudouvert n'a pas voulu que je le prenne en photo !!!)

    Toudouvert 2

    Qu’est devenu Toudouvert, Le dragon vert ?

    Vous vous souvenez de Toudouvert, le gentil dragon vert qui vivait dans un livre d’images ? Non ?
    Oh mais bien sûr ! Que je suis sotte ! Vous ne pouvez pas connaître son histoire puisqu’elle était destinée à un seul petit garçon, qui lui ne l’a pas oublié…Il m’en a même reparlé il n’y a pas si longtemps en me demandant ce qu’il était devenu, ce sympathique dragon.
    Évidemment que je la connais, moi, la suite de l’histoire de Toudouvert. Il est toujours au pays des contes et des légendes où il attend sagement que l’on vienne lui rendre visite.
    Vous voulez faire sa connaissance ? Alors je vais d’abord vous le présenter : Toudouvert est un très adorable dragon qui a sauvé Ewenn des griffes d’une affreuse sorcière alors qu’il n’était qu’un jeune enfant.
    Tartozépinar (c’est le nom de l’abominable sorcière aux doigts crochus, aux grosses verrues et au nez tordu) était apparue dans le livre qu’il feuilletait, et comme par magie, elle lui avait attrapé le bras avant de le faire entrer de force dans la page de l’album.
    Il avait beau hurler, tambouriner, taper du pied, pleurer, appeler son papa, et essayer de ressortir du livre, il n’y arrivait pas et Tartozépinar le retenait prisonnier dans un pays glacial. Lors d’un moment d’inattention de la sorcière, il sauta dans la page suivante où il tomba nez à nez avec un dragon…Toudouvert ! Eh oui !
    Je passe sur les détails, mais c’est grâce à lui qu’Ewenn a enfin pu retraverser l’album et atterrir à nouveau dans sa chambre.
    Voilà ! Je ne peux pas en raconter plus parce que cette histoire appartient à Ewenn, mais je vais, en revanche, vous raconter la suite de l’aventure de Toudouvert.
    Après cette péripétie effrayante, Ewenn est parti rapidement à l’école avec sa maman, sans penser une seule seconde que le dragon avait profité de l’occasion pour sortir lui aussi du livre d’images.
    Le soir même, il avait complètement oublié sa rencontre avec la sorcière et Toudouvert lorsque celui-ci apparut en pleine nuit, à la lueur de sa veilleuse. Comme Ewenn aimait beaucoup les contes, Le gentil dragon lui raconta des histoires jusqu’au petit matin et lui promit de revenir très vite.
    Mais jamais il ne le revit et il pensa que son nouvel ami l’avait oublié.
    En fait, Toudouvert était libre et son désir le plus cher était avant tout de découvrir la vraie vie, celle dont le petit garçon lui avait parlé le soir où ils s’étaient retrouvés.
    Il trouva d’abord très amusant d’aller rendre visite aux enfants le soir lorsque tout le monde dormait dans les maisons…parfois, il les terrorisait et il se retrouvait très rapidement à la porte chassé par des parents furieux.
    D’autres fois, il se cachait parmi les peluches et personne ne le voyait. Il pouvait alors regarder les enfants dormir, et comme il en avait le pouvoir, il transformait leurs cauchemars en beaux rêves étranges peuplés d’animaux fabuleux, de pays lointains, de preux chevaliers, et, pour les filles, de jolies princesses aux cheveux d’or.
    Une nuit de pleine lune où il venait d’être délogé d’une villa à grands coups de balai, il décida qu’il était grand temps de retourner chez lui, avec sa famille, dans son « histoire » à lui. Mais pour cela, il devait à tout prix retrouver le chemin qui le mènerait chez Ewenn. C’est lui qui possédait « son album ».
    Il déambula dans les rues, sur les chemins déserts, traversa des bois et de vastes champs, et se retrouva bientôt près d’un lac gelé.
    Des éclats de lune glissant sur la glace étincelante offraient un spectacle éblouissant …il resta longtemps à le contempler lorsque soudain, il vit dans ce miroir argenté, le reflet d’une petite cabane en bois située de l’autre côté de l’étendue gelée. Décidé à aller la visiter, il se précipita sur le lac et s’affala de tout son long – il ne savait pas patiner ! - A plusieurs reprises, Il tenta de se relever, mais sans succès et tomba encore et encore, ce qui fit éclater de rire une fillette qui l’observait depuis un long moment, de l’autre côté du « miroir », près du cabanon.
    Lorsqu’il la vit, Toudouvert se sentit si penaud qu’il s’énerva et se mit à souffler. Il souffla si fort qu’une longue flamme orange et jaune s’échappa de ses naseaux.
    Je ne vous l’avais pas encore dit, mais Toudouvert était un très jeune dragon. Il ne comprit donc pas ce qui lui arrivait, c’était la première fois qu’il crachait du feu. Il fut encore plus surpris de constater que la glace sur laquelle il luttait depuis un moment fondait rapidement sous son poids. C’est alors qu’il plongea tête la première dans l’eau froide. Plouf !!
    Évidemment, cela eut pour effet de faire s’esclaffer encore plus Gretel (c’était le nom de la fillette !) qui aperçut alors la tête du dragon sortir de l’étang gelé, un énorme poisson sur le bout du nez.
    Terriblement vexé sur le moment, notre gentil dragon regarda la fillette et se mit à rire lui aussi – le rire est une bonne maladie très contagieuse – et s’envola pour se libérer.
    Il vint se poser près de Gretel et il remarqua qu’elle grelottait. Il souffla un petit peu pour qu’elle se réchauffe pendant qu’elle lui racontait son histoire.
    Elle confia à Toudouvert qu’elle s’était échappé d’un livre alors qu’une horrible sorcière voulait s’emparer d’elle (Il comprit bien sûr qu’il s’agissait de Tartozépinar). Elle avait atterri dans cette masure où il faisait très froid, et depuis plusieurs mois, elle était seule et commençait à s’ennuyer. Elle n’avait qu’une idée en tête : retrouver son frère Hansel et ses parents.
    Le gentil dragon lui proposa alors de monter sur son dos et ils voyagèrent ainsi de longues heures pendant lesquelles Toudouvert soufflait de temps en temps pour réchauffer la fillette.
    Ensemble ils cherchèrent parmi les villes qu’ils traversaient, les quartiers, les immeubles et les maisons, l’endroit où vivait Ewenn.
    Ils finirent bien sûr par retrouver sa maison, ils passèrent par la fenêtre de la chambre d’Ewenn, lui firent un petit coucou en passant en lui promettant de revenir bientôt, et sautèrent ensemble dans l’album qui n’avait pas quitté la table de chevet.

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire