• Bonjour tout le monde,

    C'est la rentrée sportive aujourd'hui...

    Super...Oui, mais quel sport cette année?

    Alors entrainons-nous déjà à retrouver les dix-huit activités sportives cachées dans ce texte

    Encore une fable détournée !! C'était trop tentant

    Belle journée à tous

    Le lièvre et la tortue

    Rien ne sert de courir ; il faut partir à point.
    Le Lièvre et la Tortue en sont un témoignage.
    Votre rapidité est surfaite, je n’en doute point
    Je me vois la première au but. Première ? Êtes-vous sage ?
    S’amuse l'animal léger.
    Sotte êtes-vous, il vous faut purger
    Avec un grand verre de jus d’os
    — Sage ou non, je parie encore.
    Ainsi fut fait : et de tous deux
    On se mit à lancer les enjeux :
    Savoir quoi, ce n'est pas l'affaire,
    Ni de quel juge l'on convint.
    Notre Lièvre n'avait que quatre pas à faire ;
    J'entends de ceux qu'il fait lorsque prêt d'être atteint
    Il fit escale à de nombreux endroits
    joua du luth et du hautbois.
    Est-ce crime que de rester à  brouter,
    A dormir, et à écouter
    D'où vient le vent, il laisse la Tortue
    Aller son train de footballeur.
    Elle part, elle s'évertue ;
    Elle se hâte avec lenteur.
    Lui cependant la vit ronger son frein
    et se mit à rêver l’authentique victoire
    Croit qu'il y va de son honneur
    De partir tard. Il broute, il se repose,
    Sait qu’à Noël elle sera toujours
    En chemin. À la fin quand il vit
    Que l'autre avait été au bout de la carrière,
    Il partit comme un trait ; mais les élans qu'il fit
    Furent vains : la Tortue arriva en nage la première.
    Qui c’est qu’à raté ? cria-t-elle, avais-je pas raison ?
    De quoi vous sert votre vitesse ?
    Moi, l'emporter ! Ce n’est pas volé ! Et que serait-ce
    Si vous portiez une maison !

    Solution de la dernière "fable-jeu" : les fromages

    Le corbeau et le Renard

    Tom le Corbeau, sur une grue hier perché,

    Tenait en son bec  un  fromage.

    Maitre renard, par l’odeur de crotte incité,

    Vint lui conter à peu près ce langage,

     

    Et ment à l’animal : Bonjour charmant Corbeau,

    Que vous êtes joli !  Que vous me semblez beau !

    Dans votre bel abri,  si votre ramage

    Se rapporte à votre plumage,

     

    Vous êtes le Phénix des dames de ces bois.

    A ces mots le Corbeau , beau, fort et fou de joie,

    Fêta cela, et  pour montrer sa belle voix,

    Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie.

     

    Le renard s’en saisit, et dit : Il a gout d’amer Monsieur,

    Apprenez que tout roc fort et flatteur

    Vit aux dépens des poissards qui l’écoutent.

    Cette leçon vaut bien un pavé dans la mare sans doute.

     

    Le Corbeau bleu de colère  et confus

    Jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus.

    Cependant, plus Chef d’art que le Renard

    Il récolta dans ce texte quinze fromages rares. 

     

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Dimanche : Rions un peu

    Quelqu'un vous dit bonjour et vous lui répondez mais vous ne savez plus qui c'est ...Si, si, ça vous est arrivé à vous aussi !! 

    Parfois cela peut mener à bien des surprises !!! 

    Bon dimanche à tous

    Ou l'ai-je rencontré ?

    Mais où l’ai-je déjà vu ?

    Nous venons de déménager au grand désespoir de ma mère, toujours accrochée à ses souvenirs dans la maison de ses rêves. Celle qu’elle ne voulait quitter pour rien au monde. Une maison de famille qui avait abritée autrefois mes grands-parents et leur boulangerie …un endroit qu’elle aimait pour ses volumes, son jardin et la vue imprenable sur la ville de Nantes.

