Bonjour tout le monde,

Samedi : Rions un peu avec cette histoire absolument "véridique" qu'aimait raconter mon père. A mon tour, je ne me lasse pas de l'évoquer....

Allez, juste pour le plaisir....

Et si, vous aussi vous avez des histoires véridiques et drôles à raconter, n'hésitez pas à me les communiquer pour que j'en fasse profiter ceux qui viennent nous rendre visite ici....

Bon week-end à tous

Conscience professionnelle

« Je vous parle d'un temps
Que les moins de vingt ans
Ne peuvent pas connaître… »

Qui  se souvient de cette magnifique chanson d’Aznavour ?? Bingo !! Je le vois bien, vous êtes déjà en train de la fredonner, et elle va rester toute la journée dans votre tête…impossible de vous en débarrasser … Cadeau !

A cette époque précisément, c’était un peu la bohème : On pouvait conduire sans ceintures de sécurité, les gilets jaunes (vêtements) n’existaient pas et on n’avait pas besoin de limitation de vitesse pour ralentir. Je jouais avec les autres enfants au beau milieu de la rue à la marelle avec une boite de cirage remplie de sable … et je pouvais faire du vélo….sans casque.

Ça a bien changé, et on n’imaginerait même pas de telles «imprudences » aujourd’hui. Les conditions de circulation ne sont pas les mêmes bien sûr, et faire du vélo de nos jours tient plus du parcours du combattant que de la partie de plaisir !

Bref, tout ça pour en venir à une petite mésaventure assez « insolite », et à mon avis, plutôt  drôle, survenue à une habitante de la région nantaise il y a bien quelques dizaines d’années de cela.

Agée d’environ cinquante ans, cette femme pédale tranquillement dans les rues de Basse Indre, près de Nantes. Elle rentre chez elle en fin de journée tandis que le ciel commence à s’assombrir. Pas de circulation, ce qui en somme, lui semble assez normal puisque le chemin qu’elle emprunte est la plupart du temps désert. Elle pense au repas qu’elle va préparer ce soir et accélère un peu. Plus que quelques tours de pédales et elle sera bien au chaud dans sa maison. C’est alors qu’un coup de sifflet vient la tirer de ses pensées et qu’elle est brusquement stoppée par un gendarme qui se trouvait comme par hasard dans le coin.

Surprise, elle s’arrête sans se faire prier et s’apprête à ouvrir la bouche lorsqu’il lui fait signe de se taire d’un geste de la main. Il fait le tour du vélo, l’inspecte dans les moindres détails (le vélo évidemment!), et déclare presque solennellement, l’air grave :

• Vous rouliez trop vite !
• ...
• Et vos freins sont mal réglés, vous avez de la chance de ne pas avoir eu d’accident !
• ..
• Le plus grave, c’est que vous n’avez pas d’éclairage sur votre bicyclette. Votre feu arrière ne fonctionne pas. Vous savez que c’est obligatoire ? Je vais devoir vous verbaliser
• ...
• Ne discutez pas ou la note sera encore plus salée. Et en disant ces mots, il sort son carnet de contraventions et commence à rédiger le procès-verbal, laissant la pauvre femme sans voix. Elle se reprend :
• Mais ! c’est une plaisanterie ? Ce n’est pas drôle du tout !
• Pas du tout ! la loi, c’est la loi. C’est la même pour tout le monde !
• Tu es tombé sur la tête mon pauvre ami? Allez, laisse-moi partir… ça fait des mois que je te demande de le réparer ce foutu vélo ! poursuit-elle en regardant son mari avec un haussement d’épaule ...En plus, c’est toi qui va la payer, cette foutue amende !
• Et alors ? Je fais mon boulot !!

Qui peut se vanter de nos jours d’avoir une telle conscience professionnelle ?