• Sur le terrain...

     

    Coucou les ti-loulous,

    Les vacances touchent à leur fin ! Vous êtes contents de reprendre bientôt le chemin de l'école....et les entrainements de foot??? ou de tout autre chose bien entendu.

    Alors, voici une petite histoire qui devrait vous plaire.

    Bizatoussssssssssssssssssss

    Sur le terrain...

    Sur le terrain

       Lounis et Alexandre attendent avec impatience le mercredi. Non pas parce qu’ils n’ont pas classe ce jour-là, mais pour aller s’entraîner avec les copains sur le terrain de sport du village. Ils adorent le football ! Pourtant, ce jour-là, en entrant dans les vestiaires pour se changer, ils ont surpris une conversation étrange qui venait de la pièce à côté. Ils se sont regardés, stupéfaits, et n’ont plus osé bouger d’un pouce…

    Voilà exactement ce qu’ils ont entendu :

    -          - Quand j’ai vu ces armoires à glace, j’avoue que j’ai commencé à paniquer…des pectoraux à vous couper le souffle, des cuisses énormes…et une telle détermination ! Je me suis senti tout petit à côté d’eux.

    -          - Eh bien moi, je n’ai pas eu peur. Ils paraissaient plutôt cools, surtout le petit avec sa bouille sympa !...mais j’ai très vite déchanté ! Il y en a un dans le rang qui s’est carrément jeté sur moi pour m’envoyer un coup de pied dans les fesses. J’ai valdingué à l’autre bout du terrain. Je n’y ai vu que du feu.

    -          - Pas de bol ! Pour moi, ça s’est passé beaucoup mieux que je ne l’imaginais. Il y a un « gros malabar » qui m’a soulevé du sol – presqu’avec délicatesse – et qui s’est mis à courir à toute berzingue. Les autres le poursuivaient, mais je lui suis reconnaissant, il ne m’a pas lâché…là où ça s’est corsé, c’est quand il a été plaqué sur le sol et que tout le monde s’est jeté sur lui. Je ne savais plus où me mettre…

    -          - Et tu as fait quoi ?

    -          - J’ai essayé de me sauver le plus loin possible, mais ils m’ont vite rattrapé, ils...

    Alexandre et Lounis s’inquiètent. Ils retiennent leur respiration et tremblent un peu en pensant à ce qui est arrivé aux copains. Du coup, ils hésitent à sortir…C’est qui ces grosses brutes qui attaquent les enfants?

    Pendant ce temps, le dialogue s’intensifie derrière la porte, chacun se plaignant de ses bleus et blessures. Ils poursuivent leur conversation :

    -          - Je ne me suis pas dégonflé, lâche soudain l’un d’eux. Lorsqu’ils se sont agglutinés au-dessus de moi pour essayer de  m’attraper, j’en ai profité pour me faufiler en-dehors. Eh bien, tu me croiras si tu veux, mais il y en a quand même un qui a réussi à me harponner et là, je n’ai rien compris. Il s’est mis à courir très vite et il est tombé sur moi en m’étouffant à moitié.

    -          - Je vois...mais tu n’as certainement pas reçu autant de coup de pieds que moi...

    -          - Et patati...et patata...

    Lounis et Alexandre se demandent soudain si ces deux pauvres victimes n’ont pas besoin de réconfort. Leurs tortionnaires  ne sont sûrement pas là, sinon, ils leur auraient dit de se taire. Alors, prenant leur courage à deux mains, ils se décident à aller voir ce qu’il se passe à côté. Ils ouvrent doucement la porte, passent la tête, puis entrent carrément dans la pièce. Personne !

    Juste deux ballons à moitié crevés sous un banc ! Un ballon de foot et un ballon de rugby.

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