    Malheureusement la ville a décidé de s’approprier tout le pâté de maisons pour construire un établissement scolaire (qui ne verra jamais le jour d’ailleurs!!!!) et nous devons quitter les lieux. On vient donc tout juste de s’installer dans un quartier un peu « tristounet », au milieu d’une petite rue sans vue particulière, sinon les façades des maisons situées en face. Le jardin est étroit.... et maman s’ennuie terriblement. D’ailleurs elle ne décolère pas...comment peut-on être « éjectée » d’une maison qui nous appartient ! Je crois même que si elle avait pu acheter une maison équivalente, elle ne l’aurait pas aimée.

    Toute à ses pensées un peu nostalgiques, elle remonte le boulevard qui mène à sa nouvelle demeure, lorsqu’un automobiliste s’arrête à sa hauteur :

    • Vous habitez dans le coin maintenant?

    • Oui, nous venons d’aménager près de la route de Vannes il y a tout juste un mois !

    • Il vous reste un peu de chemin... montez donc, je vais vous reconduire.

    Sans hésiter, ma mère s’installe à l’avant, près du conducteur qui poursuit sa conversation en posant de nombreuses questions, prenant des nouvelles de la famille, la santé des enfants (nous en l’occurrence...), le travail de mon père ...

    Ma mère se contente de répondre, mais elle est quand même assez intriguée, un tantinet troublée. Cet homme la connait, c’est sûr...Il connaît tellement de détails sur sa vie, sa famille ! Elle aussi le connait, sans aucun doute, mais sa mémoire lui fait terriblement défaut ! Où l’a-t-elle déjà rencontré ? Tandis que l’homme continue son « interrogatoire », elle réfléchit et se dit qu’il doit s’agir d’un collègue de mon père, du père d’une amie de l’une d’entre nous...et pourquoi pas du mari de l’une de ses amies ... mais qui est-il ? Elle ne se démonte pas et lui pose carrément la question, quitte à passer pour une imbécile :

    • Excusez moi, lui dit-elle soudain, où nous sommes nous déjà rencontrés ? Je ne vois pas qui vous êtes !

    • Mais moi non plus ! lui répond il du tac au tac avec un regard qui ne laisse rien présager de bon. Aucune équivoque possible !

    Ma mère est sous le choc. Elle vient de fêter ses quarante ans et pense immédiatement à toutes les mises en garde, recommandations et conseils dont elle nous abreuvait (pour ne pas dire saoulait) ma sœur et moi...et surtout celui-là : « Ne montez jamais dans la voiture d’une personne que vous ne connaissez pas ! ». Elle constate brutalement l’absurde de la situation...Elle vient de se mettre elle-même dans la gueule du loup ! Un danger dont elle voulait tellement nous protéger ! Monter avec un inconnu. Elle ne cherche même pas à savoir quelles sont les « intentions » de cet homme. Elle imagine seulement la tête que l’on va faire lorsqu’elle nous racontera cette « histoire » aberrante… Elle se tourne vers lui, un peu choquée et éclate de rire...elle part dans un fou-rire incontrôlable. Elle ne peut s’arrêter. L’individu, surpris, arrête la voiture et prie ma mère de sortir. Ma mère termine son chemin toujours en riant...elle rit encore aux larmes lorsqu’elle pousse la porte de la maison !

    Encore une fois, on peut affirmer que le rire peut sauver de situations fort désagréables !

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Etrange : transmission de pensée

    Dans le domaine de l'étrange, c'est de loin l'histoire la plus étrange qui a jalonné ma vie...Impossible de l'oublier.

    Peut-être avez-vous, vous aussi vécu cela...Avez-vous des explications "cartésiennes" à me proposer?

    Bon week-end à tous

    Sur la même longueur - 2

    Sur la même longueur d’onde - 2

    Pour débuter cette anecdote, il faut se souvenir du contexte :

    1- J’ai trente-cinq ans et je n’ai jamais eu mon permis de conduire. Nommée aux quatre coins du département au début de ma carrière, je n’ai jamais pu rester assez longtemps dans la même auto-école…J’ai néanmoins obtenu deux fois mon code du premier coup et sans la moindre difficulté. J’ai également une trouille bleue sur la route !

