Bonjour tout le monde,

Un petit pas pour la planète ? Je m'y mets dès aujourd'hui...

Cette semaine de grosses chaleurs fait réfléchir...et en disant cela je pense à tous ces petits gestes anodins à la portée de tous....

Alors promis, je ne gaspillerai plus l'eau en arrosant mes fleurs avec l'eau qui a servi à nettoyer les légumes...je ferai attention à ce qui tombe de mes poches...je n'irai plus faire du sport en prenant le volant, mais mon vélo....la liste est longue...

En disant cela je repense évidemment à cette petite histoire que j'ai déjà racontée mais qui me fait toujours rire....

Cette semaine : Trois histoires nouvelles dont une envoyée par Jimmy (une histoire-jeu) ...et début d'une nouvelle rubrique :" Cahiers de vacances rigolos" pour les loulous

Belle journée à tous

Un petit pas pour la planète

   Depuis le début du confinement, tout est plus calme. No stress ! Après le grand nettoyage de printemps à la maison, place aux belles balades autour de la maison...une heure, c’est déjà pas mal pour découvrir la nature qui reprend ses droits petit à petit : les herbes folles sur le bord des routes, les oiseaux chantant à tue-tête une certaine quiétude enfin revenue, mais aussi  les coquelicots, marguerites et boutons d’or transformant les champs de blé en peintures dignes de Claude Monet.

Bon ! Ça c’est le bon côté des choses ! Bien sûr, on peut encore suivre à la trace les toutous du quartier qui ont laissé quelques pâtés sur les trottoirs...mais très peu de papiers, cendriers vidés sur les parkings des supermarchés ou restes de pique-niques sur des sites « classés »...Et pour cause !

Pour cela, il nous faudra attendre le « déconfinement » ...

 Eh bien, voilà, maintenant c’est chose faite. Les bonnes et mauvaises habitudes reprennent et comme on dit « chassez le naturel, il revient au galop » et ce,  ...avec un « petit plus », et non des moindres : des gants transparents en plastique et des masques fleurissent un peu partout en ville, sur les parkings  et dans les rues !!! Ça fait même la une des journaux …en France et dans les pays voisins.  Étrange !

Je ne tiens pas à porter un jugement sur ces « coutumes » qui consistent à jeter ce dont nous n’avons plus besoin n’importe où (c’est vrai ça, il faut parfois faire quelques mètres pour trouver une poubelle !), mais quand même, on l’a vu il n’y a pas si longtemps : qu’est-ce-que c’est agréable de voir une ville propre !

Chaque fois que ce sujet de la propreté ou simplement de la civilité est évoqué, je repense à une histoire « Véridique » que nous racontait mon grand-père, un homme tellement gentil, droit et surtout qui savait nous apprendre les « bonnes manières » :

Dans un petit village de campagne, un brave paysan prend un jour rendez-vous au cabinet dentaire du coin. Je tairai le nom de cet homme qui, à l’heure actuelle doit veiller sur sa famille de là-haut. Tout ce que je peux dire, c’est que mon cher Papy le connaissait bien.

Le jour J, il sonne et entre le plus tranquillement du monde dans la salle d’attente du dentiste. Plusieurs personnes sont déjà là, le nez plongé dans une revue. A son arrivée, elles relèvent la tête, surprises de le voir entrer avec ses gros sabots, un grand panier en osier dans les mains.

Il s’assoit sur l’un des fauteuils vacants, pose son panier devant lui, l’ouvre, et en sort une miche de pain et un saucisson. Avec son couteau, il se taille une belle tranche de pain en laissant échapper le papier qui l’entourait et quelques miettes sur le sol. Il coupe un morceau de saucisson qu’il dévore de bon appétit en jetant sans ménagement la peau devant lui. Il poursuit son repas  non sans abandonner papiers gras et restes dans un coin de la pièce....

Lorsque le dentiste ouvre la porte pour appeler le patient suivant, il regarde, médusé, la scène. Ce vieil homme ne manque décidément pas de toupet. Prendre son déjeuner dans son établissement...et salement en plus !

• Mais enfin que faites-vous ? Vous êtes dans un cabinet médical ! Il jette un œil désobligeant et agacé sur tout ce qui jonche le sol.
• Voyons monsieur, ne vous offusquez pas, je fais exactement ce que vous avez fait dimanche dernier lorsque vous êtes venu avec votre famille piqueniquer dans mon champ...