• Chance ou malchance?

    Belle journée à toutes et à tous,

    La chance prend souvent des chemins bien biscornus pour arriver jusqu'à nous ! 

    Il nous arrive parfois de penser que l'on a "la poisse" alors qu'il s'agit d'une chance très inattendue !

    Quand tout va mal, c'est que le meilleur est à venir

    En voici un "petit" exemple.

    Chance ou malchance?

    Une chance inattendue

     

    La chance prend souvent des chemins biscornus ...comme dans cette anecdote.  Tout a commencé par un banal accident de la route.

    Banal ! ... Hum ! C’est vite dit  si l’on considère que j’avais une peur panique de la route et qu’un jeune conducteur inexpérimenté a coupé un virage pour foncer droit sur moi. Bilan : quatre côtes cassées, plus de voiture... et un mois d’incapacité de travail. Bon ! Ça fait mal sur le coup…et même après, mais ça aurait pu être pire ! Non !

    C’est la suite de cette petite mésaventure qui est intéressante. A ce moment, tout va s’enchainer naturellement, comme si c’était « écrit » quelque part. Un enchainement « étonnant » de situations  qui vont me simplifier considérablement la vie par la suite !

    Comme chacun le sait, lorsque l’on n’est pas en tort dans une collision, l’assurance de la « partie adverse » monnaye ce qu’elle estime être votre préjudice physique. Mon assureur m’appelle pour cela à plusieurs reprises et demande de mes nouvelles...j’ai beau dire qu’il ne s’agit que de côtes cassées et que je me remets normalement, il estime que tout cela à un coût ! Et au bout de quelques temps, je reçois une somme d’argent non  négligeable de la part de l’assurance du « mauvais conducteur »...Un petit « pécule » que je n’attendais absolument pas et que je n’allais tout de même pas refuser. Je me dis néanmoins qu’il serait dommage de l’utiliser pour les dépenses courantes.

    L’idée ne se fait pas attendre. J’approche de la cinquantaine et je ne veux pas être larguée ! L’informatique n’est pas mon fort, mais je suis prête à apprendre. Il faut dire que mon jeune frère se moque de moi chaque fois que je touche à son clavier lorsqu’il me donne des cours …il me faut dix minutes pour trouver une lettre, et c’est tout juste si je sais comment mettre en route un ordinateur ! ...

    C’est simple ! J’ai juste la somme nécessaire à l’achat de mon premier ordinateur !

    A partir de là, je passe des heures et des heures à l’apprivoiser, mais j’ai du temps évidemment.

    Comme je l’écrivais plus haut, tout s’enchaine naturellement...

    Une nouvelle opportunité s’offre à moi : dans le cadre de ses études,  ma fille apprend dans ce même laps de temps à « écrire un texte » sans regarder son clavier. Elle m’apporte alors une copie du logiciel qu’elle utilise. Une méthode simple à laquelle je consacre au moins deux heures par jour.  Très persévérante, je m’en sors plutôt bien. Deux  mois plus tard, ma fille est scotchée en constatant à quelle vitesse je « tape un texte »

    -         Tu vas plus vite que moi !

    -         Peut-être, mais cela fait plus de cent vingt heures que je m’entraine d’arrache-pied !! C’est normal ! Il n’empêche que je  suis plutôt fière de moi...oui, oui, j’avoue !

    A cette période, je suis correspondante de presse pour un journal. Chaque jour (ou presque), je porte mes textes (écrits à la main) et mes photos à la rédaction...je n’imagine même pas comment faire autrement...Eh bien, comme par hasard, c’est précisément à ce moment-là que l’on nous demande de taper les textes sur ordi et de les envoyer directement à la rédaction...Si je n’avais pas pris de cours auprès de mon frangin, ni fait tout ce travail, jamais je n’aurai pu continuer cette activité ( sans parler que je n’aurai pas d’ordinateur pour le faire !)

    Quand on nous annonce ce changement, je me pose bien sûr des questions. Je n’avais jamais imaginé que j’aurai besoin de travailler avec un ordinateur, ni même que je prendrai autant de plaisir à écrire de cette manière (d’ailleurs je ne m’en prive pas actuellement en tapant mes propres textes de cette façon !)…alors qui  m’a inspiré cette idée ? Avec en plus cette « occasion »  d’avoir les moyens de le faire (logiciel "emprunté "!) Au bon moment ?

    C’est à la suite de cette « expérience » que j’ai réellement pris conscience qu’un évènement « négatif » peut se transformer en positif.

    En réalité, c’était une sacrée chance cet accident ! Et cela vérifie bien ce que disait Henry Ford : « Lorsque tout semble aller contre vous, souvenez-vous que les avions décollent toujours face au vent »

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