    2- Nos parents viennent d’avoir un accident de la route qui leur a coûté la vie tout près de chez eux, en pleine agglomération nantaise (je passe sur les détails mais je suis extrêmement choquée !!)

    3- Ma peur de la route s’est transformée en véritable terreur…et c’est peu dire !

    4- Je décide donc d’entreprendre une thérapie, et pas n’importe laquelle….en passant mon permis de conduire (en cachette, je n’en parle à personne, même pas aux enfants…on ne sait jamais, ça peut rater)

    Voilà ! Il ne me reste plus qu’à trouver une auto-école avec un moniteur hors-pair, compétent bien sûr, mais aussi patient, bon pédagogue, psychologue, compréhensif, attentionné et surtout calme… très très calme ! La perle rare quoi !...et je l’ai trouvé !!

    Si vous aussi vous rencontrez un moniteur qui, comme lui, vous donne des leçons de conduite avec patience, persévérance, sérénité et qui, en plus vous apprend à respecter les autres sur la route, gardez-le précieusement et conseillez-le à tout votre entourage.

    Je me lance dans l’aventure avec de grosses difficultés…Je commence simultanément les leçons de code et celles de conduite. Pour le code, je me dis que ce sera juste une formalité…mais pour chaque leçon de conduite, je tremble de tous mes membres, j’y vais à reculons, il m’arrive de vomir avant de partir et je fais d’horribles cauchemars. Par exemple, une nuit, je rêve que le moniteur décide de me faire conduire la voiture accidentée de mes parents, et que nous allons à la « casse » pour la chercher. Je la vois complètement défoncée (il faut savoir que je n’ai jamais vu la voiture après l’accident et qu’elle devait en effet être dans le même état que celle qui m’est apparue en rêve !!!).

    Bref, « Ce n’est pas gagné ! », mais comme le dit si bien l’épouse de mon moniteur :

    • « Mon mari ferait conduire une chèvre ! »…merci madame. Mais il faut avouer que c’est vrai, cet homme a un véritable DON ! (et quel don !)

    Notons à ce moment de l’histoire, qu’à chaque leçon de conduite, je suis particulièrement agressive, allant même jusqu’à faire des tas de reproches injustifiés à mon moniteur, qui, lui, reste impassible, imperturbable. D’autre part, j’ai des sensations étranges, quelque chose de totalement inconnu pour moi :

    C’est comme si cet homme comprenait mieux que moi les raisons pour lesquelles je suis si nerveuse, comme s’il savait à l’avance comment je vais réagir dans telle ou telle situation, parfois même, j’ai l’impression qu’il devine ce que je pense et cela me met particulièrement mal à l’aise…cela arrive à chaque leçon….

    Je vais essayer d’être plus claire…Il y a des tas de rétros dans la voiture et parfois, dans l’un d’eux, je surprends son regard, pas sur mes maladresses en tant que conductrice, pas sur moi, mais à l’intérieur de moi (c’est difficile à expliquer !). Autre  truc bizarre : deux ou trois fois par séance, je devine, avant même qu’il n’ouvre la bouche, ce qu’il va dire, des choses banales comme « tourne à gauche » ou « accélère » mais je mets ça sur le compte du hasard.

    Un jour, nous avons évité un accident de justesse.  Un camion venant d’on ne sait où me grille la priorité. Heureusement, le moniteur donne un énorme coup de frein qui nous évite le pire (à ce moment, je me dis que seule, je ne serai plus là…je n’ai pas vu le camion !) :

    • «  Excellent réflexe » me lance le moniteur
    • «  Mais, je n’ai rien fait, je n’ai même pas vu le camion »
    • « Mais, c’est toi qui a freiné » continue-t-il…. Je me fâche, il ne faut pas me prendre pour une quiche, je sais bien que je n’ai rien vu, mais lui, n’en démord pas. A l’heure qu’il est, je n’ai encore pas compris ce qu’il s’est passé. Si c’est moi qui ai réellement freiné, c’est lui qui me la soufflé par télépathie (comme dans l’histoire de la passiflore)

    Très étranges ces leçons, mais je suis tellement fragilisée que je suis persuadée que c’est ma sensibilité qui me joue des tours.

    Bref, laissons un peu la conduite de côté pour passer au code…A ce stade de l’histoire, tous les éléments décrits précédemment sont importants pour tenter de comprendre ce qui va suivre. Là, commence l’histoire la plus incroyable que j’ai eu, je dirai, « l’opportunité » de vivre.

    Comme je le déclarais précédemment, le code ne serait qu’une formalité bien sûr ! Je l’avais déjà obtenu deux fois du premier coup et dans des conditions beaucoup plus difficiles que le questionnaire-diapos que l’on nous proposait à présent…On se retrouvait face à un inspecteur, dans la voiture ou dans une salle et l’on devait répondre du tac au tac, malgré le trac !

    Il faut quand même prendre quelques leçons…et oh surprise ! J’accumule les erreurs…plus de dix fautes !!! Il suffit de réviser un peu et de plonger quelques heures dans le livre de code, ce que je fais sans rechigner…mais étrange, je ne décolle pas…en une vingtaine de leçons (j’ai honte de dire ça, mais c’est pourtant vrai !) je n’ai jamais fait moins de cinq fautes ! Pas de quoi passer le code…ce qui n’est pas sans énerver mon moniteur qui m’annonce un jour, au début d’une leçon de code :

    • « ça y est tu passes le code la semaine prochaine, je t’ai inscrite »
    • « Mais, ce n’est pas possible, je n’ai jamais fait moins de cinq fautes ! »
    • « Tu en es capable ! »

    J’ai beau protester, il s’éclipse comme s’il ne m’avait pas entendue vers un autre candidat. Je suis furieuse et je me dis que je vais rater cette épreuve, et que tout sera à recommencer.

    Je m’installe tout au fond de la salle, à droite, le moniteur prend sa place devant, face à  l’écran de projection pour passer les diapos…j’insiste : il a les yeux fixés sur l’écran et moi, je suis dans le fond de la salle à l’opposé, lumière faible (pour voir les diapos et quand même la feuille sur laquelle on coche les cases). Il n’y a aucune chance pour qu’il puisse voir ce que je fais ! D’ailleurs, il ne regarde pas la salle !!!!

    Et c’est parti mon kiki !

    Première diapo : le moniteur lit la question, nous laisse juste le temps de répondre et passe à la seconde. Diapo suivante, lecture de la question, réponse …et ainsi de suite… pas trop le temps de réfléchir, ça va très vite (les conditions de l’examen parait-il !)

    Tiens ! La diapo suivante reste plus longtemps, je ne pourrai pas dire pourquoi, mais j’ai le sentiment que c’est pour moi. En même temps, je me dis que c’est stupide, pourquoi moi ? Nous sommes une quinzaine dans la salle !  Encore plus bizarre, j’ai l’impression que le moniteur me dit (dans ma tête !!) que j’ai fait une erreur. Voyons-voyons ! Ah oui, j’ai coché la mauvaise case…je corrige (on a le droit de changer une fois la réponse). Drôle de coïncidence quand même !

    Mais à plusieurs reprises le phénomène se reproduit

    Quelques questions plus tard…la diapo reste encore un moment. Là, je m’aperçois nettement qu’une réelle communication a lieu. Ça passe directement « par la pensée »…j’ai du mal à l’expliquer clairement, mais je reçois des informations « en bloc », l’espace de quelques dixièmes de secondes. Elles peuvent pourtant se traduire en phrases complètes, parfois assez longues…Et je réponds…

    Ce qui est plus étrange encore, c’est que sur le moment je ne suis même pas surprise. Je sais que le moniteur s’adresse à moi, qu’il agit en fonction de mes réponses (pourquoi moi, je ne me pose même pas la question)…ça donne à peu près ceci :

    • «  Pourquoi laissez-vous la diapo plus longtemps »
    • «  Tu t’es trompée »
    • « Non » (je dis toujours non, j’ai dû mal à me laisser manipuler…et je suis un peu comme St Thomas, je ne crois pas à ce qui m’arrive)
    • « Si, regardes bien »
    • « mais là je peux doubler sans problème....bonne visibilité etc etc… »
    • « regarde bien »
    • « ah oui, mince, je n’avais pas vu le clignotant de la voiture qui suit »

    Je coche donc une autre case…

    Six ou sept fois (plus de cinq en tous cas), je change ainsi de réponse…une fois, je résiste davantage…peut-être pour avoir la preuve de ce qui est en train de se produire…Le moniteur fait de même. La diapo reste sur le mur très très très longtemps. Je laisse faire. Je pose mon crayon, bien décidée à ne pas changer ma réponse :

    • « Vous pouvez passer à la suivante…je ne changerai rien »
    • « Si, tu vas changer ta réponse »
    • « Non, elle est juste ! »
    • « Bien sûr que non »
    • « Mais…les autres candidats vont s’étonner, ça fait trop longtemps que la diapo est sur le mur » d’ailleurs, il me semble que dans la salle, ça commence à s’agiter
    • « je la laisserai tant que tu n’auras pas modifié ta réponse »
    • «  Et moi, je n’en ferai rien. D’ailleurs, je ne regarde plus !! »
    • « REGARDE LA LIGNE BLANCHE !!!! » Là, je sens de la colère….c'est la première fois qu’il me donne la réponse. D’habitude, il me laisse chercher
    • « oh merde, la ligne blanche. Autant pour moi, je n’avais pas vu ! » et je coche l’autre case.

    Après tout cela, s’il me reste quelques doutes sur ce phénomène, la correction du questionnaire ne m’en laisse plus aucun : le moniteur reprend les questions les unes après les autres, demandant à l’un ou l’autre des candidats la réponse qu’il a cochée…et comme par hasard…il m’interroge sur toutes les questions que j’ai modifiées.

    Bilan de l’opération : zéro faute. C’est la première et la dernière fois que je ne fais aucune faute.

    Je rends ma feuille…aucun commentaires…je sors de la salle encore sonnée. Je rentre à la maison dans un état second. …et pour la deuxième fois de ma vie (la première étant pour le mariage de ma cousine), je passe une nuit blanche…impossible de fermer les yeux, je passe et je repasse sans cesse cette soirée dans ma tête, dans les moindres détails. Je ne comprends rien mais je suis, et il y a de quoi, profondément troublée.

    Le lendemain matin, nouvelle leçon de conduite. Autant dire que dans la voiture, je ne décroche pas un mot, le moniteur non plus d’ailleurs, mis à part les « à droite », « à gauche », « accélère un peu »…fin de parcours, je gare la voiture près de l’auto-école et m’apprête à sortir :

    • «  Tu vois bien que tu es capable de passer le code » me lance le moniteur.

    Mon sang ne fait qu’un tour. Il se moque de moi, c’est sûr !  J’explose littéralement :

    • « Mais…ce n’est pas moi qui ai répondu aux questions hier soir ! »
    • « Que veux-tu dire par là ? »
    • « On a fait de la transmission de pensée ! » Il sourit (pas moi, je dois être pâle comme un linge…jamais je n’aurai osé dire un truc pareil avant !)
    • «  Tu peux me donner des exemples ? »

    Des exemples, j’en ai plein, je raconte la ligne blanche, les diapos qui restent longtemps et ce que je dis à ce moment-là etc.…

    • « C’est exactement ça !! mais je ne t’ai pas donné les réponses…tu as corrigé toi-même ! »
    • « ça vous arrive souvent de faire de la télépathie avec vos élèves ????? » Je m’énerve un peu
    • « Non, à ce point-là, j’avoue que c’est la première fois »

    Fin de la conversation… On y reviendra ensuite…en souriant…dans la voiture par exemple quand je lui demande ce que je dois faire

    • «  tu dois savoir » me répond-il en se moquant

    Et je tourne à droite…

    Quelques jours plus tard, je passe mon code…Le moniteur me conduit devant la salle d’examen. Je suis anxieuse et je lui en fais part. Il me rassure en me disant que tout va bien se passer, et en effet, je reste concentrée et j’y parviens. Je fais quand même quatre fautes, mais j’ai mon code.

    Il avait deviné, bien avant moi, que je résistais, inconsciemment, je voulais mais je refusais en fait ce permis…quand je parle de thérapie !!!

    Une question me taraude quand même depuis : je veux bien croire que l’on peut communiquer avec quelqu’un par télépathie, mais comment le moniteur a-t-il fait pour connaître les réponses que je cochais, sans rien voir ?  J’étais tellement abasourdie à l’époque que je n’ai jamais osé lui demander…

    Après neuf mois d’un travail acharné pour mon moniteur et quatre-vingt-dix leçons très éprouvantes pour moi, j’ai obtenu mon permis de conduire…du premier coup !!! Avant de sortir de la voiture, je me suis retournée vers mon moniteur : il avait les larmes aux yeux !!

    Je confirme : Il aurait pu faire conduire une chèvre !

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  • Bonjour tout le monde,

    Conte détourné : petit ours blond

    Voici un tout nouveau conte que j'ai "détourné" en "inversant " les personnages juste pour m'amuser un peu !

    Bon ! Ceci dit, j'ai dû raconter l'originale des centaines de fois à mes enfants et mes jeunes élèves il y a de cela de très très nombreuses années !

    L'ours au pelage doré

    L’ours au pelage doré

        Il était une fois un ourson ni brun, ni blanc dont le pelage blond avait l’éclat de la lune. Ses parents, très fiers l’avait appelé tout simplement « ours d’or », mais comme il était un peu différent

    des autres, ils lui avaient demandé de ne pas se déplacer seul et surtout de ne pas sortir de la forêt. Il ne devait pas dépasser les grands arbres qui la délimitaient. Ils savaient bien sûr que les chasseurs le repéreraient facilement et qu’il serait une proie idéale pour leurs gros chiens.

    Aussi, ours d’or, très obéissant ne quittait pratiquement jamais sa grotte…jusqu’au jour où une odeur de miel lui titilla les narines. Au flair, il la suivit. Elle venait de l’entrée de la forêt. Il s’y dirigea donc sans se méfier et parcourut quelques mètres…Enfin, c’est ce qu’il croyait, parce qu’en fait, il venait de faire un long chemin hors de la forêt, dans un petit sentier qui menait dans la vallée…  et bien sûr, comme dans les contes, il s’était bel et bien perdu !!! Il était là, tout seul au milieu de nulle part, dans un endroit isolé entouré de hautes montagnes.

    Il se mit à grogner pour appeler sa maman et il entendit des dizaines d’ours lui répondre. Il ne savait pas que ce n’était que l’écho de ses grognements  qui résonnaient d’une montagne à l’autre. Il décida cependant de poursuivre son chemin à la recherche des amis qui lui répondaient et se trouva soudain face à une maisonnette perdue dans la montagne.

    La porte était fermée, mais comme rien ne résiste à un ours, même à un bébé ours, il l’ouvrit simplement d’un coup de patte et entra dans une grande pièce qui devait être la salle principale. Il vit trois drôles de chaises autour d’une grande table : une grande, une moyenne et une toute petite. Il les regarda, mais n’essaya pas de s’asseoir, un ours ne s’assoit pas sur une chaise ! Il se mit juste à rire parce que cela lui rappelait une histoire que lui racontait sa maman : l’histoire d’une petite fille au pelage d’or comme lui qui avait squatté la maison d’une famille d’ours.

    Sur la table il vit trois assiettes remplies d’une  soupe qui semblait refroidir : une grande, une moyenne et une toute petite en plastique.  Mort de faim, ours d’or commença par engloutir le contenu de la première, la plus grande (il avait très faim), puis s’attaqua à la seconde, puis la dernière qu’il trouva elle aussi très bonne. Il se fit juste la réflexion que la soupe dans la dernière assiette était plus froide que les deux autres.

    Après ce bien modeste repas pour un ours, il décida de visiter les lieux pour voir s’il était habité, mais ne vit personne, juste trois lits dans une pièce voisine qui lui rappelaient qu’il était bien fatigué : Un grand lit, un moyen lit et un tout petit lit. Il grimpa sur le petit lit et le cassa en mille morceaux. Il grimpa sur le moyen lit et se retrouva les fesses par terre. Il grimpa alors sur le grand lit et comme lui, il était solide, il s’endormit profondément.

    Lorsque la famille qui habitait cette maison rentra chez elle et vit tous les dégâts, le papa se mit à crier avec sa grosse voix, la maman suivit avec sa voix moyenne et la petite fille (qui elle aussi avait des cheveux d’or, comme par hasard) se mit à pleurer en entendant ses parents hurler de la sorte. Elle se précipita dans la chambre et vit bébé ours.

    • Oh, un ours en peluche s’exclama-t-elle !

    Attirés par la petite voix de leur fille, les parents arrivèrent en trombe et se mirent une fois de plus à hurler, ce qui réveilla ours d’or qui sortit de la maison sans demander son reste.

    L’histoire ne dit pas s’il a retrouvé le chemin de sa caverne.

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  • Belle journée à toutes et à tous,

    Etrange : transmission de pensée

    Quelques anecdotes étonnantes (déjà racontées) qui pourraient faire penser à de la transmission de pensée

    Peut-être en avez-vous vous aussi expérimentées ...

    D'autres à venir

    Bon jeudi à tous

    Sur la même longueur...

    Sur la même longueur d’onde

        De tous les temps les hommes ont réussi à communiquer entre eux grâce au langage, puis l’écriture, le téléphone, le portable…et à présent internet. Des moyens de plus en plus pratiques et rapides, surtout pour discuter avec quelqu’un qui n’est pas tout près de soi, parfois même à des milliers de kilomètres…on n’arrête pas le progrès !!!

    Il y a bien une autre méthode dont j’aimerais parler. Super sympa, encore plus rapide, avec ceci d’exceptionnel, c’est qu’avec elle,  pas besoin de chercher ses mots, ni même de les écrire (ce qui évite en plus les fautes d’orthographe). Il s’agit bien sûr de la télépathie. Qui n’a jamais eu recours à elle ?? Pas vous ?? Mais si, un jour où l’autre vous l’avez sûrement utilisée sans même le savoir…si si, cherchez bien.

    Pour moi, elle s’est « imposée » à de nombreuses reprises et le phénomène ne m’a pas échappé....Ce que je regrette, c’est de ne pas maîtriser cette forme de communication…elle se manifeste par hasard (encore lui !!!) à des moments tout à fait inattendus…et bien sûr jamais quand on le souhaite vraiment (enfin pour moi, c’est ainsi…sauf une fois, mais ça, c’est une autre histoire). Mis à part les nombreuses fois ou je me suis surprise à dire en même temps, le même mot, voire la même phrase qu’une personne proche (ça arrive à tout le monde !), il y a quand même quelques faits assez surprenants  que j’aimerais relater ici:

    • Zéro pointé

    Je me revois encore, assise sur mon banc et « morte de trouille » à l’idée que le prof pourrait m’interroger…Quelle idée aussi d’avoir « oublié » d’apprendre cette leçon !! En fait, si mes souvenirs sont bons, j’ai dû ouvrir ce livre que j’ai refermé aussitôt, ne voyant aucun intérêt au sujet proposé !

    N’empêche qu’à présent, je ne suis pas plus rassurée que ça. J’aurai quand même dû y jeter un coup d’œil !  Je sais, il y a une chance sur une trentaine qu’il choisisse mon nom…détends toi me dit ma petite voix intérieure.

    C’est marrant, je ne sais même plus si je suis en primaire ou secondaire, je pense que c’est en CM2, mais je n’ai aucune certitude, je revois juste la main du prof glisser lentement sur le grand cahier où figurent tous les noms des élèves….et …je me lève à quelques dixièmes de centièmes de secondes avant qu’il ne prononce mon nom…je crois que j’ai dû lui souffler !!!  Je ne suis même pas étonnée et je lance :

    «  Je n’ai pas appris ma leçon !!! »

    Quelle honnêteté ! je n’en reviens pas moi-même…. Toutes les têtes se retournent vers moi, ébahies. Il me semble que c’est la première fois qu’une élève ose le dire…d’habitude, on dit qu’on a oublié ou on trouve une excuse…

    En fait, je suis tellement paniquée et surprise d’avoir poussé le prof à dire mon nom (là, j’en suis sûre à présent) que je n’ai pas le choix….

    Je l’ai mon « zéro » !!!

    • Une tisane contre le stress

    Nous sommes en vacances, et avec ma sœur, nous discutons de tout et de rien sur le vaste terrain de Piriac où nous avons planté nos tentes de camping, tout en surveillant les enfants qui s’amusent tout près.  Ma sœur se plaint d’être un peu stressée et je lui raconte que dernièrement, sur le marché, un vendeur d’herbes de toutes sortes (pas de la marijuana bien sûr !) m’a conseillé une tisane à base de tilleul, de valériane et de …de…de…

    • « …de passiflore !!! «  me lance ma sœur
    • « oui, c’est ça ! comment tu sais ? »
    • « je ne sais pas » me répond t’elle «  je ne sais même pas ce que c’est ! ça m’est venu comme ça…je ne sais même pas si cela existe ! »

    Je reste bouche bée !! Elle aussi d’ailleurs !! Comme si le mot était passé direct de ma tête (d’où le trou) à la sienne.

    • Des rats !!!

    Les enfants sont couchés, prêts à s’endormir. On peut souffler un peu et j’en profite pour aller rendre visite à une collègue et amie qui habite à quelques centaines de mètres de la maison, une occasion pour refaire le monde et surtout prendre un moment de détente. La conversation passe du boulot (nous sommes enseignantes dans la même maternelle et nos jeunes élèves sont souvent la source de nombreuses anecdotes), aux vacances proches en passant par une vague histoire de rats dont je ne me souviens malheureusement pas du contenu. D’ailleurs pourquoi a-t-on parlé de rats ? Aucune idée....Ce n’est quand même pas un sujet de conversation courant, et ce n’est pas non plus, à mon souvenir, un sujet traité par les journaux ou les informations…Bref, notre soirée se prolonge avec cette drôle d’histoire, et je rentre à la maison pour aller dormir direct….

    Le lendemain, pendant que je prépare le petit déjeuner,  mon fils descend et, encore sous le choc d’un mauvais rêve, il m’annonce :

    • « J’ai fait un cauchemar cette nuit, j’ai rêvé de rats !! » et, dans la foulée, il me raconte exactement l’histoire que nous évoquions la veille avec mon amie…

    Assez étrange !!  Je suis quand même un peu déçue d’avoir oublié le contenu de cette histoire.

    • Le téléphone

    Il y a bien longtemps que je n’ai pas eu de nouvelles de mon frère qui vit à une centaine de kilomètres de la maison et je me demande ce qu’il devient …ça va bien faire un mois que l’on n’a pas pris le temps de se téléphoner !! Très facile, je n’ai qu’un coup de fil à passer. Je décroche donc le combiné, le porte à mon oreille,  et m’apprête  à composer son numéro lorsque j’entends sa voix :

    • « Allo ma sœur »
    • « Mais…je n’ai pas encore composé ton numéro !!!! »
    • « Moi, si !!! »

    Étonnant ! Non ???

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